Un Uchiha médecin ? C'est plutôt inusuel, mais c'est possible ! Le Sharingan peut très bien être utilisé pour toutes sortes d'activités. La recherche, comme la médecine, comme l'espionnage ou même la guerre. L'étendue de son pouvoir est infini, c'est ce que je croyais. Ces magnifiques pupilles rouges sang me mèneront aux plus rares trésors ! Un jour, j'irais jusqu'au bout du monde en leur compagnie, mais pour l'instant je devais me diriger vers l'hôpital. j'avais rendez-vous avec un certain Juichi Kintaro. Un médecin réputé de l'hôpital de Konoha. Celui-ci allait m'enseigner l'art qu'est l'Irou-Jutsu. Des plantes médicinales, au techniques de bases jusqu'au premiers soins, j'allais tout apprendre, du tout début jusqu’à la toute fin ! Je fixais mon miroir, car je me retrouvais dans ma salle de bain, rien de bien spécial ressortait de mon visage. J'avais beau me fixer je ne trouvais rien de beau, mais rien de laid non plus hein ! Je détourna alors mes yeux pour me diriger vers ma douche froide qui coulait depuis un bon moment. Pourquoi froide ? Ça m'aidait a gardé mes idées bien en place, à me préparer pour les longues heures de pratique qui allait m’attendre. d'après ce que j'avais entendu Juichi n'était pas un tendre avec ses élèves, c'est pourquoi ceux qui réussissait ses épreuves était reconnu comme de vrai ninja médecin. J'étais décider à franchir tout ce qu'il mettrait sur ma route, pas seulement pour devenir Eisei-nin, mais pour la fierté, celle de mon clan et surtout la mienne. En y réfléchissant bien, devenir médecin, me sauverait beaucoup de voyage à l'hôpital qui me coûterait une fortune exorbitante ! Plus j'y pensait, plus le fait de pouvoir m'occuper moi même de ma santé me semblait une idée de génie. Je sortais de la salle de bain pour converger vers ma chambre. Je pris quelque vêtement de mon garde-robe ainsi que ma veste de Chuunin et mon bandeau du village de Konoha. J'enfilais les deux objets tout en pensant : Et si je n'y arrivais pas ? Et si les Uchiha n'étaient pas fait pour devenir médecin ? Et si JE n'étais pas fait pour devenir médecin ? La peur s'empara alors de moi, je baissais la tête regardant mes mains, elle tremblait déjà. Non . Je devais me reprendre, car c'est sur qu'avec une attitude comme cela je n'y arriverais jamais ! Je refermais mes mains et je marchais en direction de ma cuisine. Je pris une miche de pain et un grand vers de lait que j'avala d'un trait pour sortir en coup de vent, courant vers l'hôpital. C'était un matin ensoleillé, avec quelques nuages, les oiseaux étant présent en masse autant que les villageois au centre-ville. Heureusement, j'avais emprunté un différent chemin qui menais vers l’hôpital, celui-ci était certes plus long, mais beaucoup moins emprunté que le plus court. Je ralentissais le pas de course pour profiter du calme et surtout, pour ne pas apeurer les habitants. Les battements de mon coeur accélérait, pas seulement à cause du petit jogging, mais aussi ce qui allait m'attendre derrière ces portes. Effectivement, je me tenais devant les portes de l'hôpital, j'hésitais a entrer, tout ça était si stressant, mes mains étaient collés sur les poignées. Je me décida finalement. J'ouvris la porte pour apercevoir, tout au fond de la salle d’accueil, un homme assis en train de fumer, celui-ci me fixait.


<< Tu es en retard. Tu es plutôt effronté pour quelqu'un qui supplie mon aide. Alors ? Quel est ton excuse ? Me dit-il froidement.>>

<< Quoi ? Impossible, je suis partit cinq minutes plus tôt pour être sur d'arriver à temps. lui rétorquais-je avec assurance. >>

<< Un bon Shinobi serait parti quinze minutes a l'avance pour s'assurer qu'il n'y pas d'imprévu comme celui-ci. Allez suis-moi. >>


Avais-je gagner le débat ? Il semblait avoir lâché prise rapidement, pas que c'était une question si importante, mais il avait quand même raison. Mon << retard >> aurait pu coûter la vie à un patient. Je ressentais quelques remord. Mon dieu que cette personne savait jouer avec les émotions d'une autre. J'étais triste alors que personne n'était blessé ! Enfin, je le suivais. On marchais, puis on tournait, puis on montait d'escalier en escalier pour enfin aboutir dans un salle d'entrainement. Juichi se tourna alors vers moi et ajusta ses lunettes.


<< A partir de maintenant cette pièce va être ta deuxièmes maison. Tu passeras plus de temps ici que dans n'importe quel autre endroit que tu connais. Ici tu va apprendre ce que c'est d'être un ninja médecin. Tu va étudier la nature, les plantes et les effets, les endroits ou elle poussent. Tu va aussi apprendre a manipuler ton chakra. Tu es un Uchiha, tu devrais déjà savoir le faire avec ta bouche, maintenant tu le feras avec tes mains. >>

Il prit une pause et se mit a cherché toute sorte de matériel en me montrant ou les trouver. Il sortit des livres, des kits de premiers soins. des bocals, des seringues. Tout ces objets s’empilant sur la table centrale me décourageait, j'allais toucher à tout ceci ? Je regrettais déjà d’avoir demander son aide, peut-être que j'aurais du juste prendre un livre à la bibliothèque et lire tranquillement chez moi. Ayant fini de rassembler tout le matériel, il s'alluma une cigarette et sortit de la pièce.

<< Je reviendrais quand tu connaîtra 100 plantes et leurs effets et aussi quand tu saura manipuler ton chakra correctement. Bonne chance. >>

Il claqua ensuite la porte. J'étais figé. J'allais donc me débrouiller seul ? Mais à quoi servait donc son aide ? À rien ? Surement, j'oubliais ce qui venait de se passer et je me mis à l'ouvrage. J'ouvris un encyclopédie de 1000 et une plante du monde. Je pris les vingt-cing première et je les étudia. C'est ainsi que je passa de longues heures assis sur une chaise devant une table au milieu de la pièce en train de réciter. Lorsque je réalisais que le soleil était couché, la porte s'ouvrit et Kintaro-san entra dans la pièce en coup de vent. Il rangeait les affaires qu'il avait sortit plutôt. Sans me regarder, j'avais l'impression qu'il savait ce que j'avais fait ou toucher.

<< Tu as fini de mémoriser ? C'est quand même un long travail, mais certain y sont arrivé. En fait tu partie ? >>

<< N-non désolé..., mais j'y arriverais ! Faites moi confiance, je réussirais à devenir un bon Eisei-nin ! >>

<< Alors reviens demain. >>

Et comme cela, je vins à chaque jour, me pratiquer à tout et rien. De la manipulation à la mémorisation jusqu’à l’énumération. Les jours s'écoulait et j'étais enfermé dans cette salle à longueur de journée. Plus j'y passait du temps, plus j’apprenais, je me développait, ma façon de penser s'améliorait. Je m'ouvrais au monde. Il m'avait l'air si beau à travers les dessins du livre, je ne sais pas si c'était la belle météo qui m'attirait dehors ou le goût de vouloir visiter le beau monde. Un monde si...beau. Je me souvenais qu'étant enfant j'avais vu le plus belles forêts, les plus beau marais, les plus belles plaines. J'enviais les mercenaires qui eux n'avait pas de règles à suivre, ni de cours à prendre, ni de mission à effectuer. Ça devait être cool d'être mercenaire pensais-je. Aller ou bon me semble quand ça me tente et comment j'en ai envie ! Les rares moment ou je retournais a mes études, je pratiquais maintenant la manipulation du Chakra. Plutôt facile, j'avais déjà assez souffert avec la maîtrise du Katon. Il suffisait de répéter la même opération, sans Mûdra, ni expiration abusé. Les nombreuses heures que j'avais passé à l'intérieur de cette salle froide et monotone avait porté fruit. J'étais plutôt doué à l'Irou-Jutsu. Juichi aussi le remarqua. Plutôt discret d'habitude il s'ouvrit de plus en plus en me donnant quelques trucs comme comment placé mes mains et où, des truc pour mémoré les noms des plantes et leurs effets. Il n'en avait pas l'air, mais Kintaro-san chantait beaucoup pour ne pas oublier ce qu'une plante fait dans la vie. Je fus finalement nommé Eisei-nin après Deux mois d'étude, de pratique, d'entrainement. Ce fut satisfaisant. Mon besoin de fait accompli avait encore été rassasié.

Validé.