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  Mon monde à moi

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Blaze Rouchukkai

Blaze Rouchukkai

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Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 18/02/2012


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MessageSujet: Mon monde à moi    Mon monde à moi EmptyJeu 23 Fév - 11:15

C’est le soir, comme d’habitude je ferme l’ordinateur et monte en haut,
voir ma mère dans sa chambre qui écoute la télévision. Je la regarde
longtemps, ca m’arrive même des fois de discuter. Comme d’habitude, un
bref “bonne nuit” que je veux affectueux et je me dirige vers ma chambre
tout près.
Mon nom est Geneviève Lafleur-Dubuc, j’ai 15 ans, presque 16. Je préfère
que mon entourage me surnomme boubou; J’ai 2 sœurs, et elle me nomme
bouchon, bouteille, Bou-bouche, sale boubou et d’autre gentil surnom.
Elles vivent chez mon père, j’ai de la difficulté à vivre avec des gens
trop longtemps.

Voila, je me suis présenté. Maintenant… je suis dans ma chambre, et la
préparation pour aller me coucher est rapide. J’allume ma veilleuse (Eh
oui! J’ai une peur horrible du noir…) et mon ventilateur ( même en plein
hiver) et après avoir donné un biscuit aux légumes à mon rat et avoir
fermé la lumière, je me jette dans mon lit et je me roule en boule dans
mon drap doux et chaud.

C’est là que tout commence. Je sens mon esprit sombrer, comme si je
coulais et m’éloignais du monde où je suis. Je suis dans un tunnel
noir, habillée de mes vêtements de jour… je peux le deviner, je sens le
poids de mes chaînes après mon jeans noir. Mes cheveux sont attachés, le
collier en forme de couronne brillante et une boucle de ceinture avec
une tête de cheval dessus. Je regarde droit devant moi.
« Ou suis-je ? Qu’est-ce que je fais là? »
Je me décide à avancer, replaçant mon chandail noir qui ne cesse de remonter. Il est temps que je perde du poids…
Il fait noir, je n’aime pas ca. Je vois la sortie pas très loin de là.
Dehors, c’est la nuit, mais pas l’hiver. Une grande plaine s’étend
devant moi. Je suis époustouflée, car dans cette plaine, un troupeau
d’un animal que je connais très bien broute tranquillement.
Ce sont mes petits démons à moi, mes bébés… je les ai créés lorsque
j’avais 4-5 ans. Ils sont devenu une obsession, une réalité que mon
cerveau d’asperger refusait de me montrer le contraire.
Ils sont si beaux…élégants, gracieux. Un mélange de cheval, de chat, de
lézard, de chien! Grand comme un cheval, une tête large avec un nez
triangulaire et de beaux yeux en amande. Trois moustaches sur chaque
joue, des pattes de panthère massive et une longue queue, telle un
dinosaure. De loin, je vois leur fourrure scintiller sous les reflets de
la lune. Je les ai nommé « clipi ». Depuis toujours, je rêve d’eux, et
les voilà devant moi!
Je fais un pas dans leur direction. Mais surprise, je suis à quatre
pattes! J’ai des pattes de panthère noire comme la nuit, et c’est à ce
moment que je peut sentir mes sens décupler. Je tourne la tête et
regarde mon corps. Je suis devenu un clipi, un clipi noir. J’ai une
selle et je peux sentir un harnais autour de mon museau. J’entend des
pas à ma gauche. Je n’ai pas à tourner la tête. Leurs yeux sont sur les
coté de la tête. Je le vois. Il me regarde, et me sourit.

«On y va Ténébraum? »

Ténébraum, c’est moi. Lui, mon maitre. Il s’approche, et grimpe sur mon dos. J’ai confiance en lui. Je sais qui il est.

Kankurô…

Il tire les rênes et me donne un léger coup de talons. Rien de
douloureux, mais je me mets au trot. J’entend quelque chose tinter,
sûrement c’est kunaï et shuriken. Nous voilà maintenant au galop, le
vent sifflant dans mes oreilles de chat. Je vais si vite, mais je garde
l’équilibre. Kankurô me guide en tirant sur les rênes, me montrant le
chemin jusqu’au village.

Je suis comme dans un rêve, je suis libre de courir aussi vite que je le
veut, pas ralentit du tout par mon poids ni par le vent. Le village
apparaît devant moi, les grandes portes du village de la feuille grande
ouverte. Pourtant, nous sommes au milieu d’une grande plaine, pas d’une
forêt.

Mon cavalier me remet au trot. Je trottine tranquillement et je regarde
toutes les maisons et les quelques personnes que nous croisons. Je suis
fascinée, tel un enfant dans un magasin de bonbons. L’énorme bâtiment
qui se dresse devant moi m’émerveille encore plus. L’édifice du hokage,
d’un rouge magnifique même la nuit. Kankurô m’attache à un poteau devant
l’immeuble et s’y engouffre. Moi, je reste là, à coté d’un autre clipi.
Je la reconnais soudainement. C’est Sahara, le clipi de Gaara. Elle est
belle, de beaux yeux fin et étirer qui pétille sous l’astre de la nuit
et sa fourrure couleur sable lui donne un air digne et fier. Elle baisse
un peu la tête en signe de salut. Je fais de même. Je n’ai attendu à
peine quelques minutes et déjà je vois Gaara descendre accompagné de
son frère. Je les entends parler, disant qu’ils devaient retourner
rapidement au village. Ca ne semblait pas urgent, peut-être l’envie de
retourner chez- eux leur pèse sur les épaules?

Kankurô me sort de mes pensées en détachant mes rênes. Il vérifie s’ils
sont bien ajustés et grimpe sur mon dos. J’ai bien hâte de voir Suna. Je
me sens à l’aise ici, comme si j’avais toujours appartenu à ce monde.
La route, accompagnée de Sahara et Gaara fut agréable. Nous sommes
maintenant à la lisière de la forêt. Nous la longeons jusqu’à ce que le
chemin pénètre dans la forêt sombre. Je tressaille, et Kankurô vint me
caresser fermement la nuque pour me redonner confiance. Le torse rempli
d’un tout nouveau courage, je me remit au trot la tête haute, riant des
grands arbres se croyant effrayant durant la nuit. Les buissons pouvant
cacher quelque chose ne m’importe peu. Le marionnettiste sur mon dos me
protège, je le sais.
La balade en forêt fut trop courte à mon goût. Je m’amusais bien, à
écouter Gaara et Kankurô s’échanger quelques phrases de temps en temps
et à découvrir le paysage.

La végétation dense diminue doucement, et la température se met à chuter
au gré de mes pas. C’est à ce moment que les deux du sable nous
poussent au galop. Ce n’est pas agréable pour les yeux tout cet air
frais, mais courir nous réchauffe tout les deux. Je tourne les yeux vers
Sahara. Elle regarde l’horizon, faisant attention à bien poser chacun
de ses pas. Je me remets à fixer aussi l’horizon pour ne pas perdre le
rythme de mon grand galop.
Quelques minutes plus tard, ils nous arrêtent sec et nous oblige à nous
cacher… ils sont aux aguets. Des ennemis? Ce ne fût point long. Des
salves de shuriken sort de quelques arbres plus loin. Moi et Sahara
évitent l’attaque d’un bond assez impressionnant. Je remarque que je
suis agile, et que mon équilibre est tel que je tiens facilement sur une
grosse branche. J’entend un « pofff » et Karasu ce jette au combat.
Kankurô reste en équilibre sur moi, à genoux. Gaara reste assis, et son
sable sort de sa calebasse. Ma coéquipière renifle l’air. Je fais
pareil. Je peux détecter plusieurs odeurs. 3…4…6…7. 7 ennemis se cachent
aux alentours. Maintenant, il faut savoir ce qu’ils veulent. Ce n’est
pas une bonne idée par exemple de s’attaquer au Kazekage et à un Jounin
comme ca.
Deux d’entre-eux sort des fourrés et s’attaquent à Gaara et Sahara. Un
autre tente de s’échapper à Karasu pour nous attaquer. La pression sur
mon dos disparaît d’un seul coup. Kankurô est parti se cacher pour
attaquer dans l’ombre. J’entend un sifflement et je tasse ma tête vers
la gauche. Bon réflexe, un kunaï frôla ma joue et passa tout près de me
couper une moustache. Qui est l’enfoiré? Je le vois, juste devant moi.
Il est rapide, bien entrainé. Je me jette sur lui, dévoilant ma vitesse
soudainement. Je réussi à l’avoir sur le coup de la surprise et à le
plaquer avec ma grosse tête. Je n’ai malheureusement pas le temps de le
finir à coup de griffes qu’il s’est relevé et a reculé, plus sur ses
gardes maintenant. En instinct, j’ouvre ma gueule bien grande et crache
tout l’air de mon estomac le plus fort possible. Une longue trainée de
flammes bleu foncé est expulsée et carbonise les arbres à environ 10
mètres. Le ninja a évité, mais j’ai réussi à bruler sa jambe.

Ouais!!! Lance-flamme, je suis un Pokémon maintenant! J’aimerais bien croc-éclair à présent!
Trêve de plaisanterie. Je vérifie le lieu de combat. Deux ennemis à
terre. Le Kazekage se bat contre un autre. Kankurô aussi. L’un d’eux se
trouve à ma gauche et Sahara s’occupe d’un autre. Ca fait 6, alors où
est le dernier?
Ma réponse arriva rapidement sur mon dos. Je sentis une douleur horrible
dans ma nuque. Pourtant, tout va bien, ca ne m’a pas tuée. Je tourne la
tête et attrape le bras du ninja qui pousse un cri de douleur. Je le
jette rageusement vers son allié, qui l’attrape et le lâche par terre
pour retourner s’occuper de mon cas. Alors qu’il me charge, je cracha
une autre colonne de feu, mais il évitât encore. Sa blessure à la jambe
le ralentit. Il a du éteindre le feu sur sa jambe lorsque j’évaluais le
combat. Je recrache tout de suite un autre jet vers lui, et un autre.
Il ne cesse d’éviter et ca m’irrite. Arrivé près de moi, il tente de me
poignarder le coup, mais je suis plus rapide. Un coup de patte, et je
réussis à le mettre à terre. Je l’achève d’une morsure au ventre. Je
continu de serrer mes crocs sur lui, et je n’arrête que lorsque son cri
fut éteint. Il a été pathétique sur ce coup-là…me charger de face.
Pourvu que…? Non, heureusement ce n’est pas un clone ni une permutation.
Je regarde mon marionnettiste, il a fini son opposant et se charge de
celui que j’ai mordu au bras. Sahara envoie de grandes bourrasques de
vent avec sa gueule sur son ennemi. Gaara vient de finir le sien. Je
fais quoi là?

J’attends, sur mes gardes. Le goût du sang dans ma bouche me vient d’un coup. Beurk…
Je renifle, mais je ne sens rien d’autre que le sang et les 7 adversaires, ainsi que Sahara, Gaara et Kankurô.
Les autres furent terminés quelques minutes après. Ils étaient fort,
mais pas assez. Kankurô vient tout de suite soigner ma blessure. Il me
dit que la plaie était trop basse et que mon cerveau a été épargner…
bien sûr, sinon je serais morte!

Voilà, pas de gros bobo. Les deux shinobis furent rapidement en selle et
ont a eu droit à un galop deux fois plus rapide pour récupérer le temps
perdu.

Voila le désert! C’est tellement beau, un désert! Même s’il fait froid,
je profite le plus possible du paysage défilant rapidement. C’est encore
mieux de regarder le sol.
Ce ne fut pas long du tout, le village est là. Les gardes nous laissent
passer, et nous ralentissons jusqu'à un trot rapide. Le bâtiment
administratif est au milieu du village, et juste à coté, collée contre
la bâtisse, une écurie nous attendait, moi et Sahara. A l’intérieur,
plusieurs clipis dormaient dans leur box. Certains ouvrirent un œil pour
nous regarder passer, d’autres levèrent la tête.
Kankurô descendit et me fit entrer dans mon box. Il me débarrasse de mon
harnais et de ma selle. Vérifiant encore une fois ma blessure, il me
caressa derrière les oreilles et me fit un câlin autour de ma grosse
tête. Un simple petit bonne nuit murmuré dans mes oreilles et il quitta
l’écurie après avoir fermé comme il faut la porte du box.
Je l’ai regardé partir d’un air tendre. Ensuite, je me suis couchée en
boule dans le fond de la petite pièce sur de la paille douillette.



J’ouvre les yeux. Il fait sombre, seule la lumière de ma veilleuse
éclaire faiblement ma chambre. Je suis couchée maintenant sur le dos
dans mon lit. Voilà à quoi ressemble mon monde à moi. Des rêves que je
crées et que je modèle moi-même, un monde ou je reste près de mes petits
démons d’amours et de Kankurô.
A chaque nuit, c’est différent. L’histoire change, les rôles altèrent
mais à la fin, c’est toujours un moment de réconfort après une dure
journée à l’école ou seule à la maison.
Un monde parfait, mais si dur à la fois. Dur, car le monde dans lequel
je suis censé vivre me pèse de plus en plus sur les épaules au fil des
semaines. Un jour, qui s’occupera de moi aussi bien que ma mère le fait?
Ma sœur me promet de m’aider. Mais mes parents ne reposeront jamais en
paix s’ils sont conscients du fait que je ne suis pas autonome. Les
parents son fait pour vous aimer, vous faire grandir. J’en suis
consciente, mais en même temps, mon monde m’appelle et m’interdit de
vivre là-bas. Deux mondes qui me tirent comme une poupée de
chiffon…pourtant, les clipis sont plus fort que les humains. Je sombre
lentement dans leur monde.

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