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 Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre...

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MessageSujet: Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre...   Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre... EmptyMar 26 Avr - 11:02

Le soleil était à son zénith. Tel un immense oeuil, il scrutait le monde avec intensité et attention méticuleuse, et aucun fait ne semblait devoir lui échapper. Ce jour-là, il semblait concentrer toute son attention sur le village de Suna : chacun pouvait sentir un regard insistant posé sur lui. Il était quand même balèze, le soleil : être borgne et avoir la meilleure vue du monde, il faut le faire ! Il y avait de quoi se sentir parano: pour le compte de qui il travaille, le soleil ?

« Kadashman ! »
Toute la classe sursauta. Mais pas Kadashman. Il avait l’habitude : si on sursaute, on montre qu’on est surpris, donc qu’on n’écoutait pas le cours.
« Kadashman, reprit Hokke Tekkui sensei. Qu’est-ce que je viens de dire ? »
Hokke Tekkui était un chuunin, un jeune professeur de l’académie. Spécialiste de l’interception, du décodage et de la traque de flux de chakra à longue distance, il avait été bombardé professeur en attendant de trouver une utilité à sa compétence. C’est pourquoi il ne prenait pas sa charge trop à cœur. Manquant d’expérience pour faire face à une classe de 30 mioches désintéressés, il avait opté pour une tactique classique : mettre l’élève mal à l’aise, puis se remettre à parler. De toute façon, Kadashman n’avait même pas bougé. Et avec ses lunettes de soleil, impossible de savoir si, oui ou non, il avait écouté. Ce mioche, alors…
« Bon, allez, tout le monde dehors, c’est l’heure de l’entraînement ».

La classe sortit dans le brouhaha qui accompagne n’importe quelle classe quand elle sort, où qu’elle aille. En effet, dès qu’un prof prononce le mot « dehors », « fini », « à demain », « barrez-vous sales mioches ! », et chacun commence à piailler, tous en même temps et en écoutant personne, chacun avec le but secret de faire un maximum de bruit et de préférence, plus de bruit que tous les autres.
Ce qui est stupide, car c’est autant de chances en plus de se faire envoyer au coin.

Arrivé au terrain d’entrainement, Hokke Tekkui annonça :
« Allez, ce matin on a vu la théorie, … Maintenant, c’est à vous ! »
Tout autre élève, qui comme Kadashman, n’avait rien écouté de toute la matinée se serait senti mal : « Tous les autres savent ce qu’il faut faire, sauf moi : je vais me taper la honte ! ».
Mais ce n’était pas le cas du Shuriash ; il regardait d’un air intéressé ses condisciples, lesquels, les yeux ahuris, ce demandait ce que le prof voulait qu’ils fassent. Il se demandait à quoi ça servait de faire des cours théoriques le matin, puisque de toute façon, le Hokke Tekkui sensei était obligé de tout réexpliquer l’après-midi. Ce dernier soupira. Il passionné par le chakra, ses multiples natures qui étaient pour lui autant de saveurs différentes, ses fréquences comme autant de sensations agréables, ce chakra toujours en mouvement, infiniment compliqué et diverse, il était obligé de se taper une bande de sales gosses. C’est impressionnant, le nombre de talent gâchés à cause d’une mauvaise affectation, alors qu’ils pourraient être d’une efficacité à casser des briques à n’importe quel autre poste. C’est à croire que le type chargé des affectations en fait exprès. Ou alors, c’est qu’il est en permanence bourré.

« Bon, je recommence… La technique de la substitution…» fit un Hokke Tekkui déprimé…

Il semble que c’est une règle universelle chez les académiciens, de quels villages qu’ils soient : quand ils apprennent une technique de base, c’est forcément tous seuls. Parfois parce qu’ils ont décidé de sécher les cours de l’académie, parfois parce qu’ils n’ont pas écouté en cours et qu’ils s’entrainent ensuite. Dans les deux cas, c’est beaucoup plus classe que d’apprendre la technique directement en à l’école, ça fait trop intello. Kadashman, lui, estimait qu’il avait autre chose à faire de ses soirées. Déjà, faire le ninja en classe, c’est galère, mais alors s’il faut le faire en plus le soir, autant devenir secrétaire du Kazekage ! Au moins, lui, il est payé à ne rien faire de ses journées ! C’est pour cela qu’il avait décrété qu’il réussirait à apprendre ses techniques directement en classe. On se foule peut-être au début, mais ensuite, on peut aller se manger un bol de ramens pendant que les autres bossent. Il se concentra donc sur la bûche de bois.

Elle est bizarre, cette bûche. Un peu tordue sur le côté, et parfaitement sciée, comme si son but dans la vie, c’était d’être utilisée dans une technique de substitution. Ceci dit, c’est tant mieux, car dans tous les combats, la bûche qui sert à faire de telles techniques est toujours parfaitement découpée. A croire qu’il y a des gus dont le boulot, c’est de se balader dans les bois et d’y semer des bûches à permutation.
Ce qui peut être vachement gênant : et si jamais des ninjas combattent dans une forêt, et que le stock de bûches est épuisé ?

Kadashman se retourna. Il décida de se concentrer sur un rocher qui traînait dans le coin. Ca, au moins, c’est de la valeur sûre. Il joignit ses mains, et fit comme tous les ninjas dans ce genre de cas : il attendit que soient passées les 20 lignes nécessaires pour apprendre la technique. Il tendit l’oreille. Dans quelques instants, il le savait, une voix puissante tombée du ciel annoncerait : « VALIDE », et il aurait appris la technique, comme par magie. Comme quoi, c’est quand même cool, la vie de ninja.

Hrp: Bon, alors, apprentissage de la technique de substitution ?

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MessageSujet: Le monde des shinobis vu en levant la tête   Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre... EmptyMer 27 Avr - 17:55

Tiens, tu me donnes une bonne occasion d'apprendre une technique ! J'en profite pour squatter ton rp, c'est tout de même dommage de diviser la classe.

Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre... Permutation


Tel un chalumeau, le soleil de Suna était en train de faire fondre les rares objets en métal que des inconscients auraient laissé dehors. Dans la relative fraicheur de l'académie, un cri vînt troubler le paisible ronronnement de la dizaine de ventilateurs en action ainsi que les ronflements d'une dizaine de pauvres académiciens.

- Kadashman !

De nombreux élèves sursautèrent ; Atsushi en faisait partie. Il se dépêcha de cacher la grosse poule couverte de motifs baroque qu'il était en train de façonner et redirigea son attention vers l'auteur de ce cri,
Hokke Tekkui sensei. Comme il semblait qu'il n'était pas sa cible, l'enfant se mît à imiter les autres élèves, à savoir dévisager la pauvre victime avec un petit sourire a peine caché tout en profitant bien de ne pas être à sa place et en évitant de se faire remarquer par le professeur.
Le Kadashman ne répondît pas. Selon toute vraisemblance, il devait être mort de trouille et en en train de chercher une solution en vitesse dans son cerveau qui devait ressembler à un tas de gruyère rappé fondu. Atsushi le trouvait amusant ce bonhomme: son grand sourire de travers et ses lunettes de soleil inspirerait plus d'une œuvre d'art abstrait, le jour ou les artistes manqueraient d'imagination. L'enfant songeait en tout cas à reprendre le motif des lunettes de soleil pour terminer sa poule. Quand il quitterait l'académie, si il la quittait un jour, il faudrait le remplacer par une statue à son effigie avec un t-shirt "bon à enfermer" ou alors "vous voyez, il y a pire que vous !".
Cela dit, il était un des plus jeunes académiciens de la classe alors il ne rabaissait peut-être pas tant que ça la moyenne d'intelligence...

Le soleil de Suna frappait de plus en plus fort. Il s'amusait bien, un trentaine de personnes était justement sortie sur le terrain d'entrainement de l'académie pour lui servir de cible !


Tandis que le professeur s’évertuait à rappeler à ses élèves comment fonctionnait la permutation, Atsushi, tout en écoutant d’une oreille distraite, examinait l’oreille droite de son professeur et imaginait le meilleur moyen de la rendre plus esthétique à coup d’explosions. Hokke Tekkui sensei désigna ensuite un tas de buches qui semblaient avoir déjà servi à plusieurs générations d’élèves ; elles étaient râpées sur les côtés, leur écorce avait été arrachée depuis longtemps, et elles étaient marquées de nombreuses traces de kunais. Il est difficile de se procurer du bois dans le désert, alors il fallait en prendre soin. Apparemment, c’était avec des bûches que ça fonctionnait le mieux pour apprendre ; c’était comme ça et puis voila. Même dans la tour de Pain ou l’on aurait pensé se permuter avec des morceaux de tuyau, on préférait utiliser des bûches sorties d’on ne sait ou.

Chaque élève reçut une buche. La pratique était sensée être simple si on connaissait la théorie. Le professeur passait entre les élèves qui, les mains jointes, la figure tirée par la concentration, criaient des « permutation ! » avec un air inspiré.
Atsushi reçut une bûche fendue tout du long. Il ne l’aimait pas cette buche : elle était toute longue, tordue, et d’une couleur moche. Mettant en pratique les explications du sensei, l’enfant essaya de fixer l’image de la bûche dans sa tête ; il devait sentir la bûche, être la bûche ! En ensuite ? Malaxer son chakra peut-être ? Après il ne se souvenait plus: le matin comme l’après midi il avait décroché à ce moment des explications pour ce concentrer vers des pensées artistiques bien plus intéressantes. Atsushi jeta un regard vers ses camarades, puis se mît à les imiter : il composa les mundras et cria un « permutation » aigu. Comme pratiquement tous les élèves, il ne produit que quelques voutes de fumée. Après plusieurs essais, l'effet était toujours aussi désastreux.
Le problème ne venait pas du dosage du chakra, ni de la réalisation des signes, c’était juste que l’enfant ne l’aimait pas, la bûche.

L’heure du goûter : 16h ; c’était l’heure à partir de laquelle toutes les pensées se relâchent pour se concentrer sur l’estomac. Les professeurs l’avaient compris depuis longtemps, c’est pourquoi
Hokke Tekkui sensei ne tarda pas à libérer ses élèves après leur avoir bien recommandé de s’entrainer. Atsushi s’en alla d’un pas trainant. Le soleil de le faisait fondre comme une glace chocolat menthe sur une plage en été. Il savait que quelques pas derrière lui la dame qui lui avait montré sans chambre à son arrivée à Suna était la pour le surveiller.

La soirée était le seul moment supportable dans le village, entre le moment ou le soleil commence à se mettre en pyjama et celui ou la lune met ses chaussures pour sortir, et donc ou le thermomètre restait à une valeur décente. Atsushi en profitait pour monter sur le toit du dortoir de l’académie, et après avoir vérifié que personne ne l’épiait il sortait son argile et se mettait à décorer le toit. Une fois son œuvre terminée, il s’éloignait et transformait le tout en un magnifique feu d’artifice. Il commença par installer une statue de la victoire sur l’un des bords du toit ; il s’éloigna ensuite pour façonner une collection de ma-gni-fiques nains de jardins aux barbes tressées en forme de pieuvres et portant des chapeaux de cow-boys, puis un grand cygne moustachu. Il laissa ensuite son esprit dériver… La permutation ne l’intéressait pas excessivement : ça avait son utilité, c’est sur, mais ce que l’enfant voulait c’était de l’explosif ! Pas simplement de petites statuettes qui font le même bruit que du papier à bulle quand on les fait éclater, mais de vraies bombes qui forment un champignon de fumée après la détonation. De vrais explosions quoi ! A cette pensée il se rendit compte trop tard et avec horreur qu’il avait déclenché par erreur l’explosion de toutes ses statuettes qui se trouvaient autour de lui alors qu’il se trouvait encore au milieu. Paniqué, son seul réflexe fût de composer sans vraiment y réfléchir les signes de la permutation.

Quand Atsushi ouvrit les yeux, il se trouvait à l’endroit ou était quelques instants plus tôt la statue de la victoire. Il semblait qu’il s’était permuté à la place de son œuvre qui avait ensuite explosé à sa place. En quelques petits sauts, il retourna à l’emplacement de l’explosion ; la ou se trouvaient quelques secondes plus tôt toutes les statuettes il y avait maintenant un cercle noir encore fumant avec plusieurs morceaux de pierres décrochés. L’enfant modula son expression n°12 : "Visiblement satisfait", mais comme il n’y avait personne pour le regarder il reprit son expression du visage normale et s’éloigna rapidement pour ne pas risquer d’être découvert. Il alla s’asseoir sur un banc à l’opposé du bâtiment puis se mît à réfléchir :
Il semblait plus ou moins réussir la permutation ; plus ou moins seulement car il n’y arrivait pour l’instant qu’avec ses statuettes en argile, mais c’était un début ! Quant à son argile explosive, le résultat était décevant : le gamin avait espéré faire un trou dans le plafond, même un petit !

Le froid nocturne commençait à arriver. Atsushi remonta dans sa chambre et continua à s’entrainer à se permuter avec ses statuettes. Quand il fût sur de réussir à chaque coup, et sans avoir besoin de brailler « permutation » à chaque fois, il s’entraina avec d’autres objets qui lui plaisaient, le grand vase bleu et blanc à motifs de dragon qui se trouvait normalement au bout du couloir par exemple.



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MessageSujet: Deux pour le prix d'une... Bon rapport qualité/prix !   Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre... EmptyVen 13 Mai - 19:17


Bon, allez, on passe la deuxième !

Le soleil plaquait avec brutalité, à travers la vitre, ses rayons de plomb sur le dos de Kadashman. Ce dernier, pour supporter cette chaleur presque physique, se remémorait l’intéressante théorie de Tah-Latet Kaderate : en fait, le soleil est une meule de fromage géante qui roule dans le ciel. C’est un fromage très spécial, qui deux particularités : d’abord, il ne sent pas des pieds, et ensuite, il est lumineux. Toujours selon Tah-Latet Kaderate, tous les autres fromages sont des figures votives offertes en remerciement au soleil pour sa bonté. Seulement, pour ne pas le rendre jaloux, ben ils ne sont pas lumineux et ils puent.
Cette théorie très intéressante avait quand même un défaut : comment le soleil ferait-il pour rouler dans le ciel, si un dieu décidait de se couper une tranche de fromage ?

Kadashman arpentait les couloirs de l’académie, sans trop se presser. Il était 16h15, et tous les autres élèves étaient partis, sauf ceux qui avaient la malchance d’habiter là. Seul, Kadashman déambulait encore, cherchant manifestement quelque chose, quoique pas trop activement. Grimpant sans conviction un escalier, il se retrouva au second étage, l’étage de la petite bibliothèque, de la salle de profs et des salles de classe pour les cours du soir destinés aux ninjas débiles qui ont besoin de cours de remise à niveau. La porte du fond du couloir s’ouvrit et Hokke Tekkui s’encadra dans l’ouverture :
- Ah, Kadashman, dépêche-toi, entre !

Kadashman obtempéra et entra dans la pièce marquée « bureau du directeur »…
La salle était pleine. A côté de Hokke Tekkui-sensei se tenait Taka Trasé-sensei, l’air ennuyé de se trouver là. En face, Faipatan Deshishi-senseï, la prof des filles de première année, qui leur apprenait à faire des bouquets de fleurs. Kadashman l’avait toujours trouvée sotte, à minauder et à parler à ses élèves comme le font toutes les femmes qui pensent savoir s’y prendre avec les enfants. Puis d’autres senseïs que Kadashman ne connaissait pas mais qui, vu comme ils le regardaient, le connaissaient, lui.
Au centre, assis à son bureau, Oda Lajoi, le directeur, fixait le jeune académicien par-dessus ses doigts en clocher. La direction de l’académie avait été confiée par le Shodai Kazekage à ce vieux jounin expérimenté, qui, s’il ne s’était pas distingué par des techniques meurtrières, brillait par sa capacité à diriger les ninjas de ses équipes. Il était à présent un peu diminué, mais il ne lâchait pas son poste, comme la plupart des directeurs qui moisissent dans leurs bureaux, prenant des décisions à tort et à travers, parce qu’ils sont trop lents à réagir, mais qui se cramponnent car ils ne veulent pas s’avouer qu’ils sont devenus des fossiles. Au bout d’interminables minutes, qui parurent encore plus longues aux profs pressés de partir qu’à Kadashman, que sa présence dans le bureau du directeur ne gênait pas pour élaborer sa théorie sur l’intérêt d’envoyer un second rp pour espérer que l’on valide le premier, Oda Lajoi prit donc la parole :
- Hm, jeune Kadashman Shuriash… Hokke Tekkui m’a dit que tu étais désespérant. Tu ne fais pas attention en cours. Tu ne fais aucun effort pour apprendre des jutsus ou t’améliorer en combat. Hm, qu’allons-nous faire de toi ? dit-il lentement. Puis, il fixa Kadashman, de l’air de celui qui attend une réponse mais qui se fiche de ce qu’elle sera.

Kadashman ne dit rien. Il avait conscience qu’un « heu, ben, je sais pas monsieur » aurait son petit effet, mais il se contenta de sourire. Taka Trasé intervint :
- Bon, de toute façon, c’est simple. Il suffit de lui faire passer l’examen genin, et basta ! Il apprendra sur le tas, et les missions D, ça lui mettra un coup de pied au … »
- Oui, c’est vrai, l’interrompit Faipatan Deshishi. Kadashman fut surpris. Elle n’avait pas la même voix quand elle parlait à des adultes. « Mais est-ce qu’il connaît les deux techniques de base ? On peut pas le faire passer sans ça ! »
Le sourire de Hokke Tekkui senseï se figea. Espèce de cruche, pensa-t-il, moi qui avait l’occasion de me débarrasser de lui ! Néanmoins, il s’adressa à Kadashman et lui dit d’un air encourageant :
- Mais oui ! Vas-y, Kadashman, montre-leur !

Suivit un instant de silence, ou rien ne se passa. Kadashman restait droit, les bras ballants, immobile. Les profs dans la salle eurent l'impression que son esprit s'était mis hors fonction. Peut-être qu'il ne fallait pas trop lui en demander, son cerveau a dû surchauffer !
« Aie, se dit Hokke Tekkui, à tous les coups il a pas compris ce qu’on lui demande ! ».
Mais Kadashman avait parfaitement compris. Simplement, le sourire aux lèvres, il attendait le flash-back qui ne manquerait pas d’intervenir d’un instant à l’autre. En effet, il savait que dans ce genre de situation, en particulier dans les rp-pour-apprendre-une-technique-sans-trop-se-fouler-quand-on-n’a-pas-d’imagination, le héros se souvient, comme par hasard, d’une phrase de son mentor/père/ami, qui débloque la situation et lui permet d’apprendre la technique en une heure, alors que normalement c’est en deux semaines.

Mais rien ne vint. Pour la bonne raison que, même si il avait eu un mentor ou un ami pour lui donner des conseils, Kadashman ne l’aurait pas écouté.

Voyant Hokke Tekkui fulminer, Kadashman se décida à passer à l’action. Il joigna les mains, pris un air concentré pour que la technique marche mieux. Puis, presque inconsciemment, il fit les deux jutsu demandés, avec autant peu de peine que cela faisait deux semaines qu’Hokke Tekkui les faisait faire tous les jours à ses élèves; et à chaque fois qu'il prenait un élève "au hasard", le sort tombait sur Kadashman. Ce dernier se mit à penser que Hokke Tekkui avait peut-être prévu deux ou trois coups à l'avance, ... pour ... pour se débarrasser de lui ? A cette pensée, Kadashman sourit. Son sensei remontait dans son estime.

- Alors, Oda-senseï, vous en pensez quoi ? demanda Faipatan Deshishi, l'air perplexe.
- Hm...
- Ok, c'est bon alors ! lança Hokke Tekkui.

Avec la mimique satisfaite de celui qui allait bientôt pouvoir rentrer chez lui, Taka Trasé attrapa d’une main la fiche de Kadashman qui trainait sur le bureau du directeur, et de l’autre saisit le tampon marqué « validé »…



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Kaishyko Taisho

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MessageSujet: Re: Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre...   Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre... EmptyLun 16 Mai - 17:28

Vu le nombre de lignes je vais même pas compté xD ! le tout et les deux sont validés bien sur ^^.

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MessageSujet: Re: Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre...   Le monde shinobi, vu du rang du fond, près de la fenêtre... Empty

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