Cela faisais déjà plusieurs jours que j’avais quitté le foyer familiale. Et bizarrement je me sentais…bien ! Je ne pouvais pas l’expliqué. Midori, ainsi que ma mère me manquait. Mais je tentais de réduire se manque à une tout petite tâche qui venait salir mon cœur. Non pas qu’elles n’étaient pas importantes, loin de là. Mais ce vide constant que je ressentais m’empêchait de me concentrer sur ce qui était le plus important…ma mission. J’étais sensé avoir quitté le village, mais j’avais à peine commencé à fouiné que j’avais découvert que l’homme qui avait assassiné de sans froid mon paternel était encore dans le village. Personne n’était au courent, pas même mon grand-père. Ceci dit, j’allais bientôt avoir un petit problème. Mes ressources s’épuisèrent et j’allais devoir faire des petits achats au centre-ville. Certes, les gens allaient tous faire une tête étrange quant ils allaient voir que la fille qui était sensé avoir disparue était toujours là, j’avais aussi un risque qu’ils courts de suite rapporter la nouvelle au foyer Ten’Shioni. Et là…Je n’osais même pas y penser ! Et pour ce qui était de me camoufler ? Certes pendant mon isolement j’avais appris deux-trois techniques plutôt utiles, mais tôt ou tard, les habitants de Kiri allaient savoir que je vivais toujours ici et avec un peu de chance, la nouvelle ne viendrait que quelques jours plus tard aux oreilles de ma famille, j’avais largement le temps de me préparé aux éventuels retrouvailles. Oui, l’idée que ma mère et ma sœur me rejettent était aussi une éventualité. J’y avais déjà songée. Le plan B était mon grand-père et si même lui ne pouvait plus rien pour moi, il me restait toujours cette vieille cabane abandonné que j’avais trouvé loin du centre-ville. Ce n’était pas la maison parfaite, mais tant que j’avais un toit qui me protège de la pluie je pouvais être contente. Faut dire qu’en quelques jours, j’avais fais de cette maison quelque chose de plus habitable. Au départ ce fut une vieille ruine avec des meubles anciens, mais intacts, que j’avais eu le bonheur d’avoir, soit dit en passant. Je devais bien l’avouer, j’avais eu de la chance en trouvant cette cabane. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment de repenser aux bons vieux souvenirs, cet épisode là allait être pour plus tard. Je m’installais sur le canapé qui, malgré le nombre de nettoyage qu’il avait déjà eu, soufflait toujours de la poussière lors ce qu’on s’assoit dessus. Pendant un court instant je fermais les yeux et me préparais mentalement à cette sorti. Les seuls fois où j’étais ‘ sortie’ de la maison étaient pour mes entraînements. Là, j’allais de nouveau être dans la civilisions ! Rien que d’y pensais, je trouvais ça plutôt bizarre. Au bout d’une, trop courte à mon goût, demi-heure, j’ouvris à nouveau les yeux et bondit hors du canapé. C’était le moment ou jamais. J’étais…on peut dire…prête à franchir un pas stupide. Je sortais de ma vieille cabane pour prendre les petits chemins qui menaient tous à un seul endroit…le centre-ville…

Quelques minutes à pied et le remue-ménage que les gens faisaient lors de leurs emplettes me se faisaient entendre. Même si je tentais de l’ignoré, je sentais l’angoisse monter de plus en plus. Une fois que le monde se faisait voir, j’avais pris une allure plus…fière. Tête haute, dos droit et le visage serein, je traversais la foule comme si de rien n’était. Après tout, je n’avais de comptes à rendre à personne je faisais ce que je voulais de ma vie ! Certains personnes ce retournaient sur moi après mon passage, je sentais leurs regards critiques posé sur moi. Certaines personnes ne se gênaient même pas pour chuchoter alors qu’elles me regardaient ! Sans ralentir je me dirigeais droit vers l’épicerie. Je voyais que les regards de certaines personnes voyageaient du coin de la rue à moi. Mais bon sang, ils avaient quoi tous ? Quand je fis pour tourner au coin de la rue, je ne pouvais pas faire autrement que de m’arrêter. Une tignasse bleue venait se planter devant moi, elle aussi n’avait pas pu faire autrement. Je sentais la stupéfaction se figer sur mon visage. Je n’arrivais tout bonnement pas à y croire ! La chance…ce mot n’était vraiment pas pour moi. J’avais une chance…une chance sur un million de tomber sur cette tignasse bleu et pourtant…Je pense que, si on aurait mit un cadre entre nous-deux, la personne qui se trouvait en face de moi pouvait parfaitement être mon reflait de un miroir. Mis à part les cheveux et les yeux. Les mêmes expressions sur le visage, sans m’en rendre compte nous avions fait les mêmes gestes. Mais…ce n’était pas le rôle d’une sœur jumelle. Être à peut près identique à sa sœur ? En d’autres circonstances, je pense que j’aurais sauté dans ses bras. Là je n’avais qu’une envie c’était de prendre mes jambes à mon cou ! La seule chose que j’avais trouvé à faire c’était de sourire nerveusement. Après tout je ne pouvais pas m’amener avec un ‘ Salut, comment vas-tu depuis le temps ?’. Je pense que…si je dirais qu’a cet instant le monde qui m’entourait avait complètement disparu, ça résumerais bien ce que je ressentais en ce moment. Que faire ? L’assommer et fuir ? En espérant qu’elle croit que tout ça était un rêve ? Pas bête comme idée ! M’enfin peut-être pas non. Je pris mon air moqueur que j’avais perdu depuis un bon moment pour lancer :

- Tiens tiens mais qui avons-nous là…

Le soleil pénétra lentement dans la chambre de la jeune femme qui se réveillait doucement, restant tout de même couchée dans son lit. Elle aurait préféré resté couché ce matin là, comme bien d'autres matins, en faite. Lorsqu'elle dormait, elle rejoignait Morphée et ses milles uns rêves tous magnifiques. Ils étaient féeriques, magique ... Ils n'étaient tout simplement pas douloureux, comme la vrai vie. Comme la vie de l'adolescente. Elle n'aimait pas ces réveils. C'était comme passé du paradis à l'enfer en une fraction de seconde. C'est alors que la porte de la chambre de Midori s'ouvrit sous un horrible grincement. Le doux visage de Zoey, sa mère, apparut dans la fente qui venait de s'ouvrir. Un visage se dessina sur son visage alors qu'elle s'approcha de son enfant et s'assit lentement sur son lit, tenant une brosse à cheveux dans ses mains. Elle attendit que Midori se relève pour ensuite lui brosser ses magnifiques cheveux qui lui tombaient sur ses épaules lorsqu'ils n'étaient pas attachés. Depuis quelques jours, Zoey avait l'air plus heureuse. Elle avait recommencé à sortir et ne s'était pas venger sur la pauvre vaisselle qui était pourtant innocente !! L'adolescente avait aussi pu remarquer que sa mère sortait plus avec ses amies depuis la fameuse soirée où elle l'avait obligée à ne pas jouer le rôle de l'enfant modèle, à se détendre et à ENFIN sortir un peu. Cette soirée là, Midori avait prit un chien pour une bête féroce, un Genin pour un meurtrier en série, elle avait même essayer d'entrer dans ce bar. Quel soirée !! Jamais elle n'aurait fait cela sans que ça mère ne lui oblige ... Et les vêtements qu'elle avait osé porter ... tout simplement vulgaires !! Zoey attrapa alors le menton de Midori et l'obligea à la regarder. ''Il y a bien longtemps que je ne t'ai pas dis à quel point je t'aimais, je me trompe ?? Tu es ma fille, le seul être cher qui me reste. Je t'aime du plus profond de mon coeur. Je veux ton bonheur alors ... cesse de te surmener à l'académie et à la maison ... Fais-toi des amis et sors, bon sang ... Je ne suis pas le centre du monde.'' avait-elle dit en regardant sa fille, les yeux mouillés. Elle retenait ses larmes, puisqu'elle savait que tout ce qu'elle avait dit était vrai. Midori n'avait pas d'amis, pas de loisir. Elle ne vivait que pour plaire à sa mère ou à son sensei. Mais ... ce n'était pas une vie, du moins, selon Zoey. L'adolescente repoussa la main de sa mère qui l'obligeait à la regarder, puis tournant son regard vers la fenêtre qui donnait une vue sur le centre-ville, au loin. ''Moi aussi je t'aime, maman. Mais tu sais, ça me plait d'être une fille modèle, d'être une élève douée. Bientôt, je ferai sans doute partie d'une équipe ninja et je ... je veux être la plus douée !! Je veux qu'ils le sachent tous. C'est moi la meilleure, maman.'' Elle lui fit un clin d'oeil puis lui tira la langue, l'air moqueuse. Sa mère ne pu s'empêcher de laisser entendre un petit rire aiguë. Par la suite, elle laissa son enfant seule, afin qu'elle se change, lui donnant par la même occasion une liste d'épicerie. Qu'elle le veuille ou non, Midori serait obligée de sortir aujourd'hui. L'adolescente enfila donc un haut de couleur rose pâle ainsi qu'une jupe de même couleur, accompagnée d'un collant car il faisait quand même assez frisquet à l'extérieur. Midori soupira puis remit sa queue de cheval avant que sa mère ne s'en rendre compte. Elle attrapa ensuite la liste d'épicerie et l'argent que Zoey lui avait laissé, puis elle partie aux pas de course vers le centre-ville. Lorsqu'elle vit une multitude de personne, elle se mit à marcher, histoire de ne pas foncer dans les gens, maladroite comme elle pouvait être !! Midori tourna alors plusieurs fois sur elle même afin de trouver un marché aux légumes. Elle n'avait pas l'habitude de faire l'épicerie et elle ne savait pas réellement où aller ... Hmm l'autre bors de la rue ?? Mais bien sur !! Elle n'avait que tourner vers la prochaine rue. Il était là son marché aux légumes !! Mais lorsqu'elle tourna au coin de rue, elle se retrouva face à une fille qui lui ressemblait étrangement trop. Un regard de surprise ornait son visage, tout comme pour Midori. Une chevelure violette, un regard azure, c'était sa soeur jumelle ... Nah !! C'était tout bonnement impossible !! Celle-ci était partie il n'y avait que peu de temps ... Si elle serait réapparu, on lui aurait signalé ... Non ?! Figée, Midori ne savait plus trop que faire. C'est alors que sa soeur perça ce silence à sa place d'une manière des plus odieuses !! ''Tiens tiens mais qui avons-nous là…'' Mais comment osait-elle ?! Après toute la souffrance qu'elle avait fait endurer à leur pauvre mère, à elle même ... Comment osait-elle se pointer devant sa soeur en prenant cet air moqueur ?? C'était tout simplement ... inacceptable !! Midori se remit donc à marcher, en direction de sa soeur, gardant la tête haute, le regard froid et une démarche ... anormale pour Midori qui marchait généralement toujours la tête basse !! Lorsqu'elle arriva auprès de sa soeur, elle la bouscula à l'aide de son épaule et continua de marcher. Lorsqu'elle fit derrière elle, l'adolescente lui glissa tout de même quelques mots. ''Si tu croyais qu'en revenant simplement je te sauterais dans les bras en hurlant de joie et en pleurant, ce serait me sous-estimée !! J'ai des trucs à faire.'' Enragée, Midori continua sa route vers le marché aux légumes. Tout de même, une pensée lui traversa l'esprit. Elle avait apperçut le bandeau frontal que Sazuka portait, tout comme celui que Midori portait à sa cuisse gauche. Alors donc ... elle aussi était devenue une ... ninja ?!

- Midori attend !

Avant de me retourner pour lui faire face, je n’avais pas pu m’empêcher de lever les yeux au ciel tout en soupirant longuement. Qu’est-ce que j’avais encore fait ? Je venais à peine de réaliser tout ce que j’avais du sacrifier et surtout, tout ce que je venais de perdre pour en arriver ou j’étais aujourd’hui. Si seulement…si seulement je pouvais tout lui dire, ce serait beaucoup plus simple. Mais là, j’étais pieds et poings liées. Pourtant, je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. Elle avait l’air si…enragée ! Je ne l’avais jamais vu comme ça ! Et je devais bien avouer que cette vision ne me plaisait pas du tout. Mais d’un autre côté, mon ‘départ’ l’avait endurcie. Je m’efforçais de cacher le sourire remplis de fierté qui voulait se coller sur mes lèvres. J’avais parfaitement conscience de ce que j’avais fait, tout comme j’étais parfaitement qu’elle n’allait pas sauter dans mes bras en versant une larme. Hey, c’était ma sœur, je la connaissais mieux que n’importe qui ! Même si j’avais du mal à ma l’avouer, ce qu’elle m’avait dit me faisais quand même quelque chose…Je pense que ça ressemblait à de la peine. Il faut dire que depuis la mort de mon père je ressentais un tel vide au fond de moi, par moments je me demandais même si j’étais encore capable de ressentir quelque chose. Ou alors mes émotions étaient si entremêlée que j’étais incapable de les déchiffrés ? Je pense également que c’est pour ça que j’ai tant de mal à imaginer la peine que j’avais pu causer à ma famille. Ceci était loin d’être une excuse, mais ça me tracassais. Certains jours, j’étais persuadée que quelque chose clochais chez moi et j’en suis de plus en plus certaine aujourd’hui. Il y avait de nouveau un silence de mort qui se prolongeait. Pour dire la vérité, je ne savais pas trop quoi lui dire et je présume qu’elle n’allait pas engagée la conversation vu qu’elle ‘avait des trucs à faire’. Mais si je ne faisais pas vite quelque chose, elle allait me détester à vie ! C’était peut-être déjà le cas d’ailleurs, mais au moins j’aurais fais quelque chose pour arranger ma faute ! Ma sœur, c’était la seule personne que je ne voulais pas perdre! C’était d’ailleurs pour cette raison que je m’étais buttée à ne rien lui dire. Mon grand-père m’avait pourtant conseillé de le faire, mais c’était trop dangereux. Midori était forte ! Là-dessus je n’avais aucun doute, mais je ne savais pas si elle était émotionnellement capable de supporter ceci juste après la mort de notre père. Même si le cœur n’y était pas, j’essayais de faire un sourire, j’essayais d’y mettre toute ma volonté, mais j’avais l’impression de lui montré un sourire sans joie… sans vie. D’une voix calme et posée je continuais sur ma lancée :

- Ecoute, je suis vraiment… oh qu’est-ce que ça me coutais de prononcer ces mots. J’avais horreur de les avoir sur le bout de ma langue, mais pourtant, il fallait que je fasse un effort. Désolée…tu sais…pour ta jambe et tout le reste.

Les excuses n’étaient vraiment pas mon fort et à voir les traits du visage de ma sœur se raffermir, j’en conclus que ces piètres mots n’étaient pas suffisent. J’inspirais longuement. Essayant d’oublier tous mes principes et surtout…ma fierté. Tout ce que j’espérais, c’est qu’après ce que je m’apparaitrais à faire, elle réfléchisse au moins à l’éventualité de me pardonner :

- Bon d’accord, j’ai été…comment dire, de ton point en tout cas, je dirais égoïste ? Mais je t’assure que ce n’est pas le cas. Tu sais très bien que je ne fais jamais rien sans raisons. Je suis vraiment désolée, pour tout. Je sais très bien que maman et toi avaient modifiées vos vies en m’oubliant, rien de plus normal et je n’essaierais pas de reprendre ma place ne t’en fais surtout pas pour ça. Mais bordel je ne suis partie que quelques jours ! Enfin ce n’est pas ça l’important. Je…

A cet instant je voyais les gens regarder dans notre direction. Comment j’avais pu oublier leurs présences à eux ? Et le pire c’est qu’ils écoutaient notre conversation comme s’il s’agissait d’une série télé dramatique. Ce que ça pouvait…m’écœurée. Je n’allais pas leurs donner le plaisir d’avoir des ragots sous la dent. Je regardais encore un court instant ma sœur qui se tenait toujours en face de moi. Je ne voulais pas la laisser partir, mais je n’avais pas d’autres choix. Si je devais lui parler, la conversation ce déroulerais ailleurs. Après avoir lâché un long soupire je reprenais là ou j’avais laissé ma phrase en suspend :

- Tu sais quoi, fais tes courses, je ferais les miennes plus tard.

Alors qu'elle marchait en direction du marché aux légumes, Midori pu entendre sa soeur lui supplier de rester. Était-ce la réalité ?? ''Midori attend !'' Cette phrase résonna longuement dans la tête de l'adolescente. Elle s'arrêta donc, ne se retourna quand même pas afin de regarder sa soeur. Un seul regard et elle craquerait. Après tout, Midori n'avait pas un caractère ... fort. Elle était molle et ça, elle en était consciente. C'était l'un de ses points faibles. Sazuka lui avait dit ces mots, mais pourtant, aucune suite à cette phrase n'arriva. Voulait-elle s'excuser ?? Elle n'était pas capable de prononcer cette phrase, c'était ça, hein ?? Après tout, sa prétentieuse de soeur ne serait sans doute jamais capable de s'excuser. Même dans un cas grave comme celui-ci. Ne pouvant donc pas s'en empêcher, Midori joignit ses mains ensembles et tourna légèrement sur elle même afin de regarder Sazuka par dessus son épaule d'un regard curieux. Qu'avait-elle a lui dire ?? Mais surtout ... que faisait-elle ici ?? Midori avait l'air d'une gamine lorsqu'elle se plaçait ainsi, mais ça avait son charme, d'une certaine manière ... ''Écoute, je suis vraiment…'' Désolé ?? Elle était vraiment désolé ?? Pourquoi ne le disait-elle pas !! Midori, elle, s'était excusé un nombre incalculable de fois, par le passé Que ce soit pour une poupée volée, pour un garçon qu'elle aimait en même tant que sa soeur, pour le dernier cookies manger dans le pot à dessert, pour avoir dénoncer ses bêtises aux parents. Elle n'avait jamais cessé de s'excuser auprès de Sazuka, mais elle, jamais elle ne le ferait. Elle avait fait de pire chose que Midori et pourtant, n'avait-elle aucun remord ?! ''Désolée…tu sais…pour ta jambe et tout le reste.'' Midori ne pu alors s'empêcher de se tourner totalement vers sa soeur, même si quelques mètres les séparaient ... Midori baissa son regard vers le sol, comme elle le faisait si souvent ... Ces mots ... c'est comme s'ils avaient percutés le coeur de l'adolescente. Elle avait envie de sourire, de pleurer ... Mais quel drôle de sensation était-ce ... Voyant qu'elle perdait le contrôle d'elle-même, Midori regarda à nouveau sa soeur de ce regard dur et sur. ''Bon d’accord, j’ai été…comment dire, de ton point en tout cas, je dirais égoïste ? Mais je t’assure que ce n’est pas le cas. Tu sais très bien que je ne fais jamais rien sans raisons. Je suis vraiment désolée, pour tout. Je sais très bien que maman et toi avaient modifiées vos vies en m’oubliant, rien de plus normal et je n’essaierais pas de reprendre ma place ne t’en fais surtout pas pour ça. Mais bordel je ne suis partie que quelques jours ! Enfin ce n’est pas ça l’important. Je…'' Il était vrai que Sazuka ne serait pas partie pour une raison nulle. Elle qui tenait tant à sa famille ... Mais alors qu'elle était cette raison qui était toujours inconnue à Midori ?? Il était vrai que sa jumelle n'était partit du village que durant quelques jours, mais ... comment dire. Ce n'était pas son départ qui avait fait souffrir Midori, c'était la tristesse qu'avait éprouvée sa mère, le vide dans le coeur de l'adolescente. Ne comprenait-elle pas, elle, sa soeur ?! Midori remarqua alors l'air embarrassée de Sazuka lorsqu'elle remarqua qu'elles étaient observées. Après tout, sa jumelle était, en quelque sorte, une revenante !! Un petit sourire amusé se dessina sur les lèvres de la Ten'Shioni, mais Sazuka ne s'en rendit surement pas compte, puisqu'elle continua sa phrase d'un manière si ... rude. [coolor=yellow]''Tu sais quoi, fais tes courses, je ferais les miennes plus tard.''[/color] Alors que sa soeur avait surement perdue tout espoir, Midori ne pu s'en empêcher, elle sauta directement dans les bras de Sazuka et la serra de toute ses forces, publiquement. Elle savait que sa soeur n'aimerait guère la situation, mais Midori était du genre exitée ... Enfin. ''Je te pardonne, idiote !!'' s'exclama-t-elle sur un ton moqueur, sachant que ce n'était pas SA réplique généralement. Elle regarda ensuite sa soeur dans les yeux, d'un air sérieux. ''Tu rentres à la maison, si tu le souhaites. Maman m'a envoyée pour faire l'épicerie ... tu peux m'accompagner si tu veux.'' avait-elle rajoutée en pointant de son pouce le marché aux légumes qu'il y avait derrière elle. Midori hésita ensuite ... mais termina ce qu'elle avait commencé. ''Je vois que tu es, toi aussi, devenue une Genin. Tu ne dois pas avoir été un cadeau pour les sensei. Les pauvres !! Je les plains ... Ce du être dur de tout t'enseigner afin que tu comprennes.'' disait-elle en ricanant. Son côté fille modèle reprenait le dessus. ''Je suis sortie de l'académie avec de si bons résultats. Je suis la meilleure parmis le nouveau groupe de Genin !! L'examen Chuunin, me voilà !!'' rajouta Midori avant de fixer de nouveau sa soeur, histoire de prévoir sa réaction.

Alors que je m’apparaîtrais à me retourner, Midori fonçait sur moi, j’avais à peine eu le temps de réaliser ce qu’elle comptait faire, qu’elle s’était agrippée à mon cou. Sans m’en rendre compte je m’étais raidie. J’avais horreur de ce genre de marque d’affection ! Midori en était folle ! J’attendais patiemment qu’elle eu fini, j’avais l’impression que ça durait des heures et des heures…et ce fut le cas. Elle ne me lâchait pas ! « Je te pardonne, idiote » Elle avait dit ça sur un ton…moquer. Je soupçonnais une petite vengeance bien préparée à l’avance. J’étais même certaine qu’elle comptait me traiter tôt ou tard, pour toutes les fois où c’est moi qui lui aie sortie cette réplique. Quoi qu’il en soit elle me lâchait enfin, je pouvais enfin me détendre. J’avais tellement crispée mes muscles, qu’une fois détendue ils me faisaient mal quelques secondes. L’expression sérieuse que je lisais dans les yeux de ma sœur me faisait peur. Oh, bien entendue, je l’avais déjà vu sérieuse. Mais ce regard…je ne l’avais que trop peu vue. Elle me montrait ce regard souvent pour me sermonner ou pour me faire changer d’avis ou parfois…pour m’annoncer quelque chose de grave. Elle attendait un court instant, durant cet instant, un stress énorme me montait jusque dans l’estomac. Je la regardais avec le même air sérieux, mais avec mon visage, comme d’habitude dans ces cas là, impassible :

- Tu rentres à la maison, si tu le souhaites. Maman m'a envoyée pour faire l'épicerie ... tu peux m'accompagner si tu veux.

Rentrer ? A la maison ? Mais…ma mère pourrait avoir une crise cardiaque en me voyant franchir la porte ! J’hésitais vraiment. J’avais plus que tout envie de retourner chez moi, de quitter cette cabane abandonnée pour retrouver ma cuisine, ma sale de bain, mon salon, ma chambre et surtout…mon lit. Je rêvais de pouvoir dormir dans un lit confortable sans mauvaises odeurs, n’y bestioles qui viennent vous piquez la nuit, n’y de matelas dur qui viennent perturber vos nuits. La chaleur d’une vraie maison me manquait ! Et surtout, les bons petits plats fait pas ma maman, les repas de familles pas toujours joyeux. Enfin, en gros, ma famille me manquait ! Mais d’un autre côté je n’étais pas prête pour le grand retour, je n’étais pas prête pour affronter ma mère, pour affronter sa tristesse, ses questions et surtout…son éventuelle colère. Je me sentais lâche et je l’étais. Enfin pas tout à fait. Je pouvais faire tous le mal que je voulais, je pouvais mentir à qui je voulais sans aucuns remords…sauf pour ma famille. Et je sentais les questions venir ‘pourquoi tu es partie ? ou es-tu allée ?’ et j’en passe. J’allais devoir avoir une petite conversation avec mon grand-père. En espérant qu’il n’avait pas encore appris la nouvelle de mon retour ! Je voulais avant tout lui faire mon rapport. M’enfin cette question était pour plus tard, Midori avait reprit la parole et je n’avais pas entendu le début de sa phrase :

- … devenue une Genin. Tu ne dois pas avoir été un cadeau pour les sensei. Les pauvres !! Je les plains ... Ce du être dur de tout t'enseigner afin que tu comprennes…J e suis sortie de l'académie avec de si bons résultats. Je suis la meilleure parmi le nouveau groupe de Genin !! L'examen Chuunin, me voilà !!

Elle l’avait dit avec son ton de surdouée, celle fière d’elle. Cet air, je le connaissais que trop bien. Par moment il m’agaçait même, j’avais l’impression d’être une bonne à rien. Mais cette fois-ci je ne pouvais qu’en sourire. Ca lui allait si bien. C’était si bon de revoir la sœur que j’avais toujours connue. Même si je m’impatientais, le regard des gens autour de moi commençait à peser vraiment lourd, je pris quand même le temps de répondre tout de suite avec un air moquer mais qui exprimait quand même de la fierté :

- Un sensei ? Moi ? Je me suis entraînée seule ! Et j’ai su m’arranger pour passer l’examen avec quelques petits problèmes, mais rien de grave. Bien sur j’aurais bien aimée pourrir la vie d’un sensei, mais qui sait peut-être avec le prochain… Je suis fière de toi Mimi, vraiment ! Qui sait, nous allons peut-être passer l’examen Chuunin ensemble ! Et…je veux bien rentrer à la maison...

Tout en parle, je n’avais cessé de toucher mon bandeau qui se trouvait noué à mon bras, un nouveau tic que j’avais acquis depuis que j’étais devenue Genin. La fin de ma phrase avait été dite dans un murmure très hésitent. J’espérais que Midori n’avait rien remarqué, mais il fallait vraiment être sourd pour ne pas avoir entendu mon hésitation ! Quoi qu’il en soit, je m’étais retournée et j’avais pris le bras de Midori pour ensuite avancer sur le chemin qui mentait à la maison…

''Un sensei ? Moi ? Je me suis entraînée seule ! Et j’ai su m’arranger pour passer l’examen avec quelques petits problèmes, mais rien de grave. Bien sur j’aurais bien aimée pourrir la vie d’un sensei, mais qui sait peut-être avec le prochain… Je suis fière de toi Mimi, vraiment ! Qui sait, nous allons peut-être passer l’examen Chuunin ensemble ! Et…je veux bien rentrer à la maison...'' Elle s'était donc entraînée seule ?? Cette manière de faire devait sans doute être beaucoup plus longue qu'apprendre à l'académie, devant un sensei qui ne voulait que notre réussite. Mais bon, chacun ses méthodes, hein !! Passer l'examen de Chuunin ensemble ?? Hmm ... cette idée paraissait à Midori si merveilleuse ... Mais d'un côté, si elle n'arrivait qu'à tomber face à sa soeur, la défaite serait si prévisible qu'elle en aurait sans doute perdue toute motivation. Midori était bien sur plus forte d'esprit que sa soeur. Oui, elle était intelligente et elle travaillait ce point chaque jour !! Mais sa soeur ... elle était beaucoup plus forte que Midori. Elle l'avait souvent prouvée. Mais bon !! Ce n'était pas là l'important. L'important, c'était que Sazuka avait dit à Midori qu'elle voulait rentrer à la maison. Après quoi, elle avait attrapée le bras de sa soeur et s'était mise à marcher en direction de leur demeure. Par contre, bien que cette nouvelle plaisait à l'adolescente, elle n'avait pas pu manquer l'hésitation dans le ton de voix de sa jumelle lorsque celle-ci lui avait annoncé qu'elle voulait bien rentrée à la maison. Pourquoi hésitait-elle ?? Était-ce réellement ce qu'elle voulait ou ne faisait-elle ça que par pitié pour Zoey et Midori ?? Qui sait ... Seul Sazuka le savait ... Mais ce qu'elle pouvait être bête à croire que Midori ne se rendait jamais compte des émotions que sa propre soeur éprouvait. Après tout, elles étaient liées par le sang, mais étrangement aussi ... par l'esprit. Bref, alors que Sazuka s'élançait vers la maison, Midori la stoppa en la contournant d'un tour sur elle même afin de se retrouver face à l'autre Ten'Shioni. Elle la regardait, haussant les sourcils, puis lui montra le sac d'épicerie qui était vide ainsi que l'argent et la liste d'épicerie. ''Tu sais grande soeur, si tu ne souhaites pas manger de l'air, on ferait mieux d'aller chercher ce que maman m'a dit de rapporter. Pas vrai ?? Ses bons petits plats doivent te manquer héhé ...'' Midori entraîna donc Sazuka vers le marché au légume et y attrapa tout ce dont elle avait de besoin. Elle prit ensuite la viande et les nouilles ainsi que de la sauce et de quoi faire un bon dessert. Lorsqu'elle eut acheter tout ce qu'il y avait sur la liste, l'adolescente fit signe à sa soeur qu'elles pouvaient rentrer. Mais sur le chemin du retour, Midori eut un ''flash''. Elle marchait avec sa soeur en direction de leur maison alors que celle-ci avait déserter il n'y avait que quelques jours. C'est alors qu'elle cessa de marcher et joignit ses mains ensemble, continuant de tenir le sac qui contenait la nourriture. Elle pencha ensuite son regard vers le sol et ses cheveux bleus cachèrent ses yeux ainsi que tout autre émotion. ''Que ... que vas-tu dire à maman ?? Et surtout ... Pourquoi es-tu revenue ?? Réellement. Être désolé ça ne suffira jamais.'' Elle releva sa tête, regardant Sazuka d'un regard sérieux et dur. ''Si tu dis vouloir rester. Je te crois. Mais s'il n'arrivait qu'un jour tu décides de repartir à nouveau. Je te poursuivrai et t'arracherai les jambes afin que tu ne partes pas. Est-ce clair ?? Je suis ta petite soeur, mais ... je ne suis pas impuissante face à toute situation et jamais ... Jamais je ne veux revoir maman ainsi.'' Après quoi, l'adolescente se remit à marcher en direction de leur dîner !!

Même si j’avais une énorme envie de faire demi-tour et de courir dans la direction opposée. Je tentais de garder une démarche confiante et déterminer, ce qui était assez compliqué. Ce qui m’empêchait de le faire ? Ma réputation. Oui les gens d’ici ne me voyaient pas comme une lâche. Mais plus comme une qui fonçais dans le tas, sans se préoccuper des conséquences. Enfin si cela n’avait pas changé pendant ces quelques jours. J’avais toujours su m’en sortir, pratiquement sans aide, aujourd’hui n’allait pas faire exception. L’autre raison ? Pour change un peu…était Midori. Quelque chose me disait qu’elle n’était plus celle qu’elle était avant. Enfin presque plus. Tout comme moi, elle avait fait des progrès, peut-être plus que moi. Qui sait ? Elle m’avait peut-être dépassée ? M’enfin, je ne croyais qu’elle allait me laisser partir une deuxième fois. En me souvenant de l’expression que j’avais lu sur son visage le jour de mon ‘départ’, j’avais tout de suite devinée qu’elle préférait m’enfermer dans une cave, ligoté à une chaise, plutôt que de me laisser partir. C’était effrayant de savoir que quelqu’un pouvait tant tenir à une personne. Mais d ‘un autre côté, c’était plutôt rassurent. Savoir que l’on pouvait toujours compter sur quelqu’un, même quand on lui avait fait la pire chose au monde. Je me surprenais même à me demander, jusqu’ou pouvait allez la patience de quelqu’un comme ça ? Pouvait-elle pardonner à volonté ? Ou est-ce qu’un jour cette patience s’envole pour laisser place à la haine ou la colère ? J’étais surement la seule personne qui pensait à ce genre de choses, par moment je me demandais si j’étais normale ? Mais d’un autre côté…qui était normale ? Être normale, c’était quoi ? Je fus sortie de mes songes par ma sœur qui me stoppa net :

- Tu sais grande sœur, si tu ne souhaites pas manger de l'air, on ferait mieux d'aller chercher ce que maman m'a dit de rapporter. Pas vrai ?? Ses bons petits plats doivent te manquer héhé ...

Pour me manquer, ils me manquaient vraiment ! Surtout la célèbre mousse au chocolat de ma mère. Elle avait un don pour la faire, on se croirait au paradis après chaque bouchée. Quoi qu’il en soit elle me tirait vers l’épicerie et y faisait ces achats. Je ne trouvais pas plus ennuyant. Qui aimait faire les courses ? Sérieusement ? Rester dès heures dans un magasin bourré de monde qui se bousculent et puis…le pire après. Rester patiente et souriante à une caisse qui avançait trop lentement à mon gout. Et pour pimenter le tout, ignoré les personnes qui dégageaient une mauvaise odeur. Une fois sortie de la, ma jumelle me fit signe qu’on pouvait rentrer. Je me demandais si elle avait senti mon agacement ? Comme nous ressentions toujours ce que l’autre éprouve…Enfin ce n’était pas le moment de réfléchir à ce genre de choses. Midori c’était à nouveau stoppé net pour joindre ses mains, comme elle faisait tout le temps lors-ce qu’elle était…nerveuse ?:

-Que ... que vas-tu dire à maman ?? Et surtout ... Pourquoi es-tu revenue ?? Réellement. Être désolé ça ne suffira jamais. Elle relevait sa tête tout en me fixant d’un air sérieux et dur pour ensuite continuer : Si tu dis vouloir rester. Je te crois. Mais s'il n'arrivait qu'un jour tu décides de repartir à nouveau. Je te poursuivrai et t'arracherai les jambes afin que tu ne partes pas. Est-ce clair ?? Je suis ta petite sœur, mais ... je ne suis pas impuissante face à toute situation et jamais ... Jamais je ne veux revoir maman ainsi.

Elle n’avait pas tort, enfin pas tout à fait. Je ne comptais plus partir, même si pour ça je devais décevoir mon grand-père. Je pense que si je lui expliquais la situation, il devait être en mesure de comprendre. Enfin je l’espérais. D’un autre côté, si j’avais suivis ces conseils, je n’en serais pas là ! Vive ma cupidité ! Mais j’avais un autre problème, ma sœur avait soulevée un point important, qu’allais-je dire à ma mère ? ‘ Bonjour maman, je rentre de vacances ?’ . Mauvais, très mauvais et pourquoi pas... ‘Bonjour maman, je suis rentré, mais j’ai un problème, je ne peux rien te dire tant que je n’ai pas vu grand-père !’. Oui ceci ressemblait plus à une solution. Assez directe, mais je n’aimais pour tourner autours du pot ! Mais en entendant ça, ma mère tomberait surement dans les pommes, si elle ne l’avait pas fait avant en me voyant. Je n’avais vraiment aucune idée de ce que j’allais dire à ma mère. Je pensais même d’abord faire un tour chez mon grand-père avant de rentrer, lui allait pouvoir trouver une solution. Quoi qu’il en soit, ne sachant pas quoi répondre, je décidais de garder le silence. Etant lié d’une façon ou d’un autre, Midori allait bien comprendre mon débat intérieure.

Une fois arrivé devant notre porte. Une angoisse venait prendre place dans ma gorge. Et quoi je que fasse, je en pouvais pas la faire partir. Qu’est-ce qu’il m’arrivait ? Ce n’était pas mon genre d’angoisser ! Je laisser ce plaisir à ma sœur. Je secouais la tête pour me ressaisir, mais ça n’aidait pas vraiment. Quand Midori attrapait la poignet de la porte pour la tourner, j’entendais quelqu’un crié mon nom haut et fort dans la rue. La voix était si…vieille mais ferme à la fois. J’avais l’impression que mon nom était un ordre. En me retournant, j’avais peur que ma supposition que j’avais faite de la personne qui traversait la rue. Mais en quelques instants ma peur était fondée. Je me retrouvais bel et bien devant mon grand-père :

- Sazuka ? Que fais-tu ici bon sang !! Nous avions un… Son regard se tourna vers Midori, je savais ce qu’il pensait à ce moment là. Et je ne pouvais pas m’empêcher de le fusiller du regard. S’il osait prononcer un mot…il avait beau être vieux j’allais quand même lui faire regretter le geste ! Mais par chance il se tut.

- J’ai une raison d’être resté grand-père et cette raison…est encore ici.

J’adorais parler en codes, j’avais l’impression d’être un agent secret. Enfin bref, je venais de me rendre compte que mon grand-père ne m’écoutait même pas. Son regard voyageait de moi…à quelque chose qui se trouvait derrière moi. Son visage était plus blanc qu’une feuille de papier, je commençais à comprendre ce qui se trouvait dans mon dos. Lentement, mais surement je me retournais pour avoir en face de moi…ma mère. Je me sentais moi aussi prendre la même couleur que mon aïeul. Il y avait un lourd silence qui pesait, personne n’osait ou savait prendre la parole. Je ne savais pas quoi faire, tout ce qui me venait à l’esprit c’était de prendre la même réaction que ce que j’avais pris avec Midori. Un sourire gêné sur les lèvres, je me sentais obliger de dire un truc maintenant :

- Heu…bonjour maman…tu…tu vas bien ?