C'était déjà tôt le matin et le jeune garçon, ainsi que son maître se trouvaient dans une maison en bord de mer. Un orage n'allait pas tarder à se manifester et de ce fait, les deux shinobis avaient décidés d'arrêter là leur entraînement. Ils s'étaient changés pour ensuite se retrouver dans le petit salon, très rustique, pour y déguster le thé qu'on leur avait préparé.
- Sensei, voilà quatre jours que nous avons quittés Yto pour ce baraquement. Etait-ce seulement l'air pur du large qui vous manquait.
Pour toute réponse, il reçut un coup de la canne de son maître sur le crâne qui le fit tressaillir. Il était rare que son maître use de violence a son égard et cela signifiait qu'il avait posé une question inutile. Pourtant, il n'eut aucune réponse. Son maître partit ensuite en silence se coucher, laissant Umy sombrer dans un sommeil profond sur le canapé du salon.
Il fut réveillé subitement par un bruit de verre brisé. S’éveillant a peine, il remarqua que c'etait un des carreaux usé qui n'avait pas résiste a l'orage qui se faisait toujours plus violent. Alors qu'il se levait pour voir où la tempête en était, la porte de l'abri côtier se brisa sous la force d'une des bourrasques laissant s'engouffrer une grande masse d'air.
- Mais ? C'est quoi ce bordel ?! Sensei ?
Se souvenant que son maitre logeait a l'étage, il fonça le rejoindre et fut surpris de trouver sa chambre vide, toute ses affaires ayant disparu avec lui : Umy était seul. Il s'imagina que c'était une nouvelle épreuve de son maître et redescendit dans le salon. C'est alors qu'il entendit un grondement sourd se rapprocher a grande vitesse. Il sorti en hâte de la maison et se retourna pour regarder vers l’océan. Une grande vague fonçait sur la cote a toute allure et n'allait pas tarder a s'abattre sur son abri. Si elle ne semblait pas pouvoir engloutir la zone, la force de l’eau suffirait a abattre la maison et a écraser Umy.
- Oh merde...
Tendant les deux mains devant lui, il ferma les yeux et attendit. Quand il les rouvrit, il fut surpris de se savoir trempé mais indemne. Devant lui se dressait un grand mur de terre molle. Il devait maintenant retrouver son maitre.