Notre première mission, elle n'est certes pas franchement violente, mais étant la première, elle garde un coté passionnant et je prendrai plaisir à la faire. Nous arrivions dans la dite salle et effectivement, elle avait bien besoin d'un petit rangement, j'aimerais plutot ranger à coup de karsher, ça serait plus efficace vut le bordel ambiant. La pièce était spacieuse et chaque centimetre carré de sol était bondé d'objet farfelus et d'armes immaculées. Une lame était même plantée dans le sol, ce qui n'est pas évident à faire en vue de la dureté de la pierre présente ici. Mon pied se posa sur un makibishi, l'horreur, j'ai sentit la petite lame entrer en mon gros orteil et là, je compris la dangerosité d'une telle mission. Ca me donnait envie de tuer tous ceux qui avaient mis la salle dans cet état, ce qui serait techniquement impossible car soit ils étaient déja mort, soit ils me fracasseraient en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Des torches éclairaient la pièce de toute part, ce qui donnait un coté magnifique à l'endroit meurtrit d'armes et maculé de sang en quelques endroit.

C'est partit pour le rangement, après tout, nous étions là pour cela, ranger. Ce n'a jamais été dans mes habitudes de ranger et surtout pas de ranger le bordel des autres. Au mur, la torche brillait mais ne semblait se consummer, la lumière devait être éternel en ce lieu de guerre. Des kunais, Shurikens, katanas, makibishi et autres cordes jonchaient le sol de toute part. C'était une fierté de voir à quel point l'organisation était armé, ce lieu me donnait l'impression d'être au salon de la guerre session tranchant. Il nous faudrait des heures pour tout ranger, comment avait-on put mettre cet endroit en si grand désordre ? C'étaitt rageant. Je commençais à ramasser le tout à gauche et Namiko à droite, nous n'avions souvent pas besoin de parler, on se comprenait par la pensé, nous nous connaissions trop bien pour nous formater de questions pourries. J'aimais à la regarder, malgré ses cicatrices, elle était belle ma soeur, nous nous étions vus grandir et avons tout partager, si nous devions être séparé un jour, ca signifirait ma mort, je le savais et je le sentais. Je levais la tête et regardais autour de moi afin de trouver un objet précis, pour ranger chaque type d'arme ensemble, ça serait beaucoup mieux pour s'y retrouver ensuite. Un petit meuble contenait des longue branches, nous pouvions passer les shuriken et kunai par les trous pour les ranger sur ces branches, il s'agissait sans doutes là de l'utilité première de ce petit meuble. Je pouvais en plus m'entrainer, comme le jeu où on lance des cerceaux sur une tige, bah là, c'était pareil, on lance les armes en faisant en sorte que la branche passe dans le trou des armes. Des heures et des heures à lancer des armes, parfois, rarement certes mais c'est arrivé, je ratais la cible et devait ramasser et relancer à nouveau. Chaque lancé reussi me rendait heureux et je me la petais bien comme il faut devant ma soeur. En revanche, j'avais vraiment eu du mal à retirer un katana du sol, à la manière s'excalibur dans les légendes occidentales. Au bout de plusieurs heures, la pièce avait repris un bel apparence. J'étais vraiment fier de nous, une si belle pièce se devait d'être belle et propre.

Namiko était presque motivée à faire ce mission ne serais-ce que pour voir les armes qu'abrite cette organisation. La kunoichi avait toujours préféré l'utilisation des armes que de ses propres poings. Elle aimait garder une certaine distance entre elle et son adversaire, après tout, un combat n'était pas un gros câlin ! Les jumeaux entrèrent donc dans la salle d'armes pour y découvrir toute sorte d'armement, allant du simple kunai aux longs sabres. Il n'y avait aucune lame qui sortait vraiment du lot, ce qui déçu un peu la jeune femme. Ryusuke lui avait parlé d'une épée légendaire, mais rien n'y ressemblait ici. Il y avait alors deux possibilité : soit c'était une arme des plus communes confondue dans ce tas de métal renfermant un pouvoir secret, soit elle n'était pas ici. Hitorogoshi commença à prendre quelques shuriken pour les ranger et Namiko le suivit pour ne pas qu'il fasse tout tout seul. En même temps qu'elle remettait les armes à leur juste place, elle prenait soin de les observer ... Rien n'était plus fascinant que la façon si régulière dont été affutée la lame. Tout en faisant attention de ne pas se couper, elle passait son doigt le long du tranchant pour en apprécier la finesse. Son frère lui, prenait les choses à coeurs et s'amusait à empiler les shuriken dans des petites armoires. Hormis les quelques bruits dût aux métal, les jumeaux étaient silencieux. Ce n'était pas un "blanc" gênant, malgré que Namiko aurait aimé connaître un peu mieux son avis sur Ryusuke et cette organisation. Mais elle s'était dit que s'il lui posait la même question, elle ne saurait quoi répondre. Ce pourquoi elle se tut, tout en repensant à ce merveilleux dragon qu'elle avait vus auparavant ...
Au bout de quelques heures, ils finirent enfin, et la salle était toute rangée comme il le fallait, un vrai travail de pro ! Satisfait d'eux, le frère et la soeur Toriyama sortirent victorieux de cette bataille contre le bordel. Au final, cette mission de rang D était plutôt du genre fatigante ...