Rappel du premier message :

Les chemins n'étaient plus visibles, Hinori faisait donc du hors piste. Le vent était terriblement frais, avancer était un véritable supplice. Cependant, il fallait continuer, trouver une pierre chakristique était une chose primordiale. Alors que le jeune homme essayait de retrouver son chemin, une voix se fit entendre au loin :

" KWI KWI KWI KWI ! Ce coup était parfait ! KWI KWI KWI KWI ! Bloquer les accès au village pour mieux marchander des vivres, l'idée était géniale ! KWI KWI KWI ! Nous en avons combien Pounka ? "

" 25-ita ! C'est une bonne récolte chef-ita ! On va pouvoir bien manger ce soir-ita ! "

Hinori s'était caché derrière un rocher. Ces hommes étaient louches, ils étaient 5 et ils portaient tous un sac. Qui étaient-ils ? Sûrement des profiteurs. En tout cas, il parlait d'un village en danger, c'était mauvais, très mauvais. Le soucis était que le ninja ne savait pas d'où partir, valait mieux attendre quelques minutes afin de plus en savoir. Alors que la neige cessait de tomber, un membre du groupe se mit à dire avec une voix grave :

" Môôôôsieur, vous êtes sûrs que c'est une bonne idée de laisser ses gens commeuh ça ? Ils vont peut-être en mourireuh, ça nous coûteuhh rien de les.... "

Le chef transforma sa main en une lame et coupa la tête de son coéquipier. Sa capacité était surprenante. Il semblait ne rien ressentir, cela ressemblait à un vulnérable esclavage, qui était-il pour être si cruel ? Il ne méritait pas le titre d'humain. D'un ton ironique, le chef prit de nouveau la parole :

" KWI KWI KWI KWI ! Espèce de gentil toutou ! KWI KWI KWI KWI ! Je fais ce que je veux, quand je veux ! KWI KWI KWI KWI ! Pauvre tâche ! "

D'un ton d'ahuri, le gros répondit "Oui chef-ito". Ce groupe était constitué de soumis et d'un chef trop sûr de lui. Hinori avait une envie dé-mesurable de venger cet homme mais, ce n'était pas le moment. Ils se mirent à marcher pour ensuite disparaître au fil des secondes. Ils ne laissèrent qu'une tête et un corps. Le jeune Hakuyo se rapprocha du cadavre et l'observa avec pitié, il n'y pouvait rien. Des traces de pas étaient encore visibles, la neige s'était arrêtée au bon moment. C'était sûrement le gros qui avait fait des traces si profondes, il allait servir à réaliser le rêve de son ancien compagnon. Hinori prit donc la direction du village avec l'objectif d'y sauver le plus de gens. Les maisons se dessinaient dans l'horizon, Hinori était bientôt arrivé. Un cris se fit retentir, il venait de la maison à sa gauche, il décida de s'y rendre malgré qu'elle semblait en bon état. En entrant à l'intérieur, la voix d'une femme se fit entendre :

" CHÉRI ! CHÉRI ! ILS VEULENT ME BOUFFER !!! CHÉRI VIENT M'AIDER !!! TU FOUS QUOI MERDE !? "

Hinori passa dans un couloir et se retrouva face à deux petits chiens, deux bons coups de pied et c'était terminé. La femme était sur un meuble, avoir peur de bêtes de cette taille, c'était tout de même ridicule. Le jeune Hakuyo n'avait pas le temps mais, alors qu'il allait sortir de la maison par la fenêtre, un homme l'attrapa par le col. Celui-ci le prit dans ses bras en le félicitant d'avoir sauvé sa femme. Le drôle de personnage plaça une pierre dans la poche du Samouraï en lui disant que c'était gratuit pour les amis. Hinori sortit après un bref merci. Ces gens étaient vraiment idiots... Ils étaient sûrement les victimes les moins touchées par la crise. Collecter 25 pierres avait dû être difficile, les plus grands offreurs avaient sûrement le droit aux vivres amenés par les criminels. Une fois au centre ville, Hinori entendit l'assemblement de mots "je suis la fille du Raikage".

Sans même hésiter, il sortit son sabre noirâtre et fonça sans hésiter vers la demoiselle !

" Pfeuh... Je peux comprendre pourquoi les loups n'ont pas souhaités terminer ce plat.. Trop... froid ! "

Bien évidemment, Hinori avait dit ça à basse voix. Bien qu'Aiko était violente, ce ton était tout de même bien plus appréciable qu'au début de cette "relation". Le Samouraï finit par se relever complètement, ceci n'avait pas été simple. La trace de la béquille était encore apparente sur son visage, elle n'y avait pas été de main morte. Le Samouraï se servit de son sabre comme dispositif de soutien. Une fois dans le couloir, le ninja regarda à droite et à gauche, fit quelques pas sur sa droite pour ensuite dire :

" Euh.. Comment veux-tu que je connaisse la sortie ? "

L'étudiante qui était juste à côté baissa la tête en disant à voix basse "Baka". Ensuite, elle pointa la gauche avec son doigt. Tout en boitant, Hinori se dirigea vers l'endroit qu'était en train de pointer la jeune étudiante, il lui fit un signe afin de la remercier et se mit à marcher en direction de la sortie. Alors que le jeune Hakuyo était en train d'ouvrir la porte, un homme fit son apparition :

" Que faites-vous ? "

" Nous sortons. "

" Hors de question. "

Le Samouraï observa le médecin et se rappela de cet homme... Un ancien Eisei-nin qui était l'accompagnateur d'une ancienne cible. Oui, c'était bien lui. Le même visage mais, il était plutôt bien caché avec ses lunettes et ses vêtements de médecin. Cet homme n'était pas n'importe qui, c'était le tristement célèbre Eihiko Takabe. Cet homme avait été capable de tuer une centaine de ninjas du Shogun en une nuit. Étrangement, il ne fit jamais ciblé par le grand et puissant Shogun mais, son entourage fut souvent le martyr. D'après les rumeurs, cet homme était le meilleur médecin existant, il était capable de tout sans composer le moindre mudra. Hinori continua à ouvrir à la porte jusqu'à entendre :

" Mon hôpital vous offre la guérison et vous partez sans même respecter le traitement ? Pourquoi ? Parce que la guérison par chakra est plus rapide !? Vous êtes vraiment idiots... Nous guérisons des criminels, des ninjas errants et même des tueurs, ils sont bien plus respectueux que vous... "

" Eihiko Takabe. Vous dîtes cela alors que vous êtes sûrement le meilleur Eisei-nin au monde. En rejoignant un parti, vous pourriez sauver des milliers d'Hommes par jour. Ne me faites pas croire que vous exigez du respect car ce même respect, vous ne l'apportez pas en faisant le meilleur de vous-même ! Nous reviendrons, nous vous devons au moins ça. Mais là, nous n'avons pas le temps, je suis un prisonnier très important aux yeux de la demoiselle, ne décevez pas ses envies, elle risque de piquer une crise. "

" N'ébruitez pas cette histoire... Je compte sur vous Kumojins. "

Kumojin ? Hinori se mit à sourire pour ensuite sortir du bâtiment. Le médecin semblait avoir une idée derrière la tête. Son comportement était étrange. Pourquoi les laisser partir ?

" Bon, on fait quoi ? J'ai faim là ! On aurait pu manger avant de partir pff ! "