Nakurama regarda avec de grand yeux Ryusuke lui renvoyer touts ses plans à la figure. Insultes, encore et encore, il était fâché comme un gamin à qu'on aurait punis. Il quitta magistralement la maison, laissant la jeune femme seule. Elle resta là un moment, comme si elle attendait qu'il revienne pour dire : "en fait non, c'est une blague ! " Tellement c'était insensé. C'est elle la mère de l'enfant, c'est elle qui choisit où elle veut accoucher quand même ! Puis lorsqu'elle comprit qu'il pensait vraiment ce qu'il avait dit, elle voulut éclater en sanglots ... Cependant, rien ne vint. Juste un étrange sentiment de colère et d'envie de se défouler contre quelque chose. Elle cria donc de frustration, puis attrapa le premier objet qu'elle trouva et le fracassa par terre. Un bruit de verre brisé vint alors masquer son cris de rage. Toute son attention tomba sur ce qui était tombé. Il s'agissait d'un cadre, dont le verre avait explosé en le jetant à terre. Elle le fixa un instant, la respiration forte puis se calma ... La kunoichi se baissa et ramassa le cadre ... Elle le retourna et vit la photo, assez vieille, d'elle et de son père. Elle ne devait pas avoir plus de 8 ans, son sourire était rayonnant. Son père semblait fiert et serein ...
La jeune femme s'assit sur le canapé, toujours la photo dans les mains. Ses yeux se fermèrent et quelques larmes coulèrent. Ses parents n'étaient plus là pour la conseiller sur un sujet qu'il connaissait aussi bien que l'héritage. Ryusuke avait raison de vouloir participer à l'éducation de son enfant ... Mais était-il égoïste au point d'imposer sa volonté à la jeune femme déjà menacée ? Bien sûr que si elle le pouvait, elle vivrait avec Ryusuke et son enfant, en paix dans la campagne ... Mais c'était impossible ! Et ça, il ne voulait pas comprendre !

<< Il comprendra et il reviendra ... >>

La jeune femme tourna la tête et vit Tama, qui apparemment avait prit soin de rester jusqu'à la fin de la conversation. Il disait ça pour la conforter et dans un sens, ça la rendait encore plus mal. Elle posa le cadre à côté d'elle puis prit sa tête dans ses mains. Elle expira à fond, méditant un instant. Tant de responsabilité ... Tant de poids sur ses épaules ... Elle qui était réputée pour sa force, elle se sentait étrangement seule cette fois. Ryusuke avait choisit de l'enfoncer encore plus, et pour ça à l'instant présent, elle le détestait. La jeune femme redressa sa tête, regarda droit devant elle et serra les poings.

<< Je n'ai pas besoin de lui, on est jamais mieux servit que par sois-même. >>

Elle se leva d'un bond, et sortit de la demeure Hyuga. Suivit par Tama, elle se rendit à son bureau d'un pas certain. Ses pensées étaient étrangement vides, son regard lointain. Arrivée dans la pièce, elle se mis à trier frénétiquement ses dossiers, en déchirant presque la moitiés des feuilles. Il était dangereux pour quiconque d'entrer dans le bureau de l'Hokage lorsqu'elle était dans cet état. Mais il fallait bien que quelqu'un s'en fiche, et pour ça il y avait Ryusuke. La porte s'ouvrit donc, et dans un geste réflexe de femme enceinte énervée, elle attrapa la première chose qu'elle vit, cette fois-ci un pot de fleur, et le fit valser à travers la pièce en direction du visiteur. Lorsqu'elle vit que c'était Ryusuke, qui en plus marmonnait quelque chose qui ressemblait des excuses, elle se sentit hors d'elle et hurla :

<< Qu'est ce que tu fous là hein ? T'attend quoi pour dégager si t'es pas bien ici ! Je n'ai pas besoin de toi ! >>

Sa respiration était forte, elle en avait mal à la tête. Elle s'appuya sur le bureau, sentant comme une crampe dans le ventre ... C'était mauvais, très mauvais ... Mais elle s'en fichait et lança d'une voix horriblement meurtrière :

<< Tu es peut-être le père de cet enfant ... Mais c'est moi qui l'ai porté durant tout ce temps, et tu n'étais pas là pour me soutenir ! Alors ne pense pas revenir comme un héros et prendre toutes les décisions. Sois tu te plie à moi sois tu dégages. J'ai déjà assez de soucis comme ça pour avoir à m'occuper d'un futur père égoiste. >>

Dure, comme toujours, la jeune femme frappa fort là où ça fait bien mal. Sa voix était claquante, ne laissant aucune chance de répliquer. Il l'avait mit en colère, et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui.

<< Une nouvelle vie ? O.O ::

À peine rentré qu'un pot de fleur fut lancé ma direction. Bien évidemment, le rattraper fut simple et l'arme fut rapidement posée sur jolie meuble. La demoiselle se mit ensuite à crier, bien que j'étais du genre à lui en vouloir, c'était un peu de ma faute et je ne pouvais que me soumettre. Je regardais la demoiselle avec intention, elle était aussi magnifique énervée que calme, bien que je devais subir ça, l'admirer était sûrement une chose autorisée. Son monologue était long et sans fondements, comment aurais-je pu l'aider alors que je ne savais pas qu'elle était enceinte ? Certains disent que la colère n'était que le pâle miroir de la vérité enfouie au plus profond de sa personne. Si cette phrase était vraie, Nakurama était un tantinet idiote. Après avoir enduré les pires atrocités, je souris très timidement en l'observant pour ensuite dire :



- « Je ne suis pas revenu pour l'enfant mais... pour toi Nakurama... Je crois que j'avais oublié que tu étais importante pour moi, je crois que je me monte la tête inutilement avec des idioties... Nous déciderons de son avenir quand il sera assez grand pour décider, non ? C'est idiot de s'emporter pour si peu, nous devrions être heureux... Et... »



Très lentement je m'approcha d'elle pour ensuite poser mes deux mains sur son bureau et la regarder d'une façon très calme. Mes futurs mots étaient importants, ils étaient même le fond de ma pensée et peut-être de la sienne ?



- « Nous aimer ?.. Si tu ne veux pas de moi, ce n'est pas un problème.. Je disparaîtrais éternellement et je ne montrerais plus devant toi.. Ce n'est pas ce que je veux Nakurama... La seule que je souhaite avoir... c'est ton coeur.. »



Un sourire fit son apparition sur mon visage. Dans un sens, j'étais content d'être là mais dans un autre, j'avais peur de ne pas pouvoir voir l'enfant.. Elle appelait ça un caprice, elle me disait égoïste mais... C'était normal pour un père de vouloir voir son enfant... Mais bon, je ne pouvais pas prévoir ce qu'elle allait faire et je devais avoir confiance en elle. Cette année de errance avait été suffisamment difficile, j'étais bien mieux ici, je m'y sentais si bien... J'observa la femme avec un air amusé et d'une voix presque provocatrice je continua mon monologue :



- « Et bien j'éduquerais un sale môme du village en échange du logis. Je te taquine bien évidemment, ça me fait plaisir que tu penses à mon bien-être Nakurama.. »

Elle aurait aimé qu'il crie, qu'il réplique ... mais il resta calme et serein, tentant de l'amadouer d'une voix mielleuse. Au début, cela énervait encore plus la jeune femme qui n'avait qu'une envie, c'était de lui balancer à la figure tout ce qui tombait sous sa main. Mais peu à peu, elle se calma sous les paroles presque romantiques du jeune homme, puis finalement prit sa tête dans ses mains en s'adossant contre un mur. Combien de fois allaient-ils se disputer s'il restait là ? Etait-ce vraiment bénéfique pour elle ? Elle, l'Hokage, qui devait gérer tout un peuple, pouvait-elle encore gérer cet homme ? En était-elle seulement capable ? Mais que se passerait-il s'il partait ? N'aurait-elle pas besoin de soutient lorsqu'elle accoucherait ? Et si, au contraire, il ne lui apporterait pas du soutient mais lui mettait encore plus les batons dans les roues ? Elle doutai sérieusement de lui, et ne savait que faire. Elle avait toujours été seule et tout c'était bien passé. Alors pourquoi cette fois-ci il devait être à ses côtés ?
La jeune femme expira à fond, essayant de faire le tris, de prendre une décision importante, comme elle l'avait fait des millions de fois. Elle fit alors d'une voix assez faiblarde, presque maladive :

<< Je .. je suis fatiguée, j'ai d'énormes responsabilités ... Ce n'est pas en me criant dessus que tu m'aideras, Ryusuke ... J'ai besoin de ton amour, pas de ta colère ... >>

Elle se redressa, laissant apparaître son visage encore plus pâle que d'habitude. Elle le regarda comme si elle lui demandait un grand service, une dernière chance de réussite. Doucement, elle s'approcha et se serra contre lui, posant sa tête contre son torse comme elle aimait tant le faire et murmura :

<< Moi aussi je veux le mieux pour notre enfant. Et je donnerai tout pour qu'il soit heureux. >>

Elle apprécia longuement sa chaleur, ne sachant plus très bien si elle était encore en colère ou non. Une petite voix se détacha du silence, celle de Tama :

<< Je vais donc chercher Akarin.. ? >>

La jeune femme hocha doucement la tête, donnant ainsi l'autorisation au félin. Celui-ci s'empressa de quitter la pièce, pour de bon cette fois. Nakurama resta encore un instant dans les bras de celui qu'elle aimait puis finalement se détacha, et alla s'assoir dans le canapé, invitant Ryusuke à la suivre. Le mini-salon était parfait pour recevoir Akarin dans une ambiance amicale et mettre à l'aise les deux hommes. Nakurama, elle, savait que les mettre ensemble était risqué, surtout pour Ryusuke qui n'était pas du genre social. Mais elle avait confiance en lui pour savoir ce qui l'attendrait s'il venait une fois encore à la mettre en colère.

Akarin tu ramènes ta fraise quand tu veux !

<< Une nouvelle vie ? O.O ::

J'observais avec merveille la demoiselle en train de se calmer. Elle était réellement magnifique, qu'elle ne le sache ou non, elle n'y pouvait rien. Mon regard en devenait presque admiratif, elle savait se calmer si rapidement, c'était presque amusant. Malgré le fait que ses paroles n'étaient pas réellement justifiables dû au fait que Nakurama se contre-disait, je continuais à l'admirer. Le temps passa et elle exprima enfin ce qu'elle avait sur le coeur, il était vrais que j'étais encore Ryusuke Tanaka, le grand Shinobi, je ne pouvais pas laisser toute seule. Peut-être qu'elle n'était pas au courant mais, cette enfant allait être convoité par les plus grands assassins de ce monde. Et bien oui, j'étais devenu intouchable dû au fait que je voyage constamment et de plus, ma force était redoutée par les plus grands. En bref, un gamin si faible était un moyen de chantage et pouvait facilement me mettre en danger. Je m'en fichais radicalement d'être danger mais le voir dans un tel état serait sûrement ... désagréable. D'une voix presque sage :



- « Je peux te l'accorder, en tant qu'humain, je suis presque désagréable mais je peux te promettre qu'en tant que ninja, j’obéirais sans soucis. Pour notre enfant, je construirais un nouveau monde... Tu peux trouver ça étrange mais je suis certain qu'il y a un moyen de retirer les mauvaises choses ! Cette idée semble utopique mais... C'est le ninja que je respecterais à partir de maintenant ! »



Mon corps était contre le siens, ce sentiment était réellement agréable. Après quelques secondes, nous partions en direction d'une sorte de salon.. Et bien, une triste ironie, ça me rappelait mon mini-combat avec Nakurama il y a de ça plus d'un an. Je me souvenais de la difficulté de celui-ci, bien que court, il avait été plutôt drôle. D'une voix presque d'une ironie certain, je continua :



- « Quand même ... J'aurais un peu de mal à m'habituer à des chats qui parlent.. Ton village est vraiment étrange Nakurama. Par chance, étrange ne veut pas dire désagréable. »



Je regarde à droite et à gauche, je ne savais pas trop où m'asseoir. Et bien oui, si je mettais à côté de la femme, j'avais peur de paraître trop proche et que notre relation soit mise à nue.
J'allais donc rester debout et attendre que l'invité arrive pour trouver une place. De plus, ce n'était pas réellement un soucis d'être debout, enfin pas pour moi, j'étais très bien là. Bien que la situation était étrange, je ne savais pas du tout ce que j'allais répondre au jeune "Akarin". Qui était-il et pourquoi devais-je m'en occuper ? Était-ce un moyen d'en apprendre plus sur mon pouvoir et qu'ainsi la Hokage puisse trouver un moyen de me neutraliser ? Et tout ça pour ne pas avoir peur et me faire confiance. Non, impossible, c'était bien trop risqué pour le Shinobi en question, il risquerait sa vie à tout moment. Je venais d'arriver et j'étais déjà convié à de drôle de tâches... Je soupira nerveusement et j'observa le sol en me disant "Qu'est ce que je fous là merde ?...". Pourquoi ne pas m'avoir laissé chez elle à attendre son retour ? Je ne savais même pas ce que j'allais faire de mes nuits et où j'allais dormir, c'était vraiment gênant... D'une voix presque hésitante je repris parole :



- « Il faudra penser à me trouver un logis Nakurama... J'espère que le ninja en question peut effectuer des missions intéressantes sinon je vais m'ennuyer. »

Pas de temps à perdre, le chat de l'Hokage viens de me faire le message et cette dernière m'attend à son bureau. L'Hokage n'est pas le genre de personne que l'on peux se permettre de faire attendre si je peux me permettre, c'est donc pourquoi je me hâte à me rendre à son bureau pour la rejoindre. Après quelques minutes de courses folles via les toits des habitations pour ne pas entraver la circulation des citoyens, je suis finalement arrivé à la porte de son bureau. Respectueusement, j'ai cogné deux petits coups et la porte, qui n'était visiblement pas fermé, c'est ouverte légèrement et le chat c'est empressé d'entré sans politesse et c'est jeté dans les bras de son maître. J'ai donc suivis et je me suis placé devant l'Hokage et son invité qui m'était encore inconnu. Droit comme un piquet, tel un soldat, j'ai placé mes mains derrière mon dos et je me suis permis d'ouvrir la conversation pour briser ce silence qui aurait pu paraitre gênant s'il avait été soutenu.

" Vous m'avez demandé, Maître ? "

C'est alors que cette force en moi, récemment implanté, ce mit à me parler via mon esprit.

* Hum .. L'homme aux côtés de la jeune femme possède une puissance incroyable et la jeune femme ne laisse pas sa place non plus. Je me demande bien ce que tu fous parmi eux, jeune avortons .. Hahaha. *

Je n'ai pas porté attention à ce monstre plus qu'il le fallait mais bon, même s'il est chiant, il sait dire vrai, cet homme semblait très puissant à première vu, son simple regard imposait le respect et c'est pourquoi j'allais me faire petit et ne pas placer un mot plus haut que l'autre s'il ne me rebrousse pas dans les limites de ma patience. Mais bon, il semblait calme et posé, donc tous allait surement bien aller. De plus, je suis ici sous la demande de l'Hokage, je vais donc voir ce qu'elle me veux. Peux importe, je suis prêt à le faire, pour mon chef. Toujours au "garde-à-vous", j'attends les instructions de la femme la plus puissante du village ou bien la permission de m’asseoir sur le canapé en face du leur.

Ryusuke resta debout, comme s'il semblait pas trop où était sa place dans ce salon, et par extension, dans ce village. C'était normal pour l'instant, mais Nakurama le nota bien dans son esprit et fit, essayant de clarifier les choses :

<< Un monde meilleur ... Moi j'aime le monde où je suis, les mauvaises choses sont là pour rendre les bonnes choses plus belles.... Ce village es harmonieux parce que chacun à sa place. Tu trouveras bientôt la tienne ... Akarin est là pour te tenir compagnie, pas pour effectuer des missions ... Imagines que tu es ici en vacances. Le soir, tu dormiras chez moi, enfin si tu veux ... Soyons clair, je ne te retiens pas ici, tu es libre. >>

Elle insista avec son regard, pesant bien ses mots. Tama revint alors, toujours aussi rapide, avec Akarin à ses côtés. Le fidèle ninja semblait pas très à l'aise, mais content d'avoir été appelé. La jeune femme voulus l'inviter à s'assoir mais se désista, car cela ne le mettrait que plus mal à l'aise. Elle ordonna donc directement :

<< Akarin, je te présente Ryusuke Tanaka, tu dois probablement connaître son nom. Il vient du village caché du sable et tu seras son guide lors de son séjour à Konoha. >>

L'ordre était clair, et Nakurama ne doutait pas des capacités du genin pour cette tâche. Elle tourna alors la tête vers Ryusuke, lui adressant un regard qui signifiait : "fais un effort pour moi ..." car elle savait déjà qu'il allait protester. Nakurama entendait déjà à l'avance ce que Tama allait dire, quelque chose du genre : "il est dangereux de les associer... " Mais ça l'exaspérait d'avance, et eut donc l'espoir que Ryusuke accepte avec envie. Mais c'était peut-être un peu trop lui demander.

Comme ça je suis chargé de guider ce type dans Konoha hein ? Eh bien .. L'Hokage doit avoir une très grande confiance en lui pour faire ça. Mais bon, ce ne sont pas mes ognons, je dois donc me contenter d'exécuter les ordres de mon suppérieur. Toujours raide comme un piquet, j'ai acquiescé de la tête lorsqu'elle m'a dit que j'allais être son guise. Puis, j'ai pris la parole lorsqu'elle me demanda si j'avais entendu parler de lui, ce Ryusuke Tanaka.

" Oui, j'ai entendus parler .. "

Dis-je d'un ton soupçonneux et en jetant un regard en direction de l'homme concerné. Puis, je me suis ravisé, je ne devais pas laisser mes émotions prendre le dessus en tant que ninja. J'ai donc repris rapidement en ouvrant les bras en direction de la porte.

" Maître Tanaka, si vous voulez bien me suivre .. Je me ferai un plaisir d'être votre guide tous au long de votre séjour à Konoha qui, selon mes espérances, sera un moment de pur plaisance pour vous. "

Je n'attendais maintenant plus que notre invité, peut-être avait-il faim après un si long voyage ?

<< Une nouvelle vie ? O.O ::

Hein ? Un tel nabot ? La chance n'était pas de mon côté, au contraire même, je regrettais presque ma résolution. Mais bon, je devais lui faire plaisir, je regarda Nakurama avec un air crispé pour lui dire indirectement "Ah ... Que c'est gentil...". Ma gentillesse, ce village de faibles semblait être pitoyable dû à de mauvais habitants. Euh non, je ne devais pas penser à ça, déjà qu'elle s'énervait pour rien donc en plus s'amuser à la provoquer, non merci. J'allais donc la fixer avec un air quasi-"tu te fous pas de moi". J'étais expressif, elle allait sûrement se moquer de moi pour me provoquer en plus... En y repensant, le mioche était vraiment petit et était un vraiment ridicule avec sa cicatrice sur sa face. Bon, il n'était pas horrible mais ressemblait au ninja basique de Konoha. La feuille était placée sur son front, n'empêche, c'était moche comme symbole... Une... feuille... Il était où l'arbre ? Si l'arbre était Konoha, cela voulait dire que le village était calqué sur un écosystème et que donc il avait une fin. C'était vachement intéressant tout ça, j'en apprenais par les symboles, c'était presque idiot d'exposer les failles ainsi. Bien que je n'étais pas très "content" de m'amuser avec ce ... Genin à une cicatrice échange. D'une voix presque inhabituelle, je prononça :



- « Avant de vous suivre, je voudrais déjà être au courant de la destination... Il n'y a pas des trucs amusants à faire ici ?.. »



Amusant ? Un véritable sarcasme, je n'avais pas l'envie de m'amuser et encore moins de jouer à découvrir le village de Konoha... La balade semblait déjà ennuyante, je regarda encore une fois Nakurama en changeant du mine et pour dire "Euh je veux bien mais je ne sais pas quoi dire moi !". J'étais totalement insociable et j'étais au courant de ce défaut mais, ce n'était pas une raison pour ne pas accompagner ce gamin avec une grande trace sur le pif. Le plus déroutant était que j'avais la même mais en bien moins remarquant... La sienne était laide et horrible mais avec l'âge, ça deviendrait plutôt agréable avoir. Il fallait le dire, un enfant ninja n'était pas mignon, au contraire... Donc imaginez un adolescent qui déjà n'est pas mignon en tant que civil, être un ninja ? C'était épouvantable et presque totalement idiot ! "Ze sui tro fore et ze tus lé meuchant" : Voici la façon de penser d'un adolescent ninja. Que dire ? Que faire ? Ah .. Je devrais peut-être sortir. Je sortis dans de la pièce tout en lançant un dernier regard à Nakurama. Celui-ci voulait dire "Je me vengerais !"... Cette visite allait être déprimante...






Spoiler:

Oh tient, comme par hasard Ryusuke ne semblait tout à coup pas très envieux de cette balade accompagnée ... Nakurama retenu un soupire exaspéré, et insista simplement du regard pour qu'Akarin emmène Ryusuke loin d'ici. Elle se demandait au fond lequel de ces deux là était le gamin. La porte fut fermée derrière eux, et tout les muscles, jusque là crispés, se détendirent, laissant place à Naku-molle. Tama ne perdit pas l'occasion et vint se coucher sur ses genoux. D'un mouvement machinal, elle lui caressa son pelage ...

<< Il me rendra folle ! >>

<< Tu es fatiguée, la date de l'accouchement approche, je pense qu'il faut que tu commences tes excursions sur l'île ... >>

<< Oui tu as raison, il faut que je commence à tout préparer ... J'espère que Ryusuke saura apprécier la présence des habitants ... >>

<< Oh, ne t'en fait pas pour ça, je pense pas qu'il est assez fou pour te provoquer ... Il s'y fera, peut-être qu'il fera son faux au début, mais qui n'apprécierai pas Konoha ? >>

Les paroles du jeune chat remontèrent un peur le moral de l'Hokage. C'est vrai que Konoha était magnifique ... Elle aimait son village, plus que tout ! Ryusuke ne pouvait pas être aveugle à sa beauté, à son originalité ... Elle avait presque envie de se balader avec lui, mais elle ne pouvait pas ... La pille de papier la regardait. Vivement ce soir !