Le Vent Navigue Sur La Surface De L'eau L’Éphémère L’après midi arrivait à terme , alors que de mon pas nonchalant et maussade , j’errais sur les plages de sable fin de Kiri , je posais mon regard sur l’étendue aquatique qui bordait le tour du pays. Je noyais mon regard dans l’infini pureté du ciel qui ne formait désormais plus qu’un avec la mer et son horizon bleuté à perte de vue. Une étrange sensation de calme et de sérénité m’envahie , moi qui pourtant avait quitté le Clan Kurogane pour me donner corps et âme au village , ou plutôt , ce qu’il me restait d’âme … Je regardais avec admiration les chasseurs aériens plongeaient sous l’eau pour en sortir leurs repas avec adresse et rapidité. Une telle dextérité était déconcertante , et quand finalement ils déployaient grand leurs ailes pour s’envoler vers l’horizon , je me demandais si ce n’était pas ça la véritable liberté … Je me dit qu’un jour peu être , je serais libre de pouvoir vivre sans penser à la date fatidique qui m’enlèvera le don de la Déesse sans vergogne … Certains ce demande encore pourquoi suis-je si téméraire ? Pourquoi combattre jusqu’à la mort ne m’effraie pas le moins du monde , mais si comme moi , leurs jours étaient comptés , ils se diraient que mourir sur un champ de bataille ne serais que trop d’honneur. Je jetais un dernier regard vers la mer qui , inlassablement ,venait éclater ses vagues contre les rocheuses , faisant volé en éclat cette poussière divine que l‘on appelle l‘eau . Puis je repris mon chemin , marquant temporairement mes pas dans le sable que la marée gorgeait d’eau. Le vent soufflait une légère brise qui avait le don d’insuffler à ma peau du bien être. Cheveux au vent , j’espérais secrètement que cette route sableuse ne s’arrête jamais , mais bientôt il me fallait retourner au village , un shinobi ne peut pas s’aventurer trop longtemps hors de son fief. Je posais ma main droite sur mon visage , c’est comme si je soutenais mon âme torturée de ma paume , puis je la remontais à travers mes cheveux , soufflant un bon coup pour évacuer. Je sortis mon livre de ma veste pour en lire quelques vers , sans doutes m’aideraient-ils à garder le morale grâce a cette sorte d’identification personnelle qu’ils m’apportent , comme à leurs habitudes. L’ouvrage était déplié à la page numérotée 19 à l’encre noire , l’odeur des pages vieillies s’engouffrait dans mes nasaux , il était temps de lire à voix haute les bienfait de ce livre. Mon ami , prends-tu ton envol à présent ? Vers un monde qui nous rejette toi et moi ? Tout ce qui t’attends est un sombre lendemain Peu importe où les vents souffleront Mon ami , ton désir Est-ce qui donne la vie , le don de la Déesse Même si les lendemains sont vides de promesses Rien n’empêchera mon retour. Loveless … Acte III. Alors que je refermais mon livre pour le ranger précieusement , il me semblait entendre quelqu’un s’approcher de moi. La présence que j'avais ressentie n'était pas camouflée , sans doutes cette personne était dans mon dos à quelques mètres à peine de moi. Soudain , une question me tarauda l'esprit , alors j'entrepris de la formuler à voix haute. Mais au dernier moment je stoppas l'engrenage de ma parole afin de ne pas prononcer un mot , faire comme si je n'avais rien remarqué ajouterai du piment à cette rencontre. Je regardais l'écume des vagues gagner du terrain sur mes pieds , le parfum de cette personne enivrait mes sens , aucun doute possible sur la silhouette de ce protagoniste , il s'agissait d'une femme. Très bien , alors amusons nous un peu , je n'aimais guère la visite inopinée. Toujours sans me retourner vers cette étrangère, je me baissais pour saisir une pierre pointue comme un poignard , puis je m'entaillais doucement le bras d'une coupure assez profonde pour faire couler mon sang le long de mon avant-bras que je laisser volontairement pendre vers le sol. De légères gouttelettes rouges gouttaient le long de mon poignet , passant entre les lignes de mes doigts comme pressées de s'engouffrer dans le sable chaud et humide. Il me tardait de voir la réaction de cette étrangère après mon petit show , alors je pris la parole à voix haute. « - Quand le sang coule … Il faut le boire ... » Dis-je de mon ton le plus effroyable avant de boire mon propre sang. Je me retournais lentement vers ce qui allez peu être devenir ma prochaine victime. La bouche imprégnée de sang et l'expression du regard remplie de désir charnelle , je prononçais mes dernières paroles avant le début des hostilités. « - Il vous faut savoir jeune demoiselle que je n'apprécie guère la visite inopinée d'inconnu quand je cherche un peu de tranquillité … » Soudain , je fus frappé d'une profonde stupeur à la vue de mon opposant , Il s'agissait de la Mizukage de Kiri en personne. Quel erreur venais-je de commettre , montrer les crocs comme un chien enragé au leader de notre village , je me sentais bougrement stupide. Je me dépêchais d'essuyer ma bouche avec ma manche et de poser genoux à terre pour quelle puisse pardonner mon insolente erreur. J'avalais sèchement ma salive avant de prendre la parole de nouveau. « Mizukage-Sama … Je suis terriblement confus , n'hésitez pas à vous servir de moi pour montrer l'exemple , j'accepterais une punition exemplaire. » Kurogane Setsuya

Une drôle de rencontre ..

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L'adolescente avait besoin de marcher, de s'éloigner suite à ce qu'elle venait d'apprendre. Quatre de ses ninjas partiraient bientôt vers Konoha, accompagné de Takeo. Elle avait peur. Qu'est-ce qu'il pourrait bien arrivé ? Après tout, cette femme, cette Nakurama ... elle n'était pas très ... ce n'était pas la meilleure des Hokage, avouons-nous le. Ayant déclarée la guerre sans avoir de preuve, Asuka ne pouvait être rassurée en sachant que ses ninjas se dirigeaient vers cette femme. Peut-être qu'elle les attaqueraient afin de se venger d'un attentat qui n'avait jamais été causé par le pays de la brume. Il était son bras droit, elle ne voulait pas le perdre. Après tout, elle avait déjà failli le perdre et aux mains de Nakurama, elle même. Voilà pourquoi Asuka avait une certaine crainte ! Mais d'un autre côté, le fait de recueillir des informations sur la mort du Shodaime Mizukage était vraiment important ... Bref, l'adolescente se dirigea vers le bord de l'eau, un endroit qui était généralement calme. C'était l'endroit parfait afin de réfléchir à tout ces évènements qui se bousculaient sans laisser de pause à la pauvre Nidaime. Plus la jeune femme avançait en direction de la plage, plus elle pouvait entendre les chuchotements d'une personne. Curieuse, elle s'approcha lentement d'une personne qu'elle pu enfin apercevoir, au loin. Cette personne était dos à elle et venait tout juste de refermé un bouquin. Asuka n'était qu'à quelques mètres du garçon, elle ne pouvait pas savoir de qui il s'agissait. L'homme se pencha alors vers le sol, puis se releva, restant dos à la Mizukage, saignant du bras.


''Quand le sang coule … Il faut le boire ...'' dit-il alors.

La jeune femme haussa les sourcils, regardant toujours cet étrange personnage. Il était en train de boire son sang ! Mais c'était quoi son problème à celui-là ?!

''Il vous faut savoir jeune demoiselle que je n'apprécie guère la visite inopinée d'inconnu quand je cherche un peu de tranquillité …'' rajouta-t-il.

Asuka fit alors quelques pas en sa direction, tandis que celui-ci se retournait, face à la jeune femme. C'est lorsqu'il reconnue la personne devant laquelle il se trouvait, qu'il se redressa, essuyant le sang de sa bouche. Après quoi, il posa un genoux au sol, en signe de respect sans doute. Un sourire se dessina sur les lèvres d'Asuka alors qu'elle s'approcha davantage de l'homme. Et à en voir ses habits, elle comprit vite qu'il s'agissait d'un Chuunin.

''Mizukage-Sama … Je suis terriblement confus , n'hésitez pas à vous servir de moi pour montrer l'exemple , j'accepterais une punition exemplaire.'' s'était-il dépêcher à dire, voulant surement se faire pardonner.

Elle reprit alors son sérieux et le regarda sévèrement. Lorsqu'elle ne fut qu'à quelques centimètres de lui, elle posa sa main sur l'épaule du garçon.

''Ne t'inquiète pas et relève-toi, lui dit-elle alors, souriante. Je ne vois pas pourquoi je te donnerais une punition ... On a bien le droit de rigoler de temps en temps. Même la Mizukage ... Bref, que faisais-tu ici, seul ? N'as-tu donc rien à faire d'autre que de me piquer mon coin de tranquillité ?''

Elle lui tira la langue, puis le dépassa afin de pouvoir admirer les vagues qui dansaient au loin. C'était tout simplement magnifique ... Asuka ne se lasserait jamais de ce paysage.

Briser la glace L’Éphémère Thème Lecture La jeune et jolie Mizukage s’avançait vers moi , lentement mais surement , le regard sévère comme prête à abattre son jugement tel un coup de marteau de justice sur son socle en bois. Je baissais la tête , regardant le sol , prêt à recevoir ma punition comme un homme , douleur physique ou morale ? Quoi qu’il en soit , je serais châtié comme bon lui semble , mon corps ne connait que trop les afflictions , ma peau en porte les marques à jamais. Les glyphes symboliques de la douleur ont été marquées sur moi à grand coup de katana. Son pas régulier rythmait le palpitant de mon cœur tandis que je fermais les yeux pour me concentrer. Puis je sentis sa main se poser sur moi , un geste doux et angélique , ampli de délicatesse , et ses lèvres se décousirent pour me tinter ces quelques mots : « - Ne t’inquiète pas et relève toi. » Dit-elle en affichant un large sourire. Puis elle reprit dans son élan : « - Je ne vois pas pourquoi je te donnerais une punition , on a bien le droit de rigoler de temps en temps. Même la Mizukage … bref , que fais tu ici seul ? N’as-tu donc rien à faire d’autre que de me piquer mon coin de tranquillité ? » Je restais de marbre à genoux , comme figé dans le sable. Cette femme … Elle ne m’a pas châtié , pourquoi ? Ne lui ais-je pourtant pas manqué de respect ? N’ais-je pas montré les crocs au leader de notre village tel un vieux chien aveugle qui ne reconnaitrait même pas son propre maître ? Était-ce la pitié ou bien une admirable bonté ? Les questions affluaient dans mon esprit sans pour autant trouver de réponses concrètes. Je relevais enfin la tête pour mettre fin à ma soumission apparemment inadéquat à la situation. Elle tira la langue et me dépassa pour regarder l’agréable paysage qu’était la mer. Je poussais légèrement sur mes jambes pour me redresser , puis je me retournais pour admirer le paysage à mon tour. Je marchais quelques pas afin de me retrouver à ses côtés. Cette femme , elle était agréablement jolie , l’exquise pureté de son visage mariait radieusement son teint à celui du soleil couchant. Les courbes que sont corps dessinait étaient telle une œuvre d’art de grand maître , peinte à l’huile pour en garder la volupté et la sincérité des traits. Je m’engageais secrètement contre moi même à ne pas rougir des pommettes , la fixer de la sorte la rendrait probablement mal à l’aise , et loin de moi cette idée. Le vent continuait de souffler sa brise avec la même force constante qu’auparavant , mais quelque chose avait changé , le soleil s’enfonçait peu à peu dans la frontière de l’horizon , embrasant le ciel d’un ton orangé. L’astre lunaire montrait timidement le bout son nez de l’autre côté , les quelques lignées d’étoiles qui l’accompagnaient habituellement n’avaient pas encore gagnées l’éclat quelles possèdent la nuit. Le silence était d’or et il régnait en maître sur l’atmosphère de deux inconnus brisant la glace de la rencontre pour la première fois , mais je ne pouvais m’empêcher d’apporter à son règne une fin. Ma bouche scellée s’ouvra pour prendre la parole , je me devais de répondre à sa question. « - Mizukage-Sama … Pardonnez moi de souiller votre petite ballade de ma présence , j’étais moi aussi à la recherche de calme et de sérénité … et il se trouve que cet endroit m’est bénéfique. Partout où je vais , je fais tâche dans le décor , la solitude de cette endroit avait attiré mon attention. » Ses longs cheveux virevoltaient au gré du vent , et mes yeux suivaient inlassablement leurs mouvements comme submergés par la grâce qu’ils dégageaient. « - Mizukage-Sama , Pardonnez mon insolence , mais , puis-je vous retourner la question ? Qu’est-ce qui vous amène ici ? » A la fin de ma phrase , mon souffle coupa et court et me força à tousser légèrement dans ma main gauche que j’ouvrais lentement pour en voir le contenu , je pouvais y apercevoir du sang , alors je camouflais cette fameuse main recouverte de rouge vif derrière mon dos. Kurogane Setsuya

Mizukage-sama, hein ? ...

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À faire