Dans le quartier des kâto, tout est bien calme ... Un silence de deuil. Dans une des plus grandes demeure, se trouve la fille de l'homme qui est mort. Kazami Kâto. Arrogante jeune femme qui pour une fois, c'était fait toute petite. Dans une pièce utilisée pour les entrainements, la kunoichi était assise sur les genoux. Ses paumes à plat sur ses cuisses, elle méditait. Ses cheveux noirs étaient détachés, devenant étonnement longs. Ses paupières étaient fermés, donnant à son visage une expression sereine.
Mais il en était rien dans son esprit. Toutes ses pensées se mélangeaient et se battaient, une véritable tempête. Une idée ressortait du lot : la douleur. Celle de la perte d'un être cher. Elle s'était toujours bien entendu avec son père, c'est lui qui lui avait tout apprit ... Comme la douleur engendre la haine, inutile de dire que celle de Kazami était puissante. Haine envers ce village, envers ces principes dénudés de sens qu'accordait le Raikage ... Elle pensait déjà avant que l'idée que le clan kâto participe à la création de ce village était mauvaise ... Mais depuis que son père était mort, cette idée était renforcée plus que jamais.
Partir ? Fuir ? Non. Le combat était ici, pas ailleurs. Et Kazami cherchait sans cesse l'affrontement. Ce n'est pas en faisant rien qu'on arrange les chose. C'est avec honneur quelle défendrait les principes de son père.

Kazami ouvre les yeux. D'abord un peu éblouie par le soleil, ses pupilles se rétractent, puis finalement elle se lève. Elle passe ses mains au dessus de la tête et s'étire comme un chat. Finalement, elle commence quelques étirement histoire de se détendre un peu. Elle se vide ainsi l'esprit, fait le tris dans ses pensées, c'est comme ça qu'on avance après tout.
Le temps du deuil est terminé, la garce est de retour, le village l'appelle. Et elle répond présent.