Citation :

Titre : Au voleur !!
Informations : Un jeune enfant aurait volé des magazines pornographiques dans une librairie du village. Rendez-vous là-bas et menez votre enquête, pour attraper le coupable, qui qu'il soit.
Rang : D
Nombre de Ninjas autorisés au maximum : 1 à 3 + Sensei
Grade requis : Genin

Je sautais de toit en toit à vive allure et j'arrivais rapidement à la librairie. J'ouvris la porte qui frappa des clochettes pour faire un tintement audible depuis le comptoir vers lequel je me dirigeais. Un homme barbu et bien portant était assis derrière sa caisse, sur un haut tabouret. Il mangeait du thon en conserve. Il marmonna dans sa barbe :

- Bon'four ! Que puives vous serv'hir !?

J'eus du mal à comprendre sa phrase et je le regardais sans répondre. J'étais un peu répugné rien qu'à voir cet homme manger comme un porc et parler la bouche pleine. Je crois qu'il remarqua mon dégout car il avala ce qu'il avait dans la bouche, déposa sa fourchette, frotta de sa main la sauce qu'il avait dans la barbe et reprit distinctement :

- Ej' peux vous aider ?
- Je suis le Genin qui se chargera du vol d'un certain magasine interdit au mineur et je...
- Ah ! C'est vous ! Il vous en a fallu du temps ! J'ai payé le prix pour que vous m'aidez ! Vous avez intérêt à me retrouver ce fils de bâtard !

Cet homme était non seulement répugnant mais en plus il était grossier et irrespectueux. Je détestais ce genre d'homme et je me sentis raidir en l'entendant parler. J'avais envie de lui mettre mon poing dans la figure mais je ne pouvais pas déshonorer mon titre de shinobi pour un être aussi insignifiant que ce libraire vaseux. Je tentais donc de me décontracter et répondit d'un ton tout à fait neutre qui n'aurait pas trahi le moindre de mes sentiments.

- Pouvez-vous m'en dire plus sur ce larcin ?

L'homme me jeta un magasine. J'en regardais la couverture où une nippone vêtue d'une combinaison en latex semblait faire claquer un fouet de cuir sur les fesses d'un homme encagoulé et menotté. En titre : " Prends ca ! ". Je vis tout de suite le genre et ne m'attardai pas plus sur cette 'œuvre de littérature des plus distinguées'.

- C'est un magasine comme celui là que ce salopard m'a volé ! Oh ! J'ai aussi mené mon enquête le temps que vous arriviez : il s'appelle Magahashi ! Tokioba Magahashi ! Je crois qu'il vit dans une vieille maison dans le centre ville, tout seul je crois, mais ca me parait bizarre, il n'a qu'une quinzaine d'année grand maximum ! Une maison blanche dans la rue des lotus du soleil.

Je partis sans dire un mot. Je n'avais pas vraiment l'envie de continuer la discussion avec cet affreux personnage. Je sautais sur le toit de la librairie et bondit à nouveau de toit en toit vers cette rue que le barbu m'avait renseigné. J'arrivais devant la maison blanche. Elle était très vieille, il n'y avait pas de doute là-dessus. Avant que je n'eus le temps de frapper à la porte, un vieil homme m'avait ouvert. Il me sourit et m'invita à entrer, ce que je fis. J'allais lui dire pourquoi je venais quand il me tendit, à mon plus grand étonnement, le même exemplaire de magasine que celui qui avait été volé à la librairie. Je regardais le vieillard, puis le magasine, puis le vieillard.

- Heu ... Je recherche un certain Magahashi !
- C'est moi-même !
- Heu ... Non ... Celui-que je cherche est disons, un peu plus jeune. Votre petit-fils peut-être !?
- Il n'y a qu'un seul Magahashi à Kiri ! C'est moi ... J'ai utilisé un henge no jutsu pour tromper le libraire mais vous êtes quand même parvenu jusqu'à moi. Reprenez le magasine, je n'en ai plus besoin ! J'ai essayé de retrouvé la vigueur que j'avais à mes vingt ans mais ca n'a pas marché ! Pourquoi ne pas l'avoir acheté ? Je voulais juste faire une plaisanterie, voilà tout ! Et puis, ce lourdaud de libraire aura du débourser quelques okanes pour que vous l'aidiez ! C'est bien fait pour lui. Voyez-vous, je ne l'apprécie pas beaucoup et ...
- Excusez-moi monsieur mais je dois aller ! Je dois dire que je n'aime pas vraiment comment cet homme se comporte et je tairais donc votre véritable identité à son égard ! Au revoir monsieur !

Ma mission était remplie et bien plus facilement que je n'aurais pu l'imaginer. Ce fut du rapide. Je retournais au libraire pour lui rendre le magasine puis fis route jusqu'au bureau du mizukage pour lui rendre mon rapport...