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 - Une plaisanterie prémonitoire...

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Onkyou Katsuya

Onkyou Katsuya

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Date d'inscription : 05/04/2009


- Une plaisanterie prémonitoire... Empty
MessageSujet: - Une plaisanterie prémonitoire...   - Une plaisanterie prémonitoire... EmptyMer 5 Jan - 15:02

Après que le chat fut attrapé, je ne pris même pas le temps de dire au revoir à mon co-équipier et tournait tout de suite les tallons pour me diriger hors forêt. Après tout, il était assez grand pour le livrer lui-même, il n'avait plus besoin d'une baby-sitter. De plus...qui ferait une croix sur la récompense ? M'enfin ce n'était plus mon problème, je n'espérais qu'une chose, c'était de lui avoir fait suffisamment mauvaise impression pour qu'il réclame un nouveau co-équipier. J'allais être à nouveau tranquille plusieurs semaines. Le soleil commencerait déjà à se coucher. Je fus un peu surprise, je ne pensais pas être restée aussi longtemps dehors. Mais d'un autre côté, c'était bien le but de ma sortie donc...pourquoi ne pas continuer ? Avant qu'il fasse complètement nuit, j'avais fait le tour du village, rendu visites aux seuls amis que me restait et (ce que j'adorais faire) regarder les autres souffrir le martyr pendant leurs entraînements. Quoi qu'il en soit, une fois que tout le monde était parti parce qu'ils étaient trop épuisés, ou parce qu'ils en avaient marre de mes moqueries, oui j'avais un doute, je me disais qu'il était temps de rentrer. Le chemin pour rentrer était beaucoup plus court que ce que j'espérais. Mais c'était peut-être dû au fait que je marchais plus vite parce que je commençais à avoir froid. En effet, prévoir n'était pas pour moi, j'aurais dû prendre une veste où je ne sais quoi d'autre avec. M'enfin, après avoir franchi le seuil de ma porte, je pouvais sentir une bonne odeur de poulet. En attendant la porte claquer, ma mère s'est précipité hors de la cuisine, un sourire radieux sur les lèvres comme toujours. Ma mère était vraiment quelqu'un de formidable, malgré mes crises d'enfant pourris gâté, malgré ma fâcheuse habitude de lui répondre et malgré mon pessimisme quotidien, elle gardait le sourire. Sauf quand il s'agit de l'hôpital alors là j'avais intérêt à filer fin. Elle pouvait être très sévère, mais elle était juste. Après avoir marmonné un « 'bsoir », je me dirigeais vers l'escalier qui menait à ma chambre. Dans mon dos j'entendais ma mère criait :

- Le diner est bientôt prêt !

- Je n'ai pas faim...

Quand je m'apprêtais à monter, je pouvais voir le salon à travers une porte entre-ouverte. D'après ce que je savais voir mon père était affalé dans le sofa, les yeux mi-clos et une cigarette à la bouche. Celle-ci menaçais de tomber à chaque instant mais bon père sursautais tous les 5 secondes quand il pensait qu'il allait partir dans le monde des rêves. Je lâchais la rempare et ouvris la porte du salon. Mon père ne prêta même pas attention à moi. Après un raclement de gorge il daignait enfin poser son regard endormis sur moi :

- Tu sais qu'une grande partie des incendies ou des brûlures sont déclenchés par des cigarettes ? Surtout quand l'homme qui les fume s'endort dans le sofa. Ai-je déclaré avec un air moqueur.

- Va te coucher, miss je-sais-tout a-t-il répondus avec un grand sourire sur les lèvres.

Je ne pouvais pas m'empêcher de faire de même. Mon père et moi nous nous ne voyons peut-être pas souvent, nous nous parlions très peu certes, mais nous avions une vraie relation père-fille. Je ne pouvais pas être pessimiste avec lui, même mes crises d'enfant gâté pourris ce transforme en fous rires, au grand désespoir de ma mère. Nous nous regardions un long moment dans le blanc des yeux puis je brisais ce silence en répondant :

- Fais-en de même, bonne nuit

- Bonne nuit Mya

A nouveau je tournais les tallons, fermant la porte derrière moi à la demande de mon père. Je montais ensuite les escaliers et me dirigeais machinalement vers ma chambre. Après être entrée, la première chose que je faisais c'était de sauter sur mon lit et cachais mon visage dans mon coussin pour m'endormir quelques heures plus tard...

Ma gorge me démangeait c'était insoutenable, je ne pouvais rien faire d'autre que de tousser encore et encore. De plus il faisait de plus en plus chaud, pourquoi mes parents avaient-il monté le thermostat ? M'enfin aucune importance, je me tournais sur le côté et tentait de me rendormir, mais ma toux ne faisait qu'empirer et j'avais plus en plus de mal à respirer. Je n'avais qu'une envie, descendre et boire un verre d'eau, mais j'étais si bien dans mon lit. Je devais bien arriver à m'endormir, la toux allait partir avec le temps et en m'efforçant à respirer longuement mon problème de respiration allait partir, lui aussi. Mais c'était...si énervant. Avec un geste agacer je jetais la couette à mes pieds et sortis maladroitement de mon lit. J'avais la tête qui tournait et en marchant je remarquais que je titubais. Je n'avais pourtant rien bue la veille, mais c'était tout comme. Avec difficulté, j'arrivais à ma porte et me la prit au moins 3 fois dans le pied avant de l'avoir ouvert correctement. J'essayais de trouver la rampe d'escalier, mais faut dire que le voile noire qui était devant mes yeux n'arrangeait rien. J'entendais quelqu'un monté en trombe tout en trébuchant 2-3 fois. Cette personne criait mon nom dans toute la maison :


- Maman ?

- Sort par la fenêtre de ta chambre vite !

Sa voix était anxieuse et tremblait encore plus que ce que ma mère voulait me faire croire. Je plissais les yeux pour voir où elle était, mais une force m'empoignait le bras et me tirait vers ma chambre puis...s'arrêta net. Ce qui fut ma chambre il y a 5 minutes, n'était plus qu'un tas de cendre. La lumière m'aveuglait à présent et la chaleur était étouffante. Je pouvais à peine croire ce qui nous arrivait, la maison était en feu. Et dire que j'en plaisantais plus tôt dans la soirée :

- Où est papa ? Maman... ?

J'avais entendu quelque chose qui sonnait comme « dans le salon ». Je ne pouvais pas m'empêcher de la fixer, je ne l'avais jamais vu comme ça. Ma mère était au bord de la panique. Je sais qu'elle voulait garder son sang-froid pour moi, mais je n'étais pas de nature à paniquer. Donc si elle voulait piquer sa crise, qu'elle y va ! Elle regardait dans chaque coin du couloir, espérant trouver une sortie mais...

- On va s'en sortir pas vrais ?

Je connaissais déjà la réponse et a en jugé par les traits de ma mère, elle la connaissait aussi. Elle me serait fort dans ses bras, déjà que la fumée que j'inhalais m'étouffais, alors si elle me coupait le peu de respiration que j'avais encore mon heure allait arriver plus vite. Le feu se rapprochais de plus en plus. C'était bizarre, je n'étais même pas inquiète. A croire que je m'y était préparé depuis dès années...Je rendais l'étreinte de ma mère tout en regardant les flammes danser autours de nous. Je sentais des gouttes tomber et glisser le long de mes cheveux. D'une voix tremblante j'entais ma mère me souffler :

- Je t'aime Mya...

- Je t'aime aussi maman...

Je ne voyais plus rien à présent, l'air se faisais rare et je me sentais partir... La dernière chose que je sentais, c'était ma tête qui tombé au sol avant de plonger dans le noir le plus total...

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