Mais qui est ce joueur ?

→ Votre Prénom : Blêh ! *tirage de langue intempestif*
→ Sexe : Féminin.
→ Votre âge : Tsch ! J'me fais pas avoir deux fois.
→ Vos hobbies : Déjà dis.
→ Vos peurs : Toujours les mêmes.
→ Votre première pensée en découvrant NSR : Un "Wooohaaa !!! Y'a deux boules et une grosse branche de Nowel !"
→ Votre atterrissage sur NSR : Par mon premier compte.
→ Souhaitez vous être parrainé : Non, merci !

Quel drôle de personnage :

→ Prénom : Kagerou
→ Nom : Hen'jou
→ Sexe : Féminin
→ Âge : 15 ans.

→ Les points importants de sa vie :
Tout d'abord, installons le contexte. Pour cela, il nous faut parler d'un Clan maudît qui, de nos jours, a pratiquement disparu. Ce Clan était installé dans le Pays du Vent, loin au Nord et proche de la frontière du Pays de la Pluie. Ce Clan n'avait pas de maisons, juste des yourtes qu'ils déplaçaient régulièrement, n'osant rester à un même endroit trop longtemps. Ce Clan était maudit par le don même qui a su faire sa réputation... une réputation qui a su donner naissance à leur nom : Hen'jou, soit "Sacrifier quelque chose pour quelque chose". En bref : dès leur naissance, les enfants du Clan Hen'jou étaient activement recherchés et une fois attrapés, ils devenaient de précieux atouts. Quel était ce don ? Là est tout le mystère... personne ne prenait le risque d'en parler, de peur d'attirer la convoitise des ignorants et ce n'étaient pas les Hen'jou eux même qui allaient s'en vanter.

Je parlais d'enfants cachés, un peu plus haut ? Oui, comme les Cuculus canorus, communément appelés Coucou gris, les femmes du Clan dissimulaient autant que possible leur grossesse et partaient accoucher dans le foyer d'une autre famille, effaçant au mieux tout lien entre elles et leur progéniture. Pourtant, les Hen'jou étaient irrémédiablement retrouvés dans la plupart des cas. Pour mettre fin à ce rituel grotesque, les hommes de pouvoir qui convoitaient le don de ce Clan mirent main basse sur les femmes, s'assurant ainsi d'avoir directement entre leur main tout enfant à naître.

A présent que la situation des Hen'jou est un peu plus claire, nous pouvons entrer dans le vif du sujet. Il y a quinze ans de cela, quelques nukenins de divers pays n'hésitèrent pas à user de leur puissance pour grossir les rang d'un groupe de mercenaires. Pourtant, au fur et à mesure que leur nom devenait célèbre, des ninjas officiels envoyés par les puissantes nations se mirent à les pourchasser. Ces même nukenins, tenant farouchement à la préservation de leur espérance de vie, décidèrent de traquer et de mettre la main sur une Hen'jou : ce qui fut facilement le cas. Il leur suffit de trouver un groupe moins important de mercenaires et de leur voler cette précieuse proie. On laissera de côté les sévices que subit la jeune femme, pour s'intéresser au miracle qui en ressortit : une naissance.

Dans toute la tristesse de sa vie, la jeune femme donna vie à une adorable petite fille, portant les grands yeux violets et les même cheveux que sa mère. Cette dernière d'ailleurs fut plus que soulagé en constatant que sa précieuse enfant n'avait que peu de ressemblance avec l'un de ses nombreux et probables pères. Cependant, loin d'apporter tout le bonheur qu'une mère peut éprouver pour son enfant, la jeune femme savait quel avenir sombre attendait sa fille. Aussi, pour marquer son destin comme la dure réalité qui l'attendait, le nouveau né fut baptisé : "Kagerou", l'éphémère insecte vivant des années en tant que larve pour ne vivre qu'un jour en tant que papillon.

Et l'enfant grandit, atteignant laborieusement ses dix ans. Un monde de déserts et de servitude fut son berceau. Dès qu'elle fut en âge de marcher et de manger par elle-même, on la sépara de sa mère pour la laisser entre les mains des nukenins éclaireurs, son petit corps d'enfant facilement transportable. Dès son plus jeune âge, elle apprit à vivre pour elle... ou plutôt, à survivre. Silencieuse et attentive, elle observait les hommes rudes et violents qui l'entouraient et qui la dominaient. Comprenant sa place au sein de cet étrange communauté, elle eut droit à une certaine tendresse bourrue que sa mère n'eut pas la chance d'obtenir. Vue en nourrisson puis en enfant fragile, le cœur de chaque hommes su se radoucir suffisamment pour lui permettre de vivre pendant dix ans sans autres sévices qu'une malnutrition et des coups sans grands dommages. Il n'est pas dis que leur regards auraient changés s'ils l'avaient vu devenir adulte et son sort aurait pu être identique à celui de sa pauvre mère... mais le destin en décida autrement.

Alors que Kagerou restait debout sur l'une des immenses dunes qui encadraient le campement, elle vit venir de loin une silhouette. Sans un mot, sans prévenir qui que ce soit, elle resta immobile et observa l'inconnu se rapprocher. De loin, les fumées du camps étaient visibles dans le ciel dégagé du désert... les mercenaires de garde dormaient sous la chaleur assommante et le massacre fut rapide. L'enfant se contenta de tourner ses pieds dans le sable brulant pour observer sa communauté être décimée en quelques minutes. Dans les giclées de sang et les cris d'agonie, Kagerou vit sa mère s'écrouler au sol, le corps exsangue. Une larme roula sur sa joue creusée par la faim et elle descendit doucement la pente pour la rejoindre. Ses petits pieds nus furent collés par un sable rouge et tiède, mais elle ne s'arrêta pas et se contenta d'enjamber les membres trancher. Elle dérapa sur les intestins mit à l'air et se rattrapa au cadavre d'un mercenaire, avant d'enfin venir s'accroupir près de sa mère pour lui tenir timidement la main.

"Viens."

Elle observa l'inconnu. Des cheveux blancs, une peau matte et trois points sous un œil. Il était couvert du sang de ses ennemis, mais il restait calme et assuré. Et puis, il lui souriait... Ce fut ce sourire qui décida Kagerou. Elle jeta un dernier regard à sa mère, lui embrassa le front avant de se lever et de prendre la main qu'on lui tendait. Ses doigts agrippèrent ce qu'ils purent et elle se laissa entraîner loin du carnage, loin de ce qui fut tristement sa famille. Le voyage qui s'en suivit traversa le désert pendant des jours, l'enfant ne disant pas un mot par habitude et l'adulte suivant simplement les règles de survies. Une confiance mutuelle et tacite se développa chez les deux solitaires et enfin, les portes de la citée marchande de Suna s'ouvrit à eux. Dans les jours qui suivirent, la petite fille fut officiellement sous l'aile du jeune Ryusuke Tanaka, ignorant tout de la chance qu'elle avait. Pendant une année entière, elle resta silencieuse, se contentant de sourire de moins en moins timidement à son tuteur, répondant parfois dans des conversations bien souvent à sens unique.

L'apprivoisement prit rapidement fin et lors de la seconde année, Kagerou commença à développer librement sa personnalité si longtemps enfouie. Enfant plutôt calme, elle développa une certaine paresse qui ne fit que s'accentuer d'années en années. Ce qu'elle avait vécu ne la rendait ni triste ni amère. Elle acceptait son passé comme un simple détail de sa vie et se retenait d'en parler non pas par honte ou douleur... mais parce que les autres enfants -les adultes aussi, mais plus rarement- la prenaient alors en pitié ou l'évitaient. Il est évident que pendant tout ce temps, la seule personne à qui elle s'ouvrit totalement fut son sauveur et protecteur : Ryusuke. C'est ainsi qu'au court de sa seconde année à Suna, elle vint trouver l'adulte et lui raconta au creux de l'oreille le secret de son don et par la même : la signification véritable de son nom de Clan. Elle n'avait pas peur de lui, ni que son secret soit dévoilé ou qu'elle soit à nouveau abusée. Et la confiance qu'elle porta à l'héritier Tanaka fut tout à fait fondée.

D'autres années s'écoulèrent et les deux s'habituèrent complètement l'un à l'autre, le jeune adulte déteignant de beaucoup sur sa cadette. Désormais jeune adolescente, Kagerou arborait une certaine insolence dû à sa franchise trop marquée et ses habitudes de traîne-savate agaçait au plus haut point les professeurs de son Académie. Et pourtant, au lieu de se cacher derrière son protecteur, la jeune fille faisait preuve de maturité en acceptant les reproches et elle acceptait stoïquement des punitions qu'elle ne faisait jamais. Comment pouvait-elle s'intéresser à des choses si ennuyantes alors que Ryusuke l'entraînait dans la sale manie de faire des paris à la con ! On trouvait souvent les deux compères perchés quelque part à prendre des paris absurdes sur les choses les plus graves et glauques qui se passaient à Suna. Celui qui gagnait avec un droit de gage sur le perdant... et on retrouva quelque fois le grand Tanaka en tablier rose en train de faire le repas pour la jeune princesse au sourire goguenard.

Bien sur, cet aspect de leur vie restait complètement confidentielle... ça et d'autres choses se passait dans le confort de leur vie privée sans que personne n'ait à en savoir quoique ce soit. Kagerou sortit de l'examen Genin il y a tout juste un an... la date coïncidant avec l'accession au rang de Kezkage pour Ryusuke et elle commença à se pencher sur l'étude de l'Irou-jutsu, souhaitant apparemment devenir au plus vite une Eisei-nin de renommée sans qu'elle n'explique à qui que ce soit ce choix particulier et dur à suivre. Possédant les bases de la médecine classique, elle s'entraînait jour après jour dans le Ninjutsu, cherchant une maîtrise parfaite de son chakra.

→ Votre Avatar :
(Comme on ne voit rien sur l'avatar, je décris un petit peu plus.)

Tout d'abord, Kagerou mesure 1,60 m pour quelques 55 kg. Si elle est encore jeune et en pleine croissance, son corps arbore déjà les courbes rondes de l'âge adulte. En effet, alors que sa taille s'affine doucement, ses hanches se développent et sa poitrine de même, le tout rehaussant des épaules graciles et des articulations déliées de la jeune fille. Sa corpulence n'est pas celle d'une sauterelle et sans être grasse, on peut dire qu'elle possède les rondeurs là où il faut. Cependant, cette fleur du désert est déjà marquée à plusieurs endroit... Sa gorge ainsi que ses poignets sont couverts par plusieurs fines cicatrices, des scarifications aux raisons obscures.

Son visage arbore le plus ce métissage qu'est l'adolescence. Si les lèvres sont déjà pulpeuses et bien dessinées, les joues restent encore un peu rebondies donnant facilement à Kagerou une petite moue boudeuse des plus adorables. Ce visage est encadré par une épaisse et longue chevelure sombre, faite d'un noir virant parfois sur des reflets bleu-gris. La tignasse peu entretenue couvre généralement une partie de sa frimousse et tombe jusqu'aux reins. Cette noirceur rehausse un élément tout particulier chez cette adolescente quelconque au premier regard : ses yeux. Ils n'ont aucun pouvoir, ne possèdent aucune capacité. Ils sont juste d'une couleur particulière : un améthyste profond et triste.
→ Le caractère de votre personnage en quelques mots :
Assez sensible voir même fragile en son fort intérieur, l'adolescente cache en permanence cette "faiblesse" sous une attitude désintéressée et maussade. Toujours à se plaindre de devoir faire ceci ou cela, elle finira cependant par le faire avec une mauvaise volonté évidente. Elle reprochera d'ailleurs à celui qui l'implique dans cette histoire, de se mêler de ce qui ne le regarde pas... et ce, même s'il est en train d'agoniser ou de pisser le sang. Râleuse et flemmarde, elle a le don de toujours se trouver un coin d'ombre où se cacher pour glander. Chercher Kagerou pour la traîner à l'Académie ou la motiver pour faire ses devoirs ? Une véritable horreur pour son tuteur. Pas plus intelligente que ça à première vue, ses notes n'ont jamais baissées en dessous de la moyenne et ont su garder une certaine constance. Son orientation pour les ninjutsu de soin trahit clairement l'intérêt qu'elle porte à autrui et l'inquiétude qu'elle se fait à propos de tout les suna-jin... mais ça, avant qu'elle ne crache le morceau !
→ Ses qualités / Ses défauts :
Qualités : Sa persévérance, sa fidélité sans bornes, son intelligence, sa maturité et son sang-froid.
Défauts : Sa flemmardise, son don pour râler à tout va, sa franchise déplacée voir insolente, sa mauvaise foi quand elle est perdante... et le fait qu'elle adore parier sur des trucs bidons.
→ Son village : Suna... pour le sable, le soleil, les gens toutafé normaux qui y vivent...
→ Ses buts : Vivre au delà de ses 20 ans serait déjà bien.
→ La phrase favorite : "Genre... t'as vraiment besoin de soins... Té chiant, tu pouvais pas aller t'vider de ton sang ailleurs, non ?"
→ Le statut de votre personnage : Énormément résistant.

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