Cela faisait maintenant quelque jour que notre entrevue avec nos élèves avait eu lieu, bien que fort amusante (surtout la partie où Fujibayashi avait dû payer pour nous trois la note salée de la maison de thé), notre course dénudée avait choqué la population, il était vrai que nous ne savons pas pourquoi nous avons suivi ce jeune homme, nous ne pouvons nier que se fûmes amusants, mais ce n'était pas digne de notre stature, heureusement pour nous, nous avons la chance d'être un homme roublard, le lendemain de la course, nous avons envoyé quelques ninjas dans le village à la recherche d'un groupe de genin qui avait pris l'apparence du raikage et de ses élèves et qui avait fait un acte dégradent dans le but de salir notre image. L'effet ne se fit pas attendre, trois jours plus tard, notre écart de conduite avait passé pour une mauvaise blague de la part du sale garnement, certains shinobis étaient même venus s'excuser d'être venue nous voir dans notre bureau pour demander des explications, bien que certains shinobis ne soit pas complètement convaincus, ils finirent tous par accepter notre mensonge, après tout, qui oserait mettre en doute notre parole ? Dès que la rumeur fut tué, nous avons mis en place la première mission du team 01, nos élèves,'étaient que des genins mais ils avaient un très bon potentiel, le tout était de savoir jusqu'où ils iraient.

Nous avions donc donné rendez-vous à nos disciples devant un entrepôt du village à l'aube, pour leur premier vrai travaille, nous leur avons donne une tâche simple, prendre et livrer du matériel de construction à la muraille nord, les sacs étaient déjà prêts, devant nous, cinq sacs de toile nous faiser face, trois nous était destiné, pour alléger le fardeau des jouvenceaux, nous avons appelé deux de nos corps en renfort, Shinmoku, l'incarnation du silence, celle qui nous avait accompagnés durant notre première entrevue, et Kanashimi, l'incarnation de la tristesse. Kanashimi était posé sur notre épaule, avec le corps d'une fillette de dix ou onze ans, il lui était pas bien difficile de se percher là, son visage était caché par sa longue chevelure rousse, rien ne pouvait être vu à travers ce rideau capillaire, pourtant derrière se trouvait cinq piercings à chaque oreille, deux sur chaque arcade, un sur la langue et un sur la partie droite de la lèvre inférieure, ces vêtements étaient semblables aux nôtres, nous devons avoir l'air de triplé ou d'un gang avec notre uniforme identique, un léger rire sortit de notre bouche à cette pensée. Malgré tout, ce fut Chinmoku qui nous inquiéter le plus, elle l'incarnation du silence, avait parlé, elle était passé en mode consciente quand nous nous sommes éloigné d'elle, mais même ainsi, elle n'avait parlé qu'à trois reprises, est-ce fut Sazuka qui avait réussi cet exploit, si elle savait ce qu'elle avait réussi...

Quand nous vîmes arriver nos deux élèves, Kanashimi sauta de notre épaule et fit face aux nouveaux arrivant, toujours avec sa chevelures lui couvrant le visage, je lui donnais l'ordre télépathique de dire bonjour, sans attendre, un simple salut sortit de sa bouche, le ton était froid, monocorde et sans vie, comme si elle n'avait pas d'émotions, comme tous mes corps quand ils sont près de moi, chnimoku quand à elle, se contentât de remettre son chapeau en place dans le plus profond silence, nous primes alors la parole dans un ton neutre, bien que nous essayions de paraître vainement sympathiques, notre dernière session nous avait appris que nous étions trop durs avec ces enfants:

-bonjours nos élèves, pour commencer, nous avons fait le nécessaire pou que notre petit jeu n'est aucune incidence sur vous ou nous, donc aucune crainte à avoir. Nous vous avons fait venir ici car nous allons ensemble faire notre première mission, elle consiste à livrer ces sacs de briques à la muraille nord, elle a besoin d'être réparé et ils attendent leurs matériaux. Derrière nous se trouve des sacs à dos en toile charger de notre livraison, chacun de vous en prendra un, nous nous chargeons des trois restants.

Sans parler, Chinmoku mit un des sacs sur son dos, suivie par notre petite Kanashimi, avec ces mains teinté par le verni noir, elle saisit une des sangles et la plaçât sur ces épaules avant de placer la seconde, le sac était presque aussi gros qu'elle, mais malgré cela, elle le portât sans se plaindre (non qu'elle le pouvait de toute façon), puis nous imitons nos deux corps et prit le plus gros chargement, ces sacs devaient bien faire soixante kilos mais rien de bien difficiles pour des ninjas, surtout que nous avons délesté celui de Sazuka de dix kilos et les avons pris à notre charge. Quand nous avons vérifié que les sacs n'allaient pas céder, nous nous retournons vers nos deux élèves toujours à vide:

-bien Fuji...*tousse*, Sazuka-san, Kotaro-san, nous vous attendons, à moins que vous voulez faire une autre course ? Plus habillé, cela va sans dire.

Cela faisait maintenant plusieurs jours que notre course à moitié nu avait eu lieu. Je ne me rappelais plus vraiment qui avait gagner. Ni même qui avait réglé l'addition de notre repas mais, en revanche, je me souvenais parfaitement de ce que j'avais manger la-bas. Je me souvenais absolument de tout. De la plus petite mise en bouche jusqu'au fabuleux désert. Je me souvenais de toute les saveurs et de toutes les impressions que j'avais eu. Et, je me souvenais également de ce que je m'étais dit ce jour là. " Un ravissement pour les yeux, comme pour les papilles. " Et c'était bien vrai. Le rendu visuelle était très appétissant. Et, lorsque l'on y goutais, on appréciais encore plus. Ainsi, cette expérience culinaire m'avait transporté. Et j'étais pressé de pouvoir la réaliser de nouveau.

Cependant, aujourd'hui, le RaiKage ne nous avais pas convier à un simple rendez-vous. Non. c'était notre premier mission en tans qu'équipe. Et, même si je n'aimais pas beaucoup devoir travaillé pour le Village Caché des Nuages, je n'avais pas vraiment le choix. Après tout, il m'avait accueillit parmi eux sans me posé de question. Il m'avait donné beaucoup. Et moi, si peu en retour. De plus, c'est mission était payé. Certes une somme ridicule contenu de ce dont un Ninja pourrais avoir besoin mais, c'était toujours cela de pris. Ainsi, sans vraiment être enthousiaste, je me mis en route vers le lieu du rendez-vous. Et, cette fois, je n'avais plus besoin de plan. En effet, je connaissais la plus part des lieux important du Village. Ainsi que la destination des plus grandes rues. Je connaissais de mieux en mieux Kumo. Et cela avait été possible uniquement grâce aux jours de repos que j'avais obtenu.

Après avoir marché durant plusieurs minutes, je me rendis compte que j'étais finalement arrivé. Cependant, j'avais eu l'impression, durant quelques minutes, d'être le dernier. En effet, alors que je m'approchais je vis qu'il y avait déjà trois personnes. Je reconnaissait notre Raikage. Ainsi que sa fidèle ombre. Mais, je ne reconnaissais pas la jeune fille rousse au cheveux tombant. Qui était-elle. Durant quelques secondes, j'avais cru qu'il s'agissait de Sazuka. Mais, l'odeur de cette jeune femme ressemblait étrangement a celle de l'autre femme rousse. Bref, ce n'étais absolument pas Sazuka. Soudain, sans vraiment savoir si Sazuka était ou nous, j'entendis le RaiKage commencer à discourir. Il expliqua que notre mission consistait à récupéré les sac de briques posé devant nous et à les amener jusqu'à la muraille nord. c'était la un petit parcour fort intéressant car il nous permettrais de nous renforcer physique. Ainsi, sans dire un mot, je pis ma charge et commença a suivre le RaiKage. J'avais décider, aujourd'hui, d'être gentil.

Une autre convocation ? Super ! J’avais déjà un très mauvais souvenir de la précédente. Bien sur quand on se faisait escroquer de toutes ses économies en un repas, il y’avait de quoi avoir la rage pendant plusieurs jours. Je regrettais de ne pas avoir fait preuve de tous mes atouts en tricheries ce jour là. Je l’avais jouée soft, et j’en ai payé le prix fort. Quoi qu’il en soit, c’était passé, ce n’est pas en m’apitoyant sur mon sort que je vais à nouveau regagner mes économies ! Il faut bien avouer que la mission qui nous attendait tombait à pique. J’allais me la jouer simple. J’allais faire acte de présence, terminer la mission et repartir de plus belle. Ni vu, ni connu. Certes, j’étais de meilleure humeur aujourd’hui, mais je n’étais toujours pas d’humeur à faire la causette. Le départ d’Asuka m’avait changé plus que ce que j’avais imaginé. J’étais consciente que je devais me reprendre en main au plus vite. Retrouver le sourire qui illuminait mon visage, retrouver cet humour si spécial qui évitait souvent tout conflit lors-ce que j’avais quelque chose sur le cœur. Mais je n’en avais aucune envie. Par simple paresse ou parce que je me trouvais bien ainsi, je n’en avais aucune idée. L’idée de tout plaquer là, tout de suite, et de partir à sa recherche m’avait légèrement traversée l’esprit. Mais, et ça je devais bien me l’avouer, je manquais trop de courage. J’étais bien dans mon petit confort, chez moi, alors pourquoi changer ? Quoi qu’il en soit, je me mis en route pour terminer la phase un de mon plan : faire acte de présence. Je ne savais pas quelle mission nous attendais, je ne savais pas combien de temps elle allait durer, mais ce que je savais, c’est que j’allais la terminer aussi vite que possible. Cela pouvait sembler égoïste, et ça l’était ! Tout ce qui m’intéressait c’était mon compte en banque, rien d’autre. Et si la mission pouvait être une mission tout simple, ce serait parfait. Mais j’en doutais. Les missions n’étaient jamais simples. Et le pire de tout, c’est que notre paie n’était pas à la hauteur de notre travail. Mais d’un côté, le village était en pleine crise, alors autant ne pas en attendre trop. En route, je voyais bien certains regards se poser sur moi. Alors les gens parlaient encore du pari de l’autre jour ? Pourtant, j’avais entendue dire que l’affaire avait été régler. Non pas que j’avais honte, après tout ce n’était pas moi qui m’étais donné en spectacle, mais je ne supportais pas ces regards. Certes, les gens en parlait encore maintenant, mais j’en étais certaine, au bout d’un mois, cette histoire allait être complètement oublié. Et donc, fini ces regards bizarres au quels j’ai droit depuis ce malheureux jour ou j’avais lancé le pari.

Au bout d’un petit moment, je pouvais apercevoir 3 silhouettes au loin. Ah c’était parfait, comme j’étais la dernière à arriver, je n’allais pas devoir attendre trop longtemps… Mais je changeais vite d’idée quand je remarquais que les 3 silhouettes étaient toutes rousses. D’après mes souvenirs Kotaro était loin d’être roux ! Et sans en avoir une grande conviction, je me disais qu’un 3 ième membre dans l’équipe était hors de question, vu que le Raikage devait déjà avoir bien assez de travail avec nous deux. Mais, c’était sans grande conviction. Arrivée au près des triplés, un nouveau surnom pas très original, sans doute parce que les 3 personnes se ressemblait énormément, je marmonnais un petit ‘bonjour’ général puis gardait le silence, jusqu’à ce que le Raikage se mit à faire son discourt une fois Kotaro arrivé. Il expliquait sans détour notre mission. Transporter des briques ? Rien de plus simple ! J’attendais patiemment que tous le monde avait prit un sac à dos, puis comme il n’en restait plus qu’un, je prenais le dernier. J’avais l’impression que mon sac était moins rempli que les autres. Et cette impression fut confirmé lors-ce que j’avais mis mon sac, sans aucune difficulté, sur mon dos. Une colère noir venait me ronger de l’intérieure et pourtant, je gardais le silence. Comment avaient t’ils pu penser que, tout simplement parce que j’étais une fille, il fallait alléger mon sac à dos ? Mais cette rage partait aussi vite qu’elle était venue, quand je réalisais que j’avais moins de travail que les autres à faire. En gros, j’allais être payé pour simplement avoir fait acte de présence ? C’était trop beau ! Alors que le Raikage nous encourageait à démarrer notre mission, j’attendais que tous le monde m’aient dépassé pour ensuite me mettre en route. Je n’avais aucune envie d’être en tête de file ou même dans les premiers, je voulais rester en dernière pour être à mon aise et surtout pour avoir la paix.

La mission pouvait commencer, même si nous sommes bien obligé de reconnaitre que celle-ci était pour le moins monotone, tout ce que nous devions faire était de porter de simples briques, il aurait été plus amusant de transporter un contenue dangereux ou même précieux, mais finalement, commencer par une mission de rang D était agréable, cela nous permettais de mieux connaitre nos élèves, même si nous avons l'air d'avoir marqué des points avec le jeune hybride, la maitresse du Shoton semblait plus aigrie que d’ordinaire, avons-nous fait quelque chose de Mal ? Cette fille était vraiment casse-pied, nous nous efforçons de lui tendre une main amicale et elle la repousser avec dégout, Kami, les adolescents sont un vrai dilemme, soit, puisqu'elle ne veux pas faire un effort, nous nous concentrerons sur Kotaro dans un premier temps, il semblait avoir un lien entre nous, comme si nous avions un passé commun, dès que nous aurions le temps, il faudrait que l'on discute nous et lui, malheureusement, une sale besogne était toujours en cours.

Nous courrions de toit en toit, avec le précieux chargement sur notre dos, nous, Chinmoku la silencieuse et notre petite Kanashimi étions devant, la petite fille rousse qui nous suivait était juste derrière nous tandis que sa compagne était à nos côtés, nos élèves quant à eux, se trouvait à une dizaine de mètres derrière nous, pour éviter de les perdre, nous avons ralenti et prenions des terrasses pour éviter tout saut inutile, étrange tout de même, il nous était rare de nous soucier d'une autre personne pour une autre raison que pour le devoir. après dix minutes de saut de toit en toit, nous finîmes par atteindre le rempart endommagé, des traces d'explosifs se trouvait ici et là, ainsi que des cratères dus à des jutsu adverses, mais rien de bien inquiétant, Nous cherchons le contre-maitre du chantier du regard puis nous le trouvons, nous nous approchons et déposons les sacs de briques près de lui, notre travail s'arrêter à la livraison après tout, la suite ne dépendait que de lui:

-voici le chargement que vous avez demandé, j’espère que cela vous aideras à finir vos travaux.



-euh oui, merci Raikage-sama, nous en ferons bon usage, n'ayez crainte.

Après cela, nous partons du lieu pour nous arrêter sur la grande place, nous nous tournons vers nos deux jeunes élèves et leur disons d'un ton très légèrement enjoué:

-bien, excellent travail jeunes gens, vous avez quartier libre jusqu'à votre prochaine mission, pour votre paiement, vous le recevrez en le demandant à la banque, Kotaro-san, nous devrons discuter plus tard... Seul à seul, bien Sazuka-san, nous vous souhaitons une bonne fin de journée.

Après quoi, nous tournons les talons et nous dirigeons vers notre bureau, du travail nous y attendez.

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