J'ai horreur du vent. Plus précisément, j'ai horreur de ce petit vent tiède, qui souffle doucement, mais suffisamment fort pour te mettre les cheveux devant les yeux (ça m'arrive, même s'ils sont pas longs les miens), t'enpêcher de voir devant toi et te mettre des petits grains de salbe dans les yeux de telle sorte à ce que quand tu les frotte, ils deviennent tout rouge, à défaut d'un gros drogué qui sais pas se qu'il a fait de la nuit, mise à part le fait qu'il n'a pas dormit. Et spécialement le jour où je décide de m'entraîner, bien entendu, il est là (pas le drogué le vent...). je sais même pas comment il s'appelle, j'ai toujours trouvé ça débile de donner des noms au vent. C'est vrai quoi ! le vent qu'il souffle fort, pas fort, extrêmement fort, qu'il vienne du nord, du sud de l'ouest ou même de l'espace c'est le vent ! Enfin bon, autant dire que je l'ai un peu dans les dents (un peu voir même beaucoup).
Je venais juste de sortir de chez moi. Neuf heures du matin (c'est le plus tôt possible), rien dans l'estomac et une sacrée détermination à faire cet entrainement. Je ne sais pas pour combien de temps (en gros quand j'en aurais marre et là je promets rien) mais je sais au moins comment. Un petit remix de ce que j'ai fait à Shitsuki (et oui c'est vieux tout ça) mélanger à des trucs nouveaux (quels trucs nouveau ? c'est une très bonne question) et un échauffement plus intensif que jamais. Un joli programme en perspective.

Je sors de la zone habiter et me retrouver entre un lac et un bout de... plaine avec quelques arbres. L'endroit est parfait, en alliant eau terre et bois, sur lesquels je pourrais m'entraîner à malaxer mon chakra comme avec la technique qui me permet de marcher sur l'eau et les arbres. Je me propose (et oui des fois que je ne sois pas d'accord) plusieurs heures de course et commence à m'étirer quelques muscles et articulations endolorie par ma nuit de sommeil. Une fois prêt, je m'élance, à une vitesse beaucoup trop élevé pour que je puisse tenir pendant des heures. Et pourtant. Je m'en savais capable, puisque je l'avais déjà fait, bien des années auparavant, durant une période sombre (j'allais dire de ma vie, mais il n'y a pas que ce moment-là qui était sombre) où je passais mon temps à cavaler toute la journée sans m'arrêter. Dément hein ? Presque impossible pour un mec faible ? Et bah si. L'adrénaline m'avait portée jusqu'à mes dernières limites, celle qui me sépare de la mort et bien que je les ai frôlés, elles ne m'ont jamais touché. Et maintenant que j'étais devenu plus fort ? Les limites, elles pouvaient bien s'être éloignée non ? On allait voir ça tout de suite. Enfin, tout de suite dans quelques heures.
Et j'ai couru, couru, couru, couru, cou... bon ok. à une heure de l'après-midi, j'y étais toujours. En train de mourir de fatigue de faim et de tout ce que tu veux, certes, mais je courais toujours. Je commençais à me demander si c'était une bonne idée de me tuer comme ça, dès les premières heures d'entrainement. Je pourrais toujours faire un entrainement pour mon chakra pendant la première semaine, mais il n'empêche que je suis pas sûr que ce soit une bonne méthode. Mais je continue quand même.
Une heure plus tard, je m'arrête. Mon t-shirt était trempé comme si je m'étais jeté dans l'eau tout habiller, mes abdos plus dure que jamais, tellement ils étaient crispés, ma tête vide, mes bras ballant. Bref, j'étais crevé. J'ai marché pendant une dizaine de minute, pour que mon coeur se réhabitue à une activité moins violente. Je courrais tous les jours ; et pourtant, jamais je n'avais autant couru volontairement. J'allais augmenter mon temps, ma performance au fil des jours. Maintenant que je savais que ce n'était pas impossible pour moi, je n'allais pas lâcher le morceau aussi facilement. Je m'assoie en douceur sur le sol, ferme les yeux et essaye de vider mon esprit. Vider son esprit. C'est carrément impossible. Pendant plusieurs minutes voir plusieurs heures, tu ne penses à rien, comme si t'étais mort (je sais pas comment c'est d'être mort puisque je ne l'ai jamais été, haha, mais c'est une comparaison quoi). C'est la grosse merde quoi. En gros, là j'y arrive pas. Bon aller on se concentre.
J'essayai de sentir mon flux de chakra, bien que ce ne fut pas chose aisé pour moi (comment je parle moi...). J'y arrive au bout de... quelques heures et ouvre enfin les yeux. Je me dirige, en essayant de garder ma concentration, vers l'eau et me met à marcher à sa surface. Non je n'ai pas passer six-cent millions d'années à me concentrer juste pour ça, au sinon je peux directe prendre ma retraite. Non, j'essaye divers mouvements, comme me mettre sur les mains sans devoir refaire toute ma concentration, ou alors des enchaînements de mouvement de combats, qu'il me faut affiné. Sauf que je tiens pas plus de vingt minutes. Mes bras sont en compote, et le chakra seul ne suffit pas. Pourtant, il faut que je continu. Mais en fait je veux pas. Rhaaa ! ça me prend la tête ! Bon aller j'arrête, c'est pas comme ça que je vais devenir plus fort.
La journée bien avancé, je décide, bien malgré moi, de passer à la bibliothèque pour me documenter sur les différentes façons de s'entrainer. Là, j'y vois une grosse pile (que je décide de ne pas lire) et, alors que j'allais rentrer, mon regard tombe sur « les techniques ninja en dix leçons ». J'ai pas pu m'empêcher de ne pas rire. La bibliothécaire m'a fusiller du regard, mais inutile de préciser que je m'en foutais. Ce genre de livre, c'est le genre qui te vend du rêve rien qu'avec le titre. Pas besoin de voir le contenu tu vois à six-cent bornes de quoi il parle et pour quel public. Le truc qui parle aux gamins pour leur dire à quel points les ninjas sont forts et tout ce qu'ils savent faire, genre les trucs mythiques comme le camouflage ou des trucs du genre. Franchement, je pensais pas de ma vie, voir un truc pareil sur les étagères d'une bibliothèque. C'est une bonne et une mauvaise surprise à la fois.
Je sors, un peu calmé et me dirige vers ma maison. Je pense à mon lit, mais d'abord... à de la bouffe. Ho oui, je vais bouffer à en mourir tellement j'ai faim...

Les jours d'entrainement s'enchaînent, sans que je ne les vois réellement passer. Tous les matins de la course, avec une perf qui s'améliore de plus en plus. Quand je m'en sens capable, je fais des entraînements physiques, que ce soit avec des shuriken, des kunai ou a mains nus. Et ces moments-là sont de plus en plus fréquent et de plus en plus long. Parfait. Plus que parfait même. Je pense que la dernière semaine, quand je sentirais enfin je vais bientôt en avoir marre, je ne vais passer mon temps qu'à des entrainements physiques, avec mon temps de course diminuer de sorte à ce que je puisse me donner à fond dans mes exercices. Mais cette semaine n'arriva pas. Parce que se fut des semaines. Pas juste une. Je crois en fait, que faire ce que je me suis dit de faire a fini par me blazer. Faire toujours la même chose, toujours bien planifié... nan ! Moi je préfère faire selon mes envies ! Enfin bon, c'est ce qui a fini par ce passer. Et voilà. J'ai fait un mélange de tout en fait, combat à mains nues, shuriken, kunai techniques de ninjutsu et aussi quelques-unes de Taijutsu. Tout me venait en en tête instinctivement, comme ça, sans avoir besoin de réfléchir des heures. Et le jour où j'ai décidé de terminer mon entrainement et que j'ai regardé mon calendrier, j'ai halluciné : trois petits longs mois d'entrainement. On peut dire que c'est du boulot ça. ça doit bien être mon record ! Hip hip hip ? Tout le monde se la ferme pour que je puisse pioncer en paix ! Et que ça saute ! trois mois à me bouger le train (pour rester poli) pour m'entraîner au lieu de pioncer, c'est un exploit (qui ne se reproduira pas de si tôt). mais j'en avais besoin. Parce que rien ne me sers d'apprendre des techniques si je n'ai pas le niveau pour les exécuter (logique, mais dans le sens où plus je serais fort et plus mes techniques le seront). Il est important parce qu'il va surement débloquer toute la suite. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que je vais devenir beaucoup plus fort que maintenant, bien que je ne sache pas exactement quand. Une sorte de pressentiment. Mais ça, je l'attends avec impatience. Ce moment où enfin la puissance viendra à moi et où je pourrais enfin jouer dans la cour des grand. Parce que, je ne me leurre pas, je suis faible. Et sans cette chose qui va arriver, je le serais toujours et ce, malgré tout ce que je peux bien dire, insinuer ou penser...

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