°| Flash-Back |°

La nuit était tombée depuis longtemps, la fraicheur du soir se faisait pleinement ressentir et la clarté de la lune illuminait le campement rudimentaire qui avait été monté il y a de ça trois jours. Il était composé d'une dizaine de longues tentes, fabriquées en peaux de bêtes. Elles étaient rassemblées en cercle avec, au centre, un grand feu de bois qui ne servait plus, à cette heure avancée de la nuit, qu'à effrayer les animaux qui pourraient s'approcher trop près du camp. Il était monté dans un coin de l'immense désert du pays du Vent, caché entre les dunes pour se protéger du souffle puissant qui montait facilement pendant la nuit. Attachés à des piquets de bois profondément enfoncés dans le sable, dormaient des chameaux, montures habituelles des nomades de cette région du désert. Mais, ceux à qui se campement appartenait n'étaient pas n'importe quelle tribu de nomades.

Il avait été monté par le clan des Kaeldras. Ce petit clan originaire des peuplades qui fondèrent le pays des Vent mais, qui décida très rapidement d'abandonner la civilisation et ses guerres pour le voyage et l'errance. Tous étaient nomades. Leur goût du voyage les a fait voyager et vivre dans tous les grands pays d'aujourd'hui. On ne sait plus quand fut créé le clan mais, cela remonte à de très longues années. Et cette année, le clan avait décidé de revenir au pays du Vent, après un long exil dans le pays des Vagues. Ils avaient donc repris la route pour gagner le désert et son soleil ardent.

Si le voyage s'était plutôt bien passé, l'arrivée dans le désert fut catastrophique. Une maladie, surement ramenée des marais du pays des Vagues, avait décimé les membres du clan. La maladie assoiffait les malades, coupait la faim et faisait pourrir peu à peu la peau. Au fil des jours, les membres les plus âgés de ce clan périrent les premiers suivient de très près par les jeunes enfants. Passèrent ensuite les bêtes puis les hommes et femmes de tous âges du clan. Quelques rares membres du clan semblaient comme imunisés à cette maladie dévastatrice. Et en cette nuit, le destin du clan Kaeldras se jouait. La maladie avait atteint son maximum. Tous luttaient pour ne pas mourir dans les heures à venir. Au fil du temps, ils mourraient un à un. Les rares survivant se rendirent alors compte qu'il ne servait à rien de rester à attendre la mort de tous les autres camarades.

C'est alors qu'un des hommes immunisé, Kaeldras Kamane, prit la rude décision de partir avec son neveu et sa nièce. Il les emmena alors que ceux-ci dormaient et quitta le camp.

°| Fin du Flash-Back |°

- Kaeldras Umy ? demanda une infirmière de l'hôpital.

- C'est moi, répondit une voix.

La scène se passait à l'hôpital du village caché du Sable, Suna no Kuni. Dans la vaste salle d'attente du secteur des opérations graves. Sur un des bancs mit à disposition, était assis depuis plus de huit heures un jeune garçon aux cheveux blonds. Très bien habillé dans son costume blanc, il était courbé sur sa chaise, ses coudes sur les genoux. Il reposait sa tête sur ses mains le regard dans le vide, songeur. Celle qui l'avait appelé était une des infirmières chargée de l'opération qui le préoccupait. Elle avait un air grave et sa voix tremblait. Elle s'interdisait à elle-même de regarder le garçon dans les yeux. Tournant ses deux yeux verts sur elle, il se leva doucement de sa chaise et se rapprocha d'un pas élégant vers la jeune femme.

- Où en est-il ? questionna t-il d'une voix grave.

- Je suis désolé on a fait ce que l'on a pu mais, il ne passera pas la nuit. Vous pouvez rentrer pour lui parler, ce seront vos dernières paroles avec lui. Encore désolé...

Le regard de Umy ne changea pas et c'est toujours avec autant de tristesse dans le regard qu'il se dirigea vers la porte de la chambre du patient. Il posa sa main sur la poignée de la porte puis s'arrêta. Il hésitait, il ne se sentait pas assez fort. Prenant une grande inspiration, il tourna doucement la poignée et passa le pas de la porte. Un homme était allongé dans son lit devant le Kaeldras. Il avait surement dans les cinquante années. Il tourna la tête vers Umy quand celui-ci entra dans la chambre. Ils se regardèrent chacun dans les yeux et il y eu un long silence. Après quelques minutes, l'homme mourant poussa un soupir et dit :

- Umy, mon cher Umy. Alors comme ça, c'en est fini de moi aussi... Kof ! Tu es le dernier maintenant. Le dernier Kaeldras. Chut, ne parle pas. Je n'en ai plus pour longtemps j'ai encore des choses à te dire... Comme ta soeur il y a deux ans, je me meurt. Elle, c'était pour une déprime. N'oublie jamais ce que lui ont fait les habitants du village quand nous sommes arrivés. Nous avons pardonnés mais pas oubliés. A mon tour maintenant. Si j'ai échappé à un premier virus, je n'ai pas empêcher le second de m'avoir, au moins, il n'y a pas de responsables... Ecoutes maintenant.


- Tu es le fils de Kaeldras Waram, le chef du clan Kaeldras, mon défunt frère. A sa mort, j'étais officiellement le chef du clan. Mais, maintenant, c'est à toi que revient ce privilège. Respecte toujours ce que je t'ai enseigné et fait durer l'honneur des Kaeldras dans l'histoire. Je t'en sais capable, Umy... Personne d'autre, dans les aspirants de notre clan à ce titre, n'avait autant que toi la trempe pour devenir le plus fort Kaeldras de notre histoire. Je suis fier de toi...

C'était les dernières paroles de Kamane.

Hum ..? Où suis-je ? Où sont passés les jumeaux et Yami ? Oh non, je suis dans un lit d'hopital, et vu les perfusions ainsi que tous les médicaments sur la table, j'ai vraiment du perdre beaucoup de sang lors de la rencontre... Bordel, c'était quoi leur technique à ces mecs ?! Que je sois plus faible qu'eux, passe encore, mais leurs répertoire nimpo équivalait à un niveau Juunin... Comment ces deux là ont-ils réussi à maîtriser de telles techniques... On aurait dit un concentré de métal tournant sur lui-même et près à exploser dès l'impact. De plus, la puissance de la technique était en loin supérieure à tout ce qu'avait pu voir Umy jusqu'à présent. Ils étaient en plus sans failles apparentes. Ils ne semblaient pas ressentir de crainte mais, ne sous-estimait pas pour autant leurs ennemis, la preuve étant de l'armure de métal qu'ils ont utilisés dès le début de la rencontre. Elle semblait bien plus résistante que mon propre sûton ou le bouclier de Yami... Si le Kazekage voulait voir l'étendue de leur pouvoir, c'est raté. Ils n'ont vraiment pas mit longtemps à me mettre hors-jeu. Peut-être Yami s'en est mieux sortit par la suite, libéré d'un fardeau... Mwarf, la blague ! P'tain d'ailleurs il lui prend quoi à lui de me faire de la compétition ?! Moi non plus je n'ai pas put avoir la promotion lors du voyage à Konoha... J'en veux à Jesse et voilà que le dernier de l'équipe se met jouer les grands ninjas. D'un côté il n'a pas tort, je n'ai rien fait depuis le retour... Faudrait sérieusement que je me remette à l'entraînement. Si ça continue, je vais même perdre ma licence de Genin... Il faut à tout prix que je me ressaisisse..

A ce moment, une infirmière entra dans la chambre d'Umy. Quand elle s'aperçut que le jeune garçon était réveillé, elle s'assura qu'il se porta mieux puis sortit d'un pas pressé. Elle revint quelques minutes plus tard, accompagné d'un membre de l'unité médicale du village. Le jeune homme l'informa qu'il devrait rester quelques jours encore à l'hôpital sans reprendre l'entraînement. Cela cassait tous les plans d'Umy. Il lui remit ensuite une lettre indiquant que le Kazekage avait demandé à recevoir le jeune Kaeldras dans son bureau dans peu de temps, dès sa sortie de l'hôpital. Umy lui demanda ensuite comment c'était terminé la rencontre ? Yami était-il également dans une chambre non loin, comme il le supposait ? Il s'inquiétait, s'il avait subi rien qu'une fois la technique des deux jumeaux sur lui seul, il ne faisait aucun doute qu'il était dans un état critique. Mais non, le ninja lui dit que Yami avait réussi à esquiver l'un des deux jumeaux. Très mal en point, il avait choisi de continuer le combat malgré le fait qu'Umy soit tombé dans les pommes. Il avait tenté une attaque mais, le Kazekage avait interrompu la rencontre. Il ne servait à rien que Yami se fasse tuer. Le shinobi se leva enfin pour saluer le garçon puis sortit de la salle, suivi de l'infirmière qui avait laissé une feuille avec les quelques recommandations dont Umy devait se souvenir. Le Kaeldras était content, au moins Yami avait esquivé une attaque et n'était pas mort... Après tout, peut-être qu'il avait été promut ! Il en avait esquivé une au moins... Bah, je verrai bien à ma sortie de l'hôpital.

Spoiler:

Je n'avais pu finir le combat , maitre Kazekage n'avais pas voulu , me croyait il trop faible pour battre ses deux poulains. Surement , l'on m'avais encore pris de haut , l'on m'avais encore prit pour quelqu'un de faible.Je ne voulais plus être considéré comme quelqu'un de faible , je voulais être fort , plus fort que Kaeldras , plus fort que Jesse. Mais Maitre ne s'en rendait pas compte , il me prenait a nouveau pour un minable.Je ne voulais plus être un minable , je ne voulais plus être un jouet que l'on jettais dès que l'on n'en avais plus envie , je voulais être autre chose , je voulais être pris a ma vrai valeure. Je décidais d'aller voir Kaeldras , je m'étais emporté lors du combat , je voulais m'excuser. J'entrer doucement dans sa chambre , je n'avais pas pris le temps de me soigner ni même de m'habiller:

Bonjour Kaeldras , je tient à m'excuser pour le combat mais j'en ai assez d'être pris pour un moins que rien par Maitre , il me considèrè comme le dernier de l'equipe , comme le plus stupide. J'en ai assez. Désolé.

Ayant eu rumeur du temps de récupération de Umy, je m'étais dirigé de suite en direction de l'hopital. J'avais des choses assez importantes à savoir et je ne pouvais pas trop attente. À mon arrivée à l'hôpital, j'eus l'étrange surprise de voir Yami rentrer, celui-ci ne m'avait pas vu, coup de chance.. Je me faufilais très lentement dans les couloirs pour finir par arriver à la chambre du jeune homme. Une jeune infirmière avait eu la bonté de me dire le numéro précis du lieu de repos... Comme à mon habitude, je ne rentrais pas immédiatement dans la pièce, je préférais écouter pour faire mon intervention au bon moment. Ce que j'entendu fut fort blessant, je ne m'étais pas rendu compte de la stupidité du jeune Yami ... Le principal était qu'il s'était excusé envers Umy, certes, mais bon, il n'aurais jamais dû penser tout ça. Sa jalousie était donc si grande ? Quel âge avait-il ?

Il ressemblait de plus en plus à un gamin... Pourquoi le dernier équivaudrait avec le plus stupide ? Le dernier, c'est celui qui doit faire le plus d'efforts pour réussir et non le contraire ! Ce n'est pas en se lamentant que la vie allait évoluée ! Était-il si bête pour ne pas comprendre ça ?! J'avais comme une impression de déjà vu, oui, il ressemblait à tout les Shinobi du village !!! Ils étaient toujours en train de se lamenter, toujours en train de se plaindre... Idiotie ! Connaissait-il mon sacrifice ?.. Bande d'ingrats.. Je rentrais dans la salle en marchant très lentement. Aucunes émotions n'étaient apparentes sur mon visage... Je fixais les deux jeunes hommes dans un silence morbide... Je ne savais que dire, devais-je faire comme si je n'avais rien entendu ? NON ! C'était impossible, il venait de faire une immense connerie, il ne comprenait strictement rien ! Mais ... Ils étaient tous aussi cons. Pourquoi étais-je idiot au point de rester dans un village où la haine semble constamment s'abattre sur moi ?! Je devais être franc et savoir le principal ...

« Hey ... C'est quoi votre problème à vous deux ?.. Vous êtes incapables de répondre à un seul de mes ordres sans avoir une arrière pensée négative.. Rendez-vous compte qu'en pensant ainsi, vous n'arriverez à rien.. Vous plaindre, vous plaindre, vous ne savez faire que ça ! Votre passé est triste, et ? Ce n'est pas en vous plaignant que vous serez en capacité de vous venger ! Vous n'avez rien pigés vous deux ... Dites ce que vous pensez pour une fois, vous êtes des Shinobi, non ?! »

Je baissais ma tête et je soupirais, qu'est ce que je foutais ici ? Mes projets étaient inutiles au fond ! Je me rendais lentement compte que la situation était impossible pour moi, j'avais tellement d'idées ! Cependant, j'étais certain qu'elles allaient être toutes détestées par les gens de mon village ! Tuer le Daimyo, une connerie bien trop grande, à quoi cela allait-il servir ? Le peuple allait sûrement se révolter après ça et je serais dans l'obligation d’anéantir une grande partie de mes forces... J'avais été idiot, bien trop idiot, que faire ? Rien, je devais juste parler pour connaître la pensée d’autrui :

« Je voudrais connaître ton avis Umy.. Je suis le Kazekage, le dirigeant du peuple de Suna mais, suis-je responsable des erreurs de tout les membres du village ? Est-ce possible d'être aimé de tout le monde ? Penses-tu que tout le village suit mon nindo ! Je pense que non ! Et toi Yami, penses-tu réellement qu'être le dernier revient à être le plus stupide ?.. Et même si c'était le cas, ne devrais-tu pas avoir la hargne de vaincre ?! Vos pensées ... Vous agissez comme l'intégralité du peuple de Suna.. Je pense qu'il est temps de mettre les choses au clair entre nous trois ! »

Up ... Ralentir le RP comme ça, c'est saoulant quoi :/ Je suis Kage, j'ai des RP's à faire ! W.w

Peu de temps après la sortie de l'infirmière et du Shinobi, une troisième personne fit irruption dans la pièce. Umy commençait à se demander s'il se trouvait vraiment à l'hôpital, il était censé rester au calme ! C'est alors qu'il reconnut Yami. Sa prétention l'avait-elle menée à venir se vanter de ne pas être à l'hôpital auprès du Kaeldras ? C'était fort probable si l'on considère les récentes actions de Yami lors de la rencontre avec le Juunin (Jio) et lors du "combat" contre les jumeaux Tanaka. Seulement, s'il n'avait rien dit jusqu'à présent, il ne souhaitait pas subir de moqueries maintenant. Serrant les poings, il regarda Yami s'approcher de son chevet sans sourciller. Son ancien camarade se pencha au-dessus de lui et le salua. Umy lui répondit d'un simple geste de la main, impatient de savoir ce que pourrait bien dire Yami cette fois. A sa grande surprise, celui-ci venait s'excuser de son récent comportement. Sa dévotion pour le Kazekage était folle, il ne pensait qu'à lui et que par lui. C'était touchant de voir comment ce garçon se battait pour acquérir la reconnaissance de son maître. Seulement, il ne savait pas comment s'y prendre avec lui, il était très élitiste et la moindre erreur remettait à zéro tous les compteurs. Si Yami avait prouvé sa supériorité en terme de puissance, Umy savait que la stratégie faisait défaut à son compagnon et que celui-ci fonçait trop souvent sans réfléchir, usant une grande quantité de chakra pour impressionner ses adversaires, sans que cela marche tout le temps.

- Ecoutes Yami, je suis près à te pardonner mais, sache que je l'ai déjà fait à notre retour de Konoha, quand un certain Juunin nous avait convoqué et que tu avais voulu témoigner de la puissance de ton raïton en tentant de me blesser. Il n'y aura pas de troisième fois. Je cherche moi aussi à devenir plus fort, même si ce n'est pas pour notre Kazekage mais, je ne m'occupe pas de savoir si toi ou Jesse êtes plus forts. Mon objectif est de me dépasser moi-même, je n'ai pas à vous prendre en compte dans mes calculs, du moins plus maintenant. Nous ne sommes plus dans la même équipe mon gars... Ce monde pullule de ninjas puissants, si tu ne te mesures que par rapport à tes amis, tu risques de tomber de haut et la chute n'en sera que plus dur... De plus, ajouta Umy en riant, tu as toujours été plus expérimenté au combat que moi et ce, dès mon intégration à votre équipe ! Allez, ne t'en fais pas... Je suis sûr que quelqu'un te reconnaitra à ta juste valeur, qui sait ? Peut-être même ton maître, non ?


*Clac*

Un bruit de porte qui se ferme et une stature haute se tenait dans l'ouverture. C'était le Kazekage qui était venu les rejoindre. S'il avait souhaité s'adresser qu'au Kaeldras, il tenait dans le même temps Yami et il semblait qu'il veuille en profiter. Ses accusations envers les deux jeunes garçons étaient censés, ils se conduisaient comme des enfants. Seulement, ils en étaient encore ! Le monde des Shinobi exige des enfants de se conduire en adulte et la transition n'est pas toujours douce.

- Si je dois parler franchement... Parce que vous croyez que faire confiance à un dirigeant ayant exécuté un membre du village du même âge que nous quelques années auparavant c'est facile ? Je vous rappelle que nous n'avons toujours aucune information là-dessus, vous aviez vos raisons ? Très bien, reste que même si cela était nécessaire, je me demande sans cesse si mes défaites ne pourraient pas me coûter une lame dans le dos par mon propre Kage ou par l'un de ses subordonnés. Quand je vous ai rencontré, j'ai posé sur vous la responsabilité de tous mes malheurs. Mais rendez-vous compte, un enfant de quinze ans qui vient de voir les restes de sa famille disparaitre... Devais-je vous accuser vous seul ? Ou aurais-je dû affronter le village entier qui était lui responsable des malheurs de ma soeur, comme de mon oncle... Non, c'était bien plus simple de ne m'en prendre qu'à une seule et unique personne. Je ne me suis rendu compte que plus tard de l'inutilité de la chose. On en veut toujours aux étrangers... Je garde en mémoire tout ce qu'il s'est passé mais, ce n'est pas à Suna que j'obtiendrai réparation, c'est trop tard. Vous êtes vous déjà retrouvez devant un devoir qu'il ne vous ai plus possible d'accomplir ? Connaissez vous cette déception ? Certainement que oui... Et connaissez vous la déception de se donner à fond pour échouer, à quelques mètres de l'arrivée ? Surement aussi. Alors, si vous connaissez tous ces sentiments, vous devriez savoir que tirer un trait et passer à autre chose n'est pas aisé et que cela demande du temps.

- Bien sûr que non, un chef ne peut obtenir l'approbation total de tout un village... Je ne remet pas en cause vos qualités de dirigeants mais, plutôt le rapport avec vos hommes. Regardez Yami, il se traîne à vos pieds depuis que je le connais. Bien que cela me répugne quelque part, il ferait tout pour un compliment, un encouragement... Il n'est pas parfait (Loin de là) et il fait encore énormément d'erreurs. Mais, sa vantardise récente témoigne bien qu'il n'est pas assez encouragé. On ne peut pas progresser si même nos proches ne croient pas en nous. Il a fait preuve d'un réel progrès dans la puissance et dans l'exécution de ses techniques. Vous êtes son maître, son idéal... Vous devriez peut-être penser une fois à reconnaitre qu'il a progressé, je suis sûr que cela l'aiderait à devenir encore meilleur. Si vous n'arrivez pas à établir se liens avec vos soldats, ils ne pourront pas se rallier à votre cause en vous donnant votre vie. On n'aime pas se sacrifier pour quelqu'un de mauvais ou un inconnu. A cela deux solutions se créent : la tyrannie ou bien, établir un lien ses hommes.

Spoiler:

[Je m'excuse de mon retard seulement, tu as beau être Kage nous restons tous les deux des étudiants. Tu dois donc savoir qu'en période de préparation d'examens, il y a un plus lourd travail de révisions à fournir et que le temps pour RP est moins important. Je peux effectivement commencer à faire comme d'autres, poster un RP de 5 lignes pour faire avancer les RPistes avec moi mais, dans ce cas autant RP sans moi ! ;-) ]

Il semblait dire sans ça sans même se mettre au courant de la situation.. Son idiotie était bien grande, j'en concluais que les shinobi de ce village étaient voués à l'échec.. J'étais tout de même en accord avec lui sur certains points, sans encouragements, un être normal finissait obligatoirement par être jaloux. Cependant, c'est bien ce que je souhaitais, la jalousie et la paranoïa apportait une chance pratiquement certaine de rester en vie, j'en étais la preuve ! La réussite n'était que secondaire, survivre était une chose si évidente à mes yeux. Il était inutile de se dire que la survie était certaine, il fallait toujours être en train de chercher une sorte de secours. Ils ne semblaient pas réaliser la cruauté des monstres se trouvant à l'extérieur de ce village. J'aurais tellement voulu tous les éliminer pour eux mais malheureusement, ça prendrait trop de temps. C'était donc pour cela qu'il devait devenir fort ! Ils semblaient croire que j'étais méchant alors qu'au fond, je n'étais que la main qui n'attendait qu'à les rattraper ! Montrer ma gentillesse à chaque ninja serait bien trop dangereux, ma manière de diriger n'était peut-être pas parfaite mais en tout cas, j'étais certain du futur.. Je prenais une chaise se trouvant au fond de la pièce et je m'assis dessus. Le dossier de la siège se trouvait contre mon ventre, en bref, j'avais installé ce support à ma façon. Après ça, je répondis :

« J'ai vécu pendant plusieurs années en dehors de ce village.. Dans des zones frontalières pour être exact. J'y habitais constamment et c'est bien là que j'ai découvert les pires choses... Le monde a évolué, je suis au courant mais, des gens méchants, ça existe encore.. Je ne fais que vous préparer à votre avenir, je suis bien gentil à côté de vos futurs adversaires ! Je suis là pour organiser le village et je suis là pour défendre les habitants, une tyrannie ? Cela serait le cas si j'aurais eu l'indélicatesse de vous obliger à rentrer dans la voie du Shinobi... Vous avez décidés par vous-même de devenir ninja, vous avez aussi fait le choix de rejoindre Suna ! »

Sachez qu'être un ninja apporte aussi bien le malheur que le bonheur, aussi bien la défaite que la victoire... Vous sauverez des amis, mais, d'autres mourront ! Connaissez-vous le taux des Genin ayant abandonnés ? Il y en a 70% par année, pourquoi ? Par peur de mourir... Ninja, c'est un métier cool, c'est vrais mais, c'est aussi un métier dangereux ! Jamais, je ne pourrais entreprendre de véritables liens avec les Genin, cela serait comme vous mentir sur la vérité des choses.. Si vous souhaitez avoir un soutien de ma part, passez Chuunin et là, je serais vous féliciter ... Les choses ne vont pas tarder à bouger, dépêchez-vous à devenir fort, c'est un conseil entre ...amis ? Bon désolé mais, je dois encore gérer les finances du village, à la prochaine ...

Je disparaissais dans un nuage de fumée pour ensuite reparaître dehors. Je prenais ensuite la courtoisie de marcher très tranquillement jusqu'au banquier... J'avais un mauvais pressentiment mais bon, j'espérais juste que les deux mecs n'étaient pas en train de parler dans mon dos. J'espérais sincèrement ne pas avoir à faire ce que j'avais en tête en ce moment ...