Le voyage du bateau faisant le relais entre le continent et le pays de l’eau arrivait à son terme. La côte se voyait à l’horizon. Un brouillard, fidèle au nom de son village caché shinobis, était présente pour l’accueil des passagers à bord. Avec les nuages couvrant une partie du puissant soleil nourricier, les quelques marchands et simples visiteurs craignent pour leur confort personnel. La peur du froid bien connu du pays était loin d’être tendre avec ceux qui venaient une première fois. Et comme une peste, elle s’étendait à l’ensemble des personnes. Vite, se couvrir d’une autre couche de vêtement ou bien serrer son linge sur soi pour conserver la chaleur. Les hommes normaux étaient de si petites natures, mais qui pouvait les blâmer pour être simplement ordinaire ? Dans ce remue-ménage, Irihi Elia contempla l’horizon opposé à la terre ferme. Laissant derrière tous ces magnifiques paysages qu’elle observait depuis toute petite, la jeune demoiselle s’écartait de la majeure partie des nations et citoyens innocents. Ce que son corps était capable de produire, même avec un contrôle durement appris par les années, ne devait pas resurgir. De plus, l’attention de personnes peu honorables se tournerait dans sa direction. Elia allait donc se cacher à Kiri, là où l’eau dominait sur le feu. Se trouver un emploi quelconque une fois sur place, le plan parfait.

Le bateau accosta au port. Ils débarquaient tous en file disciplinée. Un voyage maritime était terminé, maintenant il restait un trajet sur terre à compléter pour rejoindre les portes du village. La température avait baissé un peu, un désagrément bénin. En chemin, certains faisaient preuve d’une bonne endurance à la baisse de chaleur. Les hommes surtout montraient un peu de leur vraie virilité. Et parmi eux, Elia ne s’afficha pas comme frileuse ou dérangée par l’exercice de marche. La jolie rouquine habillée d’un kimono et d’un couvre-chef traditionnel se retrouva en tête du groupe avec son baluchon balançant derrière elle. Enfin, les portes apparurent imposantes, une coutume que tout village était doté dans le monde ninja. Pourtant, elle donnait la même sensation d’intimidation. Elia oublia de poursuivre le chemin, laissant la place aux marchands qui passèrent sans problème le contrôle des ninjas en poste. Elle attendit que tout le monde furent passés pour pouvoir s’approcher des portes. Inquiète ? Oui elle l’était. Il serait peut-être difficile de les convaincre à la laisser rejoindre le pays sans une inspection poussée. Son sourire apparut, prêt à la soutenir et jouer au mieux son personnage réaliste.

- Je suis venue m’installer au village. Mais je ne sais pas comment bien procéder. Les formalités diffèrent selon les pays, à ce qu’on me dit.

Kyo se réveilla tard, en effet la lumière du soleil bloqué par la brume matinale quotidienne, ne permit pas a Kaguya-kun de se réveiller tôt. Celui-ci bougeait lentement en tentant de sortir de ses draps de lit, étant complément enroulé dedans il prit un certain temps avant de se sortir et de posé le pied pour la première fois de la journée. Il se rendit dans son balcon et regarda au loin.On ne voyait rien, mis à part la brume épaisse bien sur. Il se rendit vers sa salle de bain pour faire sa toilette matinale et enfila son Kimono gris et y attacha la boucle violette autour de sa taille. Il ne déjeuna pas pour une des rares fois, pourquoi ? Qui sait, il ne se sentait pas l'humeur a mangé aujourd'hui. Il se rendit vers le bureau de la Mizukage qui lui confia la mission d'accueillir les nouveaux arrivants a Kiri, enfin il n'était pas seul plusieurs autres avait été envoyés, c'est ce qu'il remarqua lorsqu'il arriva aux portes du village caché de la brume. Kyo vit les bateaux arrivés et les passagers qui débarquèrent. C'était principalement des commerçants, des paysans, très peu de Shinobicherchant un village. Enfin une attira l'attention du jeune Genin, une certaine femme qui portait un Kimono. Il se dirigea vers celle-ci et avant même qu'il eut le temps d'entamer la conversation elle prit les devants.


Je suis venue m’installer au village. Mais, je ne sais pas comment bien procéder. Les formalités diffèrent selon les pays, à ce qu’on me dit.


C'est évident que les formalités sont différentes de pays en pays, ca ne serait pas amusant si ils étaient tous pareils, tu ne pense pas ?



Il se rendit compte que donner son avis ou même le demander à une
inconnue était un peu trop indiscret, il rougit pendant quelques
secondes et reprit.


- Les formalités sont plutôt simples ici, nous avons besoin de ton nom, prénom et âge. Si tu veux servir le village tu peux aussi rejoindre l'académie des ninjas .