.: Une rencontre ... renversante :.

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Une brise légère soufflait dans les rues du village de la Brume, soulevant les longs cheveux châtains de Sayuri. La jeune femme s'était levée tôt ce matin, ayant prévu une séance d'entrainement afin de parfaire l'un de ses jutsu, mais à la vue du solil radieux qui brillait au dehors, elle s'était finalement ravisée et avait décider de passer la journée à flâner dans Kiri. C'était une activité très peu commune chez la jeune Ishikura, qui n'aimait pas rester à ne rien faire.

Sayuri connaissait très peu de monde à Kiri. Au fond, elle était très sociable, mais elle préférait de loin le calme et le silence au blablatages inutiles et au bruit.

La soif tenaillait quelque peu la jeune femme lorsqu'elle passa devant la devanture d'un bar aux couleurs assez sobres. Hésitante au début, elle rentra finalement à l'intérieur. Il était peut-être temps qu'elle fasse des rencontre dans ce village qu'elle arpentait depuis presque cinq ans. En effet, outre un jeune homme qu'elle avait rencontrer il y a quelques années sur les plages de Kiri, ainsi que ses camarades de "classe" et les personnes qu'elle rencontrait hibituellement tous les jours, Sayuri n'avait pas nouer de leins forts avec certains ninjas de Kiri. Bizarrement, celà ne la dérangeais pas plus que celà : elle savait qu'un jour, elle partirait ...

Sayuri alla au comptoir pour commander une boisson. Après quelques instants d'attente, elle prit et paya le verre qu'on lui tendit puis fit volte-face pour aller s'installer à une table plus loin. Soudain, en passant, à côté d'un homme qui lui était inconnu, elle fut pris d'un vertige et tapa dans le verre qu'il s'apprêtait à boire, renversant son contenu ainsi que celui de son propre verre sur celui-ci. Il y avait quelque chose qui clochait chez lui pour que sa réaction soit si violente ..
Reprenant rapidement ses esprits, Sayuri lui adressa un sourire désarment et prit la parole de sa voix aux tonalités mélodieuses :

" Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m'est arrivée ..."

L'âme torturée ne connait pas la paix L’Éphémère Allongé dans mon modeste lit miteux , j’étais confronté à toutes les afflictions d’un sommeil perturbé , aussi puissant soit l’engrenage de Morphée pour nous enfoncer dans une profonde léthargie , il n’était pas assez téméraire pour avoir un impact sur moi ce soir là. Etendu de tout mon long par-dessus mes vieux draps , je regardais le plafond , le regard inexpressif , me demandant pourtant pourquoi ces cauchemars hantaient mon âme torturée. Je basculais en position assise , la main sur le visage comme pour soutenir le poids des peines qui me déchiraient intérieurement. Après un soupir de lassitude et de découragement , je me levais pour enfiler mes affaires qui jonchaient sur le sol tels des vieux haillons, puis je passa la porte de mes appartements. J’ignorais pourquoi j’avais décidé de quitter mon lit un soir ou le froid s’était installé jusque dans les chaumières , où ce dit froid régnait en maître sur son trône glacial , mais j‘étais sorti , il faillait bien trouver une occupation ... L’astre lunaire éclairait mon chemin d’un voile léger et fin , puis quand l’obscurité des ombres des diverses bâtisses m’empêchaient de voir où je me dirigeais , les lampadaires prenaient le relais pour illuminer ma traversée. Ma vision des choses était noircie de la mélancolie , du désespoir et de la lassitude , les beaux jours m’avaient déshérités , s’envolant vers l’horizon , s’engouffrant dans les ténèbres , ne me laissant que l’amertume d’un vide vacant. La douleur qui tient place dans mon cœur est une affliction que je m’impose seul et pourtant … je le sais , elle sera présente tant que je n’aurais pas réussi à chasser les nuages tristes qui surplombent mon âme. Le tourment qui s’est abattu sur moi a pénétré mon enveloppe corporelle pour m’atteindre en plein cœur, rongeant ma raison de vivre…Mais je suis un shinobi , il ne m’est pas permis de fauter , c’est pourquoi , doucement , je recouvre lentement à la réalité des choses , mon village à besoin de moi , il n’a pas besoin d’un misérable incapable qui ne pourrait pas le hisser vers le haut. A force de remettre en question le destin , j’allais finir par ne plus avoir confiance en moi , et la confiance en mes talents était certainement la dernière chose qu’il me restait … A force de marcher sans but précis , je trouvais finalement une bâtisse plus intéressante que les autres. De lourdes portes en bois sculptées dans les arbres les plus rares et les plus solides me faisaient désormais face , et deux options s’offraient à moi , tracer ma route comme ci ces portes n’avaient pas retenues mon attention , ou pénétrer dans ce lieu inconnu pour moi mais qui portait pourtant le nom de « bar » . Finalement l’hésitation ne fut pas si longue que je le croyais , je choisissais la deuxième option tandis que je poussais les portes boisées de ce puits d‘alcool. Mon entrée pourtant discrète avertie une femme déjà présente en ces lieux , le bruit du bois craquant lors de mon irruption alarma la jeune hôtesse. Sans que je n’ai à prononcer un mot , elle m’indiqua une table vide ou je pourrais passer le temps. Très bien , j’avais décidé de suivre les conseils de cette hôtesse , cette table paraissait calme aux premiers abords , et c’est tout ce que je demandais. Après m’être assis sagement sur une chaise pitoyablement abimée , je regardais tout autour de moi , scrutant ce nouveau lieu qui deviendrait peu être mon fief les soirs de pluie. Une poignée de musicien jouaient un air entrainant pour faire danser quelques ivrognes sur un minuscule carré de danse , tandis que des aguicheuses sans vergogne tentaient de soutirer un peu d’argent à cet viande saoule. Je décidais finalement d’aller commander un saké , après plusieurs enjambés entre les clients j’arrivais jusqu’au comptoir , puis je dis d’un voix fade : « Garçon … Un saké je vous prie. » « Pardonnez moi monsieur , puis-je voir un parchemin prouvant votre majorité ? » rétorqua le serveur. Je fronça les sourcils , lui envoyant un message visuel qu’il ne pouvait feinter de comprendre , après tout , mes 21 printemps approchaient à grand pas. Je sortais lentement ma bourse , puis jetait une poignée d’Okanes sur le comptoir avant de reprendre sèchement la parole. « Garçon , un saké … » Le serveur encaissa l’argent puis me servit immédiatement ma commande. Je regardais mon verre comme si il s’agissait d’un ennemi prêt à en découdre , puis je le soulageais de la moitié de son contenu d’une seule traite. Après un bref moment passé au bar , je reprenais le chemin de ma table pour y boire paisiblement , quand soudain , un choc frontal fit basculer mon verre et probablement celui de mon opposant sur moi , mes affaires s’imbibèrent automatiquement de cet alcool. Je baissais la tête pour regarder les dégâts , puis , je relevais lentement la tête. Je sentais l’adrénaline monter en moi , l’appel du chasseur atteignit son paroxysme , faisant bouillir le sang dans mes veines. Mon regard était ampli de haine et du désir de faire payer cet affront , mes yeux rouges écarlates se mirent à se tinter plus clair , signe distinctif de ma colère. Je serrais les dents , et sentis que mes incisives s’allongeait lentement , l’envie de mordre son coup était omniprésente. Puis un éclair de lucidité frappa mon esprit tourmenté à l’écoute de ses paroles chétives. « Excusez moi , je ne sais pas ce qu’il m’est arrivée … » Je repris lentement mon calme et ma sérénité , je remontais lentement la manche de mon avant bras droit pour mettre à nu ma peau , puis je passais ce dernier devant ma bouche pour y mordre à pleine dent. Même si ma volonté était forte , il fallait faire taire l’appel du sang , et rassasier ses ardeurs charnelles. Je laissais retombais mon bras le long de mon corps , puis je pris la parole de ma bouche sèchement cousue par le silence. « Je … venais de … payer ce verre … et je n’ai pas eu l’occasion de profiter énormément … » Kurogane Setsuya