Je n'en croyait pas mes yeux. J'avais à présent sur le dos, plus attaché à moi qu'un paresseux à son arbre, la jeune Manzu. Elle avait réussi à monté sur mon dos et, en plus de ça, avait calé son visage sur mon épaule. Bref, malgré ma position d'homme puissant dans le rapport de force qui nous opposais, j'allais devoir capité et laissé cette jeune femme remporté la manche. Cependant, bien que je me laissais battre pour le moment, j'hésiterais pas à l'affronté au moindre coup fourré de sa part. Après tout, elle était encore une ennemi de Konoha. Ainsi, avec la jeune Manzu sur le dos, je parti en direction du centre Ville de Konoha. Je voulais trouver un coin tranquille où je pourrais parler avec elle. Mais, comme le trajet serai relativement long, je me mis néanmoins à parler:


"Je vais t'amener chez moi. Ainsi, une fois là-bas, nous pourrons parler plus tranquillement. Et, tu n'auras vraiment rien à craindre. Cependant, tu devras devras te tenir à carreau. Et jusqu'à ce que je puisse voir le HoKage. J'avais déjà une raison d'aller le voir. Tu sera la seconde."


Je devais déjà voir le HoKage à propos des Genins du Village. En effet, durant près qu'un mois, c'est dernier n'avais pas fait de mission. Ni même d'entrainement avec un sensei. Et, je voulais remédier à cela. De plus, je voulais savoir si je pouvais être payé pour les enseignement que j'avais prodigué à différent Académicien du Village Caché de la Feuille. Mais, maintenant que j'avais la jeune Manzu sur le dos, je devais également en informer le Kage. Bien entendu, cette rencontre entre le Chef des ANBU & le KazeKage n'étant pas officielle, j'allais devoir inventé qu'elle que chose. Et, pour que cela tienne la route de façon plus convaincante encore, j'allais devoir expliquer cela à Manzu:


"Manzu. Comme tu as pu le constaté, tu n'es pas vraiment en territoire ami ici. Et, pour que le Kage du Village t'accepte, nous allons devoir inventé quelque chose pour qu'il t'accepte parmi nous. Évidement, nous ne lui dirons pas ce qui c'est passé dans les bois. Sinon, il te concidérera comme un prisonnier de guerre. Et, je ne pourrais pas te protéger s'il décide cela. Alors, d'après toi, que devons-nous lui dire ? "

Oyd allait m'emmener dans sa résidence, où je serai en sécurité selon lui. La situation n'était vraiment pas clair à mes yeux... Le brun voulait garder le secret de cette rencontre dans les bois qui devait malgré l'absence du kage, être officielle et jouer en faveur de la paix entre nos deux villages. Je ne cessais de me demander ce que manigançaient Oyd et le chef de l'ANBU. Une chose était sûre, le kage ne devait pas être mit au courant. Une chose l'était moins : ce que je représentais et pour qui? Le chef de l'ANBU avait-il prévu un rôle pour moi? Après tout, c'est lui qui avait insisté pour prendre un otage. Finalement, je ne savais pas si je devais me réjouir de n'être pas considérée comme un prisonnier de guerre par les plus hautes sphères du village. Oyd et le chef de l'ANBU pourront me faire chanter tant qu'ils veulent, et me faire disparaître d'un claquement de doigt pour un petit manque de coopération. J'allais les suivre un moment en tout cas, je tenais à la vie. J'exigerai mon confort plus tard, quand ils auront vraiment besoin de moi. Je devais établir un plan avec Oyd pour m'intégrer au village sans éveiller les soupçons. Tout d'abord, je retirais mon bandeau à l'effigie de Suna et le glissais dans mon sac, à l'abri des regards. Je réfléchis un peu et me décidais à prendre la parole.

" Je dirai qu'il ne faut rien lui dire sur mon pays d'origine. Il aurait immédiatement des soupçons sur moi, mais aussi sur vos agissements à toi et à cet autre homme, le chef de l'ANBU. Je pourrais être une gamine que tu as ramassé dans un petit village du coin et qui avait déjà développé quelques capacités en ninjutsu. A moins que tu souhaites que je joue celle qui ne connait rien aux arts ninja? Sinon je pourrais être une fillette que tu as retrouvé agonisante sur le bord d'un chemin.... "

J'attrapais un kunai dans la poche de son pantalon et caressais l'intérieur de mon bras avec la lame. Après un silence et un sourire léger, je concluais :

" Mais dans ce cas, il faudra jouer le jeu et me charcuter un peu. "

Je restais à l'affut de ses réactions, j'étais curieuse de savoir de quoi il était capable. On noircit pas mal la réputation des ninja mais tout le monde n'est pas capable de blesser à sang un innocent. Encore moins par jeu. Je proposais une dernière solution :

" Je pourrais aussi être un membre de ta famille, plus ou moins éloigné. La ressemblance physique n'est pas flagrante c'est vrai... Mais je pourrais toujours me teindre les cheveux couleur corbeau ou utiliser le henge. Qu'en dis-tu? Dans tous les cas, il ne faut pas négliger ceux qui nous on vue. A savoir, le chef de l'ANBU, l'ANBU qui nous a guidé à travers les bois et les hommes chargés de surveiller les portes de Konoha lors de notre arrivée. Penses à les tenir informés. Enfin, au moins dans le cas où je ne modifie pas mon apparence... Ca nous évitera de mauvaises surprises, des réactions suspectes ou des questions qu'il ne faut pas poser notamment. "

J'avais encore la jeune Manzu sur le dos. Cependant, cela n'allais pas durée encore bien longtemps. En effet, j'arrivais bientôt à destination. Ma résidence n'étant plus très loin, je n'aurais plus à la portée sur le dos. Non pas que ce soit désagréable mais, j'étais moi aussi fatigué. J'avais eu pas mal de chose à faire ces derniers temps et très peu de temps pour me reposé. Mais, cela ne devais pas ce voir. Je devais paraitre fort jusqu'à ce que nous arrivions à destination.

Durant le trajet, la jeune femme avait, semblait-il, compris une partie de la sitation dans laquelle elle était. Enfin que nous étions. Et, elle avait élaboré plusieurs scénario possible. Cependant, aucun d'eux ne me semblait valable. En effet, dans les deux premiers, les gardes ANBU pourrait facilement la reconnaitre et, même si il semblait être de notre côté, il ne fallait pas prendre de risque. Pour ce qui était du dernier scénario, il y avait quelques chose qui me chiffonnait. Et il fallait que je sache certaine chose:


"Il me semblait avoir été claire pourtant. Je ne te ferais pas de mal. Enfin tans que tu n'essaieras pas de m'en faire. Et, te charcuter pour le plaisir, n'était pas vraiment ce que j'avais l'intention de faire. Cependant, j'aime beaucoup l'idée de la jeune fille doué pour le Ninjutsu que j'aurais ramasser dans un petit village. Cependant, tu devras changer d'apparence. Et ce, sans utilisé le Henge. Une coloration de tes cheveux devrait suffire à trompé la plus part des gens. "


Nous arrivions maintenant en vue de ma résidence. Et, grâce à mon Sharingan, je m'aperçus que personne n'était dehors. C'était le moment de rentré chez moi. Alors, sans perdre une minute, je me mis à accéléré. Arrivé devant ma porte, il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour rentré. Enfin. J'étais chez moi. Et, pour la première fois de ma vie, je me sentais géné d'être accompagner chez moi. Cela faisait un bout de temps que cela n'étais pas arrivé. Cela faisait longtemps qu'une femme n'était plus venu sous mon toit. Et, en parfait hote, je me mis à lui demander:


"Nous y voila. Te voici ici chez moi. Et, pour un temps, chez toi. Évidement, comme il n'y a qu'une seul chambre, je te la laisse. Considère toi comme une invité chez moi. Et ce, jusqu'à ce que tu sois intégré dans les rang de Konoha. Si tu souhaite manger, la cuisine est de ce côté. Et si tu souhaite te rafraichir un peu, la salle de bain est par la bas. Mais, si tu veux aller te reposé tout de suite, je peux te conduire directement dans la chambre. C'est à toi de voir. " J'avais dit cela d'une voix calme et gentil. Après tout, cette jeune femme n'avait rien à voir avec les décisions des deux autres. Elle était comme moi. Un Pion pris dans une partie.

Ca y est, la décision était prise : je devrai sacrifier mes merveilleux cheveux. Et je le ferai sans hésiter, il était quand même question de ma propre sécurité ! Nous étions enfin chez Oyd. Celui-ci me donnait presque sa maison, il était tout gêné et ne devait pas avoir l'habitude de recevoir visiblement. Au moins, il était gentil. J'étais fatiguée alors le choix ne fut pas cartésien, je me hâtais de lui répondre :

" Et bien, j'irai dormir dès à présent. Je suis éprouvée et surtout, j'imagine qu'il n'est pas nécessaire de me laver pour coucher dans tes draps sales. Enfin, je te remercie pour ton hospitalité. Tu m'emmènes dans ta chambre? "

Tant mieux s'il me donnait sa chambre, et peu importe où il dormirait lui. J'avais la conviction qu'on dormait mieux sur un futon qu'à même le sol et je comptais bien profiter de ce confort qu'il m'offrait. En attendant qu'il me guide, j'attrapais une pomme qui traînait sur une table et la croquais. Je n'allais quand même pas entamer mes provisions alors que je pouvais profiter du statut d'invité. Ce serait presque un manque de respect, ou de confiance envers mon hôte. Je constatais que le goût des pommes étaient bien différent de celui à Suna, et elles étaient meilleurs ici, c'était dû à la richesse de leur sol sans doute. Il fallait pas être devin pour voir que la nature avait libre cours en ces lieux.

Je me mis donc en marche vers ma chambre puisque Manzu voulait s'y rendre tout de suite. Je lui avait demander ce qu'elle préférait et elle avait choisie. Elle avait préférer aller dans la chambre plutôt que dans la salle de bain ou même que dans la cuisine. Cependant, je ne l'en blâmais pas. Après tout, mon lit était le tout ce qu'il y avait de confortable et je comprenais qu'elle avait envie de le tester. Cependant, j'aurais préférer qu'elle attende un peu et qu'elle aille se rafraichir dans la salle de bain avant d'y aller. Après tout, elle se serai bien mieux après un bon bain. Mais, j'avais choisie de ne pas insisté et, de toute façon, mes draps n'était près très propre non plus.

Une fois arrivé dans ma chambre, je me dirigea vers mon lit. Ou plus exactement notre lit, plus que Manzu allait y dormir durant un temps. Une fois devant celui-ci, j'ouvris les couvertures afin d'y déposé, délicatement, la jeune femme. Bien évidement, je lui remis la couverture sur elle puis, je lui dit:


"Bon. Te voici coucher maintenant. J'espère que tu récupérera vite. Demain j'irai voir le HoKage et je lui parlerai de toi. En attendait, j'espère que tu seras bien sage. Sur ce, bonne nuit."


Une fois Manzu coucher, je décida d'aller prendre ma douche. Après tout, j'avais beaucoup transpiré et je ne voulais pas aller me coucher dans cette état. Ainsi, je me déshabilla et entra dans la baignoire. Après avoir fait coulé l'eau, je me mis à me savonné puis à me rincer. Cependant, alors que je prenais ma douche, plusieurs idée me vinrent. Et, j'allais devoir attendre plusieurs jours avant de pouvoir les voir se réaliser. Mais, tans pis. Mes idées valaient bien la peine que j'attende pour elle. Une fois sorti du bain, et bien sec, je me glissa dans les draps. Je n'avais pas spécialement sommeil mais je voulais me reposé. Cette journée avait été épuisante mine de rien.

Oyd ne me fit aucun reproche et ne tarda pas à me mettre au lit. Je me dévêtis un peu, m'allongeais et m'endormais rapidement. Demain Oyd irait voir le hokage, pourvu que notre plan fonctionne et n'éveille pas les soupçons, on serait mal sous surveillance. L'un comme l'autre. Il fallait le reconnaître : il prenait des risques en m'hébergeant. Si jamais on découvrait que je n'avais rien à foutre là, il ne serait plus une personne de confiance. Pourquoi se mettait-il en danger? Cette question trottait dans ma tête sans trouver de réponse valable et perturbait mes rêves. Les premiers rayons du soleil tapissèrent mon visage et me réveillèrent d'un ton tranquille. Je me redressais et ouvrais les yeux. C'est là que je me retrouvais nez-à-nez avec le joli minois du brun ! Il avait osé se coucher-là pff ! Je me mettais debout sur le lit et le secouais avec mon pied.

" Qu'est ce que tu fous là toi? PERVERS ! Ca va vraiment pas pour te coucher dans les draps d'une jeune femme sans y avoir été convié ! Tu n'as donc aucun respect pour ton otage? Tu l'avais pourtant promis ! Pfff... "

J'avais été réveillé en sur-saut par une femme en furie. Qu'avais-je bien pu faire pour me retrouver traiter de la sorte par la femme que j'hergais. Par la femme qui, en plus d'être mon invité, était mon otage. Enfin, jusqu'à ce que je puisse voir le Kage du Village de la Feuille. Puisque, à ce moment là, elle serait considéré comme Ninja de Konoha. Cependant, il ne fallait pas qu'elle oublie à qui elle avait à faire. Après tout, j'étais son "ravisseur" et elle demeurais encore mon "otage". Ainsi, énervé de mettre fait réveiller de la sorte, je me mis à mon tour debout sur le lit et je me mis à lui dire, sur ton tout à fait calme:


"Ce que je fais ici ?! Tu me demande ce que je fais ici. Sous mon toit. Dans ma chambre. Sur mon lit. Je crois que la réponse est simple et évidente. Je dort. Ou, plus exactement, je dormais. Oui, avant que tu me réveille. Et, ce que je t'avais promis, c'était de ne pas te faire de mal. Et est-ce que je t'ai fait du mal. Absolument pas. Si tu veux tout savoir c'est que je suis aller prendre ma douche et ensuite, par habitude, je suis venu me coucher. Cependant, et là je me défend vivement, je ne t'es absolument pas toucher. D'ailleurs, si tu veux tout savoir, j'avais même oublier que tu étais chez moi au moment de me coucher."

Ce n'était pas exactement la vérité. En effet, je me souvenais parfaitement qu'elle était chez moi. Et dans mon lit. Cependant, ce que j'avais oublier, c'était que j'avais changer mon canapé et que celui que j'avais récemment acheté ne faisait pas lit. Et, je n'avais absolument pas envie de me tuer le dos sur un canapé. Ainsi, j'avais préférer dormir avec la jeune et jolie Manzu. D'ailleurs, à ces côtés, je m'étais endormi très rapidement. Et sans aucune arrière pensée. Cependant, maintenant que nous étions tout deux sur le lit. Debout sur le lit, j'avais beaucoup d'idée en tête. En effet, la voir ainsi dans cette tenu me permettait d'être très productif en terme d'imagination. Cependant, je sentais que la nature reprenais ses droits matinaux. Ainsi, sans réfléchir, je vis basculer la jolie Manzu sur le lit et lui glissa à l'oreille: " J'ai énormément de respect pour toi. Alors ne t'imagine pas des choses fausses. " Puis, lentement, je lui glissa un baiser dans le cou.

(Bizarrement) Oyd s'était réveillé furax. Il s'était mis debout sur le lit pour me faire face et m'avait fait tout un speach sur sa position phare dans cette maison puis, il avait prétexté avoir oublié ma présence : l'excuse bidon ! J'allais m'opposer à cette version quand il balaya mes jambes pour m'allonger sur le lit. Il me souffla à l'oreille un truc de charmeur et déposa un bref baiser dans mon cou. Je tressaillis une seconde mais heureusement, je retrouvais mes esprits très rapidement ! Aussitôt je m'agitais et braillais :

" Au secours, on me viole ! "

Je m'écartais brusquement de lui, mais déjà au bord du lit, je me ramassais par terre. Je me relevais l'air de rien et le pointais du doigt en affirmant :

" Ah ah, feiiiiinte ! "

Je détalais vers la sortie. Une fois dehors, et jugeant ma tenue peu appropriée question discrétion, je m'arrêtais dans une ruelle pour effectuer la technique du henge. J'avais pris l'apparence de Oyd, j'allais enfin pouvoir m'amuser un peu ! Et puis, c'était le meilleurs moyen de l'éloigner de moi, il n'oserait pas s'approcher en public, les autres caleraient que quelque chose cloche. Je rejoignais rapidement le centre ville et m'installais dans une taverne pour boire un coup sur le compte de Oyd. Décidément, cette idée lumineuse ne m'apportait que des avantages !

Je venais d'embrasser la jeune Manzu et, durant une seconde, je l'avais senti tressaillir. Certes, ce n'était qu'une seconde mais cette seul seconde prouvais que ce baiser dans le cou ne l'avais pas laisser indifférente. En effet, pour moi, elle c'était laissé aller durant cette seul seconde. Cependant, et malheureusement pour moi, elle repris vite ses esprits et elle c'était empressé de gesticulé dans tous les sens. Et, comme si cela ne suffisait pas, elle avait ajouté en criant que je la violais. Et, bien évidement, ce n'était pas vrai. Je absolument pas l'intention de la touché sans son consentement. Malheureusement, elle le croyait et je devais lui expliquer que ce n'était pas vrai. Et, alors que j'allais m'expliquer avec elle, elle roula sur le côté et s'écrasa la tête par terre. J'eus, sur le moment, un léger rire et, dans ce moment d'hilarité, je me mis à suivre le mouvement de son doigt. Évidement, elle m'avait tendu ce piège afin de pouvoir s’éclipser.

Je sorti donc dehors, en caleçon. Cependant, cette tenu était légèrement trop légère. Et, afin de me venger de l'humiliation qu'elle m'avait infliger, je fis un Henge la représentant. Cependant, elle avait les cheveux noirs et une tenus tout aussi légère que celle que je portais quelques secondes plus tôt. Ainsi transformer, je me mis à marcher dans la rue. Evidement, tout les hommes se mirent à me regarder et, bizarrement, certaine femmes également. Puis, une fois satisfait de ce petit tour, je me mis à rentré dans un bar dans le quel j'avais quelques habitudes. C'est alors que, comme par hasard, je vis quelqu'un qui ce faisait passé pour moi. Alors, intrigué, j'activa, discrètement, mes Sharigans. Et, comme je le pensait, je me retrouva en face de Manzu. Alors, je me mis à lui parler:


"Bonjour Sensei. Comment allez-vous aujourd'hui ? "

"Ah, te voilà enfin. Je t'attendais. Serveur! Apportez-lui un saké s'il vous plaît, c'est ma nouvelle élève! Elle est un peu jeune mais il faut bien qu'elle apprenne la vie un jour. Mettez-lui double dose, pour aujourd'hui c'est moi qui paye ! "

Le serveur se dépêchait, il déposa rapidement les verres à notre table et s'en retourna au comptoir sans faire de remarque sur la tenue légère de ma dite "élève". Oyd avait décidé de jouer avec moi, très bien, mais je n'avais pas l'intention de perdre. On verrai bien jusqu'où il serait capable d'aller. Pour une fois, et ce sera sûrement la seule, j'avais les droits, j'étais le chef ! Je comptais bien en profiter et mener la danse. J'attrapais un verre plein parmi les vides qui traînaient sur la table ; Oyd ne s'était pas pressé pour arriver. Je le portais à mes lèvres et le vidais cul-sec.

" A toi disciple. Bois. "

Je fixais ses yeux, joueuse, à l'affut de ses réactions. Après un instant, je repris :

" Huuuum, j'vais m'venger."

Je me redressais aussitôt et allais m'accouder au comptoir où je pu commander un nouveau verre directement. J'en profitais pour jeter un coup d'oeil sur la bande d'ivrognes qui m'entourait. Il y avait un beau jeune homme près de moi, je lui caressais doucement l'épaule pour attirer son attention et lui fis d'un ton charmeur bien qu'un peu lourd :

" Hey, toi, t'es plutôt joli garçon, on doit te l'dire souvent. Ca te dirait une petite aventure avec moi? Parce que j'aime bien les jeunes hommes, et surtout ceux qui ont les fesses bien fermes. " Déclarais-je en tâtant son popotin. " Le tient me conviendrait parfaitement d'ailleurs... On pourrait peut-être se retrouver ce soir, dans un lieu un peu plus discret, plus intime. Qu'est-ce que tu en penses? " Proposais-je avec un clin d'oeil, plein de sous-entendus.

J'était dans le bar dans lequel Manzu été entrée. Sous mon apparence. Évidement, et par pur esprit de vengeance,j'étais entrée mais sous sa futur apparence. Celle d'une jolie femme au cheveux brun. Et, évidement, pour en rajouter un peu, je l'était fait entrée dans une tenu légère et sexy. Bref, c'était à la fois un compliment envers elle comme un déclaration de guerre. Cependant, la jeune femme n'avais pas vu le compliment qui se cachait derrière la déclarions de guerre. En effet, elle n'avait vu que l'affrontement qui se dessinais. Et, afin de répliqué plus fort, elle commençait à draguer un garçon. Certes, pour elle, c'était naturelle. Mais, étant sous mon apparence, cela n'avait plus rien de naturelle. En effet, dans mon esprit, un homme ne pouvait pas aimer un autre homme. Ce n'était pas possible. Seul les femmes pouvaient aimer par les hommes. Et les hommes par les femmes. Et, ce que j'aimais encore moins dans le fait qu'elle joue à cela avec un homme c'était qu'elle le face avec mon apparence. Mon corps, en quelques sorte. Bref, il fallait que je renverse la vapeur. Que tout le monde la prenne elle pour une dingue. Une folle. Une détraqué.

Je bus cul-sec le verre qui se trouvaient devant moi puis, continua avec tout ceux qui se trouvaient sur le plateau. Ainsi, assez subtilement, je faisait passé la jeune femme pour une femme qui aimait l'alcool. Et, dans le monde des Ninjas, cela était souvent mal perçut. Et ça ne manqua pas. Certain homme, en plus de me regarder d'une façon assez lourde de sens, me regardait comme si j'étais une ivrogne. Bref, je commençais à faire mon petit effet. Cependant, je ne comptait m'arrêter là. Je m'approcha de Manzu et commença à la caresser. Bien évidement, les hommes présent regardait la scène avec attention. Après tout, il était rare de voir une femme faire ce genre de chose. Même dans un bar. Mais, je ne comptais pas en resté là. Je me mis alors à dire, l'air à moitié émécher:


"Vous savez Senseï, je ne vous est pas attendu pour commencer à boire. Et, je peux vous l'assurer, ce n'étais que de l'eau que je pouvais boire. Je vais même vous dire quelques choses. " Je me retourna vers tous les clients du bar: " Je vais le dire à tous le monde même. C'est à cause de l'alcool que j'ai perdu ma virginité, mais je ne regrette pas. C'était très bien." Prenant une grande inspiration, je continua à dire: " Cependant, ma première fois n'a rien eu avoir avec la nuit passer avec vous, sensei. Et,je vous en remercie Sensei. Vous m'avez fait découvrir tans de choses ... Mais, je suis désolé. Si vous, vous aimer aussi les garçon, je dois vous avez que moi, je préfère les animaux. Les Chiens et les Chevaux pour tout vous dire. Et, par ailleurs, je comptais en essayé d'ici peu. Mais, en attentant, je vais retourner à la maison. "


Je m'approcha de Manzu, lui dit un baiser sur la joue et ajouta d'une manière ferme que, j'avais un conseil à lui donner. Celui d'arrêter ce petit jeu avec moi et de rentrer tout de suite à la maison. En effet, ce que je ne voulais pas lui dire, c'était que elle irait loin et plus j'irai loin. Après tout, j'étais plus doué qu'elle en Ninjutsu et je pouvait faire arrêter ce manège seul. Cependant, je lui laissais le choix d'arrêter d'elle même. Après tout, j'avais pris du plaisir à jouer avec elle. Mais, il fallait que cela s'arrête sinon, cela irais trop loin. Vraiment trop loin. Et, même si j'avais beaucoup de crédibilité à Konoha, il ne fallait pas qu'elle en joue de trop sinon, tous les deux, nous deviendrions des paria dans le Village de la Feuille. Et ça, pour nous deux, c'était la chose à éviter...

Il y avait un truc qui clochait dans sa tirade. Certes Oyd avait voulu s'attribuer une performance sexuelle, mais dans ce cas, il avait abusé de son élève, qu'elle soit ou non consentante, l'acte ternirait son image. Enfin, je le laissais finir, plutôt surprise de tout ce qu'il avait été inventer. V'là la réputation qu'il me créait, tout juste j'avais mis les pieds au village. Lorsqu'il s'approcha de moi pour me dire un mot à l'oreille, je l'attrapais par la taille et glissais mes mains sous ses vêtements, le long de ses fesses et lui lançais taquine.

" Ne pars pas déjà, on s'amuse bien. Tu veux un autre verre? Tu n'as pas à avoir honte de tes drôles de penchants, tu as essayé les hommes ça ne t'as pas trop plus, t'as eu peur peut-être? C'est vrai que moi, j'ai un monstre dans le slip ! Enfin, rentres si tu veux. Moi je dois encore passer voire une ou deux élèves, faudrait pas que je laisse mon engin rouiller tu vois. Tu manques un peu d'endurance encore. Cependant, si je te retrouve menottée au lit encore un peu plus dévêtu, il se peut que ça réveille quelques pulsions à mon retour... Tu sais ce que tu as à faire? "

Je fis glisser l'une de ses bretelles sur son épaule pour lui montrer le chemin à suivre. Cette fois Oyd devait vraiment passer pour un pervers ! Je me demandais s'il aurait la sagesse d'arrêter le jeu, ou s'il empirerait la situation jusqu'à ce qu'elle devienne tout à fait incrédule. Après tout, elle était déjà sacrément tirée par les cheveux....

J'avais décider de ne pas répliquer. Et ce, malgré l'envie que me tenaillais. En effet, j'avais très envie de continuer cette petite joute verbale qui, jusque là, m'avait beaucoup amusé. Seulement, si cela continuait ainsi, notre crédibilité et notre popularité au sein de Konoha en serai très affecté. Et, de ce fait, il serait difficile, à l'avenir, pour les gens de nous faire confiance. Même le Kage pourrait nous refusé des missions si certaines rumeurs parvenait jusqu'à lui. Il me fallait donc stoppé cette sur-enchère constante. Il me fallait également faire revenir Manzu à la raison et la pousser à retourner chez moi. En effet, j'avais décider de l'entrainer. De la rendre plus forte. Je voulais qu'elle soit mon élève et qu'elle surpasse toute les autres filles. Bref, je voulais la voir s'épanouir comme jolie fleur qu'elle était. Ainsi, profitant du fait qu'elle soit à côté de moi, je me mis à lui dire:


"Je retourne chez moi. Et j'espère que tu en feras autant. Je me suis bien amusé mais la rigolade est terminé. En effet, si nous continuons de la manière tout les deux, nos deux réputation ne s'en porterons que plus mal. Et si cela arrive jusqu'aux oreilles du Kage, notre plan pourrais bien tombé à l'eau et tu ne seras jamais considéré comme une Ninja de Konoha. Bref, je te laisse le choix. Soit tu rentres,et nous en restons là. Soit tu reste et les choses n'irons pas en s’arrangeant. Mais sache que je ne te ferais rien si tu reviens. Après tout, je me suis bien amusé aussi."

J'avais exprimé la dernière phrase sur un ton enfantin. Presque gamin. Mais, il fallait bien avoué que je m'étais bien marré avec elle. Et ce, même si nos deux réputation en avais pris un coup. Bref. J'attendais la réaction de Manzu. Serait-elle prêt à tout foutre en l'air avant même que l'on est commencer quoi que ce soit. Était-elle prête à devenir une paria à Konoha juste pour ne pas finir sur une égalité. Et surtout, était-elle prête à devenir mon élève...?

Le jeu s'arrêterait là, comme Oyd l'avait demandé. Notre plan ne devait pas tomber à l'eau, j'ignorais ce que je ferai si le kage ne m'acceptait pas dans le village. Ce que je pourrais faire. Je serai incapable de retrouver Suna, peut-être même de retrouver le désert. Je serai perdue. Peut-être que je tomberai sur une âme généreuse, à l'aide précieuse. Ou sur un mercenaire sans merci, qui me tuerait sans chercher de raison valable. Sans chercher à me connaître ou me comprendre. Je m'égarais un peu, je secouais la tête et quittais le bar en saluant le barman, Oyd viendrait payer plus tard, c'est ce que j'avais convenu dès mon arrivée. La jolie brune me suivit dehors où je glissais ma veste sur ses épaules pour éviter de m'imaginer traverser la ville à moitié nue. Nous marchions jusqu'à sa maison dans un silence de morgue. Il ne fallait pas discuter ici, nous avions attiser suffisamment de regards ce jour. Avant de quitter le bar, Oyd avait promis qu'il ne me ferait rien, qu'il ne m'en voudrait pas... Cependant un doute persistait. J'espérais qu'il ne sois pas trop amer une fois à l'intérieur. Nous étions sur le seuil, entrions. Et je fermais avec grand soin la porte derrière nous. Je cherchais désormais une expression sur son visage. J'étais telle l'enfant qui attend sa fessée après une bêtise... Dans un silence qui n'en finissait pas.

J'avais promis la jeune, et jolie, Manzu que je ne lui ferais rien lorsque nous serions arrivé chez moi. Et, j'étais bien décider à respecter ce que je lui avais promis. En effet, pour quel genre d'homme passerais-je si je ne respectait pas mes engagement. Je passerait pour un menteur. Et, si je passais pour cela aux yeux de Manzu, plus jamais elle ne me ferais confiance. Et, j'avais grand besoin de sa confiance. En effet, que pouvais bien faire un Sensei sans la confiance de son élève. Pour moi, il ne pouvait rien faire. Ainsi, il était très important pour moi de garde la confiance de Manzu. Et même de la voir grandir. Cependant, je ne pouvais pas rester sans rien faire face à ce qu'elle avait pu faire. Subtilisé mon identité. Puis, déformé la réalité pour que je me retrouve, à l'avenir, dans des situations embarrassante. Bref, ce n'étais pas un comportement exemplaire et digne d'une de mes élèves. De plus, Je voulais savoir ce qui l'avais poussé à agir comme ça. Je voulais savoir pourquoi elle était partie de la maison comme une furie en revêtant mon apparence. Ainsi, je lui demanda:


"Bien. Maintenant que nous sommes tout les deux, chez moi, j'aimerais savoir pourquoi tu as agit de la sorte. Pourquoi t'es tu enfuie. Et surtout, pourquoi as tu pris mon apparence. Et enfin pourquoi as tu commencer à raconté tout cela sur moi. Regardant Manzu droit dans les yeux, je lui dit Je ne te fait pas de reproche, parce que je ne suis pas tout blanc dans cette affaire. Je cherche cependant des réponses. Je veux savoir pourquoi tu as agit de la sorte et, surtout, je veux savoir si tu seras capable de recommencer cela à l'avenir. "


Je ne cherchais pas à la faire culpabilisé. Ni à lui forcé de me livré ce dont elle n'avais pas envie. Cependant, je voulais savoir ce qui lui était passé par la tête pour agir de la sorte.

Aux paroles de Oyd, je compris que mon comportement ne l'avait pas tant chagriné et qu'il n'y avait pas davantage de raison à s'en inquiéter. C'est pourquoi, avant de prendre le chemin du réfrigérateur, je lui glissais d'un ton léger et un peu détaché :

" Moi aussi, je me suis bien amusée. "

Je sautillais gaiement en m'éloignant de lui, n'épargnant pas une fois de plus son apparence. J'ouvris la porte du frigo et la referma aussitôt, un peu effrayée par l'odeur qui en émanait. Pas de doute, cet homme vivait seul ! Je jetais un bref coup d'oeil sur le comptoir, à la recherche d'un truc à grignoter. J'avais quand même pas mal bu, et à jeun, je craignais que ça ne dégénère. Mes yeux se posèrent sur un morceau de pain un poil rassis, puis mes mains, et mes dents. Je n'étais pas une grande mangeuse heureusement, ici ce ne serait pas le grand luxe. Il y a quelques mois encore, je dormais sur la paille mais à Suna, je m'étais approprié un certain confort dans la maison du kazekage, à présent ça me manquerait c'était sûre !