J'étais déjà levé alors que l'aurore ne faisait qu'arriver. Je ne savais que faire, avais passé une nuit blanche, juste parce que je n'étais pas fatigué. Quelle merde. Aujourd'hui je me prévois un entrainement de technique pour passer se fichu examen genin, mais je ne me sens pas trop. Pire, la technique est pourri ! Un simple clonage, faux, faible. Cette technique ne me plait pas et pourtant je suis obligé de l'apprendre et de l'utiliser faute de mieux. Quelle merde.
Je traverse la ville d'un pas rapide, ayant gardé mes vieilles habitudes. Cette ville, je la connais par coeur, la topologie n'étant pas très difficile à enregistrer, pour peu que les deux neurones qui se courent après dans nos têtes fonctionnent. je ne sais même pas si je l'aime cette ville et de toute façon j'en ai rien à foutre. Toute cette pagaille, tout ces gens qui respire la joie. Moi ça me donne envie de les tuer. Et de les démembrer. De leur faire mal, de lire le malheur et la douleur dans leurs yeux, de sentir la haine dans leur yeux...

Les salles d'entraînements apparaissent enfin, les gens se faisant de plus en plus rare. J'entre, ne remarque personne. Tant mieux. Je commence par quelques échauffements, les effectue rapidement histoire de ne pas perdre du temps.
Je passe aux choses sérieux (enfin ...) quand je sens que je suis prêt. En espérant ne pas devoir passer ma journée ici pour une technique du genre, je compose mes mudra et malaxe mon chakra. Je décide de n'en créer que deux pour le moment, ne sachant pas trop comment procéder. Les deux clones apparaissent, suffisamment réel pour qu'on ne puisse pas faire la différence entre moi et eux. Je réessaye, cette fois-ci avec plusieurs clone : j'y arrive encore.
Je souris, malgré moi : cette technique était vraiment trop facile à apprendre, trop pour moi. Je finis en m'étirant, même si je doute d'avoir des courbatures pour seulement ça.
Ok j'ai fini l'entrainement. Mais maintenant, je vais me faire chier toute la journée. Nan mais franchement. Quelle merde.

Spoiler:

En y repensant, ça me fait rire. Cette petite fille, qui courrait dans la rue et qui me percute et tombe par terre. Moi, ça m'avait plus fait chier qu'autre chose, même si elle ne m'avait pas fait mal (elle m'arrivait à peine à la cuisse) et que je n'étais pas d'une humeur particulièrement mauvaise. Elle s'est relevée avec les larmes aux yeux, et m'a regardé. Je savais qu'elle allait me dire pardon, sauf que moi, j'en voulais pas de ses excuses de gamin. Alors pour changer, je lui ai lancé un regard, style : "Dégage ou je te bute". Je sais pas si elle a tout saisi, mais j'ai dû lui faire peur et elle est partie. Oué, franchement, ça me fait rire, de me voir en train de terrorisé les enfants. Mais j'aime pas les enfants, j'aime tellement pas ça que je n'ai même pas eu à me forcé à la regarder méchamment.
bref, j'étais sur le chemin de la salle d'entrainement, pour apprendre leur fichu technique qui ne servent à rien (chacun son avis). pour passer au rang supérieur, il me manque celle de la transformation, que je pense être la plus dure, puisqu'il s'agit de prendre la forme de quelqu'un d'autre. Celle là et surement plus marrante que la précédente. Si je l'avais connu avant, elle m'aurait bien aidé.
J'entre dans la salle d'entrainement et regarde à l'intérieur. Personne. Mais s'est pas ça qui me pose problème. Le problème c'est que j'ai pas envie de m'entraîner dedans. Je fais demi tour et continue un peu plus loin, à l'écart de la ville. Un coin tranquille. Parfait.
J'enlève ma veste, la pose près d'un arbre, remonte les manches de mon T-shirt à manche. Pour moi, pas besoin de commencer par un échauffement pour une technique qui va juste me demander du chakra. Aller. let's fun.
La technique est pas compliquer, ça demande juste un contrôle moyen du chakra. Je commence, mes quelques minutes à choisir la personne que je veux copier, choisie la petite fille, rencontrer plus tôt.
Je compose mes mudra et me transforme. Ok. je cherche un endroit où je pourrais me voir, histoire de savoir si je suis réaliste ou non, trouve une flaque d'eau pas loin. Bon, c'est pas encore ça. Malgré les vagues de l'eau j'arrive à m'apercevoir que je possède toujours ma grande taille. Aller on recommence. Je réessaye, en essayant de penser à toutes les parties de mon corps qui doivent être changée. Je retourne près de la flaque d'eau et me souris : cette fois c'est la bonne. Ma taille est parfaite, Mes traits enfantins.

Je reprends ma vrai apparence et pars chercher ma veste, près de l'arbre où je l'ai laissé. On avance on avance.

Spoiler: