Un autre jour pourri, dans ce village pourri avec des gens pourri et une mentalité pourri. C'est encourageant quand même de se dire ça... aller, parlons de mon entrainement ! Et oui une nouvelle petite technique est née de mon cerveau de moineau ! Complètement loufoque certes, mais c'est une technique quand même. Et puis, j'ai dit ça les autres jours quand j'ai appris le loup du tonnerre et le raisoku shundô, mais j'ai quand même réussi à les apprendre. En fait, ce que je trouve vraiment surréaliste, c'est ma capacité. Elle est tellement mieux que ce que j'imagine que j'ai du mal à adapter mes techniques. C'est sûr que quand on se déplace presque à la vitesse de l'éclair, c'est un peu dure de suivre en tant qu'humain...

Me voilà donc...j'ai envie de dire sur ce terrain pourri, mais on va plutôt dire désert. Pas très pratique, comme endroit, mais c'est un peu le seul endroit que j'ai trouvé où je suis sûr de voir personne. Aller, on commence. Mais directe par l'action. Pas de concentration, pas d'exercice, ça me soule plus qu'autre chose, c'est inutile et... ça me soule (voilà l'argument de malade hein). J'active mon raiten, joue un peu avec et essaye donc d'apprendre la technique. En fait, elle consiste à créer une grosse boule de raiton dans ma main, que je peux lancer ou garder. Pas très facile hein ? Et encore, le plus facile c'est de la créer, de la garder dans la main et de foncer sur l'adversaire pour le toucher. Le plus dur, c'est de la lancé. Parce que autant avec le loup du tonnerre, je garde le contact avec un fil de raiton, mais là, plus de fil, plus de contact, que du chakra libre. Un peu problématique tout ça. Mais je m'en fous, réfléchir, j'aime que quand il faut bastonner, alors là, je laisse ça de côté.

Je compose les mudras, lève ma main et me concentre dessus. Je sens le chakra venir, je le vois, mais il part dans tost les sens, incontrôlable, sans supports pour le retenir. Je décide de commencer par une petite boule (elle est quand même sensé être super grosse). J'essaye de garder un contrôle mental sur le chakra, de le façonner dans mon esprit, de lui donner une forme circulairement correcte tout en la faisant grossir. Le surplus que m'apporte le raiten ne m'aide pas, bien au contraire, puisqu'il augmente la difficulté de contrôle. Mais plus je passe du temps sur la boule et plus je trouve facile de la contrôler. Je commence à comprendre comme je dois la gérer pour qu'elle ne déborde pas. Elle me donne l'impression d'être une tempête en modèle réduit enfermer dans un cloche de chakra. Comme s'il y avait une véritable tempête à l'intérieur et que le son du tonnerre qui gronde pourrais être audible sans la cloche.
Quand je la trouve assez grosse (au moins trois fois ma tête le truc), j'annule la technique, essouffler comme un boeuf. C'est bon, encore une fois et je l'aurais maîtrisé pour de bon. Je compose à nouveau mes mudra et cette fois-ci, me concentre pour avoir la taille de tout à l'heure directement. Il me faut plusieurs essais pour y parvenir, mais au final, c'est dans la poche. Ça y est ! J'ai maîtrisé le niveau 1 ! Maintenant, il faut que je puisse la lancer.
Je cherche un gros arbre et recommence ma technique. Je n'ai aucune difficulté à la maîtriser et elle grossit en une seconde. Bien. Alors, comment je fais pour la lancer ? Je renforce la cloche de chakra qui garde l'attaque enfermer, prend de l'élan avec ma main et la jette contre l'arbre. Elle a pas fait un mètre, qu'elle explose et que je me retrouve propulsé contre un arbre. J'ai compris. Le problème, c'est pas la puissance que la cloche va avoir, mais c'est sa perfection. S'il y a une faille, un endroit dans la cloche un peu plus fragile que l'autre, je peux être sûr qu'elle va m'exploser à la gueule. Il faut qu'elle soit parfaite, fine ou pas. Un sacré travail en perceptive.

J'arrête de compter mes tentative au bout de vingt, prenant des poses quand je sens le raiten me pompé toutes mes forces. C'est la plus puissante technique que j'ai jamais faite et qui dit puissance dit dangerosité.
À la fin de la journée, alors que le soleil est à moitié cacher derrière la mer de Kiri (c'est comme ça que je repère l'heure), je m'autorise un petit sourire : j'ai réussi ! L'attaque des milles éclairs est réussi ! Hahahaha ! Quelle puissance ! J'ai cru ne jamais y arriver. Mais une seule journée m'aura suffit pour l'apprendre. Les gentils n'ont qu'à bien se tenir, fini les petits préliminaires de merde avec des techniques d'académicien. On passe dans les strates supérieurs de la baston pure et dure.

Spoiler:

Validé mais tu ne peux pas l'utiliser pour le combat car tu participes déjà.