______Mais qui est ce joueur ?_________

→ Votre Prénom : Marie.
→ Sexe : Féminin.
→ Votre âge : 22 ans.
→ Vos hobbies : Dessiner, faire du Rp sur forums ou sur skype, écrire des fanfictions, m'occuper de mon chat, mater des films-animations.
→ Vos peurs : Les zombis... être confrontée à la mort d'autrui.
→ Votre première pensée en découvrant NSR : "Joli design." et puis, "OMG ! Tout ces documents à assimiler..." et encore : "J'abandonne, tel un shadock j'oublis ce que j'ai lu deux post en arrière !" et enfin : "rhaaa je veux trop faire une Inuzuka, je me lance !"
→ Votre atterrissage sur NSR : Une amie m'en a parlé !
→ Souhaitez vous être parrainé Qui le souhaite l'aura...

______Quel drôle de personnage_________

→ Prénom : 千秋 - Chiaki, avec les kanjis de "Mille" et "Automne".
→ Nom : Inuzuka.
→ Sexe : Féminin.
→ Âge : 16 ans.
→ Les points importants de sa vie :

A ses deux-trois ans :
L'enfant cavalait dans la cour arrière de la demeure familiale des Inuzuka. Ayant réussi à déjouer par on ne sait quel miracle la surveillance de ses deux gardiens, elle trottait courageusement vers le chenil. Les hauts grillages bloquèrent cependant son avancée et Chiaki gonfla les joues, tapant du pied au sol avant de pousser plusieurs cris brefs en s'acharnant sur la porte du chenil. Sa course plus cet effort la firent tousser un peu, la gorge serrée. Ça faisait mal de respirer quand on avait de l'asthme. Même si elle ne connaissait pas ce mot, la douleur la poussait à faire attention. Seulement, aller voir les chiens était bien trop passionnant ! Un vague bruissement sur sa gauche attira l'attention de la petite fille et elle fixa avec de grands yeux la silhouette massive approcher. Sortant de l'ombre, une louve aux yeux dorés traîna les coussinets vers la petite chose qui venait de la réveiller avec son arrivée en catastrophe.

"Et bien, et bien... n'es-tu pas la petite Chiaki ?" parla l'animal de sa voix basse et grondante.

- Wiii !! Joli chien !!! s'écria l'enfant en venant serrer une des pattes de la louve, frottant sa joue contre les poils en couinant un : Douuuux ! Tout Doux !

L'animal ouvrit de grands yeux, ne sachant pas comment réagir à cette marque d'affection. Elle finit cependant par pencher la tête et saisir la petite par la ceinture de son kimono. Soulevée du sol, Chiaki se mit à rire et se laissa docilement porter par la louve jusqu'à se retrouver devant sa mère, debout sur la terrasse en train de la recherché. Fuki passa une main dans ses longs cheveux noirs, fixant sa fille dans la gueule de la louve et poussa un soupir dépité tout en la récupérant.

- Kirari-sama... je suis désolée qu'elle t'ai dérangée.

"Ne t'inquiète pas pour cela. Cette enfant est adorable... tu lui ressemblais, plus jeune."

La jeune femme se sentit légèrement rougir et cala sa fille sur sa hanche avant de tourner la tête vers ses deux chiens, censés garder le précieux bagage. Ces derniers baissèrent la tête, honteux d'avoir failli à leur tâche. Le mâle, Akainu (chien rouge) posa la truffe entre ses pattes avant et s'allongea piteusement aux pieds de sa maitresse, sa fourrure fauve tranchant avec le parquet de cèdre blanc. Plus loin, la femelle répondant au doux prénom de Fumika (message parfumé) détourna la tête avec un petit soufflement des narines, bien trop fière pour assumer son erreur. Leur maîtresse reporta son attention sur la louve et s'assit à genoux, berçant son enfant.

- Je m'inquiète toujours pour elle. Avec sa faiblesse...

"Alors c'est donc vrai ? Chiaki possède le mal que les humains nomment Asthme ?" questionna la louve tout en s'asseyant sur sa queue.

- Oui... dès sa naissance, en réalité. Avec un tel mal, jamais elle ne pourra devenir une kunoichi. Nous craignons aussi pour sa vie, puisqu'elle est à ce jour la dernière de notre lignée.

Kirari (scintillant) coucha un peu les oreilles, fixant l'enfant d'un œil attendri. Une petite chose si fragile... elle s'approcha et lui lécha les joues pour l'entendre rire. Les petites mains potelées agrippèrent sa fourrure et Chiaki s'écria encore sur la douceur de ses poils.

"J'aimerais m'en occuper à la place de tes compagnons, Fuki. Laisse moi faire une partie de son éducation."

La kunoichi ouvrit de grands yeux. Jamais depuis la mort de sa maîtresse, Kirari n'avait montré le moindre intérêt pour qui que ce soit. Jamais l'immense louve n'avait laissé quiconque la dominer ou lui donner des ordres et voilà que d'elle-même... elle souhaiter s'occuper d'un enfant inutile comme Chiaki ? Fuki baissa les yeux sur sa fille et soupira.

- Je te la laisse volontiers. D'ici quelques mois, nous commencerons sa mithridatisation.

"N'est-ce pas trop violent pour un enfant de cet âge ?"

- C'est notre unique héritière... il lui faudra un compagnon fort pour la protéger, mais elle aura besoin d'avoir les meilleurs défenses possibles.. avec le corps qu'elle a.

La louve resta un moment silencieuse avant d'acquiescer lentement. Oui, en devenant immunisé aux poisons, Chiaki gagnait un avantage certain sur les ennemis qu'elle allait rencontrer dans sa vie futur.

Pour ses sept ans :
C'était son anniversaire. Aujourd'hui, elle avait enfin ses sept ans ! Et aujourd'hui, comme le voulait la coutume chez les Inuzuka, elle allait recevoir son compagnon pour la vie : son chien !!! La petite Chiaki ne tenait pas en place, s'efforçant de ne pas trop s'agitait, elle lissait sans cesse son kimono et ajustait sa coiffure. Ses long cheveux étaient élégamment relevés en chignon, lui donnant des airs de poupée japonaise. Son petit coeur battait la chamade et son souffle se faisait un peu sifflant, la forçant à boire une peu de sa tisane médicinale. Elle ravala une grimace. Ah ! Sa mère n'avait pas pu s'empêcher d'ajouter ses doses quotidiennes de poisons dans l'infusion. D'un autre côté, il valait mieux ça à sa part de gâteau, non ? L'enfant fixa le jardin, les mains croisées sur ses lèvres, les yeux écarquillés en voyant venir Kirira. L'immense louve qui l'éduquait depuis son plus jeune âge était elle-même partie chercher le chiot au cœur de la forêt.

Chiaki se leva et alla à la rencontre de son amie, récupérant dans ses bras tendus le précieux bagage qu'elle lui apportait. Une petite boule de poils blancs hirsutes pointa le bout de sa truffe noir et poussa un petit jappement. L'enfant ouvrit grand la bouche, poussant un couinement étranglé par l'émotion. Prenant le chiot sous les aisselles, elle l'observa s'agiter et venir lui lécher le nez et les joues en remuant sa petites queue touffue.

- Yaaaah !!! KOYUKI !!!

"Neige... légère ? Quel nom adorable..." souffla la louve, un sourire canin à la gueule.

- Vi ! Elle est blanche et toute douce !!! Comme les premières neiges en hiver !!!

L'enfant cala le chiot contre son torse et retourna à l'intérieur pour montrer sa nouvelle amie. Dès lors, la fête pu battre son plein. Fuki éprouvait de la joie quant au fait que sa fille soit toujours en vie et en bonne santé, si on oubliait son asthme, bien sur... cependant, la chienne que Chiaki venait de recevoir allait endurer un entraînement particuliers. En effet, l'animal ne pourrait peut-être pas obtenir l'éducation normale pour un Inuzuka, mais il saurait se battre afin de protéger la jeune héritière. Quelques heures plus tard, Chiaki se tenait pelotonné contre son amie, agrippant sa fourrure argenté de ses mains, allongée sur son dos. Koyuki se tortillait sur le futon, peinant à tenir sur ses pattes et sa tête encore trop lourde tombait constamment en avant.

- Kirira ?

"Hm ?" grogna la louve à moitié endormie.

- Dis... je vois bien les chiots qu'il y a dans le chenil, mais aucun d'eux n'est dressé avec les techniques du Clan... et puis, Koyuko est arrivée dans ta gueule après que tu ais disparu dans la forêt pendant plusieurs jours !

La louve releva la tête et vint lécher les cheveux de sa protégée avant de faire la toilette au chiot lovée entre ses pattes avant. Le silence qui s'abattit dans la chambre était paisible et Chiaki le préserva en faisant montre de sa patience habituelle. Enfin, Kirira reprit la parole de sa voix grondante :

"Il a des centaines et des centaines d'années, un chasseur du nom d'Inuzuka s'enfonça très loin dans la forêt à l'Est de Konoha. A cette époque, même le village du Feu n'existait pas. Quoiqu'il en soit, ce chasseur posa de nombreux pièges durant la journée et repartait à sa cabane dans la nuit pour se reposer. A l'aube, il revenait faire le tour de ses pièges et récoltait ses proies quand ses pièges fonctionnaient. Sa vie était aussi simple que ça. Il mangeait uniquement ce dont il avait besoin et ne chassait jamais plus... et jamais moins. Il respectait son environnement et on pouvait même dire qu'il pouvait parfois être pris pour un animal.
Un jour, il trouva dans un de ses pièges une grande chienne blanche. L'animal avait la patte prise dans la mâchoire du piège et ne pouvait s'enfuir ! Alors que'Inuzuka approchait avec sa lame pour abattre sa proie, cette dernière lui dit d'une voix étrangement calme :
- Ne me tue pas, noble chasseur.
- Mais tu parles ! répliqua Inuzuka.
- Bien sur. Je suis une jeune démone du nom d'Houkou. Si tu me laisses la vie sauve, j'exaucerais l'un de tes souhaits.
Mais le chasseur n'avait rien à désirer d'autre que de continuer sa vie. Il libéra tout de même la chienne et l'emporta dans sa cabane pour soigner sa blessure. Il lui devait bien ça, puisqu'un de ses pièges était responsable de sa douleur. Houkou décida de rester auprès de cette homme et un lien très fort naquit entre eux. Cependant, par sa nature de démon, Houkou ne pu rester très longtemps avec Inuzuka et lors d'un hiver, elle s'en alla. Désespéré, le chasseur tenta de la retrouver, comprenant qu'il était tombé éperdument amoureux de la démone. Un amour impossible qui manqua de le terrasser de chagrin. Et puis... une nuit, un chiot fut déposé à sa porte. Il était blanc et avait les yeux d'or. Ce chiot ne parlait pas, mais il se dégageait de lui une étrange puissance.
Inuzuka compris qu'il s'agissait d'un cadeau d'Houkou, peut-être même un de ses enfants. La chienne avait refait sa vie et par ce présent, elle souhaitait que son bienfaiteur fasse de même. Inuzuka se résigna et fonda sa propre lignée, chacun de ses enfants recevant à ses sept ans l'offrande d'un chiot pour l'accompagner toute sa vie durant. Chacun de ces animaux possédaient des dons qui allèrent parfaitement avec la nature de ninja de ce nouveau Clan Inuzuka. De plus, les descendants d'Inuzuka reçurent bien des dons, notamment celui de comprendre le langage des canins."

La louve s'arrêta, observant Chiaki profondément endormie avec Koyuki dans les bras. Un sourire étira ses babines et elle reposa la tête sur ses pattes avant, s'endormant à son tour.

Lors de ses dix ans :
La porte coulissa tout doucement, sans grincer sur son rail. Tant mieux, après tout elle n'avait pas le droit de venir ici ! la lumière du couloir inonda la pièce, dévoilant une grande table servant à recevoir tout le clan lors des assemblées. Mais ce n'était pas pour ça que la petite curieuse pointait le bout de son nez. Ce qu'elle voulait voir... Chiaki sortit une bougie de l'intérieure d'une manche et l'alluma avec les lampes à huiles du couloir. Quelle plaie que cette aile de la résidence ne soit pas fournie en technologie ! C'était un tout autre monde ! Elle hésita un moment, Koyuki couinant de trouille à ses pieds. Elle baissa les yeux sur la chienne et la poussa à l'intérieur avant de la suivre et de refermer la porte. Son souffle se coupa lorsqu'elle se tourna vers la pièce des Réunions. Au fond, sur le mur en face d'elle... Une peinture se révélait sous la lumière tremblotante de la bougie. Devant les yeux ébahit de l'enfant, un immense chien blanc déployait ses cinq queues. A ses pattes, des villages et des montagnes paraissaient tellement petits !!! Son chakra blanc ondulait en des tourbillons et des nuages dans le ciel. C'était magnifique... le nacre et l'or se mêlaient pour former le dessin. Chiaki eut un sourire et leva une main à ses lèvres, soufflant :

- Il faut que je demande à maman !

Alors qu'elle s'apprêtait à faire demi tour, une pression sur le bas de sa jupe lui fit baisser les yeux. Koyuki mordait le tissu fermement, les oreilles couchées en arrières. Elle grogna entre ses dents :

"Chi tu y vas... tu vas che faire 'ronder !"

- Mais...

Elle releva la tête sur la peinture et se mordit la lèvre inférieure, indécise. C'est vrai qu'elle n'avait pas le droit de venir ici... Finalement, elle s'assit sur le parquet et laissa Koyuki venir se coucher sur ses genoux. Elle caressa sa fourrure immaculée avec des gestes lents, finissant par endormir sa précieuse compagne. Ses grands yeux chocolats ne parvenaient pas à se détacher de l'immense silhouette blanche perdue dans des nuages et aux queue fouettant des montagnes et des villages. La porte coulissa dans son dos et elle se releva d'un bond, faisant face à sa mère. Chiaki poussa un vague gargouillement de peur et rentra la tête dans ses épaules. Fuki poussa un soupir et s'approcha de son enfant, s'accroupissant devant elle pour lui tendre plusieurs fioles.

- C'est l'heure de ton traitement.

La petite prit les fioles une à une, buvant les quelques gouttes de poisons qu'elles contenaient et grimaça à chaque fois. Un caresse dans ses cheveux et un bisou sur la joue fut la récompense pour son courage, mais la voix sévère de sa mère claqua :

- Chiaki... tu savais que tu n'avais pas le droit, n'est-ce pas ?

- O-oui...

La femme eut un vague sourire se releva, tenant sa fille par les épaules pour la gronder du regard quelques secondes avant de se glisser derrière elle. Fuki contempla l'immense peinture et se laissa absorber par les yeux dorés du démon jusqu'à ce que les petites mains de sa fille ne la tirent de sa contemplation et elle baissa la tête sur l'enfant qui se tordait le cou pour pouvoir la regarder à son tour.

- Maman... qui c'est sur le mur ?

- Ah... il s'agit d'Houkou.

- Hou... kou ??? murmura Chiaki tout en reportant son attention sur la peinture.

- Hm ! Il s'agit d'un des neufs Bijuus, un puissant démon chien tirant son rang et sa puissance par le nombre de ses queues.

- Ah ! Il en possède... heu... cinq ! compta l'enfant sur le mur.

- Oui, c'est tout à fait ça... ria Fuki, caressant les cheveux de son enfant avant de poursuivre plus sérieusement : Le Clan Inuzuka a toujours envié la puissance de ce démon et nombres de nos légendes y sont liées.

- Oh ! C'est LA Houkou comme dans la légende que m'a raconté Kirari ??? Celle remontant à nos origines ?

- Oui, entre autre... mais il s'agit surtout de nos espoirs. Tout le Clan espère pouvoir mettre un jour la main sur Houkou-sama afin d'obtenir ses pouvoirs et élever notre rang au sein de Konoha. Tu dois garder en tête ceci : même si les légendes disent qu'on lui doit tout, il n'en reste pas moins qu'Houkou-sama est un démon et que par définition il est mauvais.

L'enfant ouvrit de grands yeux émerveillés. Elle n'écoutait rien de ce que sa mère pouvait bien lui raconter... car devant elle se dressait la représentation de ce démon dont les Inuzuka tiraient leurs pouvoirs ! Qu'est-ce qu'elle était belle... sa fourrure blanche et ses longues queues devaient être aussi soyeuses et chaudes que celle de Kirari ! En pensant à la louve, Chiaki échappa à la douce étreinte de sa mère pour sortir de la pièce et aller raconter à son amie sa nouvelle découverte.


Dans l'année de ses douze ans :

- NON ! Où est-elle ??? Je ne veux paaaas !!!

L'enfant se débattait, tentant d'échapper aux bras de sa tante. Les larmes dévalaient ses joues, et ses mains se tendaient dans le vide en direction de la forêt. Ceinturée à la taille, elle était pliée en deux et ses pieds grattaient furieusement le sol pour avancer. Ses cheveux balayaient ses tempes au rythme de ses sanglots incontrôlées. Elle hurlait encore et encore, ne comprenant pas... refusant d'accepter ce qu'on venait de lui annoncer. Finalement, elle baissa la tête et murmura un seul mot :

- ... Koyuki.

La chienne dressa les oreilles et elle se massa sur elle-même avant de bondir sur Haruko et la jeta au sol. Libérée, Chiaki s'élança. Les branches fouettaient son visage, les larmes l'empêchaient de bien voir où elle allait et où elle posait les pieds. Mais elle s'en fichait. L'odeur se dissipait progressivement, elle ne pouvait pas se permettre de ralentir l'allure ! Ses mains se crispaient sur son torse, ses poumons la brûlant atrocement alors que le manque d'oxygène lui faisait tourner la tête. Et pourtant... Pourtant elle continuait de courir. Petit à petit, les arbres s'espacèrent et les buissons disparurent au profit d'une clairière et là... Chiaki se figea. Devant elle se tenait sa mère, Fumika et Akainu. Tout trois baissaient les yeux sur le corps de... de Kirari.

- N-nooon...

La jeune fille écarquilla les yeux et fixa la silhouette allongée. D'un pas titubant, elle s'approcha et dépassa sans un regard sa mère silencieuse qui battit en retraite avec ses deux chiens. L'enfant tomba à genoux et tendit une main tremblante vers la tête de la louve. L'animal était allongé sur le flan, les yeux clos... comme s'il se contentait de dormir.

- Réveille toi... hey... réveille toi... je t'en p-pris...

Pourtant, la rigidité de son corps et la couleur terne de sa fourrure... non, elle ne dormait pas. Les larmes redoublèrent, brouillant complètement la vue de l'enfant et c'est avec un sanglot déchirant, qu'elle s'écroula sur ce corps froid pour pleurer à en perdre connaissance. Quant elle reprit ses esprits, Chiaki était allongée dans sa chambre, sur son futon. Les volets étaient fermés et Koyuki dormait en boule près de ses pieds. Elle se redressa sur les coudes, faisant tomber sur sa taille l'épaisse couverture et regarda autour d'elle, désorienté. Que faisait-elle dans sa chambre ? Puis, comme un éclat glacé dans son cœur, elle se souvint.

- Kirari...

Sa gorge se noua et elle tenta de ravaler au mieux ses larmes. Pourquoi la louve ne l'avait-elle pas prévenue !? Pourquoi lui avoir caché qu'elle allait mourir ??? Chiaki ne comprenait pas et le silence de sa précieuse amie lui serrait bien plus douloureusement le cœur que toutes les trahisons qu'on aurait pu lui faire. Accablée, elle refusa de manger pendant plusieurs jours, restant enfermée dans sa chambre à fixer la course du soleil et de la lune depuis sa fenêtre. Pâle et les yeux cernés, Chiaki perdait ses forces et se renfermait sur elle-même. L'éclat dans ses yeux ternissait pour disparaître un beau jour. Elle avait l'impression d'avoir tout perdu avec la mort de Kirari. Tout semblait gris sans l'éclat argenté de sa fourrure et même les efforts de Koyuki ne parvenaient pas à la sortir de cette mélancolie. Assise sur son futon, les bras mollement gardés le long de son corps, le dos des mains reposaient sur le matelas froissés. Ses cheveux sales couvraient piteusement son front couvert d'une sueurs froide due à la fièvre qui rongeait le corps affaiblie de la jeune héritière.

La porte coulissa une fois de plus sans parvenir à attirer l'attention de Chiaki. La chienne releva la tête et poussa un gémissement plaintif tout en se léchant la truffe et se leva pour saluer Fuki. Cette dernière caressa tendrement la tête de l'animal avant d'approcher de sa fille. Sans un mot, elle déposa sur les épaules de l'enfant une épaisse fourrure blanche aux vagues reflets argentés puis se retira sans un regard en arrière. Les heures passèrent... l'esprit engourdit de Chiaki continuait de vagabonder dans les nuages éparses de ce ciel d'automne... quand l'enfant pencha la tête, voulant suivre du regard un rossignol. Et il y eut un contact chaud et doux sur sa joue.

- Kirari... ?

Elle leva des mains tremblantes vers ses épaules et elle serra de toutes ses maigres forces l'épaisse fourrure, la faisant glisser devant son visage ébahit. C'était bien celle de la grande louve. Les éclats argentés étaient faibles, mais la texture et l'odeur... il y avait aussi cette espèce de chaleur qui s'en dégageait encore. L'enfant ferma les yeux et bascula la tête en arrière, tenant contre son cœur la fourrure. La bouche ouverte, elle laissa filer toute sa peine en des cris rapidement accompagnés par les hurlement de Koyuki.

- Ah...aaaah.... AAAAH !!!

Lors de ses quinze ans :

Les pattes de la chienne avaient à peine le temps de se poser sur les tuiles, que déjà l'animal bondissait sur le prochain toit. Les oreilles droites, ses yeux jaune fixaient l'horizon devant elle. Cela faisait presque une heure qu'elle vagabondait ici et là dans Konoha, sa maîtresse ne s'étant pas encore décidée sur leur destination. Koyuki tourna la tête vers cette dernière et aboya dans le vent :

"Alors ? Nous approchons de l'Académie, tu sais ???"

Chiaki baissa la tête et acquiesça, le cliquetis de ses boucles d'oreille contre le terre cuite teinta aux oreilles sensible de la chienne. Il était impossible de déterminer l'humeur de la jeune humaine lorsqu'elle portait son masque. C'était un moyen qu'avait trouvé la jeune Inuzuka pour se protéger des autres, pour se séparer d'eux et garder les distances appropriées. Une légère pressions des talons et Koyuki compris qu'elles arrivaient à destination et comme elle le craignait, il s'agissait du toit de l'Académie. La chienne s'arrêta sur une branche pour se masser sur elle-même avant de bondir et de passer par dessus le grillage. Dans un dérapage contrôlé, rabaissant l'échine pour garder sa cavalière droite, elle atterrit souplement sur le ciment et s'approcha d'une des immenses citerne pour voir plus bas la cour de l'établissement.

Perchée en monte amazone sur le dos de Kuyoki, l'adolescent releva son masque et contempla à son tour l'agitation en contrebas. Âgée de seize ans depuis quelques jours, elle était désormais aussi vieille que nombre de Chunin à Konoha, alors qu'elle n'était même pas une apprentie kunoichi. De plus, elle faisait partie d'un clan reconnu du village alors son incompétence n'en était que plus cuisante. Chiaki baissa la tête, le vent gonflant sa cape qu'elle serra jalousement sur elle-même. La fourrure de Kirari lui servait depuis des années comme protection à tout instant. Tenue en cape par une lanière de cuir où des crocs de porcelaine servaient d'ornementations, la cape pouvait être rabattue en capuche sur la tête et le masque glissé sur le visage. Des oreilles de terre cuite dépaissait de la capuche, conférant à la jeune fille des allures de louve.

"Bon et maintenant ? Si on nous trouve là, un Senseï va nous gronder."

- Calme toi, Koyuki... je voudrais juste tester quelque chose.

"Aaah ne me dis pas que tu veux encore t'exercer à ces choses de ninjas !? Ton corps..."

- Mon corps va mieux depuis quelques années et tu le sais très bien. J'ai juste besoin de m'exercer. Tout ce chakra en moi m'étouffe et... et puis je veux essayer. Je ne souhaite plus être l'héritière ratée du clan Inuzuka.

L'adolescente retira sa capuche, laissant pendre dans son dos masque et oreilles de terre cuite. Ses cheveux courts furent pris dans une brise et dansèrent autour du visage mélancolique de Chiaki. Elle porta une main à son coeur et crispa les doigts sur son haut beige. Depuis toute petite on la tenait à l'écart. Elle n'avait aucun amis de son âge ! Elle soupira et leva les yeux vers le ciel.

- Je veux tellement reprendre le flambeau du Clan... alors même si je ne suis que Genin... non, je souhaite aller le plus loin possible avec ce corps défectueux.

"Et je serais toujours là pour toi..." murmura la chienne qui s'approcha de sa maîtresse pour frotter sa tête contre son ventre.



→ Votre Avatar : Avatar pris d'un Fanart de syncaidia sur Deviantart... modifié et mis au goût du forum !
→ Le caractère de votre personnage en quelques mots :
Si les Inuzuka sont connu pour leur impulsivité, Chiaki se démarque du reste de son clan par son attitude calme et attentive. Silencieuse et assez effacée, la jeune fille semble parfois se déconnecter du monde présent, partant dans des rêveries dont elle ne raconte rien. Capable de fixer le paysage pendant des heures, aimant tout particulièrement trouver des lieux en hauteur pour avoir des vues imprenables sur Konoha, la seule compagnie de son chien suffit à son bonheur. Assise sur le dos de ce dernier, elle laissera le vent lui porter les odeurs du village et de la forêt en un maelström étourdissant. De nuit, la voute céleste attirera tout particulièrement son attention, la faisant fuguer de la demeure familiale pour errer sur les toits de Konoha, le nez en l'air et le vent frais fouettant son visage.
Prise plusieurs fois déjà en train de faire le mur, sa douce détermination a su faire plier ses parents et Chiaki a pu accéder à son caprice nocturne. Oui, sous ses airs rêveurs, la jeune fille possède un fort caractère que ses sourires et sa patience atténuent. Depuis petite, elle a du se forger un caractère suffisamment fort pour pouvoir tenir tête à ses parents sur-protecteurs. Cependant, être mise à l'écart des autres enfants et grandir en la seule présence de chiens et d'adultes, poussa Chiaki a se faire discrète et attentive. A présent qu'elle est en âge de se déplacer "seule" dans Konoha, elle se découvre une certaine réserve et une maladresse évidente à côtoyer les jeunes de son âge. De cette distance qu'elle impose involontairement avec les autres, Chiaki éprouve une certaine jalousie pour les genins et autres jeunes académiciens qui pratiquent les jutsus qui lui sont interdits.
→ Ses qualités / Ses défauts :
Sa patience et son calme sont surement ses principales qualités. Supporter l'extravagance de son clan et côtoyer des chiots surexcités et dotés d'une capacité à créer des catastrophes à longueur de journée l'ont aidé à déployer des merveilles de patiences. De plus, réparer et arranger les bêtises des boules de poils lui ont permis de développer un ingéniosité et une habileté dans les tâches ménagères. De part sa faiblesse physique, Chiaki ne pu s'entraîner aux techniques de son clan et passa le plus clair de son temps à préparer les repas, devenant une très bonne cuisinière. Enfin, en grandissant, son affinité avec les animaux la poussa tout naturellement sur la voix de l'élevage-dressage pour les particuliers.
Malgré ses qualités, la jeune femme n'est pas parfaite. Sous ses airs polis et calmes se cache une personnalité sombre et mélancolique. Jalouse des autres enfants aux corps vigoureux, elle s'est enfermée dans un monde de rêverie où ses faiblesses n'existeraient plus. En grandissant, le fossé entre elle et les autres s'accentua au point de faire de Chiaki une véritable catastrophe dans le relationnel privé. De façade, elle peut tenir la conversation, mais dès que les liens avec quelqu'un s'approfondissent, elle est la première à battre en retraite. Enfin, Chiaki manque cruellement de confiance en elle, si ça n'en arrive pas à un point maladif, c'est grâce à son chien qui la soutient énormément et dont la confiance qu'il place en sa maîtresse permet à cette dernière de tenir le coup.
→ Son village : Konoha.
→ Ses buts :
Faire honneur à son clan, malgré ses nombreuses faiblesses ; c'est sa priorité... sa ligne de conduite, même. Aller aussi loin qu'elle le peut avec son corps malade, donner chaque jour son possible pour rendre sa mère fière d'elle.
→ La phrase favorite : "Ne t'inquiète pas, tout va bien."
→ Le statut de votre personnage : Énormément endurant.

Alors les Inuzukas sont à Kiri et il te faudrat l'autorisation du chef de clan pour être Inuzuka ^^"
Sinon pour le reste tout me semble correct =)

J'ai parlé avec la grande chef et tout les Inuzuka sont normalement à Konoha... il n'y a que l'autre joueur qui a posé une exception à la règle en déménageant avec sa famille à Kiri.

Yep !

Ok moi dans ce cas je valide
A moins que Naku' est quelque chose à redire ?

Non ça me va !

Bienvenue =)