Hoshizora Kaeldane
Nombre de messages : 516 Date d'inscription : 25/08/2011
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| Sujet: Un simple bol de ramen.. Lun 28 Nov - 13:06 | |
| " La vie, c'est comme le poulet : Le meilleur c'est le blanc " - le blanc désignant tous les moments où le Shinobi n'est pas en action physique ou mental. Ydou n'était pas un feignant à proprement parlé, une fois lancé dans quelque chose, il ne s'arrêtait qu'à la fin de son objectifs. Par contre, s'il pouvait s’offrir quelques jours de congés à l’œil, il ne s'en priverait pas ! C'était ce qu'il avait fait aujourd'hui. Profitant de ses 6 derniers mois en activité constante, il avait prétexté à ses supérieurs un mal de ventre effroyable pour se voir octroyer une journée de repos. Il était bien entendu qu'il ne la passerait pas dans sa piaule à faire des mots croisés et il avait décidé de s'offrir un repas de qualité pour le midi : des ramens au porcs. Le jeune homme n'était pas un habitué des restaurants du village, préférant de loin la ration militaire de biscuits quotidienne qui ne l'obligeait pas à manger accoudé aux paysans et notables de la ville. Mais étant en pleine semaine et ayant choisit d'aller déjeuner le plus tard possible, il fut heureusement surpris de constater qu'il était le seul client présent à cette heure ci. Sans même saluer les cuisiniers, il prit place sur les hautes chaises du bar et commanda son plat d'un simple geste du doigt sur la pancarte des ramens au porc. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait mangé un repas chaud et les odeurs émanant des grandes marmites devant lui l'impatientait. Cela était nettement visible sur son visage si dur, ce qui eu pour effet de faire s'activer les restaurateurs sans même qu'il n'ait à dire un seul mot. Une fois son assiette devant lui, le chef-cuistot, très certainement le patron du bar, s'approcha de lui et lui dis :
- Cela vous fera 20 Okane siouplaît m'sieur !
Levant lentement les yeux de son plat, Ydou foudroya l'homme du regard avant de lui dire :
- He, p'tite tête ! Tu vas d'abord me laisser tranquillement déguster mon repas et après seulement j'adjugerai s'il vaut tes 20 Okane. Maintenant t'es gentil, tu dégages et tu me laisses grailler tranquille...
Sans demander son reste, le cuisinier repartit à ses fourneaux, l’œil en coin fixé sur Ydou pour éviter de voir son client se volatiliser mystérieusement sans payer.
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