[Je me permets de créer un nouveau topic d'entrainement. Pourquoi ? Tout simplement pour avoir des liens différents dans ma fiche technique et ainsi faciliter le travail du staff si il devait un jour vérifier mes entrainements]

Citation :

Type d'entrainement : Expérience
Durée : 3 semaines (du 11 octobre au 1 novembre)
Nombre de lignes exigées : 40
Gain : 21 x 5 = 105 xp

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- " T'AS DIT QUOI LA !?!?"

- " Tu n'es qu'une grosse loque sans cervelle."

- "Espèce de... Ose répéter et je te casse le crane !"

- "Tu - n'es - qu'une - grosse - loque - sans - cervelle ..."

Je marchais tranquillement à travers le village. Je m'en allais casser la croute quand je surpris ce qui me semblait être une bagarre entre deux villageois. Un homme plutôt grand et gros s'énervait sur un autre homme beaucoup plus maigre et plus petit. Le grand avait des cheveux blond en mohawk, l'autre se drapait la tête dans un tissu rougeâtre. La querelle semblait avoir éclaté juste avant mon mon arrivée.

Étant genin du village et aussi curieux qu'un chien de prairie, je bifurquai et allais leur demander des explications. Les ninjas étaient tous sensé protéger le village. Moi, je m'étais mis à croire que j'allais faire de la prévention et regler les problèmes avant même qu'ils ne surviennent. J'arrivais donc ainsi devant les deux hommes.

Avant même que je n'eus pu ouvrir ma bouche pour leur demander quel était ce cirque, le gros blond m'attrapa par le col brutalement. Il me regardait d'un air mauvais, comme si je lui avais fait quelque chose dans le passé. Je ne connaissais pourtant pas cet homme. Alors que j'allais le sommer de me relâcher, je fus couper net :

- "HEY ! Mais on dirait bien un ninja de Kiri ! AHAH T'AS VU ABU !? Il a été accepté dans ce foutu village lui ! Il a quoi de plus que nous à part une sale gueule provocante ?"

- "Il est surement plus silencieux et plus malin que toi ! Il a surement fait bonne impression au Mizukage lui ! Pas comme toi crétin ! Bon, relâche le maintenant !"

Apparemment, ces deux hommes agissaient en binôme et le plus petit, surnommé Abu, semblait en être le leader...Le gros allait me lâcher quand l'autre leva la main en signe d'arrêt ou de contre ordre.

- "Attends ! Comme nous n'avons pas été accepté dans ce village, je propose qu'on leur laisse quand même un présent ! Nous allons leur offrir le cadavre de ce jeune ninja à peine adulte ! Viens par ici, dans l'ombre et écrase le !"

Ce 'Abu' esquissa un sourire malsain tandis que l'autre me traina jusque dans une ruelle sombre adjacente et me ceintura. Je pouvais déjà sentir sa force colossale. J'avais le sentiment que je n'avais trop intérêt à rester trop longtemps entre ses pattes. Pourtant, je n'eus pas le temps de réagir. Abu venait de donner le signe de mon exécution en passant son pouce sous sa gorge, de gauche à droite. C'est alors que je me sentis presque broyé d'un seul coups. La douleur envahit tout mon corps en une fraction de seconde. J'étais écrasé par deux bras aussi épais que des troncs d'arbre. Heureusement que j'avais les os extrêmement solides et résistant pour resister un peu à cette pression énorme, ou j'aurais été écrasé comme une vulgaire mouche ! Cependant, je commençais à ne plus pouvoir respirer. Je devais me concentrer pour ne pas tomber dans les vapes. Je sentis alors de légers tremblement dans les bras de mon bourreau... Sa voie était celle d'un homme essoufflé et apeuré.

- "Abu ! Gnf ... Je ... n'arrive pas à ... l'ecraser ! Gnf ... Il est plus dur que la pierre ! Gnf .. J'ai pourtant ... gnf ... serré ...de toute mes forces ..."

Je vis le sourire malsain du leader disparaitre et son regard changer en celui d'incompréhension. Les voir ainsi déconcertés me redonna des ressources et je souris à mon tour. Abu me regardait toujours béa, ne comprenant pas que je ne sois pas mort sur le coups. L'autre me serrait toujours aussi fort, mais j'avais maintenant l'intention de leur montrer qu'on ne s'attaque pas à un Kaguya de la sorte.

- Vous pensiez vraiment me tuer ? C'est une blague ? Vous avez beaucoup à apprendre sur les ninja du village messieurs, et en particulier à mon sujet ! Je comprends pourquoi vous avez été refusé de rester dans le village. Vous n'êtes que deux idiots ! Yanagi No Mai !

Je fis sortir des os de tout mon corps, ce qui eut l'effet de blesser le gros qui me ceinturait et l'obligea à me relâcher. Les pieds au sol, je une série de petits pas et de pirouettes vers l'homme qui me tenait. Il fut à nouveau blessé, mais plus grièvement cette fois. Il tomba au sol, inerte. L'autre qui venait de voir la scène, apeuré, fit mine de s'enfuir. Je bondis sur lui, sortit ma lame d'os de mon épaule, le fit tomber au sol en retombant sur lui, et lui mis la lame sous la gorge.

- Au nom du village, je vous arrête pour tentative d'assassinat sur genin !

Validé mon beau

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Type d'entrainement : Expérience
Durée : 2 semaines (du 2 novembre au 16 novembre)
Nombre de lignes exigées : 20
Gain : 14 x 5 = 70 xp

Je tournais en rond, ne sachant que faire pour dire de tuer le temps. Oui, je m'ennuyais ce jour-là. Le Mizukage ne m'avait pas confiée de mission. 'Repos' m'avait-il dit, 'je ne veux pas non plus te voir t'entrainer' avait-il ajouter. Je n'avais pas saisi la raison de cet ordre qui me semblait un peu ridicule car je me sentais parfaitement en forme pour partir en mission.

Mais j'en avais plus que marre de ne rien faire. Je n'étais vraiment pas du genre à me tourner les pouces pendant que mes compagnons s'attelaient durement à la tâche. Confiné dans ma chambre, j'avais petit à petit l'impression de devenir fou. N'y avait-il vraiment rien que je puisse faire pour aider le village ?
Je ne trouvais pas de solution à ma question. Si le Mizukage me voyait dehors, je m'aurait fait tué. Là n'était pas mon but. Il ne me restait plus que l'option de l'entrainement. Mais là aussi, il y avait un risque. Mais merde quoi, je n'en pouvais plus de ne rien faire. Je m'étais donc couché sur le sol et avais coincé mes pieds entre mon lit et la moquette. J'allais faire quelques exercices d'abdominaux, pour passer le temps.

658 abdos. Je m'étais relevé commençant à ne plus résister à la douleur dans mon ventre. Je regardais l'horloge. Une petite heure seulement s'était écoulée. J'avais encore toute l'après-midi devant moi.

Je regardais par la fenêtre. Dehors, il pleuvait. Je restais ainsi, quelques temps, à regarder à l'extérieur les allées et venues des quelques passants et de mes collègues shinobis. Je regardai à nouveau l'horloge. Super ! J'étais resté 2 heures quasiment à observer les gens par la fenêtre. C'était pitoyable, mais le temps était vite passé.

Bien, après les abdos, j'allais m'attaquer aux pompes. Je me plaçais en position de pompage et commençai. Mon record était de 456 pompes en une heure ! Je devais battre ce record ! C'était ma mission, à moi, rien qu'à moi. Je souris à l'idée de me donner mes propres mission tellement la chose était ironique. Mais j'avoue que ca me plaisait assez.

455...456..457... ... ... 638 ! Je regardai encore cette foutue horloge. L'heure venait de passer. J'avais de loin battu mon record de la dernière fois. Je me levais, me couchais dans mon lit, satisfait. Je tombais dans les bras de Morphée, heureux. Je ne me réveillai que le lendemain matin. Une journée tout à fait normale m'attendait...

validé

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Type d'entrainement : Expérience
Durée : du 25/02 au 27/03 (soit 30 jours)
Nombre de lignes exigées : 60
Gain : 150xp

Trois heures du matin. Déjà ? J'étais à la bourre pour mon entrainement avec Hyroshi-Sensei. Cet entrainement avait été prévu par Asuka-San, la Mizukage. Le maitre en question était un expert pour ce qui était de dénicher dans chaque shinobi, des atouts qu'il ne connaissait pas et les pousser à développer ces atouts... J'étais impatient de le rencontrer. J'étais curieux de ce qu'il allait bien pouvoir dénicher dans un type comme moi ... Je regardais alors par la fenêtre. Des centaines d'étoiles brillaient dans le ciel. C'était un soir comme je les aimais, calme, frais, paisible. Je m'habillais de mon traditionnel par-dessus à capuche et d'un pantalon bouffant. J'ouvris la porte de ma chambre et me dirigeais vers les bains de Kiri pour me laver.

Là-bas l'eau était très froide. Heureusement, je ne craignais pas le froid. Je trouvais qu'il y avait quelque chose de stimulant dans le fait d'avoir froid, quelque chose qui vous réveillait vous et votre corps. Pour se défendre son corps, mon esprit faisait circuler le sang plus vite en lui pour le réchauffer. J'adorais prendre mes bains froids, juste pour avoir cette sensation étrange de sentir le sang circuler à toute vitesse à travers moi. Je dégustais ce moment. Quand je fus revigorer, je sortis de l'eau et me rhabillai. Il était alors trois heures et quarante minutes. Mon entrainement devait commencer à trois heures et vingt minutes. J'étais donc en retard d'un gros quart d'heure. Mais je ne m'en faisais pas. C'est temps-ci, j'étais plutôt baba cool.

J'arrivais donc sur le lieu de rendez-vous et je n'y trouvai personne. Je regardais le parchemin que m'avait confié Asuka-San et vérifia l'endroit et l'heure du rendez-vous. Pas de doute, c'était ici. Hyroshi-Sensei devait sans doute être lui aussi en retard. Je souris et me couchais sur le sol. Je regardais les constellations. J'aimais tellement regarder ces étoiles. Le temps commençait cependant à faire long. Le jour commençait à se lever et je ne voyais toujours pas l'ombre d'un maitre à l'horizon. Je me relevais, soupirais et allait partir quand je reçus un violent coups sur la tête.

- La patience est une des plus grande qualité d'un ninja, ainsi que la ponctualité !

Je reçus un autre coup dans le creu de la jambe et je tombais à genou. Je vis une silhouette passer par dessus moi et me donner un nouveau coup sur le nez. Quand elle retomba, j'étais face à face avec un vieil homme, tout petit, en tunique bleue. Il avait des cheveux grisonnants et une moustache plutôt sympathique.

- Bonjour Takeo, je suis Hyroshi. Le vieux dragon de Kiri! !

Je regardais cet homme. Il n'avait pas l'air d'être un sensei digne de ce nom et pourtant, je sentais qu'il avait des choses à m'apprendre. Il fit le tour de moi. Il me regarda sous tout les angles. Il fit trois tour, regarda le soleil en plein levé et annonça :

- Bien ! Pour toi, quel est ton plus grand défaut ?

Je réfléchis à sa question, longtemps. Je ne savais pas quoi lui répondre. J'avais de nombreux défauts mais quel était celui qui me faisait le plus de tort. Je ne savais pas lui répondre. Je regardais le vieil homme en haussant les épaules et en bougeant légèrement la tête de gauche à droite. Il avait l'air déçu de moi. Il fit quelques pas en arrière pour se rapprocher d'un arbre. Il donna un coups dans l'arbre avec un seul doigt. L'arbre se coupa net de manière à ne laissa qu'une espèce de piquet raide.

- Monte là dessus !

Je sautais sur le piquet. La largeur du tronc ne me permettait que d'y mettre qu'un seul pied. Je restais donc là, en équilibre sur un pied. Je regardais le vieux maitre sourire. Il se baissa, ramassa quelque chose. Lorsqu'il se releva, il m'envoya à pleine vitesse un caillou en plein front.

- Ne bouge pas !

Je me figeais. Ça devait surement être un exercice pour qu'il situe mon niveau. Apparemment, il ne savait pas quel ninja il avait en face de lui. Cet exercice était à peine digne d'un genin. C'était pitoyable que de me voir faire ca. Mais bon, Asuka-San avait insisté pour que je suive cet entrainement. Soudain, je reçus un énorme coups de point dans le sternum. Ma respiration fut coupée net quelques instants.

- Tu respires trop ! Un bon shinobi doit etre capable de respirer sans que ca ne se voit ou ne s'entende !

Le moindre mouvement de ma cage thoracique, la moindre perte d'équilibre, le moindre bruit me valait la peine d'être puni, frappé fortement dans des endroits douloureux. Plus je recevais de coups et plus je me concentrais mais plus aussi il était difficile de suivre les consignes comme il fallait. Le vieux maitre était sévère et je comprenais maintenant pourquoi son entrainement n'était pas apte aux genins. L'exercice dura une journée et deux heures et se termina au moment au moment même où je m'écroulais...

Je me levai quelques heures plus tard. Le vieux maitre avait pris ma place sur le poteau. Je le regardai. Il ne bougeait pas d'un poil. On aurait dit une statue. C'était assez étrange. Il ne semblait pas me calculer. Je me demandais comment il parvenais à faire cela. Je crus ensuite qu'il me jouait un tour et qu'il avait placé sur le poteau un clone immobile. Je pris mon poing et essaya de frapper ce que je crus être un clone. Le maitre sauta en l'air, retomba sur mon bras lancé et m'envoya un coup de pied dans le menton pour ensuite sauter à terre

- A ton tour Takeo. Et je veux qu'il y ait une amélioration.

Je recommençais l'exercice. C'est vrai que je m'étais déjà amélioré ... mais pas encore assez. Je fis encore malmener. Je dus recommencer cet exercice encore et encore. Je passai des heures sur ce poteau. J'en avais marre. Seulement, quand je protestais, le maitre frappait encore plus fort jusqu'à ce que, à un moment donné, il n'y est plus de raison qu'il me frappe. Telle une statue, je pouvais rester immobile.

- Très bien Takeo. Mais ca ne fait que commencer ! Quel est ton plus grand défaut ?

De nouveau cette question. Je réfléchis à nouveau à mes défauts et à nouveau je haussais les épaules. Hyroshi-sensei me regarda d'un air sévère. Il sauta à hauteur de ma tête et me donna trois coups de poing avec une rapidité impressionnant. Lorsqu'il retomba il cria :

REMONTE SUR LE POTEAU ! Bien ! l'exercice va être un peu différent ... Tu devras ... attend ... je réfléchis ... hmmmm ... 1000 saltos arrière ! Et que ca saute héhéhé !

Je soufflais, ce qui me valu la peine d'être puni à nouveau. Je ne comprenais pas le but de cet exercice mais je le fis sans poser de question. J'enchainais les saltos sur le poteau comme un nigaud. Après une centaine, ma tête tournait très fort et j'avais du mal à ne pas tomber. Et je devais en faire dix fois plus !? La chose me paraissait impossible. En effet, au bout de quelques sauts en plus, je tombais du mat en bois sauvagement. Le maitre me demanda de remonter. Je le fis. Ma tête me tournait tellement que je ne pouvais même plus tenir droit.

Très bien, on recommence le premier exercice ! Ne bouge plus !

...
...
Les jours passaient et je ne faisais que recommencer et recommencer encore ces deux exercices. Il me fallut trente jour pour parvenir à exécuter les deux parfaitement, c'est à dire sans bouger pour le premier exercice et sans tournis pour le second, bien qu'à la fin le maitre m'avait accordé de plus faire que six-cents saltos au lieu de mille...

Validé

Citation :

Type d'entrainement : Technique
Nombres de lignes exigées : 20
Technique :

Sawarabi no Maï- La danse des jeunes fougères arborescentes

NINJUTSU

Technique ultime du clan, elle consiste pour son utilisateur à faire jaillir ses os du sol de telle sorte à ce qu'une forêt d'os très dense empale tous les ennemis aux alentours. PV : 220 par ennemi PC : 110 si 1 seul ennemi ou 110 +( 10 x nbre d'ennemi) si plusieurs ennemis

Rang : S
Coût : 5PT

Cela faisait très très longtemps que je n'avais appris de nouvelle technique. Durant la guerre contre Konoha, j'avais compris que la technique de l'Hessendan n'était pas encore assez puissante pour dire de pouvoir combattre contre les plus grands shinobis. Cette réflexion sur mes techniques, je la devais à Nakurama Hyuga, l'Hokage qui, d'un simple revers, m'avait fait mordre la poussière. Je devais devenir plus fort pour pouvoir rivaliser. Je devais m'entrainer encore et encore ! Cela faisait bien trop longtemps que je me reposais sur mes lauriers.

Je me souvenais d'une technique que seul mon père était capable d'accomplir. Cette même technique qui avait tué des milliers d'innocents durant les guerres de mon clan, avant la création des villages ninjas : le Sawaribi no Mai ! Cette technique était la technique ultime du clan Kaguya. Je me devais moi aussi de pouvoir la réussir. Si j'avais eu cette technique pendant la guerre, j'aurais peut-être pu éviter un certain nombre de blessures du coté des Kiri-jins.

Si je me souvenais bien. Cette technique consistait à créer de ses os une forêt de piques d'os extrêmement aiguisées autour de l'utilisateur. Je me souvenais de ses pointes affutées qui empalaient les malheureux qui avait la malchance de rencontrer le chef du clan Kaguya. Cette technique était non seulement dévastatrice mais elle était également sanglante. Le shinobi qui l'utilisait devait être certain de son coups. Le Sawaribi demandait également une quantité assez monstrueuse de chakra. Quand mon père utilisait cette technique dans une de ses guerres il passait les semaines suivantes dans un lit entourés de médecins, tellement la technique lui suçait du chakra. Moi, je me sentais capable de fournir une telle quantité sans pour autant devoir passer trois semaines à l'hôpital par la suite. J'étais heureux car enfin, je me sentais plus puissant que mon père. Cet homme ne valait plus rien à mes yeux, il ne me faisait plus peur. Si lui maitrisait la technique, il ne faisait plus de doute que je pouvais moi aussi y arriver.

J'étais pour l'occasion sortit sur un large terrain vague. Je m'étais échauffé par une série d'exercice de chakra. Je commençais ensuite par faire sortir des petites pointes sous la plante de mes pieds et à la diriger dans le sol, sur toute la surface du terrain vague. Ensuite, je les fis jaillir du sol. La première tentative fut plutôt décevante. Mes pointes n'avaient pas jaillies assez rapidement et n'avaient même pas atteint le mètre de hauteur. Je recommençais la manœuvre encore et encore en prenant le soin de me reposer entre chaque essai. Après deux jours d'entrainement, j'avais réussi à obtenir un résultat concluant, digne de rivaliser avec les techniques des plus grands shinobis du monde. J'étais fier ! Je repris mon chemin vers la maison pour me reposer. J'en avais besoin. Je fus vite couché dans mon lit, dormant comme une marmotte, sereine.

Validé

Je m'étais découvert récemment une affinité pour le suiton. De plus, il fallait que j'apprenne une des techniques primordiales pour un shinobi de mon rang : le kage bunshin. Durant une nuit agitée, j'avais eu l'idée de combiner la technique à mon affinité, soit, créer des clones de ma personne à partir d'eau. D'un coté, cela me permettrait de développer ma créativité et d'un autre, de commencer à assimiler les bases de l'art Suiton. Je m'étais rendu pour l'occasion sur la plage du village. J'étais monté sur l'eau de la mer et j'essayais de commencer par manipuler l'eau qui m'entourait, la sentir, la mouvoir à l'aide de mon chakra. Il me fallut plusieurs heures d'exercice et de concentration pour réussir ne serait-ce que pour comprendre comment mon chakra pouvait jouer sur l'eau. J'avais aussi compris qu'il était plus difficile d'utiliser l'eau en mouvement que l'eau stagnante. Cependant, après plusieurs heures j'étais parvenu à changer le courant des vagues, les dévier, créer de petits tourbillons sous mes pieds, plus loin, etc...

Je devais ensuite réfléchir sur comment créer des clones avec de l'eau, des clones qui puissent bouger, des clones qui puissent penser, des clones qui puissent agir de leur plein gré, des clones autonomes quoi. Il fallait en plus de cela qu'ils soient des copies conformes de moi. Ils devaient me ressembler comme deux gouttes d'eau si vous me permettez l'expression. Je commençais par façonner des formes avec de l'eau. Bien vite, en modélisant mon chakra correctement je parvenais à créer des formes humaines. Il était important pour moi de savoir à quoi je ressemblais pour parfaire ses formes à mon image. Ce n'était pas chose évidente. Au bout de plusieurs jours d'entrainement, j'étais arrivé à créer avec de l'eau un clone de moi. J'étais entre temps allé à l'académie pour comprendre comment faire penser et faire agir mes clones seuls. Je lus des nombreux écrits sur le mizu bunshin et avais plus ou moins compris les astuces de la technique. J'étais retourné sur l'eau de la mer après m'être instruit. La suite de mon entrainement fut plutot rapide. Après une semaine et demi j'avais créé des clones de moi à base d'eau, des mizu bunshin !

Il était temps pour moi de créer des techniques utiles, qui ne me serviraient pas forcement à blesser mes adversaires mais qui pourraient me servir dans des missions d'espionnage, de poursuite, des techniques qui seraient uniques , des techniques qui me seraient propres et me seraient utiles dans ma nouvelle vie de Juunin. J'avais deux/trois projets. Je devais inventer des techniques de dissimulation, des techniques de persuasion, des techniques de scellements. J'avais de quoi bosser dur. La première idée m'était venue un matin en me réveillant et en constatant que le brouillage de Kiri était un brouillage très épais, et à travers lequel il était très difficile de voir. Commencant un me familiariser très fort avec l'élément Suiton, j'avais eu l'idée de recréer ce même brouillard dans une technique. J'avais même en tête que ma technique serait bien plus poussée que le brouillard que l'on trouve à Kiri. Elle créerait un brouillard si dense autour de moi que même les techniques de détection de chakra et autres phénomènes étranges du genre ne me percevrait pas à travers. La chose dites telle quelle était magnifique. Restait plus qu'à chercher un moyen de la mettre au point.

La première étape était de créer un brouillard avec l'eau qui m'entourait. Je devais donc transformer l'eau en particules d'eau très infimes pour qu'elles soient les plus ressemblantes possibles à du gaz. Il me fallut une semaine pour arriver à créer un brouillard. L'étape suivante était de densifier ce brouillard autour de ma personne beaucoup plus qu'ailleurs tout en gérant le fait que je doive me déplacer et que cette concentration de brouillard doive me coller aux basques. Il me fallut encore une semaine pour avoir un résultat satisfaisant. La troisième étape était la plus compliquée. Il fallait que personne ne puisse détecter mon chakra à travers ce brouillard. Il fallait que tant que je sois dans le 'ninpo kirigakure' ,comme j'avais appelé cette technique, personne ne puisse m'y trouver. Je devais donc mettre un peu de mon chakra dans chacune des particules d'eau formant le brouillard, pour qu'ainsi, mon chakra soit au maximum dispersé. Je devais pour autant pouvoir utiliser ce chakra bien qu'il ne soit plus dans mon corps à proprement parlé. Je devais donc créer un lien entre les particules et moi. A cela, j'avais l'idée d'ajouter aux molécules d'eau ce que j'appelais 'un effet miroir' pour que chaque infime partie de chakra soit reflétée ailleurs et donc que mon chakra devienne totalement transparent. J'eus beaucoup de mal à fignoler cette technique. Chaque jour, j'avançais. un peu plus vers la perfection mais jamais parfaitement. La technique avait toujours des points faibles, que je connaissais mais que je ne pouvais résoudre. Elle resterait donc ainsi, jusqu'à ce que je trouve un moyen de contourner ces faiblesses.

Validé

J'étais assis en haut d'un mur et regardais des enfants jouer à cache-cache, touche-touche, et autres jeux d'enfants dont les noms sont constitués du même mot répété deux fois... Apparemment le nouveau jeu à la mode consistait à sauter dans les flaques d'eau et à en sortir le plus mouillé possible et s'appelait sploutch-sploutch. Dans toute les rues, on entendait ' tu veux jouer à sploutch-sploutch' à tue-tête. Ça m'énervait pas mal ce jeu débile surtout que je venais de me faire éclabousser par un de ces gamins, quelques heures plus tôt. Celui-ci avait beaucoup ri en me voyant trempé de la tête aux pieds. Ça avait fait bien rire ses petits amis qui l'appelèrent alors le détrempeur de juunin. Le gosse était fier de porter ce nom et cela faisait des heures que je le suivais et qu'il sautait et sautait encore dans l'eau avec ses amis. Il les éclaboussait et en riait beaucoup. Ça ne faisait aucun doute qu'il était le meilleur à ce petit jeu.

Une petite fille arrivait. Elle riait beaucoup et parlait à 'Sora', sa poupée à tête blonde. Elle marchait en direction des jeunes garçons... Je les regardais. Il faisaient semblant de rien et parlaient entre eux mais je remarquais que le détrempeur avait levé la tête pour regarder la petite fille qui s'approchait. Le groupe se déplaça alors un peu pour se trouver à un pas d'une énorme flaque d'eau. La petite approchait chantonnant... J'étais certain qu'à cause de ses jeunes garçons, la petite fille n'allait plus rire longtemps et qu'elle allait rentrer chez sa maman en pleurant. J'allais faire une farce à ce sal gosse... Enfin ... J'allais essayer...

La petite passait à coté du groupe de garçons. Je vis le détrempeur prendre son élan. Je me concentrais et modelai mon chakra, visualisai la flaque d'eau et fis quelques signes des mains. Alors, je souris. J'étais parvenu à modeler la consistance de l'eau pour en faire une glu visqueuse. Le détrempeur y avait sauté à pieds joints. Et il fut très étonné que l'eau n'éclabousse pas mais qu'en plus elle soit si collante. Il ne pouvait plus bouger. La petite fille, elle, s'était tournée vers lui et lui avais tirer la langue avant de poursuivre son chemin. Le détrempeur fut la risée de ses amais.

Je retournais chez moi. Sur la route, je réfléchis à ce que j'avais fait à ce gamin qui était peut-être encore coincé dans la glu. J'avais honte mais il l'avait mérité le sale gamin ! Et cette glue, il fallait que je modifie ce que je venais de faire et en créer un jutsu efficace... Le mieu aurait été de pouvoir cracher cette eau collante sous les pieds d'un adversaire. Je m'entrainais pendant une semaine à cracher cette eau. J'y parvins. Je baptisais ce jutsu 'Mizuame Nabara'. Il ne me restait plus qu'à le tester en combat.]

Tout ce que j'avais appris depuis ma plus tendre enfance était faux. Les techniques de manipulation des os n'étaient pas les meilleures au monde. Depuis que j'ai été accepté en tant que genin du village, j'avais affronté des hommes aux techniques bien plus redoutables que les miennes. Mon père se trompait sur ce point, les techniques Kaguya ne faisaient pas tout et bien que certaines soient redoutables la plupart n'étaient que peu utiles. Les danses Kaguya étaient redoutables en cas de corps à corps mais sinon, elles étaient peu pratiques, voir totalement inutilisables dans certaines situations.

J'avais par chance découvert que je pouvais également maitriser l'art du suiton, la manipulation de l'eau et j'avais créé des techniques différentes, des techniques qui me seraient des plus utiles en tant que juunin qui se respecte. Du moins, c'est ce que j'espérais et vraiment, j'hésitais. Serais-je à la hauteur à coté d'autres juunins ? Je ne pouvais pas le savoir. De plus je savais que je pouvais aller plus loin encore dans mon entrainement au suiton. Je devais trouver des techniques fortes et puissantes, des techniques dévastatrices.

Je savais comment créer l'eau à partir de rien, je savais même en moduler sa consistance, en brume, en glue, en clones même. Cependant, je n'avais pas encore inventé de techniques suiton qui infligeraient des dommages à mes adversaires. La plupart étaient des jutsus trompeurs. Je devais passer à autre chose. Je devais pouvoir faire de l'eau mon alliée, créer des cours d'eau, des cascades, des torrents, des tempêtes... J'avais d'ailleurs eu l'idée de créer un tourbillon d'eau. Je devais d'abord créer de l'eau à partir de rien et ensuite en faire mon arme en la transformant en tornade dévastatrice. C'est ainsi que me vint l'idée du Suishouha... Je devais pouvoir le faire. Il me fallut plus d'un moi pour mettre au point la technique mais en en voyant le résultat, ce ne fut pas du temps perdu ! Le principe était simple, je devais insuffler mon chakra dans l'eau pour la faire tournoyer à grande vitesse pour pouvoir ensuite projeter la masse aqueuse ainsi créée sur mes adversaires et pouvoir leur infliger des dommages considérables...

Je m'entrainais jour après jour pour la maitriser parfaitement. Je devais pouvoir faire de cette technique un atout assez puissant en combat. Je devais l'améliorer. La pousser à la perfection. Chaque jour je l'améliorais un peu plus jusqu'à ce que j'atteigne un bon niveau, acceptable... Enfin, pour le moment

Validé (je vérifierais les lignes sur le pc)

la deuxième est refusée ^^'

Il n'y à pas les 20 lignes nécessaires...

Citation :

Type d'entrainement : Expérience
Durée : du 20/04 au 16/05...
Nombre de lignes exigées : 40
Gain : 135xp

Qui aurait cru qu'un jour je demanderais de mon propre chef à me faire torturer ? Il fallait que je sois complétement malade, fou allié ! Mais bon, le principal, c'est que ça marche, je ressens de moins en moins le supplice journalier qu'on me fait subir ici. Mon entrainement commence à porter ses fruits et je n'ai toujours pas dit un mot à Kuronagi... Je devrais bientôt pouvoir sortir d'ici, plus fort...

Comment en étais-je arrivé dans cette petite cabane délabrée, avec pour seul lit, la terre froide et humide du sol, avec pour seule nourriture de la viande avariée et de l'eau aussi trouble que de la boue une fois tout les deux jours seulement, à me faire torturer de mille et une façon à raison de plusieurs dizaines de fois par jour. Mon corps n'en pouvait plus. J'étais au bout du tapis. Et dire que j'avais été d'accord pour m'infliger cela, que c'est moi qui avait imaginé tout cela dans le seul but de me rendre plus puissant, je suppose...

Il y a de cela quelques jours maintenant, en effet, j'avais eu l'idée géniale d'un tout nouveau concept d'entrainement en essayant d'en créer un spécial pour mes genins . Le principe consistait à devoir garder le silence pendant des jours, en vivant dans des conditions exécrables, en étant torturer chaque jour, sans même pouvoir crier. Sortir le moindre petit son de la bouche ferait échouer l'entrainement et le ferait recommencer à zéro. Je n'avais jamais subi de torture de ma vie, je ne savais pas quelle atrocité j'inventais.

La durée de l'entrainement était théoriquement d'une semaine mais ça faisait plus de vingt jours que j'étais enfermé. Au début, c'est super difficile de ne pas craquer, parler ou crier. J'ai recommençai l'entrainement trois fois ! Ici, j'en suis au dernier jour de la semaine réglementée dans les conditions que j'avais émis à la base. Kuronagi, le shinobi à qui j'avais parlé de cet entrainement et à qui j'avais demandé de se charger des tortures et de la nourriture, devait bientôt arrivé pour l'ultime supplice, le dernier d'une longue série. Tout du moins, si je ne criais pas ! J'étais tellement à bout, que je ne savais plus comment résister... J'étais stressé. Il ne me fallait plus qu'un seul effort.

J'entendis un tour de clé venant de la porte. Il entrait dans la petite pièce sombre en tortillant des doigts sa grosse moustache et posa une bougie sur un support près de la porte. Il avait l'air tout aussi stressé que moi. Il me salua en me regardant de ses yeux dépités qui me disaient 'désolé de te faire encore souffrir mais c'est toi-même qui m'a dit que tant que l'entrainement n'était pas réussi, de ne pas te faire sortir, sous aucun prétexte', puis, je vis du chakra dans sa main droite et je fermais les yeux aussitôt. Fermer les yeux m'aidait à garder le silence. Je sentis ma peau se découper en plusieurs endroit. De nouvelles plaies naissaient, d'anciennes se rouvraient encore plus douloureusement. Je devais résister. Ne pas crier. Ne pas gindre. Ne pas soupirer. Rien. Rester passif et positiver. C'était la dernière fois, le dernier jour. Je devais tenir, encore ! Je sentais mon cœur s’emballer et le sang jaillir de ma peau au même rythme, au niveau de mon ventre. Kuronagi avait sans doute du sectionner une veine, ou autre chose bien émoragisant. Je le sentis ensuite la recoudre à l'aiguille et au fil de chakra.

Je ne sentais ensuite plus rien et je le vis sortir de la cabane et refermer la porte à double tour. Je rouvris les yeux et je respirais un bon coups. Il était tant que je sorte ! Quelle idée avais-je eu ? C'était un entrainement bien plus ignoble que je ne me l'étais imaginé et jamais je ne le ferais subir à qui que soit d'autre. Cet entrainement, je l'avais moi même voulu et des dizaines de fois j'avais imaginer fuir en sachant pertinemment bien que c'était impossible pour avoir moi même posé les pièges et autres seaux et barrières autour de la cabane avec l'aide de Kuronagi, spécialiste dans le genre. Si je tentais de fuit, c'était la mort assurée. Heureusement, j'en avais fini de tout cela. Je devais encore tenir quelques heures, le temps que la semaine se termine, et Kuronagi viendrait me chercher !

[j'ai édité le rp qui avait été refusé. J'aimerais que l'on me le valide ainsi que l'autre train xp et celui qui va suivre :]

Citation :

Type d'entrainement : Expérience
Durée : du 17/05 au 31/05 soit 2 semaines...
Nombre de lignes exigées : 20
Gain : 70xp

Je venais de me poser sur le toit de la tour du Mizukage après m'etre levé, lavé et habillé et être sorti de chez moi de bonne humeur. La brume était particulièrement épaisse. Il faisait frai malgré le soleil qui dardait fort de ses rayons. Je m'étais assis en tailleur et avais fermé les yeux pour me relaxer quelques minutes avant de passer à une séance d'entrainement du tonnerre. Je ne pensais plus à rien, ou tout du moins, j'essayais... Le temps s'écoula. Je ne le calculai pas et quand je rouvris les yeux, la brume s'était déjà apaisée à vue d’œil. Je me relevais et m’échauffait un peu en faisant circuler mon chakra dans chacune des parties de mon corps. Je fis quelques mouvement avec ma tête, mes bras et mes jambes. Quelques dizaines de bonds m'aidèrent à accélérer mon pou.

Quand je fus bien échauffé, je repris chacune des danses de mon clan pour me perfectionner dans leurs mouvements. Si quelqu'un me voyait en train de faire cela (ce qui pouvait ressembler à des pitreries pour des yeux non avertis), il me considérerait certainement pour fou. Mais je savais qu'avec la brume, on ne me voyait pas à plus de dix mètres. J'avais donc peu de risque de paraitre ridicule. Et puis même, le ridicule ne tue pas. Après avoir revu toutes mes danses, je repris mes jutsus suiton un et un, les repassai en revue pour les améliorer ou plutôt pour m'améliorer moi-même dans leur exécution. Je m’exerçais en même temps à améliorer la vitesse d’exécution des sceaux incantatoires.

Quand j'eus fini de répéter tout ses jutsus, je repris un échauffement pour me décrasser le corps. Une fois fini, je repris une méditation de quelques minutes. Je me relevai quand je fus assez reposé et réfléchis à ce que j'allais faire ensuite. Je n'avais pas trop d'idées sur la question. Je décidais alors de descendre en ville. Peut-être trouverais-je quelque chose à faire d’intéressant ... Et si j'allais manger un bol de nouilles ? Oui, ça me paraissait être une bonne idée. J'avais un creux assez grand pour engloutir des montagnes...

Validé!

Citation :

Type d'entrainement : Expérience
Durée : du 01/06 au 29/06 soit 4 semaines...
Nombre de lignes exigées : 60
Gain : 140xp

- Je ne veux plus continuer sensei !!

Je regardais le jeune étudiant de l'académie sévèrement, adossé confortablement à un pan de mur de briques effrité par le temps, le vent et l'humidité des brumes quotidiennes. Le jeune garçon qui se tenait fasse à moi, un gringalet haut comme trois pommes au teint livide et aux yeux noirs profonds, venait de s'écorcher le genou avec un shuriken en tentant de faire l'exercice que je lui avais demandé d’exécuter au mieux qu'il pouvait. Je savais pertinemment que ce que je lui demandais était très compliqué d'accomplir à son âge mais je me devais d'être dur pour que les futurs shinobis du village soient forts, reconnus et respectés.

- Allons donc Itsuga ! Essaie encore et ne me déçois pas ! La mizukage m'a certifié que tu étais le meilleur de ta promo et je penses être d'accord avec elle sur ce point ! Tu es incontestablement l'étudiant qui a le plus de potentiel pour devenir un futur Mizukage digne de ce nom !

Visiblement, mes paroles venaient de le remettre d'aplomb. Mon élève se remit à la tâche et bien qu'il mordait sur sa chique pour poursuivre l'entrainement, il n'en devenait que meilleur. Je souriais. Mon petit discours passe-partout marchait à chaque fois, pour chaque jeune étudiant. Dès que je leur disais qu'ils étaient les meilleurs, ils reprenaient du poil de la bête et reprenaient là où ils avaient faillis. La plupart du temps, la manœuvre fonctionnait et l'étudiant passait l'obstacle qui l'avait fait chuté. C'était la raison pour laquelle j'avais insisté devant la Mizukage pour voir les étudiants un à un. Mon stratagème pour les encourager n'aurait pas fonctionner si ils avaient été plusieurs. Bien sur, entrainer les étudiants me demandaient bien plus de temps que ce qui en serait été si je les avais pris par groupe de trois ou quatre mais ce qui m'importait, c'était de les voir se dépasser, de les voir grandir physiquement et moralement.

De plus, ces exercices en étaient également pour moi. Je devais tout préparer avant la venue de chaque étudiant, leur donner des exercices au plus possible personnels et m'obliger à rester froid même quand ils me suppliaient d’arrêter. C'était parfois plus difficile que tout ce que j'aurais pu imaginer. Quand vous tombez sur une jeune fille ou un jeune homme à peine sorti des jupons de sa maman, il en fallait du morale pour l'obliger à se dépasser. Quand ils tombaient, se blessaient, se cassaient les os sur les obstacles il fallait que je les aide à ce relever et à continuer encore et encore jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. C'était le but de mes entrainements. Déceler en chacun des jeunes la force mentale, physique et leur potentiel.

Je jetais un regard au jeune Itsuga qui se démenait avec ses shurikens pour viser des mannequins à quelques mètres de lui seulement. Visiblement, celui là n'était pas fait pour le Kenjutsu. Je regardais ma montre et fis tinter une clochette. C'était le signal pour que l'étudiant sache qu'il doive changer d'exercice. Je le vis courir en boitillant vers un plan d'eau dans laquelle j'avais posé des rondins de bois. Le but de cet exercice était de passer d'une rive à l'autre sans toucher l'eau. Le jeune garçon s'élança, prit appuis sur le premier rondin et ... voltigea dans l'eau noire et glacée. J'attendis quelques secondes mais ne le voyant pas sortir de lui même, je me transposai à un des rondins, plongeai dans l'eau, attrapai le chérubin évanoui et l'extirpa de la vase dans laquelle il s'était enfoncée jusqu'au genou. Je le pris sur mon épaule et m’avançai vers un ami chuunin médecin à qui j'avais demandé de m'accompagner pour ses séances d'entrainement difficiles. Je lui déposais l'enfant frigorifié.

- Tu y vas quand même un peu fort si tu veux mon avis ! me dit mon jeune ami d'un air dérangé.

- Je sais Kento ! Mais Asuka m'a demandé de les pousser dans leurs limites et je penses que c'est exactement ce que je fais !

- Oui mais quand même ! Ça m'étonnerait qu'Asuka t'ait demandé d’assommer ou de faire évanouir tout les étudiants ... Tu ne te rends pas compte de ce que tu leur demande ! Ils ne sont même pas encore Genin ! Ils n'ont jamais connu de situations pareilles en cours ! Même avec les instructeurs les plus strictes !

- Oui, oui je sais ! Je ne fais que leur montrer ce qui les attends ... Quand ils deviendront Genin, ils auront d'autres préoccupations bien plus sérieuses que quelques shurikens, un étang et des rondins, deux trois pièges à collet et quatre malheureux taureaux !

- Ma foi ...

Le garçon se réveillait sous le médecin, les yeux écarquillés comme si il ne souvenait pas avoir été blessé où quoi que ce soit d'autre. Il s'assit et se tourna vers moi pour me questionner du regard. Sa mine palote et se yeux inquisiteurs étaient en contraste. Un vent frai le fit frissonner. Il faut dire qu'il était toujours trempé jusqu'au os...

- Que ... Qu'est ce qui s'est passé ?

- Tu es tombé d'un rondin jeune Itsuga ! Mais je trouves que tu t'es débrouillé comme un chef ! L'entrainement est terminé, tu peux aller te changer ! Tu vas finir congeler si tu restes comme cela. Oh et prends une friandise dans mon sac en passant, tu l'auras méritée ! Et appelles moi le suivant ! répondis-je en souriant.

- Trop cool ! Merci sensei ! Mariaaaa ! C'est à tooooiiii ! cria le jeune shinobi tout en s'éloignant avec une sucette à la fleur de lys prise dans mon sac.

- Tu vois Kento ! Ce n'est pas si pénible pour eux ...

Une jeune fille arrivait au pas de course, comme une furie. Ses cheveux châtains foncés étaient attachés en nattes et valdinguaient derrière elle. Petite, la peau bronzée, les yeux en amande, elle était toute mignonne. Elle arriva près de moi les yeux pétillants et me sauta littéralement dessus pour me faire la bise.

- Bonjour Takeo-sensei ! Vous allez bien ? Regardez j'ai pensé à vous ! Tenez ! Un joli bouquet de fleur ! C'est pour vous ! Sisi ! C'est mon cadeau de mariage pour vous ! Vous acceptez de vous marier avec moi !? Vous voulez bien dites !? Allez ... Allez !! Dites ouiiiii !

Je regardais mon ami médecin comme si il allait répondre à ma place mais il se détourna en rigolant entre ses dents. Je me tournais vers la jeune étudiante qui semblait avoir un faible pour moi.

- Hum ... Maria ... Je ...Sa bouche en cul de poule et ses yeux attendrissants m’empêchèrent de lui répondre le non catégorique que je m’apprêtais à dire. ...Disons que si tu réussis les exercices et que tu deviennes genin puis chuunin et que tu deviens un jour une puissante shinobi j'accepterai !
- Ouaaaaiiii !!! Je vais me marier avec Takeo-Sensei ! Je vais me marier avec Takeo-Sensei !
- Maria !? Je vais me marier avec Takeo-Sensei ! MARIA !? Je vais me marier avec Takeo-Sensei euh ! MARIAAAA !!!!! Je vais me marier avec Takeo-Sensei !!!

Je me levais en soupirant. Ses gosses m’épuisaient plus que je ne l'aurais imaginer. Je me diriger vers un espèce de container pour en défaire le loquet. La porte s'ouvrit et quatre gros taureau sortirent du bac métallique comme des furies. Ils fonçaient droit vers la jeune Maria qui s’arrêta de parler dès qu'elle les vit s'approcher dans sa direction.

- Maria ! Premier exercice : échapper à ses taureaux ! Bonne chance !

Là, elle fit quelque chose qui me surprit et qu'aucun autre étudiant n'avait fait jusqu'alors. Au lieu de fuir dans la direction inverse aux taureaux, elle fonçait droit sur eux ! J'allais intervenir quand je me rendis compte que sa trajectoire n'était pas directement pointée sur les taureaux mais qu'elle était pointée sur moi ! Quand les bêtes arrivèrent à hauteur de la jeune fille, celle-ci esquiva leur charge avec une habileté et une dextérité dans les mouvements plus impressionnante et continua sa course pour me sauter dans les bras.

- Protégez moi mon prince !

!?!?!? Déjà les taureaux avaient fait demi-tour et ils arrivaient à toute vitesse vers moi, plus furieux que d'ordinaire. Allez savoir pourquoi ! Je déglutis et me mis à courir dans la même direction qu'eux pour essayer de leur échapper. Plus je courais, plus la fillette rigolait. Petite maligne ! Je tournais en rond dans la prairie pour épuiser les taureaux. Le stratagème ne semblait pas fonctionner énormément. Je tournais la tête vers mon ami médecin qui se fendait la poire, caché derrière un grand pommier. Je finis par sauter sur une des branches de ce pommier et y déposai la jeune demoiselle. Quand cela fut fait, j'avais les mains libres pour attraper mon sifflet et y souffler très fort dedans. Aucun bruit audible pour l'homme ne sortit de l'engin mais les taureaux prirent peur et retournèrent vers le container où je pus les renfermer.

- Pfffiou ! Quelle journée !