Asuka Yoshikuni venait de tomber raide alors que Ryusuke Tanaka nous faisait l'honneur de sa visite. Je n'avais pas compris les raisons de ce malaise imprévu mais ca pouvait être grave. J'avais soulevé la Mizukage et l'avais emmenée jusqu'à l'hôpital en disant au revoir à notre visiteur. Arrivés à l'hopital, une kunoichi nous reçut. Je lui expliquai ce qui s'était passé. Elle me regardait avec des grands yeux ronds. Ça n'étonnait pas que moi que celle qui avait battu Nakurama et était d'habitude toujours en grande forme était tombée de la sorte... pour rien apparemment...
Les premiers examens se firent assez rapidement, l'urgence de la situation la faisant passer au premier plan, même devant des cas de blessure de shinobis parfois bien mal en point. Après ces premiers tests, la Kunoichi me rassura, m'expliqua que ce n'était rien de grave et que, je pouvais aller la voir.
Je me rendis dans la chambre de la Mizukage et m'apprcha de son lit. Je la regardais. Elle était toujours inconsciente. Inconsciemment je pris sa main et la serra de la mienne. Elle ouvrit légèrement les yeux. Asuka me regarda et me demanda alors de m'occuper de la reconstruction du village le temps qu'elle s'en remette. J'acquiesçai et relâchai sa main, un peu gêné par la situation. Je pris la porte et me rendis dans le centre pour chercher après tous les shinobis disponibles pour reconstruire ce qui avait été détruit dans le village.

Si pitoyable ...

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Le Kazekage lui dit alors que ce qu'il voulait, c'était l'arme légendaire que possédait l'adolescente. Il disait ne pas vouloir combattre, seulement faire un ''échange''. Un service contre une arme possédant de si grand pouvoir ? Était-il fou ? Mais d'un autre côté ... Asuka ne pouvait pas laisser une nouvelle fois des gens mourir et cet homme, peut-être aurait-il pu passer à l'acte ? S'il voulait tant cette épée, que serait-il prêt à faire afin de l'obtenir ? Tout, surement ... Il parla ensuite d'une police inter-village, il disait vouloir la créer. Celle-ci empêcherait les guerres de se déclarer d'elle même ... Mais était-ce réellement une bonne idée que cette police soit diriger par cet homme ? Après tout, étant Kazekage, son jugement ne serait, peut-être pas, juste envers toutes les nations. Asuka ne voulait pas. Du moins, pour la proposition de l'épée ... C'était à elle que l'on avait confié cet arme, à elle et à elle seule ! Ryusuke en avait eu une, lui aussi et il n'avait qu'à s'en contenter ! Sinon, il aurait très bien pu aller faire cette petite ''offre'' au ninja de Konoha qui avait utilisé la troisième arme de légende durant cette guerre. Asuka ne connaissait pas son nom, seulement son visage. C'est alors que l'adolescente voulu lui dire qu'elle n'était pas d'accord avec sa proposition ''d'échange''. Elle ouvrit donc la bouche afin de lui répondre, mais aucun son n'en sortit. Que se passait-il ? Son corps lui paru subitement si lourd, si ... Non ! Ce n'était pas le moment ... De quel genre de Kage aurait-elle l'air ? Tomber dans les pommes après un tel discours sans même pouvoir répondre ... Non ... Non ! Elle sentit alors un souffle près de son oreille, puis un murmure ... Takeo ?! Était-il là depuis longtemps ?

''Sa proposition n'est pas si inintéressante que ca ! Nous pourrions le surveiller, garder un œil sur lui...'' lui souffla-t-elle.

Mais elle le savait ! Elle ne pouvait tout simplement pas répondre ... Pourquoi ? Avoir si peu de contrôle sur son corps et ne même pas savoir pourquoi ... Asuka savait très bien que sa proposition n'était pas intéressante, elle ne pouvait tout simplement pas répondre ! Elle luttait carrément afin de rester debout, face à cet homme. Mais c'était dur ... si dur ... Elle ne comprenait plus rien !

''Lorsque votre Mizukage sera en capacité de me parler, je repasserais.. Je ne vois pas en quoi elle mérite son titre si elle tombe dans les pommes lors des moments les plus importants. Mes vêtements représentent la police que je vais mettre en place, la Mizukage décidera si oui ou non elle souhaite disposer de nos services.'' dit alors le Kazekage.

Non ! Ne partez pas ! Votre proposition ne m'intéresse pas, mais nous pourrions discuter de votre police inter-village. Pourquoi ces mots résonnaient dans la tête d'Asuka ?! Pourquoi était-elle incapable de lui répondre ... Un autre couteau dans le coeur, voilà comment Asuka se sentait. Elle avait rencontrer les deux Kages, soit, celui de Suna et celle de Konoha. Aucun des deux n'avaient cru en Asuka. Elle n'était qu'une gamine, pour eux ... Elle n'était pas forte, elle était faible, si faible ... Elle ne méritait pas son rôle. Peut-être était-il temps de le laisser à quelqu'un d'autre ? Peut-être, oui ... Cette guerre avait tant toucher Asuka, même si le sang qui avait couler n'avait pas été du pays des brumes. Ses sentiments de haine et de tristesse ne cessaient de prendre le dessus. Elle n'y pouvait rien ... Elle n'était rien ... Elle se sentit alors soulever, Takeo l'attrapait et se dirigeait vers le centre-ville, alors que Ryusuke était déjà bien loin. Asuka ne pu tira légèrement sur les tissus que portaient le jeune homme qu'elle venait à peine d'élire Juunin. Elle pouvait voir sa frustration, mais elle ne pouvait rien faire de plus. Elle était impuissante, si impuissante ... Tout était maintenant noir, noir jusqu'à ce qu'elle ouvrit les yeux, voyant aussitôt le visage de Takeo. Celui-ci lui serrait la main.

''Takeo ... souffla-t-elle. Je suis si ... désolé. J'ai vu cette frustration dans tes yeux, j'ai compris ... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé aux frontières. Je voulais lui faire face, je voulais lui dire que sa proposition n'était ... que je ne voulais pas ! J'ai sentis mon corps s'affaiblir et je ne pouvais pas parler. J'était consciente, mais je ne pouvais rien faire. C'était la situation la plus humiliante de toute ma vie ... Encore une fois, je suis désolé, Takeo ! Je ... rassemble des ninjas et allons réparer les frontières. Je vous y rejoins sans tarder ...''

Il lâcha alors sa main et se dirigea vers la sortie.

''Mizukage, hein ... c'est à revoir, je crois ...'' avait-elle chuchoté, ne sachant pas si le jeune homme l'avait seulement entendu.