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  Comment faire marcher l'économie du village ...

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MessageSujet: Comment faire marcher l'économie du village ...    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyLun 16 Mai - 22:59

Comme une immense boule billard, le soleil rouge filait vers le coin azur de la table, où il allait tomber et où les dieux iraient le chercher le lendemain pour tirer un nouveau coup. Ce phénomène naturel, admit par tous, a posé de sérieux problèmes de cosmogonie et de métaphysique aux prêtres et aux prophètes : pour les uns, cela veut dire que le monde n’est que le spectateur d’une partie dont il ne comprend rien. Certains parmi les plus barrés essayent de compter les points. D’autres estiment que si au ciel se déroule un partie de billard, cela rendait compte du fait la terre devait être quant à elle un immense baby-foot, un jeu d’échec ou de Risk, selon les versions. Pour Kadashman, et pour lui seul, cela signifiait seulement que les dieux n’ont rien compris à la vie : d’habitude, le tapis des tables de billard, il est vert, d’abord.


Kadashman était assis sur le toit d’une maison, en face du magasin d’accessoires, équipements, matériel et autres gris-gris dont il paraît qu’ils sont nécessaires à tout ninja, mais dont seulement une personne sur deux se sert réellement. Il se livrait à son activité favorite, à savoir glander en observant les fourmis, dans la rue, en bas. Il s’amusait à voir un homme pressé jouer des coudes dans la foule dense, un groupe de genins passer avec des sceaux et des éponges, comme si ils avaient été nettoyer quelque chose à l’hôpital. Vu la couleur de l’eau dans les sceaux, ça devait avoir été particulièrement noir…

Soudain, il sourit. C’était le moment. Il sauta au bas de l’habitation, manqua de se tordre la cheville, et entrepris de traverser la rue dans le sens de la largeur, semant derrière lui des « Aïe », « Fait attention, espèce de zazou ! ». Il arriva en face et s’engouffra à l’intérieur du magasin, pour éviter un chuunin furieux de s’être fait marcher sur le pied et un vendeur collant qui l’avait traité de face de melon.

L’intérieur du magasin était calme et frais. Un genin, dont c’était la mission, faisait tourner une manivelle qui actionnait le ventilateur ronronnant au plafond. Deux ou trois ninjas faisaient leurs achats, et la vendeuse, à son guichet, semblait s’ennuyer ferme. Elle fit son plus sourire le plus commercial en souhaitant la bienvenue au jeune ninja. Ce dernier sourit et ne lui répondit pas. Il était en train de se dire qu’en fait, toute l’économie du village tournait grâce à une masse d’esclaves appelés « genins », auxquels on pouvait faire absolument n’importe quoi, tant qu’on avait assez d’argent pour payer. Ces derniers étaient corvéables à merci, et ils n’avaient même pas le droit de se plaindre. Pire, certains étaient même heureux de nettoyer les toilettes, en pensant sérieusement que ça allait les aider à devenir kazekage.
Concluant sur l’importance de passer chuunin au plus vite, Kadashman se rendit d’un pas mesuré vers le mur du fond. Là, caché derrière une étagère de sandales noires laissant le talons découvert, il s’agenouilla, repéra une fissure dans le mur en briques crues et l’élargit. Puis, il sortit de sa poche une statue en argile. Cette dernière était toute en courbes folles courant vers des côtés déments, en formes psychédéliques, en polygones incertains déformant le réel avec une assurance dénotant d’une longue habitude. Des fioritures baroques avoisinaient de flamboyantes flèches néogothiques, une métope dorique se mélangeait avec une ligne ondulée surréaliste. Au sommet, des lunettes de soleil dignes d’une star de Rock’n’roll ou d’un beauf en décapotable. Le tout émanait l’impression qu’elle avait été réalisée par un sculpteur manquant encore plus de sens de talent artistique que de sens de l’humour.

Kashman introduisit la statue dans la fissure du mur. Il sourit, et murmura :
-A toi, le blondasse aux cheveux filasses !

Puis, il battit en retraite rapidement et alla faire semblant de s’intéresser aux vestes beiges moches de chuunins renforcées spécialement de plaques de métal, tout en prenant soin de se mettre à l’abri du rayon.


hrp: Atsushi, vu qu'il ne se passe rien, je lance le truc. A toi !

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MessageSujet: PERSONNE NE BOUGE, CECI EST UN HOLD-UP !    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyMar 17 Mai - 12:08

Comme un plat de pommes de terre dans un four à micro-ondes, le village de Suna était en train de cuire sous l'habituel soleil de plomb qui faisait office de magnétron.

Atsushi venait de terminer sa mission ; mission, cela dit en passant, qui avait largement écourté sa nuit. Alors que pendant toute la durée de sa surveillance à la banque il n’avait pensé qu’a retourner se coucher, une fois son travail terminé il s’était senti débordant d’énergie et avait décidé d’aller faire un tour dans le village. Ses pas l’avaient finalement mené à l’armurerie ou l’on vendait toutes sortes d’armes et d’accessoires
pour les shinobis . L’enfant s’était promené à travers les rayons en admirant tout ce beau matériel à la disposition de ceux qui voulaient se la jouer devant les plus jeunes lorsqu’ils allaient chercher leur petit frère à l’académie, puis était reparti vers la sortie les bras chargés d’accessoires en tout genre. C’est la qu’on lui apprit que les okanes qui lui étaient versés après chaque mission ne servaient pas seulement à faire joli mais aussi à l’obliger à acheter lui-même son matériel. Marmonnant qu’il n’avait pas de quoi payer, le petit garçon laissa tout en plan dans le magasin et sortit dans la rue ; Atsushi avait une vision bien personnelle du rôle de l’argent : il devait se trouver dans sa tirelire, et en grande quantité !

Faute de pouvoir décorer sa chambre avec les shurikens géant et les sabres du magasin, le genin se dirigea vers le toit le plus proche ou il irait faire exploser quelques œuvres d’art avant de rentrer chez lui. Pas de chance, ledit toit était déjà occupé ; par un clochard.
Après une brève étude du personnage, l’enfant se redit compte qu’il ne s’agissait pas d’un sans abri –quoique-, mais d’un de ses anciens camarades de classe: il s’en souvenait, c’était un hurluberlu toujours affalé dans le fond de la classe comme si il s’ennuyait à mourir, et qui ne quittait jamais son grand sourire comme si il portait en réalité un masque ! En plus de cela, il faisait sans doute partie des gens qui veulent tellement paraitre à la mode -a mode consistant à être le plus originalement bizarre, tout en montrant bien que c’est fait exprès- qu’ils mettent de vieux vêtements ringards qui étaient déjà démodés du temps de leurs grands parents, puisque l’adolescent portait donc un kimono blanc que les saletés semblaient éviter comme on essaie de ne pas toucher un ivrogne qui déambule dans la rue. Il avait un nom du genre superman, ou un truc dans ce goût la ; ça ne faisait pas héroïque par contre (mais superman non plus tout bien réfléchi).
L’étrange individu avait l'air d'observer la foule en ébullition, même si regarder était sans doute un terme un peu osé puisqu’il était impossible de savoir si il distinguait quelque chose à travers ses lunettes noires et son grand sourire niais. La rencontre aurait pu se terminer ici, et le genin aurait pu partir se chercher un autre terrain de jeux, mais les deux jeunes ninjas avaient un objectif commun, et celui-ci se trouvait derrière les vitrines du magasin d’en face !

Atsushi était très content de son œuvre : un magnifique assemblage de statuettes en argile qui irradiaient d’art novateur. Il y avait mis presque tout son chakra, mais le résultat était au-delà de ses espérances ! Les petites bombes (le mot pétard est même plus approprié) façonnées habituellement par l’enfant étaient incapables de faire des dégâts conséquents ; en revanche, plein de ces bombinettes réunies en même temps devraient surement réussir à percer un mur ! Il réunit donc de nombreuses petites statuettes en une grosse et magnifique bombe qu’il remit à son coéquipier. Le laissant ensuite sur le toit, il descendit de par ou il était venu, et s’en alla d’un pas nonchalant dans la rue.

Tout en gardant un air criant d’innocence, le petit garçon alla se poster derrière le magasin, à une distance respectable du mur. Ne possédant pas de montre, il se mit à compter les secondes. Tout en ce faisant, il espéra fortement que l’autre hurluberlu avait compris le plan –un grand sourire, en général c’est qu’on a compris, non ?-.
Le compte à rebours terminé, Atsushi concentra son chakra dans ses mains, comme il avait l’habitude de le faire à présent. Il ferma les yeux, sourit, et actionna le détonateur imaginaire de sa bombe, engendrant un : pop pop pop pop BANG ! qui raisonna dans le silence imperturbable (ou du moins à peine perturbé par des « achetez mes légumes, ils sont frais mes légumes », « pousse toi de la, minus, tu est sur mon chemin », et des « mince mince mince, ou sont passés mes genins ?! ») du village du sable.

Au travers de la fumée, l’enfant vît que son explosion n’avait provoqué qu’une série de fissures et un petit trou dans le mur, à peine assez large pour y faire passer un melon. L’Iwako jeta une série de regards autour de lui, puis comme personne ne le regardait, donna un violent coup de pied dans le mur. Celui-ci, fragilisé par l’explosion, s'écroula en partie libérant ainsi un passage suffisant pour un adolescent qui n’aurait pas trop abusé des bonnes choses de la vie. Cela fait, il ajusta son bandeau frontal non pas autour de son cou comme il en avait l’habitude mais sur sa bouche pour faire « gangster », et se rua dans le magasin à travers l’orifice encore fumant.

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MessageSujet: VITE ! On prend le butin et on s'casse !    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyMar 17 Mai - 14:25

La déflagration, à défaut d'envoyer des morceaux de murs dans toutes les directions pour provoquer une panique monstre comme le prévoyait le plan des deux délinquants (enfin, le plan d'Atsushi; Kadashman, lui, improvisait depuis le début), la déflagration eu au moins le mérite d'emplir le magasin de sable et de poussière.
A l'entrée, la vendeuse hurlait. Le genin, du sable pleins les yeux, pestait en se frottant les orbites avec ses mains, ce qui ne faisait qu'aggraver la situation. Kadashman sourit. Protégé par ses lunettes, la poussière ne lui faisait pas d'autre effet que lui empêcher de voir quoi que ce soit. Mais de toute façon, il en avait l'habitude...

La clé d'un hold-up réussit, c'est la rapidité d'exécution. On entre, et on ressort. Naturellement, Kadashman ne le savait pas, puisqu'il n'avait pas écouté le cours de Hokke Tekkui-senseï sur le vol d'objet dans le cadre d'une mission. Mais il sentait confusément qu'il ne faisait pas bon de rester ici.

Bondissant au jugé parmi les rayonnages,il se dirigea vers le genin tourneur de manivelle et lui colla un coup de pied dans l'estomac, histoire qu'il ne casse les pieds de personne. Kadashman se retourna et vit Atsushi entrer en douce par le mur du fond. Ce dernier portait son masque sur son visage, et semblait sur le point du hurler: "Tout le monde les mains en l'air, ceci est un hold-up ! Tout le monde à terre ! Toi, la minette, débranche-moi ce téléphone et conduis-moi à la salle des coffres ! Le premier qui fait son mariol, je le dézingue! ", même si il ne comprenait pas la moitié de ce qu'il allait raconter. Ne voyant personne à qui s'adresser, il sembla se raviser avec déception et il se précipita vers un grand sac à dos de ninja pour y entasser tout ce qui lui tombait sous la main.

Kadashman fit de même. En empochant trois paires de gants à plaque, il se demandait l'intérêt de porter un masque quand on fait un hold-up. Un masque, c'est collant, ça empêche de respirer correctement et ça n'empêche personne de savoir qui tu es. Peut-être une envie implicite de ressembler au gangster de base, à celui qui réussit son coup, et ainsi réussir aussi son coup ? Une volonté de se mettre en condition, comme un acteur a besoin d'un costume pour jouer son rôle ?
Le ninja conclut que ça devait être l'accessoire obligatoire pour faire un vol à main armée, un accessoire dont l'importance passait avant même l'arme en question. Un peu comme un marchand de melon ambulant doit toujours avoir un melon à la main pour être crédible.

Kadashman en était là dans ses réflexions, quand il s'aperçut que la tente de luxe 4 places pour missions longues qu'il essayait de fourrer dans son sac ne rentrait pas, faute de place.
Avec son coéquipier, il bondit hors du magasin en passant par le trou dans le mur du fond.

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MessageSujet: YEEEHA ! *Bang* *bang* *bang*    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyMar 17 Mai - 15:34

Un innocent marchand de fruits était en train de convaincre un passant qu’il avait une tête à acheter un melon ; alors qu’il s’apprêtait à lui refourguer sa marchandise, la transaction fut interrompue par une grande explosion. Marchand et client restèrent un moment étonnés, puis, comme rien ne se produisait, ils reprirent leurs affaires. A ce moment, ils furent à nouveau interrompus par des grands cris tels que seuls sont capables d’en produire les cow-boys un peu éméchés des vieux westerns (c’est à dire YEEEHA ! accompagnés de coups de pistolet). A ce moment, deux enfants passèrent en trombe à côté deux, chacun portant un sac « Suna’s factory® » rempli à craquer d’objets divers. L’un d’eux, tout en poussant des cris d’un air joyeux et convaincu, s’amuser à jeter ça et la des pétards en forme de rosaces de style renaissance décorées de hiéroglyphes égyptiens pour compléter le fond sonore.

L’opération avait été un succès ! L’explosion de la bombe avait provoquée un magnifique chaos tel que seul un artiste peut l’apprécier ; les cris des clients avaient résonné en écho au bruit de la déflagration, et la bousculade dans les rayons qui en avait suivi amplifiait les dégâts provoqués par la bombe. L’explosion, la pagaille qu’ils avaient provoquée, la fumée, la poussière, le masque qu’il portait sur la figure, tout cela l’enivrait si bien qu’Atsushi se sentait en parfaite condition pour faire un vrai carnage ! Et si la poussière l’empêchait de voir à plus de quelques centimètres de son nez, son masque lui avait protégé la bouche lui évitant d’être pris de violentes quintes de toux comme ce fût le cas le la majorité des personnes présentes.

Voyant que personne ne faisait attention à lui, le petit garçon enjamba un armoire renversée qui contenait des sandales déchiquetées et se précipita dans le rayon des accessoires ; la, il se saisit d’un grand sac à dos qui transporterait le fruit de son larcin puis commença à ramasser tout ce qui lui passait sous la main. Comme il s’en rendrait compte plus tard en faisant l’inventaire, il embarqua quatre pochettes ninja, six étuis à kunai, neuf sandales de ninja dont sept gauches et deux droites, cinq paires de gants avec plaques de métal, divers sortes de masques en tissu, et plusieurs cottes de maille taille enfant. Il se précipita ensuite en direction de l’armurerie en fourrant dans son sac tout ce qui pouvait y tenir. Tout en trainant le sac à dos dont émergeaient plusieurs fourreaux ainsi que les pointes d’un shuriken fûma, le petit garçon faucha une boite de bonbons près de la caisse sur laquelle figurait l’inscription « Pilule militaire – déconseillé aux moins de 10 ans ».

Alors qu’il se dirigeait vers la sortie, l’enfant aperçut rangé sur un étal un grand rouleau de parchemin qui faisait presque sa taille. Au dessus était écrit : parchemin pour famille d'invocation : 400 okane/U. Sachant reconnaitre une affaire quand il en voyait une, Atsushi s’exclama :

- On va pouvoir le revendre une fortune ce truc… hé, viens m’aider à transporter ça !

Le dos chargé d’ustensiles ninja, tout en portant chacun un côté de l’énorme rouleau, les deux petits délinquants se faufilèrent tant bien que mal à travers l’ouverture, faillirent rester coincés à cause de leurs sacs (mais aussi de ses cheveux dans le cas d’Atsushi), puis débouchèrent dans la rue ou ils se précipitèrent vers les petites ruelles en terrifiant les passants ; enfin, les plus émotifs en tout cas, puisque la plupart les prirent pour deux sales gosses qui s’amusaient à faire du raffut. Dans le magasin, tout les gens avaient été tellement concentrés sur les comportements indispensables à avoir en cas de cohue (a savoir hurler, courir dans tous les sens, bousculer les autres, et se précipiter en courant vers la sortie en renversant tout sur son passage), que personne n'avait fait attention à eux.

Une dizaine de minutes plus tard, essoufflés, les deux ninjas s'adossèrent contre le mur d'une maison dans une des ruelles perdues du village. Sous encore sous l'effet de l'adrénaline, joyeux comme si il venait de faire une bêtise amusante, Atsushi éclata de rire. Ce n'était pas un de ses sourires répétés à l'avance devant sa glace, ni un de ses rires contrôlés, mais un vrai rire joyeux. Il passa un coup de main sur son sac couvert de poussière puis commença à s'intéresser ce qu'il avait fauché au hasard dans le magasin.

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MessageSujet: Partage du butin    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyMar 17 Mai - 22:08

Une fois affalé sur un mur, en sueur, Kadashman reprit son souffle. Il n'avait pas couru comme ça depuis... Depuis qu'il avait renversé sans le faire exprès Kitami Untake, la plus grosse racaille de Suna no Kuni.
Heureusement pour les deux ninjas, la foule ne s'était pas sentie très concernée par le vol en plein jour. Tout autre que Kadashman ou Atsushi aurait tout de suite vu les problèmes qui se posent à ceux qui braquent un magasin au vu et au su de tout le monde: le risque de se faire courser et rattraper en moins de 5 minutes. Mais personne n'avait réagi: peut-être que le banditisme était tellement rare, que personne ne savait plus le mode d'emploi de la conduite à tenir quand deux voyous courent à fond de train vers la liberté et la richesse ?

A un moment donné, Atsushi avait pété les plombs. Il s'était mis à hurler et lancer des ses sculptures partout. Il avait semblé obéir à un lieu commun narratif sorti de son imagination enfantine. Bah, il ne fallait pas trop lui en demander.Kadashman, quant à lui, avait lancé des billes fumigènes sur les gens pour faire bonne mesure et pour couvrir leur retraite. Il avait aussi largué toute une boîte de billes aveuglantes sur un passant, mais c'était parce qu'elles le gênaient pour courir.

A se demander se qui était le plus chaotique: les sculptures, qui relevaient du délire pur et simple, ou le fait de lâcher deux gamins déchaînés dans une foule ? Kadashman, qui tenait dans sa main une des oeuvres, finit quand même par conclure que le boucan qu'ils avaient fait devait donner une idée assez précise de ce que devait être le monde avant l'apparition du Barge de la Quatre-voie. Il sourit à cette idée.

Puis, Atsushi s'était mis à rire comme un bossu, comme si s'était la première fois de sa vie. Kadashman lui avait répliqué par un sourire encourageant. Une fois le gamin remis, ils entreprirent de mettre le butin en commun:

Spoiler:

Les deux loubards se remirent en route. Maintenant, il allait falloir trouver une utilité à toute cette quincaillerie...
Pour une fois, Kadashman avait sa petite idée. Une idée constructive. Si personne ne les arrêtait, ils allaient devenir riches...
Kadashman n'avait qu'une notion limitée de l'argent. Pour lui, c'était quelque chose de très abstrait.


Cependant, mettre le boxon dans le village et casser au maximum les pieds du monde, ça, ça lui plaisait...

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Kaeldras Hiroe

Kaeldras Hiroe

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MessageSujet: Re: Comment faire marcher l'économie du village ...    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyMer 18 Mai - 7:28

 Comment faire marcher l'économie du village ... 2315761103050303251085317761917

Hiroe était installé dans son fauteuil de Kage, il était maintenant au poste de Kazekage depuis déjà une semaine. Son objectif était devenu clair : Détruire Jio Fleed, le dernier servant de Ryusuke dans le village. Cela demandait du temps afin de ne pas être destitué par son village. Le temps était long pour un Kage si bien organisé, la totalité des affaires étaient traitées par les différents secrétaires et Hiroe n'avait donc qu'à attendre. Alors qu'il se préparait à jouer avec son sable, une secrétaire rentra hâtivement dans la pièce. Elle semblait si paniquée, qu'avait-elle ? Le village était-il attaqué ? Hiroe savait qu'il n'y avait plus que des Genin dans Suna mais, il ne craignait pas les offensives. Son visage devint interrogatif et la femme finit par s'exprimer pour lui dire que les magasins étaient attaqués. Hiroe prit un air blasé, il allait devoir sortir et régler ce petit soucis ? Les coupables allaient être tués, Sunajin ou non ! Le Kazekage disparu dans un nuage de sable pour ensuite réapparaître dans le magasin signalé. Le vacarme était grand et le bazar l'était encore plus. À l'aide d'une technique Sunaton le Kage paralysa la totalité des citoyens et s'exclamant :

 Comment faire marcher l'économie du village ... 316111Sanstitre2- « Fermez-la... Les criminels sont où ? Tch... Me faire déplacer pour un simple cambriolage, c'est du grand n'importe quoi.. »

Un homme pointa du doigt vers une direction et à ce moment précis le corps du Kazekage tomba en gains de sable. Ce même sable se camoufla sous le sable écrasé de Suna. Il allait pouvoir avancer sans même être repéré et ainsi débusquer très rapidement les bandits. Après quelques mètres, il entendit des rires. Il sortit donc devant les deux jeunes et se mit à contempler le butin récolté. C'était donc eux les gêneurs ? Ils méritaient la mort voir plus. Le Kazekage s'exclama très clairement :

 Comment faire marcher l'économie du village ... 316111Sanstitre2- « Tch... Me déplacer pour des morveux... Vous deux, vous n'êtes pas autorisés à voler dans mon village. Vous irez en prison mais avant... vos jambes vont disparaître par 'accident'.. »

Le sable se trouvant sous les deux gosses se mit à tenir les deux jambes de chaque gamin. Broyer leurs jambes pour si peu ? Et bien oui, cette cicatrice serait un extrait de la nouvelle loi de Suna. Des gamins n'avaient pas le droit d'agir ainsi, c'était interdit... L'homme regarda les deux gars et prononça très tardivement :

 Comment faire marcher l'économie du village ... 316111Sanstitre2- « Qu'importe les armes, vous ne pouvez riens contre mon sable... Préparez-vous à devenir des handicapés...»


Le Kazekage étant très concentré, même des fumigènes ne pourraient lui faire lâcher sa concentration. Cette attaque allait être terrible mais, ce n'était qu'un petit stratège afin de rétablir l'ordre dans le village du sable. Hiroe se mit à sourire tout en gardant son fameux cigare dans sa bouche.




[Il est interdit de voler dans les magasins... Ce bulletin n'est donc pas utilisable et même si je n'étais pas intervenu. Préparez une réincarnation car vous vous dirigez vers la mort de vos personnages.]

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MessageSujet: Aïe aïe aïe, ça sent le roussi !    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyMer 18 Mai - 22:10

L'univers avait basculé. En tout cas, c'était m'impression qu'avait eue Kadashman. L'espace d'un instant, il lui avait semblé que le fait de voler les magasins pouvait réellement provoquer le chaos de la fin du monde...

Puis, il s'était ravisé en voyant face à lui le Kazekage. La fin du monde n'aurait sûrement pas eu l'air d'un type louche qui semblait évadé de prison, un cigare de mauvaise facture au coin de la bouche, le visage balafré, et qui croyait être élégant avec son costard rétro et sa brillantine dans les cheveux. Ou alors, le dieux en charge de la fin du monde avait une vision bien particulière de la notion de "dramatique".

Cependant, la situation restait problématique. Bien entendu, Kadashman ne savait pas être en présence du seigneur Kazekage (il n'aurait pas reconnu son senseï dans la rue, alors ne parlons pas d'un lointain chef de village fraîchement débarqué). Mais il savait reconnaître un type important quand il en voyait un. Ou, plutôt, quand on lui mettait le nez dessus.
Kadashman sourit. Il savait qu'il allait se faire courser, voire rattraper; il pensait bien que la récupération du butin volé allait faire l'objet d'une mission de rang D ou C, bien avant qu'il ait le temps de le revendre sur le marché noir.
Mais de là à se faire déplacer un gus qui avait au moins le rang de, euh... chuunin (Kadashman avait un sens très approximatif de la puissance et des grades), et ben... C'est que ce vol devait avoir de l'importance !

Kadashman sourit. Faire se déplacer un gus important, rien que pour lui casser les pieds, ça l'amusait. Il n'était pas comme ces délinquants qui taguent les murs pour sentir qu'ils existent et pour persuader le monde de faire attention à eux. Non, Kadashman avait décidé de voler le magasin, rien que pour embêter le monde. A voir le résultat, il avait parfaitement réussi.





En fait, Kadashman ne se rendit compte qu'il y avait un problème, que quand il tourna la tête vers Atsushi. Ce dernier était blanc. Blanc comme un linge. Il tentait avec peine de d'exécuter ce qui devait être la figure n°15 bis, "grands yeux larmoyants pour calmer la colère de Maman juste après avoir cassé le vase du salon". Son cerveau embraya, passa la seconde, la troisième et la cinquième. Une zone lucide de l'esprit du Shuriash, celle qui ne servait pas souvent, lui faisait des signes désespérés pour attirer son attention sur le fait que cette bêtise pourrait bien être la dernière. Il avala sa salive.

"Euh, ... " commença t-il.
La pression du sable avait cessé de croître. Loin au dessus de sa tête, le Kazekage le regardait avec un air fermé et déterminé. Avec une pointe de condescendance.
Kadashman se demanda quel titre il allait utiliser pour s'adresser à Sable-man. Il décida d'éviter d'avoir à le faire.

" Heum, bon, voilà, ce n'est pas ce que vous croyez... On savait pas que c'était interdit de casser les murs des magasins quand on volait. En fait, on voulait mettre en application ce qu'on avait appris sur le vol d'objet en mission qu'on avait vu en cours à l'académie. On s'est dit que ça nous ferait un bon entraînement, que ça permettrait de voir si le système de surveillance du village fonctionne correctement.

En plus, ça rentre dans le cadre d'une étude que je voulais faire sur le système d'auto-surveillance du village. Comment les ninjas sont surveillé ? Comment savoir quand ils font des bêtises ? Qui intervient dans ce cas ? Est-ce qu'il existe une police, ou est-ce qu'on est obligé de faire se déplacer le Kaze-Bunshin... euh, le chef et l'ANBU à chaque fois qu'un zouave veut faire le mariol ?
D'ailleurs, félicitations, le système de surveillance est au poil. On ne risque pas de recommencer. D'ailleurs, le butin, on avait l'intention de le rendre
" Balbutia Kadashman. Il arborait un sourire engageant.

Il était bien conscient que son argumentation sonnait faux, et il n'était pas assez bête pour penser que le jounin allait la gober. Non, il tablait plutôt sur le fait que Sable-man allait hésiter à assassiner, en plein jour, deux des meilleurs éléments de Suna. Parce que, pour oser cambrioler un magasin en plein jour, il faut y penser et il faut le faire. Kadashman était conscient de sa valeur et de celle d'Atsushi.

Les tuer tous les deux allait certes ramener de l'ordre dans un village connu, on le sait, pour déborder d'activité... Dans un Suna où des centaines de ninjas motivés débordaient d'imagination pour faire vivre le village, il y avait un grand besoin de régulation !

Non. Kadashman savait que des éléments imaginatifs et culottés, le village en manquait. Il fallait juste les garder et les cadrer. Leur donner des missions. Les former. En général, ce sont les mioches insupportables, mais qui sont assez intelligents pour organiser et réussir le braquage d'une banque qui deviennent un jour jounin et chef d'équipe. Ce sont eux qui élaborent des plans et qui motivent les autres. En clair, c'est d'eux dont le village avait besoin.

En fait, en volant un magasin, Kadashman se sentait utile. Non seulement il mettait un semblant d'animation dans un village endormi, mais en plus il aurait permis de lancer une mission C, qui aurait, elle, "Fait marcher l'économie du village" Et le village tout court, d'ailleurs.

Naturellement, les tuer aurait fait un exemple dissuasif. Mais, Sable-man ne courait-il pas le risque de voir la génération suivante être comme des marionnettes lobotomisées, sans imagination et effectuant une mission D une fois tout les mois, en en faisant le moins possible, juste histoire de mériter la paye ?


Toujours avec son grand sourire, maintenant un peu nerveux, Kadashman attendit la réponse de son vis-à-vis. Il savait que sa défense ne valait pas grand-chose, oui. Et le gus en face n'était pas du genre à entamer un débat. Par contre, il avait l'air enclin à tuer à la légère.
Kadashman se surprit à se demander si il y avait de quoi se permuter, dans le coin. Sûrement. Gardant cette option dans un coin de sa tête, il attendit de voir ce que l'autre allait faire. Patiemment. De toute façon, Sable-man non plus n'avait pas l'air si pressé que ça ...

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MessageSujet: Aaargh… je suis mal, je suis mal, JE SUIS MAL !!    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyVen 20 Mai - 15:57

 Comment faire marcher l'économie du village ... Sarcophage

Haha, des sandales équipées de pointes ! Décidément, la pêche avait été bonne. ; C’était une des rares fois depuis son arrivée au village qu’Atsushi s’était vraiment amusé. Alors qu’il se tournait vers son camarade pour voir quelle nuance son grand sourire prenait quand il était satisfait, l’enfant fut violement secoué.
Un grand homme se tenait devant eux. Comment les avait-il retrouvés ? Mystère. Comment ne l’avaient-ils pas senti arriver alors que son cigare empestait à des dizaines de mètres à la ronde ? L’homme devait probablement savoir se téléporter. Mais n’avait-il pas honte d’abimer ainsi les pauvres poumons des deux jeunes ninjas en leur faisant respirer des saletés ? De toute façon, avec sa tête de chef de la maffia c’était surement la dernière de ses préoccupations ; et puisqu’il ressemblait à un méchant, il ferait surement partie du petit pourcentage de fumeurs qui ne mourraient pas d’un cancer du poumon donc il pouvait s’en ficher.

De toute façon, Atsushi avait un problème plus important dans l’immédiat que de s’inquiéter de l’état de ses organes respiratoires car du sable -probablement contrôlé par le grand balafré- était en train de s’enrouler autour de ses pieds. Décidément, tous les utilisateurs de poussière s’étaient passé le mot pour venir le menacer !
Si l’enfant était au courant de la rumeur qui prétendant que l’ancien Kazekage était mort et remplacé, il n’avait jamais vu le nouveau. Sauf que même sans pouvoir faire le rapprochement, depuis son apprentissage de ninja il était capable d’évaluer approximativement la puissance des gens avec l’aura qu’ils dégageaient : un halo meurtrier émanait de cet homme et c’était très mauvais signe.
C’est à ce moment en général qu’on se met à penser "Aaargh… je suis mal, je suis mal, JE SUIS MAL !!" ; et si Atsushi était convaincu d’être le héros de l’histoire (chose évidente bien sur, il ne pouvait pas en être autrement puisqu’il était lui !), l’enfant sentait que son aventure atteignait un point critique. L’homme se mit à parler, plus pour lui-même que pour les deux délinquants, tout en laissant échapper des nuages de fumée, et il ne leur voulait pas du bien.

Le cerveau d’Atsushi se mît en branle afin de savoir 1) ce qui lui arrivait et 2) comment échapper à ce problème.
L’homme était probablement un type important : son aura, es répliques, et sa tenue plus adaptée aux salons le confirmaient. Le village devait vraiment manquer de personnel pour ne pas pouvoir se payer une équipe d’intervention de niveau moyen.
Pour s’échapper, il lui restait une solution, bien sur ! Un atout, une botte secrète qui lui ferait reprendre l’avantage ; puisqu’il était dans son histoire, il était évident que les événements passés avaient pour but de l’aider à avancer, et donc que chaque chose avait son importance pour faire venir la suite. Tout ce qu’il avait à faire c’était d’agencer ces évènements comme un puzzle. Et avec ce qu’il préparait, le nouvel arrivant n’oserait plus le toucher ! Mieux, il s’excuserait et s’en irait la tête basse après avoir écrasé son cigare. N’importe qui serait pris de terreur si on lui faisait croire qu’il était un protégé de l’ancien Shodai Kazekage, et l’enfant possédait une pièce à conviction…

Le jeune artiste se mît à chercher frénétiquement dans les poches de son manteau. D’abord celles sur les cotés, puis la poche portefeuille, mais sans succès. Légèrement contrarié, il essaya alors les poches de son pantalon sans non plus y trouver la fameuse carte qui émanait encore du chakra de Ryusuke, l’homme qui l’avait envoyé à Suna et qui tenait encore en respect les habitants du village les plus informés. S’il l’avait gardée en permanence sur lui à ses débuts, Atsushi avait bien vite vu qu’elle ne lui servait à rien et il l’avait rangée soigneusement dans son coffre ; il est connu que les objets importants ne sont jamais la quand on a besoin d’eux.

Le plan n°1 étant irréalisable, l’enfant essaya de faire trouver les engrenages de son cerveau à plein régime. Un second plan aurait consisté à contre attaquer avec des pétards qui auraient servi de diversion mais rien ne disait que cela suffirait à déconcentrer un homme qui était au moins jounin ! A moins qu’il ne s’agisse de la terreur des bas quartiers de Suna qui était en train de protéger son monopole des cambriolages ? De toute façon, l’enfant n’avait plus d’argile et il avait usé une bonne partie de son chakra avec l’ensemble de bombes de tout à l’heure. Pour couronner le tous, les deux bouches sur ses paumes étaient en train de s’agiter, incontrôlables, et il était en train de se donner des coups de dents sur ses langues qui ressortaient sous le coup de la panique.
Plan n° 2 à l’eau donc.
La troisième solution aurait été de tenter de fuir-en se permutant par exemple- puis en faisant quelques clones et une métamorphose pour se dissimuler parmi la foule d’une rue un peu plus fréquentée. Il pouvait toujours se permuter avec le grand rouleau d’invocations qui trainait à ses pieds, mais il restait à voir s’il avait autant de chakra pour tenter la manœuvre ; d’ailleurs, si leur poursuivant avait été aussi rapide à les retrouver il risquait de ne pas se laisser avoir par un plan aussi simple.

Ni le chantage, ni le combat, ni la fuite ne semblaient possible. Tandis que faute de mieux le petit garçon lançait son plan quatre en tentait d’attendrir le grand balafré avec un essai de n°8 "Tu ne vas tout de même pas frapper un enfant aussi adorable ?" (Qui avouons-le tirait plus sur le n°8 bis "grands yeux larmoyants pour calmer la colère de Maman juste après avoir cassé le vase du salon" –et non pas 15 bis, ignare !-), Kadashman prît la parole et entama le plan numéro cinq : négociation.

Atsushi l’avait rarement entendu aligner autant de mots à la suite ! Même du temps où ils étaient à l’académie ensemble, le ninja en kimono blanc se contentait en général d’un euh suivi d’un regard insistant à travers ses lunettes opaques et d’un grand sourire, et son interlocuteur parlait à sa place. C’était tellement surprenant que l’Iwako lui-même était presque convaincu de la véracité des propos du Shuriash, même si il savait pertinemment qu’il s’agissait de mensonges inventés à la va-vite.

Il était impensable qu’ils aient de gros ennuis, bien sur, non seulement parce qu’Atsushi était le héros autoproclamé de sa propre histoire et que l’histoire en question avait besoin de lui, mais aussi parce que de toute façon ils faisaient partie des rares ninjas du village à avoir plus d’esprit d’initiative que le bovin moyen. L’homme, s’il était réellement important, le savait surement puisque la signature le l’Iwako figurait sur la majorité des ordres de missions des dernières semaines, et que le Shuriash faisait partie des rares académiciens qui assistaient aux cours, même si il avait une manière bien à lui de le faire.
Mais rien, absolument rien en revanche de les empêchait d’être punis… une corvée de patates par exemple, ou pire : une grosse fessée !
… mais peut-être que son visage allait subitement se changer, et qu’il allait s’exclamer "poisson d’avril !" ?
L’enfant se demanda si les jeunes de 11 ans comme Kadashman recevaient encore la fessée, et si le fumeur de cigare la leur donnerait avec sa main ou son crochet ?

Atsushi tenta de soutenir les paroles de son camarade en affirmant de la voix pleine d’excuse qu’aurait eu un pauvre petit enfant qui a fait quelque chose d’interdit sans le savoir et qui s’en repent, et qui sonnait presque vrai :

- Il a raison, on ne savait pas : on nous a appris à faire comme ça à l’académie... Et puis j’ai vu que la banque était mal surveillée, alors on voulait savoir si c’était pareil pour les magasins, et ce qui se passait en cas de vol.
Emporté par son élan, il ajouta :
C’était beau à voir non ? Le village a besoin d’artistes visionnaires comme nous ! Si vous nous aviez laissé faire, nous vous aurions rendu une très belle œuvre d’art.

Il était inutile de se servir de ses pouvoirs comme moyen de pression, la réaction le la plupart des gens quand ils voyaient ses mains se résumait à "Bêêrk, dégage sale môme !" alors qu’ils auraient été prêts à l’adopter l’instant d’avant.
Tout en continuant à dévisager le maffieux –ou plutôt la boucle d’oreille qui était fixée sur l’oreille droite de celui-ci et dont il fixait les moindres petits détails- avec un visage qui aurait fait se sentir honteux le plus terrible des Madara Uchiwa, l’enfant attendit la réponse de leur interlocuteur...

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Kaeldras Hiroe

Kaeldras Hiroe

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MessageSujet: Re: Comment faire marcher l'économie du village ...    Comment faire marcher l'économie du village ... EmptyVen 20 Mai - 21:33

 Comment faire marcher l'économie du village ... 2315761103050303251085317761917

Hum ? Hiroe semblait amusé de cette situation, les deux gamins pensaient réellement que cela fonctionnerait ? Et bien au lieu de se rendre en prison, ils allaient mourir ici-même. Il fallait bien donner l'exemple, non ? Le Kazekage n'avait pas peur de la rébellion, pas depuis que les Toriyama avaient avoués que le clan avait besoin d'être surveillé. Par la même occasion, le jeune Kaeldras avait trouvé des cousins très très éloignés dans le village, des cousins qui n'utilisaient même pas le chakra. Ils avaient sûrement été éloignés de la branche principale du clan avant le voyage dans le monde et ne connaissaient pas leur origine. C'est grâche à leur chakra Sûton qu'il fut possible d'identifier les nouveaux Kaeldras. Cependant, ce n'était pas suffisant car il n'y avait qu'un ou deux jeunes de moins de 18 ans. À partir de leur cellule, Hiroe avait proposé d'offrir un don héréditaire aux académiciens l'ayant décidé. Certes, le clan allait devenir 'faux' mais, il allait renaître et aux yeux de Hiroe, c'était ça le plus important. Le visage des deux gugusses devenait insupportable aux yeux du ninja, il ne pouvait pas les supporter et allait mettre fin à la vie d'un d'entre eux. Lequel ? Le premier a avoir exclamé les faits, il semblait être le chef. Hiroe concentra son chakra dans sa main droite et une lance se forma très lentement. Un sourire sadique fit son apparition sur le visage de l'homme et il se mit à dire :

 Comment faire marcher l'économie du village ... 316111Sanstitre2- « Mwahahaha ! Vous vous foutez de moi ?! Votre acte est impardonnable, vous n'êtes que des êtres nuisibles... »

Très lentement le sable du Kazekage se mit à former une lance, c'était une attaque de son clan... Un jutsu particulièrement puissant, le Kage voulait en finir et c'était facilement observable. Le tuer ? Non, peut-être pas, il allait juste pourrir la fin de ses jours en prison. Pour ce qui est de l'autre gars, le ninja connaissait dorénavant son pouvoir. D'après ce que le Kaeldras avait observé et entendu lors des bousculades des magasins. Cet homme, il était sans doute un être capable d'utiliser une affinité bien étrange et Hiroe allait enquêter sur ce fait. Mais bon, intérieurement, Hiroe était plus intéressé sur les rumeurs qui disaient que le Shodaime aurait désiré sa venue à Suna. Le Kazekage se souvenait l'avoir placé dans une équipe afin d'attendre son intégration mais, c'était fichu. Fallait-il exiger des réponses ? Non, cela serait une erreur. Hiroe lança violemment la lance qui alla se plonger dans le ventre du jeune Kadashman. Après cet acte, le ninja fit le signe "Kai" et insuffla du chakra. Ce signe était fait pour faire venir l'élite spécial du village, ils ne réagissaient que via le chakra des quelques élus du village. Le corps du jeune homme fut enlevé du lieu en quelques secondes (Et tout ça dans un nuage de fumée sableuse). D'une voix très stricte, le Kazekage s'exprima :

 Comment faire marcher l'économie du village ... 316111Sanstitre2- « En commettant des erreurs, tes amis ou tes coéquipiers crèveront ! Tu n'es qu'un gamin mais pourtant, je vais te laisser une dernière chance... Ton pouvoir est intéressant, si tu as survécus c'est parce que tu étais supérieur à ton amis. Tâche d'apprendre de ta faute. »

Quelques secondes suffirent pour que les responsables du magasin fassent leurs apparitions et reprennent les objets en criant "Dédommagements". Le gamin allait sûrement devoir rembourser les dégâts, comment ? En donnant de l'argent ! En souriant, le Kazekage reprit :

 Comment faire marcher l'économie du village ... 316111Sanstitre2- « Le moindre de tes Okanes iront aux commerçants et ça jusqu'à que tu ais versé 300 Okanes. Tâche de ne pas faire de bêtises, tu es dorénavant sous surveillance. »

Après ça, le ninja s’effondra sur lui-même, son corps était devenu sable. Après ça, il se déplaça jusqu'à son bureau afin de demander à l'un de ses camarades senseurs de surveiller le jeune homme. Bien que Kadashman aurait dû mourir, le Kazekage le laissa survivre mais il vivra éternellement dans les prisons de Suna qui sont connues pour être infranchissables. Cet homme était maintenant le chantage parfait. Sa détention reste et restera secrète pour les citoyens et les ninja..



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