Une toute nouvelle journée venait de faire son apparition. Une toute nouvelle journée qui allait me prouver une nouvelle fois que, d’être moi, ce n’était pas si facile à vivre. Savoir accumuler toute cette admiration que mon village avait pour moi était un grand savoir vivre. Une chance que l’humilité faisait partie de mes nombreuses qualités ! J’étais assise devant ma coiffeuse qui se trouvait dans ma chambre. Cela faisait plus de vingt minutes qu’une de mes servantes brossait délicatement mes cheveux. Des cheveux qui étaient aussi lisse que de la soie, ils m’arrivaient d’une longueur égale jusqu’en dessous de mon bassin et ils étaient de couleur noir, aussi noir qu’un corbeau. Je contemplais mon magnifique visage dans le miroir qui se trouvait devant moi. Mon visage qui paraissait si jeune malgré mon âge, ce visage qui était si pâle avec ces traits fins qui se mariait très bien avec mes grands yeux bleus. Pendant plus de vingt minutes, je n’arrêtais pas de m’admirer dans le miroir, franchement qui en serait incapable ? Ma beauté était telle, que chaque homme posait son regard sur moi dès que je passais dans la foule, j’entendais mon nom murmuré par les femmes du village tellement elles étaient en admiration devant moi. Ce n’était pas pour me déplaire. Après en avoir eu assez d’entendre ma servante complimenter mes cheveux, je me levais d’un mouvement brusque pour aller me préparer. Je ne savais pas encore ce que j’allais mettre, une autre de mes servante avait préparé de nombreuses tenues le temps que j’avais pris mon bain, mais aucune d’elle ne me plaisait. Après bien l’avoir fait comprendre à ma servante, et comme j’étais d’assez bonne humeur aujourd’hui, je lui avait 10 minutes de plus pour trouver la tenue parfaite avant de la viré si cette dernière ne me plaisait toujours pas. En attendant une autre servante montait dans ma chambre avec mon petit déjeuné. En regardant ce qu’il y’avait dans mon assiette, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir du dégout. D’un doigt je repoussais mon assiette le plus loin possible de ma vue avant d’ouvrir à nouveau mes cordes vocales à plein volume pour crier sans retenue :

- Vous appelez ça un petit déjeuné ?! Moi j’appelle ça…du vomis décomposé et encore le mot est faible, si vous n’êtes pas capable de me faire des œufs correcte, vous allez pouvoir en faire pour les sans-abris ! Allez emporter moi ça hors de ma vue et faite moi en petit déjeuné digne de ce nom !

Sans un mot, la servante s’approchait de nouveau de l’assiette pour la reprendre, puis quittait la pièce tout en me regardant longuement d’un air émerveillée avant de fermer la porte.
Une fois prête et mon petit déjeuné mangé j’avais quitté mon royaume, qui était ma chambre, pour rejoindre mon enfer, mon bureau. Mais je m’étais à peine installée sur ma chaise, que je m’ennuyais déjà. Surtout en voyant la pile de dossier en retard que je devais encore regarder, c’était…décourageant. Et je devais bien l’avouer, ne plus entendre de compliment sur mon physique me manquais déjà. Mais, pourquoi restais-je encore assise ? Après tout, j’étais la Mizukage, je faisais ce que je voulais et il n’y avait personne pour m’en empêcher. Et s’il y avait bien une chose de certaine, c’était que tout le monde m’aimait, donc quoi que je fasse, aussi méprisable que ce soit, on allait toujours me pardonner ! Sans vraiment prêter attention aux servantes qui étaient venue voir si j’avais besoin de quelque chose, je quittais mon bureau, ainsi que ma tour pour atterrir dans la foule. De nouveau je voyais les yeux s’agrandir pendant mon passage, je voyais des gens s’évanouir tellement ils étaient éboulis, certaines femmes s’arrachaient les cheveux pour savoir laquelle des deux j’avais bien pu regarder. C’était complètement absurde, mais tellement jouissive. J’avais le droit à ce spectacle jusqu’à ce que j’arrive à ma destination.

Après avoir poussé la porte de mon bar préférée, je m’avançais avec toutes la grâce que je possédais jusqu’au comptoir. Il y avait un court silence, le temps que le gens, enfin les hommes, parce que rare étaient les femmes qui osaient s’aventurer dans ce bar, réalisent que la Mizukage avait pénétrée dans leurs temple sacré. De nouveau j’avais le droit à ces regards remplis d’amour et ses chuchotements insaisissables. Je m’installais sur l’un des tabourets puis prit pose avec mes coudes sur le comptoir. Je regardais le barman d’un air charmeur et enroulais mes cheveux autours de mon index avec un demi-sourire sur les lèvres. D’une voix enivrante je demandais :

- Pourrais-je avoir un… un rafraîchissement ?

- Bien sur madame, tout ce que vous voulez…

Le barman avait l’air hypnotisé, sans me quitter des yeux, il plaçait un verre de sake devant moi. Encore un peu et le barman bavait dans mon verre, j’avais su retirer mon verre à temps. Je n’avais pas pu empêcher de faire apparaître du dégout sur mon visage :

- Bien sûr, pour vous, tous sera gratuit ma bell…madame

- Hum…

Mais quel abruti, j’y comptais bien que tout serait gratuit. Je n’avais jamais dû payer quoi que ce soit, pourquoi commencer aujourd’hui ? Rah, il était si simple d’avoir ce que je voulais avec une loque pareil, un simple sourire et hop, le tour était joué. En attendant je buvais mon verre en silence, le temps qu’un peu d’action surviennent, ce qui…n’allait pas tarder j’en était certaine.

J'avais passé une bien difficile journée, j'avais fais une mission assez énervante, chercher un chat n'était pas la chose la plus intéressante à faire dans la vie... Même si la mission avait été fatigante je n'étais pas encore fatigué, il fallait que je trouve un truc à faire, pas assez envie de m'entrainer, pas trop envie d'aller dormir, la meilleure chose à faire était d'aller au bar! Délicieux endroits où je pouvais boire des dizaines de Sake, même si la douloureuse revenait étrangement au moment où l'on était saoul. Je portais une chemise assez courte s'arrêtant à mes avants bras et avec aucun maillot dessous. Est ce que j'avais froid? Non, j'étais toujours chaud bouillant pour boire de l'alcool dans un bon bar! J'avais décidé d'aller de me rendre dans le bar le plus près de chez moi, et c'était aussi le meilleur, il y avait de nombreux bars à Kiri, mais la moitié étaient des rades pourris presque fantôme et l'autre moitié ne servait presque aucune boisson alcoolisée. Je poussais les portes, il n'y avait normalement que des hommes dans ce genre d'établissement, des hommes aimant la baston, aimant les alcools forts et surtout les paris stupide. Je me rappelais encore du jour où j'avais reçu le pari de sauteur du toit du bar pour une bière. J'en avais encore mal aux genoux! Étrangement le bar était plus calme que d'habitude, normalement il y avait des cris, les bruits des poings dans la figure, des os qui se brisaient, mais là RIEN. Absolument RIEN. Ils regardaient tous une femme avec des yeux de poisson fris. Je regardais la femme, non, je ne la connaissais pas du tout du tout... Est-ce qu'elle était connu dans le village? Je ne pensais pas, sinon je le saurais. Il fallait que je demande, je m'approchais d'elle et demandait avec le plus de classe possible: "T'es qui? Ils te regardent tous avec des yeux de merlans frits, t'as décidé de leur payer leur douloureuse pour qu'ils aient un air aussi... stupide? D'habitude, il y a du sang, dla sueur, l'odeur d'alcool qui vous entre dans le nez pour vous griller le cerveau et là que dalle! Vraiment tu paye la douloureuse et t'as demandé en échange qu'ils soient calme? Si tu paye la douloureuse, je suis d'accord pour que tu me paye un ptit Sake, merci!"

Et voilà, une nouvelle journée commençait. La lune glissait encore tranquillement sur le ciel bleu à l'horizon pour laisser sa place au soleil. Cette immense boule jaune se levait tranquillement dans ce ciel dégagé en débusquant les ombres de la nuit. Ce qui laissa entrevoir une silhouette près du village tranquillement allonger sur l'herbe fraiche du matin.

Hiryu haletait de fatigue, lui qui c'était réveillé avant même le début du jour pour pouvoir s'entraînait à l'abri des regards indiscrets pour pouvoir essayer de maîtriser cette technique qui lui faisait tan défaut. Pendant 2 heure il était resté immobile à malaxer son chacra dans tous les sens essayant de différentes manieurs de l'intégrer à son ombre, mais sans succès... Il lui manquait toujours quelque chose et cette voie dans la tête raisonnée toujours après cet entraînement.

«N'oublie pas Hiryu,quand le soleil est sur le point de se lever il est plus simple de ***** pour pouvoir réaliser cette technique. Mais n'oublie pas qu'il faut ****** pour réussir....»

Cette phrase l'accompagnait à chaque fois qu'il essayait, il ne se rappelait pas qui est qu'il lui avait dit ni certain passage. Celle le visage d'un homme flou disant
cela revenait. Encore une phrase de son passer oublié...

-Fait ch***, pourquoi je n'arrive pas à me souvenir. Quand vais-je enfin retrouver cette satané mémoire qui me fait défaut. -

Le temps passait et sa mémoire lui faisait toujours autant défaut. Mais bon cela est une autre histoire.

Hiryu se releva et pris le chemin pour rentrer dans le village avant que les gardiens ne reprennent leur tour de garde. Vu qu'il était Genin il n'avait pas le droit de sortir et s'il se faisait choper il risquait de se faire enguirlander, ce qu'il n'avait pas envie...

Une fois rentré dans le village en évitant de justesse les sentinelles, il déambula dans la rue qui s'éveillait et commencer à prendre vie avec ces habitants en cette nouvelle matinée. Il marcha dans la cette avenue perdue dans ces pensées. Lorsqu'il redescendit dans le monde réel il fut étonnée de se retrouver à l'entrée d'un étrange bâtiment ou été marqué en grand les insignes «BAR». Après un petit moment de réflexion Hiryu lâcha ces quelques mots.

-Après tout maintenant que je suis là, autant allez boire un rafraichissement pour se détendre.-

Notre jeune ami rentra dans le bar qui semblait étonnamment fréquenter pour cette heure (bande d'alcoolique). Il pris une place au comptoir vers le fond et commanda un jus de fruit. Cela fit beaucoup rire le barman et ces clients avant de m'annoncer qu'il ne lui servirait aucune boisson non alcoolisé. Légèrement surpris, Hiryu lui demanda avec un peu d'hésitation un saké. C'était bien la première fois que l'on lui disait ce genre de choses d'habitude c'était plutôt le contraire... Mais où est qu'il avait atterries ?

Le serveur apporta la commande au jeune garçon, mais celui si c'était replongé dans son monde pour réfléchir, il lui déposa donc sa coupe de saké devant lui et retourna voguer à ces occupations. Hiryu resta plonger hors du monde réel un certain temps, long ou court, qui sait, car dans ce genre de monde on perd la notion du temps. Il émergea lorsque le bruit autour de lui s'arrêta soudainement. Une étrange et belle créature venait de faire son apparition. Une jeune femme sublime à l'allure resplendissante venait de faire irruption dans le bar et tous les clients la regardaient d'un air médusé. Celle-ci pris place un peu plus loin sur le comptoir et commanda un rafraîchissement elle aussi. A voir la réaction du patron de l'établissement, il lui mangeait carrément dans la main. Elle aurait pu lui faire faire tous ce qu'elle aurait souhaité. On en attendais pas moins de notre chère Mizukage ...

Attendez j'ai bien dit Mizukage ... Mais oui, bien sûr c'était bien notre chef, celle dont les légende compte sa beauter et son incroyable talent de combattante. Voilà pourquoi cette personne lui disait quelque chose.

«Miladiou, mais qu'est ce qu'elle fait là. Jamais je n'aurais pensé la voir dans ce genre d'endroit. Remarque ça m'arrange. Au moins j'ai pu vraiment
savoir pour qui je sers. N'empeche pour une première fois que je la vois, jamais je n'aurais dit que je la rencontrerais par hasard dans un bar...»

Hiryu commença à lever sa coupole à ces lèvres quand une autre personne rentra à son tour dans le bâtiment. Cette fois c'était un jeune garçon qui ne devait pas être bien plus âgé que lui, habillait d'une chemise a manche courte. Celui regarda tout le monde d'un œil surpris et s'avança vers la jeune fille avant de poser ces mots.

«T'es qui? Ils te regardent tous avec des yeux de merlans frits, t'as décidé de leur payer leur douloureuse pour qu'ils aient un air aussi... stupide? D'habitude, il y a du sang, dla sueur, l'odeur d'alcool qui vous entre dans le nez pour vous griller le cerveau et là que dalle! Vraiment tu paye la douloureuse et t'as demandé en échange qu'ils soient calme? Si tu paye la douloureuse, je suis d'accord pour que tu me paye un ptit Sake, merci!»

Hiryu qui venait à peine de boire une gorgée du saké recracha tout surpris par la déclaration de l'inconnue. Il commença à se marrer à la limite de l'étouffement. Une fois qu'il eu prendre un peu sa respiration il prononça ces mots avant d'essuyer une petite larme au coin de son oeil.

-Non mais tu sors d'où toi, t'arrive pas à reconnaître le chef du village quand tu la vois. Tu vivais où avant ? Je viens d'arriver et je connais la Mizukage. Remarque je dis ça pour toi, mais ça vaut pareil pour les autres type ici.-

A peine eu t-il le temps de finir sa phrase que le barman lui lança un regard noir avant de dire :

-Peut être mais un homme lui, ne recrache jamais l'alcool, si je te revois gaspiller le saké je te jette dehors à grand coup de pompe.-

-Désoler, mais c'était tellement drôle, que je ne pouvais pas m'en empêcher.-

Hiryu rebut une gorgée de saké et cette fois si sent la recraché. C'était la première fois qu'il goûtait et il put découvrir que cela arrachait un petit peu.

-Ouaaa, sa arrache (se retournant vers les 2 acolytes). En tout cas Mizukage ravit de faire votre connaissance.-

[HRP: Hiryu le village n'existe pas depuis 6 ans, tout au plus 1 an et encore. Edite ton post pour que se soit cohérent s'il te plaît (transforme les ans en jour ou en semaines... :d)]

Cela faisait désormais quelques jours qu'un jeune homme, prénommé Daiki, avait trouvé Kiri pour nouveau foyer. Se laissant souvent porter par le vent lors de ces petites excursions, peu importe le jour et l'heure, le ninja passait d'une rue à l'autre, s'arrêtant parfois quelques instants pour inspecter un lieu qui lui paraissait intéressant. Les rues étant évidemment toujours bondés de monde, Akino prit l'humble décision, pour combattre son espèce d'allergie aux foules, de pénétrer dans un établissement où il pourrait se rafraîchir un peu et se reposer un peu. Etant encore un peu naïf, ne connaissant pas exactement le fonctionnement de la société humaine et ses traditions, le sauvage ne comprit pas réellement quel genre de boisson était servi en ce lieu. D'ailleurs, il ne comprenait pas non plus quel genre d'activité, on pouvait rencontrer ici aussi. Arrivé au comptoir, il demanda donc, tel un ignare, un petit rafraîchissement. Le barman s'exécuta en lui servant un liquide blanchâtre et plus ou moins opaque. Sans se poser de questions particulières quand au contenu de son verre, le shinobi s'empressa de se désaltérer, ou plutôt de se déshydrater encore plus. Ne comprenant pas vraiment pourquoi il avait de plus en plus soif, il se retrouva à descendre cinq ou six verres sans s'en rendre compte. Le serveur lui donna un peu d'eau pour essayer de calmer sa soif et surtout d'éviter d'avoir des ennuis dans son établissement. Il avait trop souvent vu de jeune venir en état éthylique dans sa vie pour laisser l'un d'entre eux ruiné la réputation de son bar en vomissant partout, même si le jeune homme pouvait sûrement tenir encore pas mal de verres.
Ainsi, avec l'aide de quelques habitués, il fut amené à une table où se trouvait quatre autres hommes ayant la trentaine qui jouaient tranquillement aux cartes. Il fut convié par ces gentlemens à les rejoindre dans leur partie de tarot, un jeu de cartes qu'il ne connaissait pas, évidemment comme tout sauvage qui se respecte. Malgré des efforts considérables d'attention, Daiki avait un peu de mal a cerner les règles, mais heureusement, ces gars étaient patients. Le temps passa, les parties aussi, les jeux changeaient, les règles aussi mais pas les joueurs. Peu à peu, le chuunin reprit le total contrôle de ses esprits tout en apprenant de nouveaux aspects du monde humain. C'est d'ailleurs là qu'il joua sa première partie de poker, un jeu qu'il prit rapidement en adoration au point qu'il était totalement plongé dedans pour ne pas remarquer ce qu'il se passait autour de lui. Alors qu'il abattit ses cartes en criant "quinte flush royal" avec un large sourire niais, il réalisa enfin cette atmosphère étrange qui traînait dans le bar. Malgré la multitude d'hommes présents dans l'établissement, il n'y avait pas un bruit, on pouvait à peine entendre le bruit des glaçons en train de se mouvoir, délicatement, dans les verres de ces voisins. Enfin ça, c'était jusqu'à ce qu'un gamin vienne briser ce silence. Ces paroles, uniques puisque personne d'autre ne parlait dans le bâtiment, permirent à Akino de trouver l'origine de ce trouble atmosphérique.
En effet, la Mizukage avait débarqué dans l'enceinte de ce merveilleux endroit sans qu'il ne s'en rende compte. Il appréciait sa présence et se sentait étrangement d'âme à virer toutes les autres personnes présentes en ce lieu. Un sentiment bizarre qu'il ne comprenait pas et qu'il démentirait si on lui posait une question à ce sujet. Contrairement à tous ces chiens en train de baver, y compris ces compagnons de cartes qu'il aimait bien auparavant, il préféra ignorer sa présence, momentanément pour faire genre qu'elle ne l'intéressait pas du tout. Toutefois, le discours du garçon qui l'avait abordé l'embêtait quelque peu. Il n’appréciait pas vraiment ses sous-entendu. Depuis quand une jolie femme comme elle aurait besoin de recourir à de telles pratiques pour faire taire de simples toutous, prêt à se rouler dans la boue juste pour l'un de ces clins d'oeil. Il n'eut cependant pas le temps de faire quoi que ce soit, qu'un autre gamin vint ajouter son grain de sel. Tout le monde le vit arriver à des kilomètres puisque les regards se tournèrent tous vers lui quand celui-ci osa ce qu'il ne devait jamais être fait en ce lieu. Le bourge avait recraché une partie du meilleur sake de la ville, alors que niveau prix, il était plutôt bon marché. N'importe quel homme ici présent aurait préféré s'étouffer avec que de le recracher, même à cause d'un rire. Les mots qui sortirent de sa bouche mirent tous les habitués de mauvaises humeurs néanmoins le barman sauva le gamin en le cassant par sympathie. Tous les gars retournèrent alors à leurs occupations d'avant l'arrivée de la Mizukage sans faire d'histoires, pensant que la demoiselle punirait elle-même ces deux zouaves.
Akino s'avança discrètement jusqu'au comptoir et s'installa sur un tabouret à quelques bons mètres d'écart de sa supérieure ainsi que de ces sources infernales de conflits, histoire de ne pas être remarqué. Au fond de lui il espérait probablement qu'elle vienne le saluer, mais il était trop malhonnête avec lui-même pour avouer qu'il aimait bien qu'on s'occupe de lui. Il préférait affiché un air indifférent voir sévère et rester seul, dans son coin, comme lorsqu'il était un sauvage dans la nature, il ne savait pas s'y prendre avec les autres humains, en particulier avec le sexe opposée. Le chuunin fit signe au gérant de s'approcher.

"Prépare leur un petit remontant, je sens qu'ils vont bientôt en avoir besoin."

Le barman acquiesça d'un air de dire que c'était évident et qu'il avait tellement pitié d'eux qu'il leur dirait que c'est la maison qui offre. Avec de la chance, les deux zouzous le recracherait et ils seraient virés du bar pour plusieurs années, pour leur bien. En attendant de voir quelle serait la réponse de la Mizukage, le jeune homme bu un cocktail bien sympathique d'un volume de cinquante centilitre contenant, entre autre, deux pailles, résultant d'un mélange d'alcools connus uniquement par son créateur. La situation allait sûrement devenir rock and roll et il attendait ça avec impatience.

L'hiver froid de Mizu No Kuni. Il était tôt, l'aurore débutait à peine. Je me baladais tranquillement dans les rues en pleine effervescence, tout en réfléchissant un endroit ou je pourrai me diriger. J'avais froid, mais ceci ne me gênais point, j'était habitué de vivre n'importe tout, n'importe quand et avec tout les temps possible. Tout en sortant un Kunaï pour le plaisir, je regardais l'horizon sur le toit d'un magasin. Tout les magasins commençaient à peine à ouvrir. Seuls quelques bars et restaurants restaient ouverts tout la nuit. Mal grès tout, les habitants était tous en train de manger, se diriger à leur travail ou bien, ouvrir leur magasin. Jusqu'à ce que notre Maître Mizukage arriva.

Ce matin, elle était particulièrement belle. Ses longs cheveux noirs sous l'éclat des premiers rayons de soleil se mariait parfaitement avec son ensemble, d'ailleurs, toutes les personnes dans la rue étaient sous le charme ou l'admiration. Hanako Nishimura était sûrement la seule personne dans se monde que j'admirais et respectait profondément. La première fois que je l'ai vu, c'était juste après le massacre de mon petit village. Je n'oublierai jamais ce jour…jamais. Ce souvenait-elle de moi après toute ces années ? Je ne sais pas, même si cela m'étonnerai fortement. Sous la faible lumière du soleil, mes cheveux, d'une étrange couleur bleue, dissimulaient toujours mon œil. Ils étaient parfaitement naturels et la couleur reste encore un mystère aujourd'hui. Je manipulais avec nonchalance et sans aucun efforts mon kunai tout en l'observant. Les remarques des villageois me faisais doucement rire. Elle rentra dans un bar, c'était l'un des meilleurs de Kiri. Dès qu'elle franchit le seuil de la porte, tout le monde s'arrêta de parler, j'ai presque envie de dire que le temps fut figé pendant un instant. Tous étaient subjugués de la voir débarqué dans un tel endroit et surtout de sa beauté légendaire qui avait fait le tour du monde. J'attendais, patiemment sur le toit et rangea mon Kunaï. Le soleil continua son réveil, il allait faire bon aujourd'hui. C'est à ce moment que plusieurs ninjas du village ont débarqués dans le bar où ce trouvait Maître Mizukage. D'abords un surexcité qui semblait un peux niai, puis un petit gringalet au cheveux blonds et pour finir quelqu'un d'intriguant avec un air plutôt banal et insouciant. Ils sont entrés, un par un, sans prêter attention à la personne au dessus de leurs têtes.

Après certaines réflexion, je me décida à renter dans le bar. L'ambiance n'était pas au rendez-vous. Tout les hommes de la taverne étaient de mauvais humeur. La Mizukage-sama était assise, son verre de saké à la main. L'homme mystérieux était dans un coins a siroté un cocktail. Je poursuivit ma route avec discrétion, sans attirer les regards. Je me plaça dans un recoins, confortable et pratique. Confortable car il y avait une banquette et pratique car je pouvais absolument tout voir et tout entendre sans que personne ne me remarque. Je me devais de prendre soin du Shodaime Mizukage, il me l'avait demandé, c'était sa dernière volonté. Le Barman approcha et je lui commanda une bouteille de saké. Il remarqua que c'était la première fois que j'entrais dans ce bar, il n'avait pas tord. Je souriais à l'idée que la situation allait dégénérée. Avec cinq ninja dans une même taverne, je pense que l'ambiance risque de devenir… électrique… Et j'adorais ça !

Cela remonte à longtemps, quand je n'étais pas encore un ninja, même si cette soirée m'a marquée, je n'étais qu'un simple enfant travaillant afin de ramener de l'argent chez sa famille adoptive qui se sentait dans l'obligation de m'exploiter afin de se nourrir. Je bossais dans un bar, même si j'étais mineur de toute manière je n'avais pas le choix, peu de gens iraient dire oui pour nettoyer les crasses des autres, car oui, c'était mon travail. Je devais passer derrière les alcooliques qui venaient boire ici, je devais nettoyer les dégâts qu'ils faisaient et par moment m'assurer de la sécurité de tous, enfin, juste éviter qu'il y ait des coups qui fusent de partout. Pour un adolescent je semblais bien me débrouiller, et à vrai dire le métier n'était pas très complexe. A cette époque j'avais déjà mon idée sur le monde, je savais pertinemment qu'il n'était pas rose et que même si le ciel paraissait bleu et paisible, il n'en était pas de même pour la santé de tous, malheureusement je n'avais pas encore le détermination d'être un acteur dans ce monde ... Car oui, à l'époque je n'étais qu'un simple spectateur, idiot et bête comme ses pieds, rien d'autre, j'assistais à la détérioration de ce monde sans vraiment m'en soucier, c'était ainsi et pas autrement.

Ce soir la, de souvenir, je sais qu'il s'était passé quelque chose, mais je ne sais plus très bien de quoi il s'agit. J'essuyais des tables en gardant le silence quand j'avais aperçu une charmante dame pénétrer les lieux, autant dire que peu de femmes osaient se rendre dans ce bar rempli les trois quarts du temps par des hommes perdus et complètement plongés dans l'alcool et la perversité des vices. Cette dame n'était autre que la Mizukage, la chef du village pour qui tout le monde avait de l'admiration, et à l'époque je n'avais pas vraiment d'admiration pour elle, je ne connaissais rien d'elle et je n'avais rien vue venant de sa part pouvant contribuer à la paix dans notre monde, alors, pour moi, ce n'était qu'une figurante. Je continuais donc de laver cette table sale, oui, elle était sale, un verre y avait été renversé et je n'avais pas le temps pour me demander de qui venait cette maladresse, moi je devais nettoyer, rien d'autre. Après m'être équité de cette tâche je reviens derrière le bar afin d'y jeter le torchon et l'éponge dans une poubelle, ils étaient fichus de toute manière. Pour mon jeune âge j'avais une taille tout de même assez bonne, un apparence rebelle, un visage sombre, un air pas vraiment commode, mais rien pour épater la galerie.

Par ailleurs, durant que la belle s'offrait un verre, je vis un homme arriver et lui adresser la parole d'une manière peu charmante, voir même peu recommandable. Je ne savais pas si la belle avait un sale caractère, mais si c'était le cas j'allais me faire renvoyer très rapidement si je n'évitais pas des dégâts. Je restais donc derrière le comptoir alors qu'un autre individu se pointait, se joignant presque au groupe, gardant un air sûr, respirant profondément, je vins leur adresser la parole " Bonsoir, désolé de vous déranger, mais j'aimerais bien qu'il n'y ait aucun problème ce soir. Donc, si vous avez un quelconque problème avec cette cliente, je vous remercierais bien de le lui en faire part à l'extérieur ... Merci. " Oui, à l'époque je n'étais pas le même sadique qu'aujourd'hui, j'employais les mots pour éviter les problèmes et je semblais manquer un peu de confiance, mais si j'avais qualifié la mizukage comme une cliente c'était pour leur faire comprendre que peu importe qui ils étaient, je m'en fichais, je voulais simplement éviter les problèmes.