Nous sommes tous bon en quelque chose. C’est ce que ma mère me répétait sans arrêt, mais j’avais beau chercher en quoi j’étais douée je ne trouvais rien. Les études ce n’étais pas pour moi, la preuve je suis passée de justesse, les entraînements je m’y intéressais seulement quand j’étais motivée, et ça n’arrive pas vraiment souvent. Pour le reste, c’était simple je ratais tout ce que j’entreprenais. J’avais tenté un petit job chez Ichiraku, histoire de passer le temps quand j’en avais de libre, mais je n’avais pas fais long feu là bas. Tout comme chez le magasin de fleur de chez la famille Yamanaka. Enfin bref j’étais surement la rature que Dieu avait fait, il en fallait bien une après tout. Un jour de déprime comme les autres, je restais dans ma chambre pour réfléchir à tout et à rien, comme je faisais la plus part du temps. Comme nos équipes n’avaient pas encore étaient crée il fallait bien s’occuper d’une manière ou d’une autre. Quoi qu’il en soit j’avais eu une visite très intéressante de ma mère ce jour la, elle n’avait surement marre de me voir a la maison et ne rien faire. C’était bien son genre. Elle, elle travaillait tout le temps ! Une vraie pille électrique ! Qu’attendre de plus d’un ninja médecin. Elle était plus souvent à l’hôpital que dans sa propre maison. Sans un mot elle se dirigeait vers moi, enfin plus précisément vers mon lit que je n’avais pas quitté depuis des jours. Enfin mit appart pour manger et tout ce qu’il s’en suit naturellement. Elle s’asseyait juste au bord, on aurait pu penser quelle se tenais prête pour courir hors de ma chambre si la conversation tournait mal. Mais connaissant ma mère, c’était surtout d’une bonne baffe que j’allais prendre si la conversation tournait mal…Quoi qu’il en soit, le silence était toujours la, je me demandais même si il y aurait vraiment une conversation mais l’idée m’avais à peine traversé l’esprit quelle me disait calmement :

- Regarde le soleil brille pour une fois, pourquoi tu ne vas pas dehors ?

Ouais super, voila quelle allait me prendre la tête avec le temps. J’avais d’autres choses à faire moi. Comme penser au fait de mon existence. Pourquoi je suis ici ? Quel est mon but ? Pourquoi Dieu a-t-il organisé la rencontre de mes parents et ma donner la vie, surtout pour m’en donner une pas très joyeuse. Je dois bien le reconnaitre, ma vie est moche et remplis de poisse, qui voudrait d’une vie comme ça ? Même le plus abruti des êtres humains n’en voudrait pas ! Je n’ai jamais vraiment cru en Dieu, mais je trouve plus facile d’en vouloir à quelqu’un qui n’existe pas qu’à soi-même. Une logique que je suis la seule à comprendre…et encore. Tout ça parce que dans un tout petit coin de ma tête j’avais réalisé que la fautive dans tout ça… et ben c’étais moi. Mais comme je le disais tout a l’heure je trouvais plus facile de rester déprimer dans mon coin. Je sentais le regard persistant de ma mère qui me fixait encore et toujours. Ah oui c’est vrai je devais encore lui répondre. Et pourquoi pas : « Oui maman je vais aller courir dans le foret, chanter avec les oiseaux et attraper des papillons. » Je vois déjà le scénario. Mon Dieu que tout ça pouvait être d’un puéril :

- Ouais, je n’ai pas trop envie, je suis mieux ici.

A en juger par le regard menacent de ma mère, elle n’allait pas en rester la. Je sais pas pourquoi mais j’avais le sentiment que je n’allais pas rester dans mon lit très longtemps. Ma mère était aussi têtue que moi, voir plus. Même mon père n’avait jamais le dessus sur elle et moi ben j’abandonnais parce qu’a chaque fois le sujet de son entêtement m’ennuyais :

- écoute ça fait des jours que tu restes dans ta chambre, tu ne parles plus, tu ne manges presque plus, ce n’est plus Mya que nous avons en face de nous, mais un fantôme ! Mya j’aim…

Et bla bla bla… subtilement je me retournais vers mon plafond et j’écoutais, en bribes, ce quelle me sermonnait. Après 10 minutes de monologue, ma mère s’était enfin aperçue que mon attention avait diminué, mais elle s’en fichait, elle continuait ! Enfin tout ce que j’avais retenue, c’était que je devais me trouver un truc a faire, que je ne pouvais pas rester dans ma chambre 24h/24 et que je devais a nouveau « vivre » comme quelqu’un de mon âge. Après encore 5 minutes elle s’était lever et se dirigeais vers ma porte, OUI enfin un peu de tranquillité ! J’allais pouvoir reprendre mon activité préférée, me morfondre. Il manquait plus que la bouteille de sake et c’était le rêve de toute petite fille qui ce réalisait. Enfin le rêve était redevenu un cauchemar quand je revoyais ma mère à ma porte :

- Alors tu viens oui ou non ?

Mouais…j’avais loupé la dernière partie du monologue, enfin pas grave. Avec un grand soupire d’agacement, ben oui mon planning de rêve était mort, je me levais et suivais ma mère sans un mot. Plonger dans mes pensées, je m’étais à peine rendu compte qu’on avait quitté la maison, que nous nous dirigions vers le centre ville et ou ça ? Et oui tout droit vers l’hôpital. Eh ben voilà, j’en étais sur, mes parents en avaient marre de moi et allaient m’enfermer ! Une façon très sympathique de se débarrasser d’un enfant. J’étais tellement choquée que j’imaginais déjà de quelle façon j’allais décorer ma future chambre. Assez fou et dépriment pour garder ma place chez les fous en tout cas. Et comme j’étais plonger dans mon imagination, je n’avais pas remarqué que ma mère m’avait emmenée dans la chambre d’un patient. Elle me tendait une blousse de médecin, et me demandais de la mettre, ce que je fis sans poser de questions. Et des questions ça j’en avais ! Pour commencer : Pourquoi m’avais t’elle amener ici, oui oui elle me l’avait surement expliquée lors de son monologue plus qu’ennuyeux ! Et ensuite : Pourquoi m’avait t’elle donner une tenue aussi…grotesque ? Et pour finir : Est-ce que ce petit garçon soufrait t’il vraiment ou jouait t’il la comédie ? Non parce que là, voir ses larmes couler le long de ses joues, voir la douleur sur son visage et surtout, voir sa jambe complètement déchiqueté par je ne sais quoi, m’avais fait un effet plus que bizarre. Je ne savais pas pourquoi mais je ressentais comme de la…peine pour ce garçon. Pour une fois depuis un long moment je ne pensais plus à moi. Du coup je me sentais un peu égoïste. Hey juste un peu, il y avait peut-être de la misère dans le monde, mais j’en avais déjà assez avec la mienne. Après tout je ne pouvais pas porter toute la misère du monde ! Encore plus sérieuse que jamais, ma mère s’approchait du lit. Elle regardait le dossier puis observait la blessure un instant. Elle se tournait ensuite vers moi et me disait :

- Voici Denji, il s’est blessé lors de son entrainement à l’académie. Je te propose de te rapprocher et de le soigner ?

Le soigner ? Moi ? Mais elle était tombée sur la tête ? Elle savait très bien que j’étais une bonne a rien, que je ne savais rien faire de mes 10 doigts ! Elle devait se douter que si j’approchais de trop près cette jambe avec mon chakra à poisse, elle n’allait pas en sortir indemne. Bon d’accord, les exercices que j’avais déjà fait avec ma mère, il y a assez longtemps, avaient réussi. Du moins j’étais capable de les faires. Mais ce n’était que des poissons ! J’avais sue sauver des poissons ! Mais une jambe…c’était une autre histoire. Ma mère me fixait avec insistance, je ne pouvais pas reculer. Je m’approchais donc du lit et regardais le gamin d’une manière qui disait : Si ta jambes n’est pas entière quand tu sors d’ici, c’est elle qui m’y à forcé ! Comment pouvait-elle avoir confiance en moi ? Je lui avais bien prouvé a maintes reprises que je ratais tout ce que j’entreprenais. Pourquoi ne voulait-elle pas comprendre ? Pourquoi elle s’obstine à vouloir me donner un truc a faire ? Pourquoi ne me laisse-t-elle pas tranquille une bonne fois pour toute ? Après un long soupire je levais les yeux vers elle et la regardait avec un regard qui devait lui dire : Regarde une bonne fois pour toute, je suis une rature, tu vas devoir l’accepter ! Du moins c’était le message que je voulais lui transmettre. Si elle l’avait compris, aucune idée mais, au moins j’avais essayé. Je plaçais mes mains au dessus de la jambe. Et quand j’allais commencer j’entendais ma mère me dire :

- Le patient est plus grand, de même que la blessure, n’oublie pas.

Hum… c’est vrai. Alors, une jambe faisait combien de poisson ? Aucune importance, je n’allais pas y passer toute la nuit ! Au feeling, cette technique marche, presque, toujours. Je concentrais mon chakra dans mes mains, comme je faisais avec les poissons mais a plus grande dose, puis une auréole verte venait entourer mes mains. Une fois que ça commençais, je ne pouvais pas m’empêcher des fermer les yeux. Si cette jambe sort intacte de cette pièce, c’était un miracle ! Au bout d’un moment j’ouvris un œil, pour voir les dégâts mais…rien. La jambe était complètement refermer. J’étais si surprise que je reculais de quelques pas et ramenais mes bras le long de mon corps. Ca ne pouvait pas être moi qui avais fait ça ? C’était impossible. Ma mère s’approchait et observait la blessure sans dire un mot. Stress, panique, peur, joie enfin toute sorte d’émotions ce battaient en moi pour avoir leurs place. Et quand ma mère se tournait vers moi, je sentais que la panique l’avait importé :

- Bien, ce n’est pas tout à fait ça mais avec un entrainement quotidien ça devrait aller, tu vois, je l’ai toujours dis, nous sommes tous bon en quelque chose, tu as trouvé ta voie Mya, jamais j’aurais pensé que tu serais arrivé aussi loin en peu de temps. Je suis fière de toi ma fille.

Elle se tournait ensuite vers ce Denji puis rectifiait mon soin. J’ai pu la suivre toute la journée, apprendre quelques truc et observer les choses que j’allais apprendre plus tard. Je devais bien l’avouer, la médecine était plutôt intéressante. Je comprenais pourquoi ma mère passait plus de temps ici qu’a notre maison. Peu de temps après ce jour, les équipes avaient été formées. Et malgré les missions, entrainement et tout le reste, j’avais toujours le temps de faire un petit saut à l’hôpital pour me perfectionner encore et toujours. Et ça tous les jours. Au début, j’était de corvée de consultation, les trucs banals, mais sous surveillance constante. Peu de temps après, une fois que j’avais fais mes preuves, ils me laissent plus de liberté, je pouvais circuler a ma guise dans l’hôpital, mais avec des contrôle réguliers, après tout je n’étais que débutante. Mes journées étaient longues, mon sommeille était court. Mais cela m’importais peu, parce que faire ce que j’aimais me donnais de la motivation et de l’énergie à revendre. Plus les jours passaient, plus je devenais la fille que me mère espérait. Je m’ouvrais plus aux autres, et surtout j’étais moins égoïste. Certes j’avais toujours ce caractère de petite fille capricieuse qui n’en faisait qu’a sa tête et qui pouvait par moment être de mauvaise foie, mais ça donnait du fil a retorde et je ne faisais pas partie de ces filles niant niant. Personne n’est parfait après tout. Mais je ne faisais pas ça par plaisir, j’étais consciente qu’un jour j’allais en avoir besoin. Parce qu’un jour, je serais le médecin le plus demandé. Pas seulement dans Konoha, mais dans les autres pays également. Je serais capable de guérir tout et n’importe quoi. Je pourrais avoir, à chaque instant, la vie d’une personne entre mes mains. Et ce jour…je l’attendais déjà…

Validé ! Te voilà ninja médecin