La nuit venait de tomber sur la foret Ygumo, et un vent d'un froid mordant balaya le visage de Sasori. Silencieusement, il réajusta son armure de cuir bouillie pour plus de confort. La guerre clanique faisant rage, pourtant les Kishin arboraient toujours ce type de protection bien moins solide que les lourdes armures des autres Ninjas et Samouraïs qu'ils combattaient. La raison de ce choix était simple : le cuir bouillie était léger, suffisamment discret pour se porter sous une tenue civil et surtout, parfaitement silencieux, contrairement aux cottes de mailles ou autres armures de leurs adversaires.
Sasori jeta un coup d'œil circulaire pour observer son groupe. Il comptait une vingtaine de membre du clan Kishin, tous formés à des techniques de meurtre silencieux. Le contrat avait été donné par le Shogun du pays de la Foudre, qui se révélait être le client le plus régulier du clan : il fallait tuer le général Washigamura, à la tête d'une force d'exploration du pays du Feu ayant pénétrer son pays, et renvoyer sa tête à son Shogun. Les considérations politiques importaient peu le clan, mais celui-ci trouvait son compte dans l'effort financier consenti par les différents protagonistes pour s'attacher leurs services.
D'un signe de la main, il convoqua ses compagnons pour leur donner les dernières instructions, en chuchotant :

Souvenez vous, nous allons encercler la clairière, en silence.

Il désigna ensuite les deux enfants du clan qui les accompagnaient.

Pendant ce temps, les deux petits vont sortir le grand jeu : pleurs, cri, ils vont se diriger vers les sentinelles en prétextant être perdue. On profitera de la diversion pour frapper les autres sentinelles et pénétrer dans le clan. On garde un œil sur les petits s'ils ne parviennent pas à se débarrasser de leurs chaperons, on les aide en vitesse. Pendant ce temps, on fonce dans le camp jusqu'à la tente du général. Si jamais on peut massacrer l'ensemble de la force du pays du Feu, on ne se gène pas, le Shogun filera une sacrée prime pour la peine. Mais l'objectif principal reste le général. Celui qui le trouve lui tranche la tête et la ramène à point de rendez-vous ! Allez, on se disperse, en place...

Alors que tout le monde s'écartait pour prendre position autour de la clairière, Sasori banda son arc et suivit la progression des jeunes garçons en silence. Bientôt, le spectacle allait pouvoir commencer...

Quel pratique charmante. Envoyait des enfant jouer un peu le rôle d'appat. Je devait avoir dans les alentour des douze ans lors de cette événement. Je tenais là main d'un autre Kishin, plus jeune.
Notre tâche était simple, jouait les enfants perdu dans cette forêt pour crée une diversion. Personellement, j'aurait préférer ne pas y participer. Mais mon pére m'y avait obliger. C'était d'ailleur lui qui m'avait proposer pour jouer ce poste au chef du groupe. Sans me demandait mon avis. C'était tellement sympa. L'autre enfant lui avait déja commencer son cinéma et c'était mis à pleurer à grosses larmes. On c'étais mis d'accord sur notre rôle. J'était le plus vieu et j'allais donc jouer le rôle de son grand-frére. J'essayer donc d'avoir un aire soucieux mais assez calme andit que lui devait être paniquer et terroriser.
On avançait vers le campemant ou ce trouvait la cible du clan. Deux garde ne tardérent pas de venir à notre rencontre et à pointer des armes façe à nous. Il était plutôt méfiant a vrai dire. L'autre membre jouait bien son jeu. A la vue des armes, il se mît a pleurer encore plus fort et se cacha derriére moi t'ou en m'aggripant. Je ne puis dire s'il faisait semblant ou pas car je le sentait même trembler. Après tout, avoir une arme se tenant sous votre gorge, c'est plutôt stressant. J'essaya alors de calmer le jeu.


-Heu... Nous tuer pas m'ssieur... On cherche juste nos parent et...

Celui qui nous ce tenait dérriére le type qui nous menaçait pris alors la parole.

-Ecoute pas ce mioche, tuons les, c'est sans doute un piége! On est pas ici pour faire du Baby-sitting! Surtout pour le pays de la foudre
Cependant, celui qui nous menacer rangea son sabre et attrappa nos main.

-T'inquiéte, je vais les ammener au camp pour voir ce que l'on en fait. Toi tu continue ou tu vien?

Le second ce contenta de gromeller quelque chose et repris sa ronde tandit que l'autre nous tirait en direction du camp.

Le plan avait jusque là parfaitement fonctionné. Les deux gamins venaient d'attirer l'attention des gardes et des ombres avaient profité de la diversion pour se faufiler en silence vers le camp. Et rapidement, les sentinelles furent éliminés, sans un bruit. Les premiers Kishin pénétrèrent dans le camp et se déplacèrent jusqu'à la tente centrale.
Sasori, quant à lui, progressait lentement dans le dos des enfants alors que ces derniers se faisaient lentement conduire jusqu'aux autres gardes par les sentinelles. Alors qu'il s'apprêtait à éliminer les gardes à l'aide de son arc, le plan, qui jusque là se déroulait sans accroc, fut mis à mal.
Un homme était sorti de sa tente pour se soulager d'une envie pressante contre un poteau. Mais ce faisant, il croisa la route de l'un des Kishin. Ce dernier parvint à le tuer avant qu'il ne déclenche l'alarme, mais le bruit de sa chute arriva jusqu'aux oreilles des gardes emmenant les enfants, qui devinrent subitement, et à juste titre, suspicieux.

Bordel, c'était quoi ça ?

J'en sais rien, mais ça sent pas bon ! Je vais voir, et garde les mioches avec toi.

Sasori porta alors à sa bouche la pointe de sa flèche et la lécha. Puis, il banda immédiatement son arc et décocha une flèche dans la nuque du soldat gardant à proximité de lui les enfants. Dans son dos, deux autres flèches fusèrent sur les deux derniers qui s'écroulèrent en grognant.
En quelques rapides enjambées, Sasori rejoints les enfants pour leur chuchoter.

Bien joué, les gars. Vous avez bien bosser, mais maintenant, les choses vont se corser un peu. Libre à vous de retourner vous planquer dans la forêt ou de vous joindre à nous pour la suite.

Car en effet, le bruit causé par la chute lourde sur le sol de soldat en armure semblait avoir éveillé l'attention de quelques gardes dans les alentours. Il fallait donc agir vite, vu que l'alerte ne tarderait pas à être sonnée...

Sasori tenta alors de modifier son approche. Alors que certains des Kishin se déplaçaient de tente en tente pour trouver la cible, tuant leurs occupants dans leur sommeil, Sasori se saisit de son Shikomizue qu'il dégaina.
Portant la lame à ses lèvres, il y déposa un filet de bave empoisonnée puis se déplaça rapdiement mais en silence vers les gardes qui commençaient à sérieusement à se douter de quelque chose.
Les surprenant, Sasori se propulsa dans le dos de son premier adversaire pour enfoncer sa lame au niveau de la nuque. Puis, dans un saut, il entailla la gorge du second qui grogna de douleur. Reprenant ses appuis, il se redressa pour asséner un violent coup de genou dans le visage du malheureux, qui s'effondra sur la sol. Le poison finit de l'achever au sol.
Mais plus loin, dans une tente, un cri retentit. Un homme passa ensuite au travers du tissu, ensanglanté et mort. Un des Kishin avait été surpris et n'avait pu empêché l'alerte d'être donnée. De fortement suspicieux, les soldats du camps étaient désormais convaincu de l'intrusion.
Sasori siffla pour attirer l'attention de ses hommes proches, pour leur chuchotter alors que le camp se réveillait dans la précipitation.

Trouvez le Général ! Et tuez quiconque vous croisez !

Il en désigna ensuite deux.

Vous deux, avec moi ! On s'occupe de retenir les gardes déjà éveillés.

Joignant le geste à la parole, Sasori se jeta immédiatement sur une doublette de jeunes Ninjas du pays du feu, en train de sceller des sceaux pour une technique. Il n'était pas prévu que des Shinobi soient présent, et cela corsait la tâche des Kishin... Il allait devoir renégocier les prix avec son employeur pour la peine...

Les Shinbis engagé par le pays du feu se mirent à marquer des sceaux ninjas pour passer à l'action. Et un clin d’œil, Sasori reconnu la technique Goukakyuu no Jutsu. Deux boules de feu foncèrent sur lui et Sasori se projeta à terre pour esquiver l'attaque.
Toujours au sol, il jeta un regard par dessus son épaule pour voir l'un de ses hommes s'enflammer et retomber mort au sol en un battement de paupière. De toute évidence, ces shinobis ne plaisantaient pas, et il s'agissait certainement de combattant de valeur. Leur maîtrise des arts Ninjas semblaient certainement meilleure que celle de Sasori et de ces hommes, néanmoins, nul n'était invincible. .
Tout en se relevant, Sasori se saisit de plusieurs shurikens, et il cracha dans sa main. Alors que ses adversaires se préparait pour une nouvelle attaque, il fit signe à son camarade de se précipiter sur eux au corps à corps..
Le Kishin engagea le corps à corps alors que Sasori marquait des sceaux. Il envoya alors un violent geyser par sa bouche en direction de ses deux adversaires, au contact avec son camarade. Mais le geyser fut aisément esquivé par les deux shinobis du Feu, ainsi que le membre du clan, et une tente derrière en fit les frais, étant projetée en arrière sur des soldats.
Les ninjas du feu et le Kishin avaient sauté pour esquiver le geyser, et Sasori en profita pour jeter ses Shurikens sur eux. Les deux ninjas du feu, étant de redoutables shinobis, évitèrent in extremis les 5 projectiles, qui se plantèrent dans l'armure, l'épaule et le ventre de son camarade de clan. Sasori sourit, et se redressa. Faisant volte face, il commença à partir tranquillement.

Bon, finissons en avec ce Général maintenant.

Alors que le Kishin retombait au sol, souffrant car blessé, les deux ninjas du feu fronçèrent les sourcils, visiblement offensés par le comportement du futur Oyabun.

Tu déconnes ? Tu ne nous a même pas touché, avec ta ridicule attaque ! Reste là, nous allons te corriger !

Je en crois pas, les gars. Mes Shurikens sont empoisonnés, et mon ami est immunisé. En revanche, je vois que vous avez de petites entailles sur l'épaule, tout les deux.

Sasori se mit à sourire, sans même regarder les deux ninjas. Il savait parfaitement que leur mine se décomposées. D'ailleurs, il les entendit commencer à tousser, signe que le poison de son Clan avait bientôt terminé son funeste ouvrage...

Je vous laisse, messieurs, j'ai à faire. Vous allez mourir d'ici deux heures, normalement. Vous êtes déjà en train d'être gravement malade. Dans quelques secondes, vous serez infirmes, et il faudra qu'on vous apporte l'antidote... Mais il n'y en a pas encore. Enfin, pas à ma connaissance. Ce fut un plaisir messieurs. Passez le bonjour à mes ancêtres dans l'au delà.