Un messager était arrivé, comme promis par le maître Raikage. Ce message contenait, en plus de la date, de l'heure et du lieu du rendez vous, il y avait aussi l'ordre du jour, et cela, c'était ce qui intéressait notre quadragénaire glacial. Il le parcouru rapidement, oui, grosso modo il y avait l'essentiel, et il avait été intelligent pour rajouter les sujets divers, ce qui permettait de laisser penser que rien de tout cela n'était oublié, et qu'il ne pouvait juste pas donner un nom à chaque idée de sujet, ce serait trop long à aborder. Bon, il avait une petite idée sur tout, donc, il ne voyait pas d'inconvénient à ce que ces termes soient abordés.

Le matin même il se leva une bonne heure en avance, profiatnt d'un bon petit déjeuner, toujours avec ce thé bien fort caractéristique de sa personne, qu'il buvait lentement et en silence. Il assista au départ des autres membres de la famille, Kana avait çà faire avec Seichiro aujourd'hui, et puisqu'il avait rendez vous avec le maitre Raikage et le maitre Kishin et que cela prendrait un très long moment, il en profita un peu de son rare temps libre pour apprécier le calme de sa demeure dorénavent vide. Il sourpira et finit par se redresser pour aller changer ses vêtements. C'était trop tape à l'oeil, il préféra un kimono bleu-gris, très terne, pas de couleur chatoyante, des couleurs très sobres, il prit un hakama dans le même genre, et le reste de la tenue avec.

Attrapant un bâton de réglisse, une petite branche de réglisse à mâchonner, il sortit prendre l'air. Dehors, il y avait des gamins qui jouaient sous les yeux attentifs des doyennes qui jacassaient comme des pies sur l'ancien temps, certaines étaient pour l'ancien mode de vie , d'autres vantaient les mérites de cette façon de faire, ces idées de villages militarisés semblaient leur convenir, plus de paix et de sérénité apparemment.

Pour sa part, Hireisei était très mitigé. Il lui semblait absurde de croire que c'était seulement par séurité qu'ils avaient été créés. En effet, il s'agissait d'une erreur énorme dans ce cas précis puisque les coups fourrés risquaient de ne pas manquer, il fallait juste le temps de l'installation avant que cela ne démarre, et encore, mais puisqu'il fallait vivre avec son temps, alors autant faire en sorte que le temps coirresponde autant que possible à ses idées, non ? Le maître Raikage avait parlé de donner du pouvoir en aidant à l'amélioration du village, c'était exactement ce dont il avait besoin pour réussir, du pouvoir. Il souriait comme un gamin. Bon, en même temps il avait fini par avoir ce qu'il voulait, non ?

Souriant, il prenait son temps pour avancer, il avait bien l'intention de jouer les orateurs , et de les jouer bien, aussi notait-il les avis des doyennes du clan, il ressortirait cela au moment opportun, et donc, pile au bon moment.

Quand il parvint enfin vers les locaux du Raikage, ce fut pour apprendre qu'il devait continuer un peu plus loin. En effet, il devait faire le tour du bâtiment, en effet, il y avait une dépendance qui était en réalité une petite salle de réunion. Cette petite salle de réunion serait le lieu de la rencontre entre les trois puissances du village, Eikichi Mishima, le Raikage, Sasori Kishin, le maître du clan Kishin, et lui, Hireisei Katô, le maître du clan Katô. À eux trois, ils étaient les maitres de tous les aspects du village. Sans une réelle unité, il fallait se rendre compte que clairement, le maître Raikage ne valait à l'heure actuelle pas plus que le maître du clan Mishima, actuellement, tant qu'il n'aurait pas donné un esprit commun et une âme commune au village, tant que le terme d'unité serait juste un mot dans la bouche des dirigeants, ou du dirigeant plutôt, alors il n'y aurait rien d'autre qu'un fantoche à la tête du village. Qu'on le veuille ou non, c'était ainsi que cela fonctionnait.

On l'introduisit dans la pièce, il était le premier, et on lui donna les instructions protocolaires préviues et inspirées de celles nécessaires en présence d'un Daimyo. L'autre détail était la salle elle-même était assez sobre, non, elle était spartiate. Une grande table ronde avec plusieurs sièges autour. Des sièges en bois basiques, à haut dossiers et accoudoirs. Parmi ceux là, un seul semblait un tant soit peu préférable, il avait un renfort de coussins intégré tant dans le dossier que sur les côté ou sur le plateau. C'était le siège sans doute du Raikage. Et si la table ronde évoquait pour lui une idée d'égalité, le siège confortable en était un démenti profond. L'autre avantage d'une table ronde, et c'était sans doute cela qui avait été préféré dans ce cadre, c'értait la facilitation des déplacements des documents. Il resta debout, près du siège qu'on lui avait indiqué, et il attendit. Il était en avance, aussi ne se plaignait-il pas de l'avance des autres.

Le matin de la réunion prévue par le Raikage, Sasori sortit sur le pas de la porte de son domicile familiale. Torse nu, il bâillait à s'en décrocher la mâchoire en se grattant le derrière du crâne. Son torse était recouvert de tatouages dont les tons allaient du vert au bleu avec quelques détails de couleur rouge. Ces tatouages représentaient diverses scènes, tels qu'un dragon combattant un scorpion géant devant une forêt de cerisiers. Le symbole de son clan était visible à divers endroits.
L'Oyabun s'installa sur le parvis et regarda le ballet d'une activité naissante dans la rue. Les membres de son clan qui passait devant lui le saluer, et alors qu'il dégustait tranquillement un petit déjeuner, sa fille passa à ses côtés, se rendant certainement aux cours de l'académie. Il l'interpella en saisissant le bas de son Kimono alors qu'elle passait à ses côtés.

Hop là ! Et ma bise ?

La jeune fille s'exécuta en râlant légèrement avant de filer rapidement en soufflant.

Bah quand même. Et bonne journée !

L'oyabun regarda sa fille s'éloigner avec un léger sourire. Cette dernière, en bonne adolescente, s'éclipsa rapidement sans répondre à son paternel qui terminait tranquillement son petit-déjeuner. Une fois terminé, un second bâillement lui décrocha de nouveau la mâchoire avant qu'il ne rentre de nouveau dans son domicile.
Plusieurs dizaines de minutes plus tard, l'Oyabun ressortit de chez lui, vêtu sobrement, sa barbe mal entretenue étant toujours mal entretenue. Déambulant nonchalamment, visiblement toujours pas très bien réveillé, l'Oyabun croisa le chemin de quelques personnalité du village.
Comme à son habitude, l'Oyabun se montrait sympathique, souriant, bien qu'il semblait évident que l'heure matinal lui posait soucis.
En effet, le quartier des Kishin était sans doute le plus agité le soir du village de Kumo, et l'on y trouvait déjà des lieux de détente et d'amusement. Le passage y était plus important qu'ailleurs lorsque la nuit tombait, et on racontait que l'on pouvait s'adonner à toute une série de paris, jeux d'argent ou autres activités plus ou moins légales dans ce quartier. Et en bon chef, Sasori était souvent présent aux diverses soirées, l'essentiel de son activité se déroulant la nuit.
Finalement, l'Oyabun arriva au bureau du Raikage. Après s'être poliment présenté, il fut conduit dans la salle de réunion. Il y pénétra quelques minutes après Hireisei, vers qu'il il se dirigea instinctivement. Un sourire au coin des lèvres, il le salua.

Bonjour à vous, Kato-san. Comment allez-vous de bon matin ?

Puis, son regard se posa sur la salle dans son ensemble. Voyant le côté spartiate de l'installation, il leva les sourcils et il sembla déçu.

Et bien... Je m'attendais à quelque chose de plus... Fastueux, pour une telle réunion...

Ce matin là, Eikichi s'était levé confiant. Il était persuadé que cette réunion allait être un tournant favorable pour ce tout nouveau village qu'était Kumo. Les trois personnes les plus importantes du village se réunissaient enfin... Mais bon, il savait que cela n'allait pas être évident. Certaines décisions allaient peut être ne pas plaire à certains... Quoiqu'il en soit, après avoir fait sa toilette et s’être habillé, il regarda ce qui trainait sur son bureau comme courrier avant de se diriger à la salle de réunion. Il venait de s'apercevoir que les deux autres chefs étaient déjà dans la salle annexe mais ne pas regarder les nouvelles fraiches du matin revenait à fermer les yeux sur un éventuel problème que le village pouvait avoir. Il y avait quelques doléances et aussi quelques propositions de missions venant de l'extérieur du pays de la foudre. Le Daimyo avait dit que le village servirait aussi à effectuer des missions externes, dans le but de faire connaitre la puissance de ses armées et aussi pour avoir une rentrée d'argent au village, ce qui allait éviter par la suite au gouvernement en place de trop débourser pour Kumo, ainsi que pour s'ouvrir à la diplomatie extérieure. Et cette idée plaisait bien à Eikichi. Quoi de mieux pour un pays que d'en aider un plus petit en échange de son amitié et de ses richesses ? Mais ses pensées s'envolèrent lorsqu'il vit une enveloppe dans le tas avec une écriture somme toute assez familière. Son regard devint sombre et il serra les dents tandis qu'il la froissa avec force avant de la fourrer au plus profond de sa poche. Puis une mauvaise nouvelle n'arrivant pas seule, quelqu'un frappa à la porte de son bureau. Habituellement, Eikichi n'ouvrirait pas du fait qu'il était attendu à une réunion des plus importantes mais là il avait un mauvais pressentiment. Il ouvrit la porte et un ninja au visage inexpressif lui adressa la parole.

Ninja : " Mes hommage raikage. Je viens vous faire un signalement rapport à une possible désertion. "

Raikage : " Comment ?! "

Ninja : " Il s'agit de Arekushi Katô. D'après nos renseignements il serait parti du village et serai allé trouver refuge au pays de l'eau. Certains disent déjà qu'il est allé vendre des informations sur notre village à l'ennemi et qu.... "

Mais le ninja n'eut pas le temps de finir sa phrase que le raikage venait de transpercer le mur de son bureau d'un bon coup de poing qui fissura le tout jusqu'au plafond. Il avait les lèvres pincées et le regard qui exprimait toute la colère du monde.

Ninja : " Raikage, quelles sont vos instructions ? "

Eikichi savait qu'avec un ninja comme celui qu'il y avait en face de lui ce n'était pas la peine d'en discuter. C'était le genre à obéir aux ordres sans réfléchir. Il lui demanda juste de se tenir près avec une équipe au cas ou et qu'il allait décider de cela dans l'heure. Le raikage savait que Arekushi n'était pas du genre à trahir ses alliés. C'était juste un abruti de première catégorie. Le ninja salua Eikichi et s'en alla. Le vieil homme claqua la porte et s'en alla d'un air énervé dans la salle de réunion mais lorsqu'il voulu s'assoir..... Il vit ce fauteuil ridicule bourré d'un tas de coussins.... Il l'a fit voler d'un coup de pied et celle ci éclata contre le mur comme si elle était en lego et lança :

" Messieurs bonjour. "

Puis, sans chercher autre chose pour s'assoir il tourna le regard vers Hireisei et demanda de but en blanc :

" Loin de moi l'idée de remettre en cause l’intégrité du clan Katô, sa loyauté envers le pays de la foudre ainsi que du village mais Arekushi est il un traitre ou un abruti ??!! Car j'aimerai avoir un semblant d'explication concernant le fait qu'il ait quitté le village pour se rendre au pays de l'eau ! "

Puis il ouvrit la porte de la salle de réunion donnant sur le couloir et hurla sur une secrétaire :

" ET QUE L'ON M'APPORTE UNE CHAISE NORMALE COMME TOUT LE MONDE ! JE NE SUIS PAS EN SUCRE BORDEL DE MERDE !!! "

Eikichi était finalement sorti de ses gonds pour la première fois depuis la construction de village.

Bonjour à vous, Kato-san. Comment allez-vous de bon matin ?

Il se contenta d'un mouvement de tête accompagné d'une politesse similaire, au fond, ce code social qu'tait de demander comment allait l'autre n'était pas vraiment important, non, l'essentiel était plutôt de montrer par cette question la reconnaissance que l'on avait pour l'autre. En lui posant cette question, on montrait juste que cette personne était parmi celles pour qui on avait de la consiération, une considération non négligeable...

Toutefois, il se contenta de signaler laconiquement mais poliment qu'il se portait comme un charme puis de lui retourner la politesse, demandant au passage comment allait sa fille. Toujours des politesses fondamentales mais qui, comme souvent étaient creuses...

"Et bien... Je m'attendais à quelque chose de plus... Fastueux, pour une telle réunion..."

Oh, le maitre Kishin pouvait peut être s'attendre à autre chose, mais au fond, cela ne surprenait pas Hireisei. Celui ci voyait très bien la logique du lieu. En effet, il s'agissait d'un village militaire, et non pas d'un simple village de plaisance, l'attrait touristique du lieu n'était pas sa source de revenus....

« Vous savez, je pense qu'au contraire, ce lieu rappelle qu'en tant que maitres du village, nous avons plus de tâches à accomplir, plus de travail que de temps libre, nous ne sommes pas là où nous en sommes pour nous prélasser dans le luxe. Tout comme le montre ce lieu, notre charge est lourde et austère. Ne pensez vous pas ? »

Mais alors qu'il allait enchainer, Le raikage entra, et avec fracas, sa chaise alla s'écraser contre le mur, enfin, chaise, le fauteuil plutôt. Le Raikage, d'un bon coup de pied, l'avait envoyé valser dès son entrée. Ça, c'était fait ! Au moins, cela donnait le ton. Soit il était de mauvaise humeur, soit il était très dangereux, soit il était les deux....

" Messieurs bonjour. "

Hireisei répondit machinalement à sa politesse, avec les usages en vigueur, certes, mais sans grande conviction, suite à cette démonstration de force qu'il venait de leur faire voir. Instinctivement, il se demanda ce que cela voulait bien signifier, fallit-il voir en cela une façon d'afficher une puissance et donc une raison de ne pas contester sa volonté ? Peut être mais il n'ut pas le temps de l'approfondir puisque celui ci lui lança alors, sans aucune précaution ni aucune tournure qui aurait facilité la digestion d'une telle idée :

" Loin de moi l'idée de remettre en cause l’intégrité du clan Katô, sa loyauté envers le pays de la foudre ainsi que du village mais Arekushi est il un traitre ou un abruti ??!! Car j'aimerai avoir un semblant d'explication concernant le fait qu'il ait quitté le village pour se rendre au pays de l'eau ! "

Hireisei ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes à cette mention....houlà, ça sentait le sapin pour le clan ;.. Il fallait bite nier toute responsabilité, ce qui était vrai, mais en même remps, il ne fallait pas le faire de manière trop précipitée, ni de manière malhabile ouù cela passerait pour une manière de vouloir lui rejeter entièrement la faute dessus sans le vouloir...

" ET QUE L'ON M'APPORTE UNE CHAISE NORMALE COMME TOUT LE MONDE ! JE NE SUIS PAS EN SUCRE BORDEL DE MERDE !!! "

Et bien, au moins, c'était clair et net ainsi ! Pas de souci de compréhension, le Raikage était rageur aujourd'hui, alors autant tenter de naviguer dans le sens du courant, ramer à contre courant d'un torrent déchainé...Ce n'était pas ce qu'il y avait à faire du plus utile, ni de plus efficace. Aussi allait-il tenter de ne pas trop brosser dans le sens contraire du poil, logique.

Restant debout, puisque le Raikage ne s'asseyait pas, il restait debout lui aussi, par politesse, il prit la parole :

« Je vois....et bien...comment dire....voyez vous, maitre Raikage, j'avais pour intention de soumettre le cas de cette...personne – ce terme le rebutait pour parler d'Arekushi – à votre attention à votra avis, ainsi qu'à maître Kishin. Ce membre du clan pose régulièrement problème.... »

Il sembla être hézitant à continuer, mais il ne se gêna pas pour reprendre, en réalité, intérieurement, et même si il ne laissait rien paraître, il jubilait, il avait une magnifique opportuité.

« Mais avant tout, sachez que quoique l'on puisse lui reprocher, j'en prend la responsabilité, en tant que Taisho du clan Katô, toutes les fautes que font ceux pour qui je me bats, tant avec les mots qu'avec les actes peuvet m'eêtre imputées, c'est ma responsabilité en tant que chef du clan, et que je le souhaite ou non, il en va de ma responsabilité, c'est mon devoir.

Voyez vous, Arekushi est une sorte d'électron libre...il a une facheuse tendance à faire exactement ce qu'il veut où il veut, quand il veut, semblant mépriser toute autorité, non, il ne semble pas, il méprise toute autorité. Et quand bien même ce soit une personne qui me cause bon nombre de soucis, tant sur le plan personnel que sur le plan public. En effet, mon neveu semble se ficher de l'intérêt d'autrui. Si il a voulu partir, je ne dirai pas qu'il n'avait pas ses raisons, mais l'éducation que lui a donné son père, mon frère donc, a été trop lacunaire, et l'enfant a été trop insoumis pour accepter d'apprendre quoique ce soit pas la suite de la part des anciens du village.

Je ne vous le cacherait pas, il a déjà été banni du clan, et si il ne l'a été que temporairement cela ne fut pas de mon fait, il n'aurait plus du faire partie du clan depuis un bon moment, mais nous nous sommes montrés cléments devant les circonstances particulières de l'acte malheureux, aucun traitement de faveur. Ce jeune homme, si on peut le considérer comme un homme, est un vandale, le jour de la mort de son père, il a voulu se défouler sur moi au mépris de tout respect, de même que certains rapports et ragots naissants mentionnent notamment des destructions diverses suite à soi-disantes des maitrises de colère. Un vandalisme qui n'a pas été couteux, et qui se révèle être du bruit pour pas grand chose, mais en même temps, laisser la porte ouverte à la violence est une bien mauvaise chose.

Ne voyez pas en cela une manière de m'ôter toute responsabilité, non, je reste responsable. Mais l'ennui vient du fait que contrairement à ce que j'aimerai, il n'est pas idiot, loin de là, j'aurai préféré mais cette personne est intelligente pour sa nature autre qu'humaine je trouve. Mais s'il méprise l'autorité, et la mienne par dessus toutes les autres, je pense, je ne le pense pas capable de trahir. Comme tout le monde, il a de nombreux défauts. Mais je ne pense pas que celui-ci en fasse partie. Je pense qu'il s'agit d'un acte inconsidéré dû à une bêtise commise où une envie d'aventure.

Je tiens à répéter que je suis responsable des actes de ce jeune homme et que j'en assumerai les conséquences à ses côtés, sans broncher ! »

Il s'inclina et se tut quelques instants, pause calculée, puis il reprit

« Je pense qu'il ne faut pas lui laisser à nouveau la possibilité d'agir ainsi, en laissant cet acte de désertion, parce que quand bien même il n'a pas trahi, cela reste une forme de désertion puisqu'il a quitté son poste au sein du village. Aussi, je demande le droit qu'il reçoive une punition exemplaire, et j'assumerai moi même une punition qui vous conviendra car il devrait en aller ainsi. »

Sasori acquiesça aux propos de Hireisei concernant les raisons de la vétusté de la salle de réunion, bien que l'on sentait qu'il regrettait d'une certaine manière qu'il en soit ainsi. Avant qu'il n'eut le temps de répondre, le Raikage fit son entrée de manière remarquée. Le jovial chef du clan Kishin sembla particulièrement amusé par la scène bien qu'il fut en même temps surpris.
Alors que le Raikage fit mention d'Arekushi comme un possible déserteur, Sasori s'installa sur son siège. Il fut d'ailleurs le seul à le faire, Hireisei et Eikichi conservant une certaine rigidité protocolaire, s'installant confortablement pour mieux suivre la discussion qui ne le concernait pour le moment que de loin.
Il jeta même un regard amusé à la servante qui apporta une chaise au vieux Mishima pour qu'il s'y installe, alors que le leader Kato exposait sa vision d'Arekushi. Sasori l'interpella discrètement pour poser sa main sur l'avant-bras de la jeune fille (plutôt jolie, d'ailleurs) et s'adressa à elle, à voix basse afin de ne pas gêner le leader des Kato pendant son discours.

Nous prendrons trois thés, s'il vous plait, mademoiselle

Même à voix basse, Sasori avait été chaleureux, courtois et avait adressé un regard charmeur accompagnant son traditionnel sourire. Il regarda d'ailleurs la jeune femme s'éloigner avec un air de prédateur, avant de revenir sur la réunion.
Pendant l'intervention de Hireisei, Sasori semblait plutôt distrait, réagissant de temps à autre aux propos du Kato mais la plupart du temps, se grattant le dessous de l'ongle du pousse dans une posture nonchalante.
Lorsque celui-ci termina sa tirade, l'Oyabun s'étira légèrement, visiblement gêné par l'inconfort de son siège, puis prit la parole calmement, comme pour tenter de faire retomber la pression ambiante de la réunion.

Honnêtement, je ne pense que l'on ai un « problème » avec cet... Arikushe, je ne sais pas quoi. Je ne le connais pas, mais qu'il ai déserté ne pose aucun autre problème au village que le problème comptable d'avoir perdu un homme. De valeur, si j'en crois ce que vous dites, bien qu'il semble aussi idiot.

Marquant une pause.

Ouais, il peut très bien être passé à l'ennemi ou pas, notre village est encore tout neuf. Il ne donnera aucune information vitale pour notre défense que nos ennemis ne pourraient obtenir facilement. C'est vrai, il lui dira quoi, à la grognasse de Kiri ? Qu'on a des murailles, que le clan Kato, le clan Mishima et le clan Kishin y résident ? La belle affaire. Si nos ennemis veulent le savoir, ils soudoient n'importe quel pèquenot du pays de la foudre qui vient chez nous, vu qu'ils ont le droit d'y rentrer comme ils veulent, et hop là, le tour est jouer.

Haussant les épaules.

Non, on a encore pas de tactique militaire établie, pas de ressources secrètes ou d'autre genre de chose vraiment confidentiel, vu que le village est tout neuf. Donc bon, je ne pense pas que, même si Arakeshi passe à l'ennemi, cela pose un quelconque problème.

Un sourire à Hireisei.

Enfin, à part à votre clan, il risque de leur filer votre secret, mais bon, cela ne nous concerne qu'indirectement... Et s'il revient, parce qu'il est juste idiot et qu'il aime l'aventure, vous lui passez une bonne branlée et on en parle plus.

A cet instant, la jeune demoiselle pénétra de nouveau dans la pièce, ce qui attira irrémédiablement l'attention de Sasori, qui se remit à sourire. Elle déposa les trois tasses de thé, et Sasori lui sourit en se saisissant de sa tasse.

Merci mademoiselle. J'ai pris la liberté de nous commander du thé, vous ne voulez pas ? Je me suis dit que ça nous permettrait de nous détendre pour mieux aborder les vrais sujets de notre entrevue...

Le raikage soupira.

" Tsss... Je ferai le nécessaire en sortant de cette réunion pour faire rapatrier ce jeune freluquet. Hireisei, vous n'avez pas à subir les anneries de ce jeune homme. C'est dorénavant un ninja de Kumo et il va apprendre ce qu'est la discipline... "

Il fronça les sourcils.

" Je m'occuperai personnellement de son cas ! "

Puis il regarda tour à tour Hireisei, qui se tenait debout à coté de son siège et Sasori qui lui, était déjà vautré dedans.

" Et bien je vous en prie, asseyez vous ! " Dit il sur un ton sarcastique en dévisageant l'oyabun, sans pour autant se vouloir méchant.

Il attendit que Hireisei prenne place et s'asseya à son tour dans son siège. Puis il prit une pile de portes documents et en fit passer un à chacun de ses deux interlocuteurs.

" Messieurs, si je vous ais demandé de participer à ce conseil c'est avant toute chose parce que sans vous à mes cotés pour prendre certaines décisions, les choses ne bougeront jamais ! Le village est encore trop jeune pour mettre de coté les rancœurs persistantes au seins des clans. La période de guerres claniques n'est pas si lointaine et les gens ne sont pas vraiment encore prêts à obéir pleinement à un chef qui n'est pas celui de leur famille. Nous ne pouvons changer les mentalités aussi vite et par conséquent nous devons faire avec. Je pense aussi qu'un conseil comme le notre est une chose indispensable par les temps qui courent. Les tensions entre les pays sont palpables et il suffit ne serait ce qu'une étincelle pour que tout cela n'explose ! Le but du jeu pour nous c'est de faire en sorte que notre village devienne celui qui sera supérieur aux autres et de faire grandir le nom de Kumo et le territoire du pays de la foudre ! "

Il reprit sa respiration et demanda ensuite :

" Bon, avant de se lancer, avez vous quelque chose à dire ? "

D'un coup le village de Kumo entrait dans une agitation jusque là jamais connu, une escorte prénétrait dans le village et vu les étendards il s'agissait du Daimyo ou d'un membre de sa famille... en tout cas la foule s'amassait mais s'écarter sur le chemin de ce mini cortège, il semblait y avoir une personne en son centre mais que très peu visible... mais il y allait au pas de course en direction du bureau du Kage.

Une visite de courtoisie ou officiel, personne ne le savait encore mais il était certain que le Daimyo avait son mot à dire sur le village de Kumo, vu qu'il invistisait pour le bon fonctionnement, c'était surement l'occassion de remettre le premier rapport du village de Kumo.

Ils arrivaient tous enfin devant le bureau du kage et jusque la un jeune homme et 2 autres personnes, ressemblant plus a des tueurs que des nobles, se présentaient à l'entrée du bureau.. La secrètaire du Kage n'avait même pas eu le temps ou meme osait dire quelque chose avant que ces 3 personnes pénètrent dans le bureau du kage en réunion. Le jeune homme fut surpris de voir que le Raikage n'était pas seul, mais il s'en moquait royalement et entra sans même se présentait dans un premier temps, ignorant totalement les deux autres personnes se trouvant avec le Kage. Il jeta avec arrogance une lettre sur la table de Réunion

　

«Soyons bref et précis, je suis Yoshiro Raikyu, fils du Daimyo. Mon père vous convie à lire cette lettre mais je n'en vois pas l'utilité car je vais vous la résumer. Je suis ici pour apprendre a diriger, je serais donc votre assistant au meme titre que vous.

Je compte bien faire bouger les choses et montrer à mon père que je suis plus que digne de le remplacer et je lui ferai des rapports réguliers.»

Il se tournait alors un moment vers les deux autres personnes présentes, l'un semblait assez sérieux, bien habillé mais horriblement coiffé... l'autre totalement désinvolte, il semblait être un de ces ninjas de seconde zone. Il a adoré les préjugé et ne se priait pas pour le faire savoir.

«Je veux savoir qui sont ces larbins qui siègent dans votre bureau Raikage et surtout de quoi vous étiez en train de parler.»

Le gamin était arrogant, sans gène, il regardait de haut tout le monde du haut de ces 21ans, il avait toujours été dans le luxe et tout le monde lui était soumis, il ne connaissait rien d'autre que le luxe et l'abondance de voir le moindre de ces désires se réaliser.

«Et que l'on m'apporte une tisane!»

　

　

Hireisei, confus comme il était étant donné la situation, qui était des plus navrantes et des plus gênantes, n'avait que faire du comportelent à la limite même de la politesse, non, en fait c'était de l'incorrection pure et simple, le raikage ne relèverait sans doute pas, le vieux sénile était trop gentil, mais lui l'avait noté, tout comme la nonchalance de cette personne quand au problème Arekushi. Il soupira de dépit en pensant à ce cas, enfi bon, si lre raikage s'en chargeait, cela faisait une belle épine qu'on lui ôtait du pied.

Il ne s'assit que lorsque l'invitation lui fut offerte de le faire. ÇA, c'était du respect ! Il n'était pas chez lui, il était chez le maitre Raikage, c'état lui qui invit&ait à s'asseoir, de même qu'il n'avait pas soif, mais il y trempa ses lèvres, par respect à nouveau, il était fade, mais c'était peu désagréable, c'était peu agréable non plus. Mais l'essentiel n'était pas là, sans mot dire, le chef du clan Katô continua d'écouter le speech du Raikage, cette fopis ci sur l'importance de leur aide dans la gestion du village, et si la forme était pompeuse, pour le fond, c'était cekla, oui, c'était une bonne façon de voir les choses, ça allait, l'un dans kl'autre, il voyait l'intérêt de ces paroles, même si des actezs étaient plus fiables, et alors qu'il allait leur demander leur avis sur des sujets à traiter, il y eut une entrée fracassante.

Un jeune garçon entra, il était très jeune, trop jeune sans doute. Il se présenta sans attendre, et ceci expliquant cela, il compris pourquoi tant de manque de politesse, il avait têté les mamelles du pouvoirs, et estimait mériter un traitement favorable, logique, enfin, selon lui, mais le respect,j comme le rste cel se mérite, et il ne méritait que d'être traité comme une gosse. Rien de plus, toutefois, il était le fils du Daimyo, et donc, il fallait se méfier dans la manière de faire.

Se faire traiter de larbin était loin d'être flatteur, surtout venant d'un morveux...mais Hireisei ne dit rien du tout, il svaait quand l'ouvrir, contraireme,t à bon nombres, mais sachant qu'il estimait savoir comment l'ouvrir, il y avait des fois où il pourrait se le permettre. Pour la tisanje, ce n'était pas à lui de voir ça, c'était au propriétaire des lieux.

« Vous me voyez navré de devoir intervenir, seigneur Raikyu, mais je me dois de vous contredire, et cela me chagrine car vous semblez être taillé pour exercer vos fonctions avec sagesse et intelligence. Ce sera un honneur pour nous, et je pense m'exprimer au nom de tout le monde, de vous aider à vous offrir ce qu'il vous manque : l'expérience, car assurément, le reste vous l'avez déjà en vous. »

Maitre Katô sourit avant de répondre en lieu et place du Raikage à la question de sa présence en ces lieux.

« A vrai dire, chacun d'entre nous ici présent, pourrait-on dire, dirige un aspect du village, comme vous ne l'ignorez pas, il y a trois clans principaux dans ce village, alors pour avoir une visiosn d'ensemble et pour faire de ce ramassis de ninjas vivant pour son clan un village uni, notre présence est nécessaire, votre seigneurerie. Je pense qu'il est inutile de continuer dans ce sens pour que tout s'explique, de plus, nous bavons chacun géré nos clans à notre manière, et preuve en est qu'ils tiennent toujours debout, donc, si nous avons réussis à maintenir de manières différentes nos clans indemnes, notre expérience respective est intéressante, et donc, mise en commun, elle ne peut être que bénéfique au village.

Vous comptez faire bouger les coses, et je comprends votre intérêt à cela, un jeune homme intelligent, bien évidemment, vous nous serez d'une aide précieuse. Votre éducation pourrait être des plus vitales pour la politique étrangère du village, vous devez sans doute vous y connaître de manière autrement plus poussée que nous ! Je ne désavoue pas mes collègues, bien au contraire, chacun a son domaine de prédilection sans doute et c'est pour cela que nous sommes réunis, mais vous pouvez venir astucieusement complémenter le pannel de nos compétences, très audacieusement, et votre jeunesse vous donnera peut être aussi la possibilité de nous pousser vers l'avant de manière intéressante....»

Et paf, voilà ce que l'on appelait une façon de faire, bien envoyée, un peu de complimenyts, on caressait un poil dans le sens du poil, et en même temps on posait des bases solides pour la suite !

Sasori écouta le Raikage, sans pour autant relever la pique à son encontre. D'ailleurs, il adressa un signe de tête au vieux Raikage pour signifier quelque chose du genre « Merci, Raikage-Sama, mais c'est bon, je suis assis là », avec une sorte naïveté presque touchante... Suivant cela, il se saisit du porte document tendus par le Raikage et l'ouvrit pour le feuilleter, lorsque le jeune homme fit irruption dans la pièce de manière fracassante.
Au départ, l'Oyabun fronça les sourcils. Il se redressa sur son siège et se gratta la barbe, l'air mauvais. Dans son œil, une lueur malsaine pouvait se lire, avec une pointe de colère, rendant le personnage par ailleurs fort sympathique désormais inquiétant.
Puis, lorsque le fils du Daimyo commanda une tisane, il ne put se retenir de pouffer de rire. D'un coup d'un seul, le chef du clan Kishin semblait subitement de nouveau l'individu jovial, frivole et souriant que tous connaissait. Il se détendit alors sur son siège, et portant un regard presque pétillant sur son homologue du clan Katô lorsque celui-ci fit habillement comprendre au jeune homme qu'il n'avait pas affaire à de simples roturiers, mais à des individus influents et, qui plus est, suffisamment compétent.
Lorsque Hireisei eut terminé son intervention, il sourit de plus belle, avant de renchérir.

Mais prenez donc un siège, venez avec nous, prouvons à votre père que vous êtes prêt à lui succéder. Avec, le Raikage-Sama, nous parlions de la tristesse et de la rudesse qu'avait fait naître en tout cœur les guerres claniques. Sans doute avez vous un avis, là dessus ?

Sasori s'installa alors plus confortablement encore dans le siège, montrant un second à leur nouveau camarade de jeu, comme pour l'inviter à se joindre à la table des grands..

En tout cas, je me réjouis de votre arrivée à cette table. Nous allons pouvoir aborder moult sujets vitaux pour notre village, ainsi. Pour ma part, je voulais avoir le ressenti de mon collègue ici présent, du Raikage-Sama et bien sûr, du vôtre, concernant la prostitution.

Il marque une pause, sans se départir de son sempiternel sourire :

Mon clan compte parmi ses activités le commerce des charmes de jeunes femmes, consentante bien entendu. Je voulais donc questionner ce conseil afin d'avoir son aval pour implanter une maison faisant de cette noble activité un commerce légal, réglementé et parfaitement contrôlé. Qui plus est, fort rentable pour les caisses de Kumo. C'est pourquoi je venais demander l'autorisation d'ouvrir une maison de charme à Kumo même, comme j'en ai déjà à Boruto et à Kurini, et que je compte ouvrir à Yto.

Sasori, toujours détendu et souriant, poursuivi.

Bien sûr, il ne s'agit là que d'un seul des sujets que nous aimerions traiter lors de cette réunion. Le but de tout ceci étant, comme l'a si justement noté le Raikage-Sama, de faire prospérer et grandir le village de Kumo, et par la même l'ensemble du pays de la Foudre. Ainsi, une entente cordiale, un respect mutuel et une collaboration active de notre part semble... Essentielle.

Sasori fit ensuite signe à la jeune femme ayant apporter les tisanes de s'approcher.

J'y pense, votre tisane, vous la souhaitez avec du sucre, un peu de lait peut-être ? Quelques friandises, avec, non ? Nous avons de succulents gâteaux que mes filles adoraient étant jeunes, peut-être vous laisserez vous tenter ?

Difficile pour quiconque de dire si l'Oyabun était sérieux, s'il se moquait ouvertement du jeune homme ou s'il manigançait quelque chose. Une chose était sûre, sa décontraction, son sourire et sa bonhommie le rendait sympathique, mais tranchait avec son discours, le rendant difficile à cerner.

Eikichi avait été fort surprit par l'entrée de Yoshiro dans la salle de réunion. Il aurait attaqué ce trio si il n'avait pas remarqué finalement les insignes sur les vêtements des deux gardes. Ces signes ils ne les connaissaient que trop bien, c'était ceux du daimyo de la foudre. Il connaissait bien celui ci mais n'avait jamais rencontré son fils. Finalement, une fois que celui ci eut ouvert la bouche, le raikage pensa qu'il aurait préféré que cela reste ainsi. Ce gamin était d'une arrogance déconcertante ! Et traiter de larbins les chefs de clans qui avaient juré de les protéger ainsi que leur pays . . . Ce n'était plus là de l'arrogance mais de l'inconscience. Il laissa tout de même Hireisei s'exprimer. Celui ci comme à son habitude s'exprima de la façon la plus polie qu'il soit en ce genre de circonstances mais quand ce fut au tour de Sasori le raikage manqua de s'étrangler. Le chef du clan Kishin parlait d'ouvrir un bordel dans un village militaire ! Puis vint la discution sur les friandises... Il était clair que Sasori se moquait ouvertement de Yoshiro. De ce fait, pour éviter un conflit entre les deux protagonistes, Eikichi prit à son tour la parole.

" Jeune homme, sachez tout d'abord que je connais bien votre père et que j'ai une grande estime pour lui. C'est un grand homme, habile dans ses décisions ainsi que dans la gestion du pays. D'après ce que vous me dites vous êtes ici sur ordre de votre père pour que je vous apprenne toutes les ficelles du métier. Mais permettez moi à mon tour d’être bref et précis, comme vous aimez à le dire... "

Il s’arrêta un instant pour faire signe à la personne adéquate de rajouter un siège et d'apporter la boisson désirée par Yoshiro puis fixa intensément ce sale gamin droit dans les yeux. Son regard en disait long sur ce qu'il pensait du jeune homme à ce moment précis.

" Vous n’êtes pas ici avec un titre supérieur au mien aussi je vous demanderai d'avoir un peu plus de respect vis à vis de l'endroit ou vous vous trouvez ainsi qu'à mes hommes ! Ce n'est que grâce aux vétements que portent vos gardes que j'ai pu reconnaitre qui vous étiez... Sans ça, votre entrée fracassante dans une salle ou allait se dérouler une réunion aussi importante que confidentielle vous aurait valut mon kunai en plein dans votre crane. "

Il marqua une pause pour déposer l'objet tranchant qu'il tenait encore dans sa main sur la table et enchaina.

" Le fait d’être le fils de votre père ne vous donne pas le droit de traiter avec autant de mépris le chef du clan Katô ainsi que celui du clan Kishin. Ces gens ainsi que leur famille se sont battu toute leur vie pour que vous puissiez " péter dans la soie " et vivre en toute quiétude dans vos beaux appartements. Nous avons tous accepté de vivre en communauté au sein de ce tout nouveau village militaire pour défendre votre futur pays et le rendre prospère ! "

Il se leva et se dirigea vers la porte ou, quelques instants auparavant, Yoshiro et ses hommes avaient fait irruption et l'ouvrit en grand.

" Sachez Yoshiro que le respect c'est quelque chose que l'on n'obtient pas par la bêtise ! Si vous n'apprenez pas à respecter les gens qui donnent leurs vies pour améliorer la votre vous ne vivrez pas vieux ! On ne dirige pas longtemps un pays lorsque le peuple vous hais ! "

Une femme vint installer un siège pour Yoshiro et une autre lui déposa une tisane.

" A présent, soit vous sortez de cette salle de réunion et vous attendez dans le couloir le temps qu'elle se finisse ou soit vous respectez le protocole en demandant à vos deux gorilles de sortir pour que nous puissions tous ensemble débuter cette fameuse réunion entre adultes qui se respectent ! "

Le raikage attendait une réponse de suite, le regard toujours fixé sur Yoshiro.

Le jeune homme bouillonnait de rage, non sur les paroles de ce Hireisei qui lui était sympathique à l'oreille mais ce Sasori... ouvrir des bordels... comment osait il, émettre une tel suggestion... et cet air moqueur, oui, il osait narguer le fils du daimyo! Quel honte, quel arrogance... il mériterait d'être jeté au cachot pour cela ! Il s'empressait de faire une note et de la glisser dans la main de l'un de ces gardes du corps avant que son attention se porte à nouveau sur le Raikage. Il écoutait attentivement ce que lui disait et sa rage reprenait de plus belle, il n'avait jamais recu d'ordre de quiconque, mis à part de son père, et cela le rendait fou de se dire que cet homme lui parlait sur un tel ton, limite menaçant... mais il devait respecter les consignes de son père et écouter le raikage comme si il écoutait le daimyo... Cela ne l'empechait pas de faire une remarque des plus arrogantes...

«Cher Raikage, croyez vous vraiment que ce kunai aurait pu m'atteindre alors que je suis accompagné de ces deux gorilles comme vous le dites? Sachez qu'ils sont de ma garde personnel et ils sont de dignes protecteurs... et je ne réléverais aucunement vos autres paroles à mon sujet...par pur consignes que j'ai recu!»

Le jeune homme claqua des doigts et ces deux gardes sortaient de la salle pour se positionner devant les portes...Si il arrivait quelque chose, ces gardes interviendrait dans l'instant... il n'était jamais assez prudent. Il s'installait sur le siège masquant tant bien que mal un sourire sournois et il s'amusait à faire tourner une pièce sur la table... tout en sirotant sa tisane.

«Voila, heureux, ils ont quittaient la salle, vous pouvez donc reprendre même si je me dois de faire une remarque au sujet de ce Sasori... Les bordels, comme il dit si bien, c'est une blague j'espère? Il y a des sujets bien plus importants à traiter que ce genre de débauche qui attire tout les criminels des bas fonds ! Alors que cette vermine devrait être éliminer.»

Il fit une pause pour se relever ensuite... ne fixant que le Raikage pour cela... et il sortait un bout de papier qu'il dépliait soigneusement

«Pour avoir une coalision parfaite de vos clans, il serait bon de créer une unité commune, une unité dont les remords claniques ou tout autres rivalités seraient totalement oublié et qui serait présente pour protéger le pays et ces intérets, sous ordre direct du Raikage. Et il serait sans doute intéressant de commencer des équipes pour faire connaitre la puissance de notre Pays à travers diverses missions.»

Il repliait se petit bout de papier et le déposait dans sa poche..

«J'ai finis de parler, maintenant à vous de décider des priorités, très cher...»

Le chef du clan Katôt manqua lui aussi de s'trangler, mais c'était quoi cela au juste ? C'était, comme Hireisei le supposait, une méthode de jouer avec les nerfs du nouveau, ou était-il sérieux ? Dans les deux cas c'était une idée bien mauvaise que l'ouverture de maisons closes. Il y avait d'autres moyens de faire prospérer un village, mais pour cela, il fallait mettre en place une économie propre au village. Une manière de faire fonctionner le village en commençant par contrôler les prix par rapport aux revenus. Avec la diplomatie, l'économie était le dada d'Hireisei, aussi, il savait de ce dont il parlait...euh, de ce dont il pensait...

Le raikage n'avait pas tort non plus, mais il avait encore une fois fait preuve de son sens de la diplomatie inexistante, oh, il ne s'agissait pas de fire grand chose, juste de signifier de manière plus polie et de manière plus posée les choses, sans s'nerver, sans hausser le ton, et en plus, en employant les bons mots, les bonnes phrases. C'était ce qu'il manquait à ses deux collègues, quand au fils du daimyo, il manquait de patience et de pratique, ainsi que d'humilité, pour le mieux.et de beaucoup d'autres choses mineures qu'il pourrait citer, comme une bonne paire de claques étant gosses, ou, au moins, une bonne fessée, vila ce qu'il lui aurait fallu ! Pas deux gardes du corps. Toutefois, il savait ce qu'il avait à faire.

« Vos idées, maître Raikyu, rejoint certaines choses que je voulais présenter à ce conseil, concernant le resserrement des liens dans le village, ce qui est primordila ici la querre, comme le soulignait le maître Raikage, était en guerre permanente, et si il y a des liens forts dans les clans, les clans entre eux ne sont pas forcément les meilleurs amis du monde, et nous aurons beau brasser les gens, les forcer à se mélanger, si cela ne vient pas d'eux, ne servira à rien, avant de même en venir à vos excellentes idées, maître Raikyu, il nous faut une prise de conscience, et je pense que c'est par là qu'il faut commencer, inciter les gens à se faire confiance, il s'agit de donner une image, voilà pourquoi, si ce n'est en réalité, au moins en apparence. C'est là qu'est l'essentiel, ici, nous avons les trois représentants des trois clans du village, il faut montrer que nous avons réussi à nous entendre, et qu'eux doivent faire de même, et c'est entre autres pour ça qu'il est important pour nous de se croiser souvent. C'est l'exemple que nous devons donner. L'exemple pour les suivant, l'exemple pour les gens qui croient en nous, qui nous offre leur confince, si nous nous mêlons aux autres clans, que nous ne connaissons ni d'êve, ni d'adam, ou, alors, ce qui serait plus intéressant, créer une école commune, serait bien plus essentiel que créer directement des unités mélangées. Non pas que votre idée ne soit pas bonne, maître Raikyu, vous êtes juste quelqu'un capable de visionner le long terme ! »

Hireisei Katô était très clair ssur ce point, pas maintenant, mais c'étaot une excellente idée, mais ce gamin brpulait les étapes.

« Vous avez eu d'excellentes idées, mais pour ça, peut-être serait-il excellente te parfaitement adapté dans un mois, mais de suite, je crains que ce soit précipité. Votre envie de puissance pour le pays de la foudre est des plus impressionnant, mais parfois, pour avancer, il convient de reculer d'un pas, de même que pour aller plus vite, il faut savoir ralentir de temps à autres. »

Il sourit et se leva, comme enflammé par ce qu'il disait, vive la comédie.

« Votre rôle, maître Raikyu, pourrait se révéler essentiel là dedans ! Vous n'êtes pas membre du village, pas membre de l'un des clans, et en cela, votre rôle est primordial ! Vous êtes l'élément neutre qui pourrait devenir des plus utiles puisque par cela, vous pouvez très bien vous afficher avec des personnes de tous les clans, comme les tassaux ui tiennent les pierres en place pendant que le ciment les lie ! Ça, c'est quelque chose qui, non seulement est en vos capacité, mais aussi un rôle qui va permettre de réaliser vos projets ! »

Il se rassit et continua plus posé.

« Au lieu de proposer l'ouvertures de lieux de débauches comme ceu proposés par mettre Kishin, portes ouvertes aux maladies et au chaos, je propose de commencer par fixer des fourchettes de prix aux commerces qui s'ouvrent afin de permettre à tout le monde d'avoir un service minimum pour vivre, au moins un peu à manger et un toit. Il ne faut pas négliger les artisans et les commerçants, il faut imposer une fourchette de prix raisonnables qui ne lèsera personne, et après, tout va commencer à s'équilibrer tout seul. »

Sasori retint un léger rire.

Vous dites ça parce que vous n'avez jamais eu l'occasion de fréquenter l'un de nos établissements ! Propreté, discrétion, qualité de service, nous ne sommes pas comme ces sauvages de l'Akate, voyons...

Il tapota d'un air détaché sur le rebord de son verre, tout sourire, à l'attention de ses camarades de réunions.

D'autant plus que ceux qui fréquentent mes « lieux de débauche » comme vous les appelez sont bien plus souvent les grands de ce monde que les raclures de fond de bidets... Combien de puissants viennent y oublier les soucis du pouvoir ? Quant à « éliminer la vermine »... Voyons, Raikyu-Sama, cette vermine est nécessaire. Elle est inévitable, elle est ici même, partout. La combattre est pure folie, puisque elle fait partie de la nature même de l'homme. Savoir la dompter, l'amadouer, composer avec elle, voilà la clé du succès, Noble Maître. Votre Père le savait fort bien, et c'est ce qui explique certainement les très nombreuses collaborations que compte mes... « Vermines » avec les troupes du Daimyo. Enfin bref. Point de maison close, message reçu !

Sasori se fit plus sérieux alors.

En ce qui concerne la... régulation des prix, je ne rejoins pas Katô-San. Ce n'est pas à nous de fixer les règles en vigueur de l'économie locale. Tout simplement parce que tout va se réguler tout seul, et que, surtout, des militaires, c'est ce que nous sommes, serons certainement bien moins compétents que des marchands, pour parler marchandage. Que les commerçants proposent des prix trop élevés et ils ne vendront pas, se feront régulièrement voler et perdront de l'argent. Qu'ils proposent des prix trop bas et ils crouleront sous une demande trop importante, et devront revoir leurs prix à la hausse. Vouloir réguler ceci est selon moi une perte de temps. En revanche, nous pouvons transposer ce que nous mettons déjà en œuvre dans notre clan : un soutien aux plus pauvres, aux plus dévalorisés, en échange de petits services. Par exemple, les plus âgées du clan s'occupent de garder les plus jeunes. C'est un système tout con, mais qui ne laisse pas grand' monde sur le côté et qui coute pas trop cher.

S'installant plus confortablement, avant de conclure.

Pour finir, je rejoins totalement Katô-San sur le système d'équipe. Nous n'avons pas de tensions particulières avec les autres clans, simplement nous avons encore du mal à leur faire confiance. C'est pourquoi de créer une école commune, ou mieux, de trouver un but commun, un ennemi commun devrait nous souder très rapidement. Rien de mieux que d'avoir un grand méchant avatar à agiter devant tout le monde pour appeler à l'union sacrée. Mais je rejoins le Raikage-Sama, nous avons eu notre dose de conflits, si on pouvait éviter...

Le raikage attendit que Sasori finisse pour prendre la parole à son tour. Cette réunion avait prit une tournure un peu plus sérieuse et calme et cela faisait du bien. Les idées communes commençaient enfin à émerger.

" Messieurs, nous sommes donc au moins tous d'accord sur une chose; nos jeunes doivent apprendre à devenir des combattants aguerris tout en développant leur esprit d'équipe dans le but d'amener plus tard cette unité entre nous tous qui fait défaut à ce village pour le moment. J'aime assez cette idée d'unité d'élite mais pour le moment ce n'est pas encore possible. Une école en contrepartie nous permettrais assez vite de repérer des éléments susceptibles de faire partie d'un tel groupe. "

Il se tourna ensuite vers Yoshiro.

" Maitre Raikyu, avant de nous permettre d'envoyer nos hommes en mission nous devons évaluer ce dont ils sont capables et combler leurs lacunes avec des cours et des entrainements. Avec une telle école nous pourrons former des équipes en fonctions des capacités de chacun et de ce fait nous pourrons obtenir de meilleurs résultats lors de nos opérations militaires. "

Il se cala au fond de son fauteuil et croisa les bras.

" Bien sur, si on ouvre un établissement de ce genre, il faut trouver la meilleure façon de la diriger et aussi préparer un programme. De mon coté je veux bien m'impliquer un peu mais cela sera en fonction de mes disponibilités. Ce qu'il nous faudrait ce serait des personnes capables d'enseigner aux jeunes les bases de ce qui fait un bon ninja. Quelqu'un a des idées ? "

Les gardes de Yoshiro entraient dans la salle sans même une autorisation, mais si il le faisait, c'est qu'ils avaient une très bonne raison et en effet. Une nouvelle à la main, il a donna au fils du daimyo... il y jetait un coup d'oeil et chiffonait quelque peu le bout de papier avant de le tendre au Raikage.

　

«Comme vous pouvez le voir via cette dépèche, je pense que les priorités de créer une école n'est plus d'actualité Raikage. Il est plus que temps de créer des équipes afin d'organiser nos défenses, mais aussi nos informations... et cela dans les plus bref délais ! »

Le ton de Yoshiro était devenu totalement autoritaire, il faisait un signe à ses gardes qui se dirigeaient tout deux vers Sasori, le gamin regardait se fauteur de trouble avec un sourire des plus nargueur, il était totalement amusé de ce qu'il allait ordonné pour les moqueries!

«Faite sortir ce Sasori et faites lui bien comprendre qu'on ne se moque pas impunèment de Yoshiro Raikyu !»

Les deux gardes empoignèrent fermement Sasori et le sortait de la pièce avec peu de retenu laissant la porte béante, Yoshiro rigolait, tel le gamin pourri et autoritaire qu'il était, c'était à lui maintenant de s'amuser un peu et de bien montrer qu'il n'était pas un petit rigolo. Il s'approchait ensuite de Hireisei le sourire aux lèvres...

«Je vous conseille de sortir aussi Hireisei, vous aurez un rapport, tout comme l'autre bouffon, de ce qui va se faire ici et cela dans les plus bref délais.»

L'un des deux gardes revenait et se positionnait à coté de Hireise pour l'inviter... non, le forcer à quitter la pièce, ce qu'il devait faire immédiatement, le garde refermait alors la porte ne laissant plus que le fils du daimyo et le Raikage.

«Bien, nous voila enfin tranquille, il est temps d'entrer dans le vif du sujet. Je veux savoir les ninjas aptes a faire des missions assez périlleuses et qui ont une assez bonne connaissance du Pays de la foudre mais aussi du monde de Yuukan. Ame risque de devenir un danger qu'il ne faut pas négliger, il faut donc au plus vite former des équipes et trouver d'éventuel allié pour nous renseigner !»

Le fils du daimyo s'asseyait, il était bien, la toujours en sirotant sa tisane. Avant de se relever de nouveau.

«Pour les jeunes ninja, rien de tel qu'un bon professeur, mettant une jeune recrue avec un ninja expérimenté, c'est le seul moyen de bien le former! Mais le point essentiel, il nous faut des chefs d'équipes puissants et compétents, des suggestions?»

Les avis étaient divergents, il n'était pas d'accord avec tout ce qui se disait, certes, c'était logique, ils avaient mené leur clan à leur manière pendant tant d'années, ils ne pouvaient pas changer de façon de voir dun seul coup. Ce serait quelque chose de long et qui demanderait beaucoup de patience. Logique. Et Hireisei était têtu...trop peut être. Il cachait bien sn jeu derrière des tonnes de politesses, de flagornerie.

Malgré le fait que la discussion soit cruciale, essentielle, bien vite, il fut invité à sortir par le sale gosse, après que celui ci ait fait sortir Sasori, et à ne pas s'y tromper, ordonner qu'il soit châtié. Hireisei serait sorti sans encombre, quand bien même un garde n'aurait pas été dépêché pour lui forcer la main. Cela le contraria fortement, mais son visage resta impassible, il s'inclina brièvement devant es deux personnages si importants que personne ne devait entendre.

Selon lui, c'était une preuve que tout ce qui allait se dire manquerait de légitimité, et quand bien même cela irait dans le sens d'Hireisei, il n'aurait que du dégout pour cela, cette méthode était veule et infâmante pour le gosse et le raikage. Ainsi commençait son règne ? Grand bien lui en fasse, il était mal barré !

"Si vous le permettez donc, maître Raikage, je me retire. Je pense que nous sommes fixés sur un point : la légitimité de tels conseils. En effet, même si je déplore le comportement de maître Kishin, nous savons désormais que ce genre de conseil ne vaut pas grand chose. Preuve en est que le seigneur Raikyu semble suffire pour vous conseiller. Non que ce soit une mauvaise chose, mais faute d'utilité ce genre de réunion n'a aucune légitimité, nous n'avons aucune raison de recommencer dce genre de réunion, si nous piétinons comme aujourd'hui. Que la journée vous soit agréables messieurs !"