Ce soir-là, mon maître (de l’époque) m’avait confié la tâche de lui rapporter un fruit très rare (enfin… pas pour moi), que l’on trouve uniquement aux sommets de quelques montagnes du pays. Ce fruit, aux propriétés revigorantes était connu pour aider les habitants du pays à mieux résister au froid. En effet, l es plus pauvres ne pouvaient même pas se chauffer et risquaient de mourir bien vite si personne ne leur venait en aide. Par ailleurs, ils se vendaient à prix fort sur les marchés. Oh, oui, je connaissais le goût de ce fruit. Mes parents adoptifs m’en préparaient sous toutes les formes. Ils possédaient le plus vaste terrain de culture du pays. Ils partaient souvent en excursion, pour quelques jours afin récolter les « fruits » de leur travail. Et parmi les aliments qu’ils rapportaient, il y avait ces fruits. En effet, leurs terres comprenaient une montagne (la moins haute de Yuki no Kuni) et, par chance, les arbres fruitiers y étaient abondants. Sauf qu’à présent, à ma quatorzième année d’existence, j’avais quitté le « nid » familial et la facilité. L’endroit que mon maître m’avait indiqué n’était pas des plus faciles d’accès. Je comptai sur mon agilité pour vite mettre un terme à cette besogne car je mourrais de soif. Et bien sûr, aucune source à l’horizon. Mes mains s’abîmaient sur la roche glacée et je manquai plusieurs fois de tomber. « Serais-je aussi incapable que ça ? Non, non je refuse d’être aussi faible. Il faut que je me dépêche, je ne dois pas faire plus attendre mon senseï. » Ce n’était pas le froid qui me gênait mais, malgré mon poids léger, je peinais à me porter. Je me hissais jusqu’en haut, j’aperçus les objets de ma quête. Sans aucune difficulté, je les saisis, les rangeai dans mon petit sac, tenant en équilibre sur un pied, près d’un précipice monstrueux. Je savourai cet instant, car cet environnement était celui que je préférai. Prendre de la hauteur pour dominer le reste du paysage. Cette sensation de liberté et de sécurité était plaisante. J’entendis soudain un bruit. « Serait-ce le son d’un ruissèlement d’eau ? Il faut que j’aille vérifier. Si c’est le cas, je déclare cette mission comme une véritable partie de plaisir ! » Je m’approchai alors de l’endroit d’où provenait la source. Je crus voir une ombre se mouvoir entre les creux des rochers. Cela me surpris à tel point que je tombai, me rattrapant de justesse en plantant mes ongles (certes très solides) dans le sol. « Au secours ! » ne pus-je me retenir d’hurler. Mon cri raisonna si fort… Je sentis alors une vague blanche arriver vers moi. Une avalanche ? « Tss, quelle mort stupide. Ah Maman, même si tu n’es plus là aujourd’hui, si tu voyais dans quel état je suis. C’est pitoyable. » La fatigue me gagna. Je ne comptais pas mourir maintenant et surtout pas dans ces conditions. Je désirais une mort glorieuse, qui rende honneur à ma mère, et surtout bien plus tard. Je voulais d’abord devenir kunoichi. Je fermai les yeux, espérant du plus profond de mon cœur que quelqu’un, n’importe qui, me vienne en aide.

La chasse avait débutée, Hinori poursuivait son adversaire à une vitesse plutôt élevée. Le jeune homme prenait son temps, il avait pu constater que le camp adverse avait un don pour poser des pièges. Ainsi, le jeune Hakuyo déjouait un à un les pièges, sa rapidité lui permettait en plus de prendre du terrain. Malgré ça, il fut incapable de prévoir qu'une jeune femme serait prise dans ce même combat. Effectivement, l'adversaire n'hésita pas une seule seconde pour activée une note explosive et ainsi, créer une avalanche. Cette chute de neige menaçait clairement la jeune femme.

Hinori n'était pas du genre à abandonner quelqu'un sur sa route, il était fautif de cet accident, il se devait de protéger la demoiselle. Son adversaire était pourtant si proche... Viollamment, l'homme fit demi-tour et attrapa l'idiote par son col. Marcher trop droit ? Hors de question ! Il y avait une grotte sur la droite, c'était une occasion en or. Le Samouraï pénétra à l'intérieur avec son « amie ». En moins d'une seconde, la grotte fut condamnée. La cible était dorénavant trop éloignée et en plus de cela, sortir d'un tel endroit allait prendre du temps. Le jeune Hakuyo se retourna vers la jeune femme qui était au sol :

« Rah... C'est dangereux gamine, il ne faut pas se promener n'importe où... Tu sais, nous en période de guerre secrète, les gens se battent pour rien... Bref, je crois que je me suis écorché.. »[/color][/b]

Le genoux du ninja saignait. Pour combler le tout, son équipement médical était tombé lors de la course. Hinori avait faim, il n'avait pas vraiment eu le temps de manger depuis 4 jours, son adversaire avait été dur à retrouver...

[Mon RP est vraiment nul, désolé...]