Je me trouvais devant le bureau du Kazekage, je venais de rencontrer Jio, la suite de mon aventure semblait logique à mes yeux. Cela faisait bientôt un an que j'étais Kage et je souhaitais approfondir le système des dépenses du village qui pour le moment était encore sous administration du Daimyo. En parlant de ça, une loi avait votée il y a peu, les différents chefs de villages allaient pouvoir administrer les comptes.. Rien de plus normal à mon avis, le Daimyo du vent n'avait encore rien fait à Suna, à part peut-être des logis.. En bref, la situation n'évoluait absolument pas, c'était presque catastrophique mais je n'avais pas trop de quoi m'inquiéter, dans peu, tout ça allait changer. Je marchais calmement en direction de la banque, quelques regards se pointaient sur ma personne. J'entendais constamment des critiques mais aucuns n'allaient se plaindre devant moi. Ils étaient si ridicules mais, ce n'était pas la faute des faibles de vouloir plus, le soucis était qu'ils ne travaillaient pas suffisamment pour avoir la récompense désirée.

Après quelques minutes, j'étais enfin au lieu en question. Je rentrais dedans et une salle m'était de suite proposée. Celle-ci m'était réservé, à l'intérieur, il y avait un homme qui était une sorte de banquier sous les ordres directs du Daimyo. Après quelques secondes de dialogue, j'étais enfin au courant sur la situation présente, effectivement, ce mois-ci le gérant du vent n'avait rien donné.. Il semblait devenir ridicule, je ne pouvais pas survivre ainsi, c'était pour ça que j'exprimais ma demande au banquier. Laquelle ? C'était simple, il fallait exprimer clairement le soucis au dirigeant. L'homme était d'accord et semblait assez enthousiaste à se rendre sur place. Il me répétait à plusieurs reprises de revenir la semaine prochaine et que quand cette date sera arrivé, tout y ira pour le mieux. Je pris donc la direction de mon bureau pour recommencer mon travail de tout les jours, j'espérais sincèrement recevoir de bonnes nouvelles.

Je me trouvais dans la banque et j'étais déjà en train de pousser la porte. Bien évidemment, j'eux la surprise de constater que celle-ci était fort fréquentée en ce moment. J'étais assez content de voir que l'économie publique marchait plutôt bien mais, ce n'était pas le cas pour les fonds du village. La rémunération faite par le pays était trop simple, effectivement, ainsi le Daimyo pouvait garder le surplus pour sa poire. Il était évident que le village devait être payer pour l'évolution ! Il était vrais que c'était une grande source de dépense mais sans ça, rien n'allait évoluer.. À l'enceinte du bâtiment, je demanda mon banquier, étrangement, d'après l'accueil, il n'était pas là. C'était étrange, pourquoi ne serait-il pas présent dans son lieu de travail ? Était-il encore en voyage, c'est à ce moment que la demoiselle me regarda avec un air bien triste pour ensuite annoncer la mort de l'homme. D'après elle, il serait mort à son retour du voyage... Comment un homme si bien équipé pouvait-il mourir dans le désert ? Il avait fait ce voyage une centaine de fois ! C'était impossible, il avait été tué, c'était évident !

Par pure malice, j'eus la cruauté de faire venir son remplaçant, comme convenu, il avait la tête de l'homme fourbe.Celui-ci eut l'audace de me dire que ma demande avait été refusée par le Daimyo. Il insista ensuite sur le fait que son prédécesseur avait un peu trop donné son avis et que mon statut était maintenant compromis. Balivernes, jamais je ne quitterais mon poste pour ce malade de chef... Il se prenait pourquoi qui ? Nous étions ses gardes du corps et nous n'avions même pas le droit à une récompense ? La guerre civile était proche mais je devait pour le moment me reposer, cette journée avait été fatigante... Je me dirigeais donc en direction de ma maison pour ensuite passer une soirée tranquille et finir par m'endormir ...

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