Kiri

Fiche d'Identité :

• Partie Irl :
  


Prénom : ( Facultatif )
Age : ( 14 ans 3/4 )
Sexe : ( Masculin )

Passion(s) : Le Dessin, Le Rugby.
Activité(s) : Jeux Vidéos, Mangas, RP.
Vous faites du R'P depuis ? : Bientôt 3 ans.
Appréciation du Forum : 9/10






• Partie RPG :
  


Nom : ( Hozuki )
Prénom : ( Daïchiro )
Age : ( 21 ans )
Village : ( Kiri )
Statut : (Basique)

Votre Personnage :

• Description du Personnage :
  


Physique : Sa taille est visuellement imposante, même si elle cache des faibles bien assez naturelles, comme la vitesse diminuée lors d'un coup. Il n'a pas forcément une musculature très développée, il se contente de garder un corps maigre, de manière à rester très souple, mais sans trop négliger sa force physique. Il présente un visage très neutre, ses yeux restent inexpressifs jusqu'au bout; et les seuls moments où il change d'expression, et quand il achève un adversaire dangereux pour son village ou quand il est spécialement heureux. Ses cheveux sont blancs, coiffés d'une manière désordonnée. Il porte un haut moulant à col qui cache la totalité de son torse, et un short mi-long d'une couleur noire maintenu d'une ceinture en tissu de couleur blanche. Son sabre légendaire toujours sur son dos, en position latérale, est sa plus puissante arme, et il ne s'en sépare sous aucun prétexte. Sa pilosité étant très faible, il a l'air beaucoup plus jeune qu'il ne l'est. Sur la veste grise qu'il porte, il y a toujours une déchirure au dos, causé par un Katana. Il porte des sandales de Samouraï couvertes, n'allant guère plus haut que ses chevilles. Enfin, Daïshiro porte sans arrêt une genouillère à la jambe droite et des gants bleus en cuir , cachant des cicatrices plus ou moins graves.
Psychologique : Une psychologie ... Je me demande bien s'il en a une ... Sûrement une, certes très sombre, mais toujours est-il qu'il en a eu une très banale, comme celle de chaque enfant. Il ne présente aucun signe de malaise mental, ce n'est pas ça. Dès l'âge de 12 ans, il a vu ses parents mourir sous ses yeux encore bien naïfs. Sans comprendre ce que la vie allait lui réserver, il a sombré dans la folie, sans chercher à regarder autour de lui. Il ne voyait que son petit espace, rempli de pensées négatives. Au fond de lui, il restait un jeune garçon bien sensible, et très rigolard, mais cet incident a fait de lui un enfant renfermé, presque isolé du monde. Il est maintenant un homme dans la vingtaine qui vit sa vie complètement, près de ses habitants, et il n'a jamais l'impression de vivre pour rien, car il doit assurer la paix pour chacun d'eux. Cependant, de temps en temps, il se ressasse ces mauvais souvenirs, et les passe d'un soupir peut-être égoïste. Il ne veut pas que d'autres personnes endurent ce qu'il a du vivre lors de sa jeunesse, et c'est pour ça qu'il se force à rester fort et à penser positif constamment. Lors de ses combats, il n'a pas forcément des pensées très négatives, il n'a pas l'envie indicible de tuer son adversaire pitoyablement. Il souhaite que chaque personne ait une chance de revenir dans le droit chemin, et n'est pas prêt à tuer quelqu'un sans être sûr qu'il soit une réelle menace pour son peuple. Le premier amour qu'il ait connu après ses neuf ans, est lors de la création de son village.
Rêve(s) : ( Offrir un monde toujours meilleur à mes prochains. )
But(s) : ( Maintenir l'ordre dans le monde. )
Nindô : ( Les efforts font le talent. )






• Histoire du Personnage :
  


Personnages Présents : ( Daïchiro Hozuki, père, mère, assassin )
Clan(s) Présent(s) : ( Hozuki : Corps aqueux et maitrise de l'eau en général )
Village(s) Associés à votre Histoire : ( Village natal, Kiri )

Histoire :

Le ciel se présentait sous sa forme la plus banale, le soleil brillait de manière continue, sans s'affaiblir par les passages fréquent de nuages. Je demeurais debout depuis déjà quelques minutes, à une fenêtre indéfinie, dans la tour du Kage du village caché de Kiri. Mes yeux fixaient les frontières encore bien trop faibles, et les habitations en construction figuraient dans mon champ de vision. Mes cheveux se faisaient caresser par le vent frais du matin, tandis que ma veste déchirée dans le dos volait dans l'air ...

* - Aujourd'hui, je suis Mizukage ! Aujourd'hui, est le premier jour de notre village ! Aujourd'hui, commence notre règne ! Aujourd'hui, une date s'inscrit, et une armée en profite, Kiri ! *




|| - FlashBack [Début] - ||




La nuit avait cerné le sens de ma vie, je n'y voyais plus rien, même pas le reflet de ma main à travers la fenêtre. La lune se trouvait de l'autre côté de la maison, et par ici, les étoiles avaient disparu. On voyait dans l'espace le vide complet, le noir le plus chaotique qui puisse être. Mon lit n'était pas très confortable, mais ma peur ne m'offrait pas la possibilité d'en sortir, j'étais trop inquiet. La porte n'arrêtait pas de taper, mes larmes ne pouvaient plus se contenir dans mon corps, elles sortirent de force et je lâchai un cri strident, presque animal. Les bruits cessèrent, je n'y comprenais plus rien. La fenêtre était ouverte, je fis un saut de près de cinq mètres pour la rejoindre et sortir. Je courais sans regarder où j'allais. Un mur me fit face, le dérapai d'un pied pour prendre une autre route, et j'arrivai soudainement devant une forêt peu accueillante. La peur me saisit, je n'arrivais pas à réfléchir consciencieusement ...

* - Bordel ! Qu'est-ce qui me prend !? ... Y a quelqu'un chez moi, je peux pas partir ... J'suis censé faire quoi !? Et merde ! *

Je repris ma course, avec la même vitesse, mais cette fois dans la direction opposée. Mes larmes ne cessaient de couler, et j'ouvris la porte de la maison en la claquant violemment. Aucun bruit ne se faisait entendre, ma peur s'accrut. Je n'avais pas idée de ce qui se passait, mais je sentais qu'il y avait quelqu'un d'étranger, j'en avais le pouvoir. Je marchais à pas calculés, sans négliger ma défense, pourtant si faible. Un claquement de porte surgit et je me cachai derrière un meuble justement posé. Je sortis la tête légèrement pour observer, et suite à un vent vif, je pris un coup sur la joue qui me replaça derrière le mur. Je mis les mains sur mon visage et criais de douleur ou de peur, je ne le sais toujours pas. Je pris alors un coup dans le ventre, je sentais une plaie s'ouvrir, c'était un couteau. Je poussai mon assaillant et pris la fuite aveuglement. J'étais maintenant dans la chambre de mes parents, et je repris mon souffle en regardant la serrure de la porte et tenant mon ventre, près de l'abdomen gauche, où le couteau était planté. Je tournai légèrement la tête, et mes yeux s'ouvrirent complètement. Les corps inanimés et ensanglantés de mes parents se trouvaient devant moi. Je lâchai un cri grave traduisant ma colère, et je retirai d'un coup sec le couteau de ma plaie. Toujours en criant, j'ouvris la porte et courrai aveuglement, pour me trouver au milieu du couloir. Je fouillai toutes les chambres, puis sortis de la maison pour observer les alentours. J'étais déterminé et ma peur avait complètement disparu. Du haut de ma tête, un homme surgit pour me donner un coup dans le creux du crâne. Je me relevai en criant et donnai un coup de couteau dans le vide. Aucun bruit ne se fit entendre. Je relevai la tête. Mon coup n'avait pas atteint sa cible, j'étais persuadé que ma fin était proche. Dans mon dos, je sentais toujours la peur, car c'était la partie de mon corps la plus facile à atteindre. En me préoccupant trop de mes arrières, je pris un coup sur le visage qui m'envoya à quelques mètres près des tonneaux d'alcool. J'avais peur, et je n'osais pas sortir de là. Mon adversaire pouvait être partout, et il m'était supérieur ...

- V ... Viens me voir en face ! J' ... J'ai pas peur de toi, conn*rd ! Viens que j'te règle ton compte !! Tu t'crois supérieur à moi ? Eh ben viens, on va voir ça ! J'vais te saigner jusqu'à en avoir mal aux poings, alors sors de ta cachette !!

La folie m'avait pris au mauvais moment, ma position était découverte. Je me tus d'un coup, mais je pensais bien qu'il était trop tard. Les tonneaux explosèrent vivement et mon corps en fut projeté très haut. Je vis l'ombre de mon assaillant à travers le brouillard épais. Il s'apprêtait à me donner le coup de grâce, je voyais la lame arriver verticalement sur mes yeux. Ma vie défilait devant mes yeux, et pendant quelques secondes, je ne fis plus partie de ce monde. Le noir était complet, et ma vue commençait à revenir. Je ne sentais plus mes membres, et je ne pouvais bouger les yeux. J'étais implanté dans le sol, et mon adversaire cherchait littéralement mon corps, ne pouvant croire qu'il ait disparu. J'étais sous forme aqueuse, et je ne savais pas pourquoi. Je pouvais cependant bouger très rapidement dans le sol. Mon assaillant vit involontairement une flaque d'eau se déplacer un peu partout, mais il avait toujours du mal à y croire. Une fois sous ses pieds, lorsqu'il s'apprêtait à fuir, je le saisis brutalement en reprenant forme humaine et lui plantai une lame fine et petite dans la poitrine. Il demeurai debout, bouche ouverte pendant plus de deux secondes, et s'écroula, yeux ouverts, sur le goudron frais du matin. Je le regardai en pleurant fortement, et ma voix était épuisée, je n'avais pas la force de crier ...

- Pourquoi ? ... Pourquoi tu t'es pointé ici ? ... T'as idée de la souffrance que j'vais endurer ? ... Mes parents t'ont rien fait ... Rien !

Je me levai tel un pantin désarticulé. Mes yeux étaient cachés par mes cheveux. J'étais maintenant dans la chambre de mes parents, mon père se trouvait au sol, mort, inanimé ... Sa veste était couverte de sang, un coup de Katana l'avait tranché dans le dos. Je la lui ôtai et l'enfilai en respirant d'une manière discontinue. Mon expression était des plus négatives. Je ne voyais plus l'avenir, toute ma vie était fichue, j'avais perdu mes parents, mon village, et j'étais maintenant un assassin ...





|| - FlashBack [Fin] - ||




* - N'y pense plus ! ... Tu as réussi à rassembler plusieurs clans et à fonder un village, sois heureux, tu as une nouvelle famille ! Le passé reste le passé, tu dois regarder vers l'avenir, et maintenir l'ordre dans le monde ! *

C'est bon, je te valide.

Cordialement, Asahi Kidate.