Quelle belle journée! Non vraiment, le soleil tapait comme ce n'était pas possible, le vent qui semblait si salvateur était absent, et les villageois étaient apparemment de très mauvaise humeur en ce moment, une histoire de manque d'eau si Shihana avait bien compris, mais qu'importe cet esprit moribond et aigri par la soif des villageois ou ce satané soleil, ce soir allait être un bon soir pour la petite Kaeldras, après seulement la deuxième visite dans le magasin d'équipement ninja, la fille du propriétaire qui tenait la caisse, avait accepté un rendez-vous, enfin si elle accepte le fait qu'elle sortir avec une femme et non un homme comme elle si attende. Pour l’occasion la fleur de sang avait mis l'un de ses rares manteaux qui était intact, pas le moindre pli, pas la moindre tâche ou déchirure, son masque quant à lui, était toujours là, maintenant, il était une seconde peau pour elle, si elle ne le portait pas en public, elle se sentait comme s'il lui manque des vêtements, de toute façon, jamais elle ne l'avait retiré en public, et ce n'était sans doute pas près de changer

Encore une caractéristique de ce merveilleux désert, le jour, c'était l'enfer à cause de la chaleur suffocante, mais la nuit était son opposé, un froid mordant d’installer et attaquait tous ceux qui n’avaient pas les vêtements adéquats, voila aussi pourquoi Shihana aimait son accoutrement, bref la voilà sur le chemin du domicile de son rendez-vous, plus elle approchait plus elle anticipait la réaction de la demoiselle, mais avant qu'elle ne rende compte, elle arrivât devant son objectif. Après avoir pris une grande respiration, elle toquât à la porte et attendit bien gentiment, après quelques secondes, une jolie jeune femme ouvrit la porte, elle portait jolie yukata noire avec un obi rouge vif en dessous d'un Haori (sorte de veste que l'on prote avec le kimono) violet sombre, sa longue chevelure bleu vif était coiffé en chignon avec un joli peigne magnifiquement ouvragé:

-oh bonsoir, vous êtes en avance.

-*fard monumental* magnifique, vous êtes tout bonnement magnifique, Yume-san, ça m'aide pas pour vous dire ce que j'ai à dire.

- je crois savoir ce que vous voulez me dire, Shihana-san, je sais ce que vous êtes en vérité.

-San?( le suffixe san est plus souvent utilisé envers les femmes mais pas toujours) comment vous avez su?

-on n'est peut-être que des civils, mais notre famille est des spécialistes du language corporel à cause de notre lignage de médecins, et je l'ait su à votre mimique, il est impossible de complètement faire disparaitre sa démarche naturel.

-je vois, et malgré ma dissimulation, vous avez accepté?

-oui, vous avez surement une bonne raison pour faire ce que vous faite et je dois vous avertir*s’approche à son oreille et susurre* je n'ai pas de type en particulier si vous voyez ce que je veux dire.

Un sourire mi-amusé mi-heureux fleurir derrière le masque de Shihana, cette charmante Yume était plus intéressante que prévu.

ce devait faire un bon moment maintenant, cela devait un bon moment que j'étais rentré de la guerre, et pourtant, aucune forme de culpabilité ne venait tapait au pore de mon esprit, pourtant, certains vétérans me disaient et que passer une petite période après la guerre, on commençait à être assailli de regrets, de doutes et de pleure, pourtant, moi, je n'ai rien ressentie de tel, peut-être que Taruko avait raison à mon sujet finalement, peut-être que je n'étaient qu'une espèce de monstre dénué de pitié, pourtant, il avait tort sur un point, je n'aimais pas tuer, c'est juste que je ne ressentais rien quand je le faisais. Bref, tout ça pour dire que je n'avais pas vu ma petite Yume depuis un bon moment, je sais pas pourquoi, mais j'ai tendance à m'écarter du sujet qui nous préoccupe, désolée. Malgré moi, appréhender le moment de nos retrouvailles, jamais une fille ne m'avait vraiment aimé avant elle, alors ces sentiments si doux m’effrayer, mais cette stupide lâcheté allait m'enlever la seule chose qui a vraiment de la valeur à mes yeux, et une chose était claire, je n'allais pas la laisser faire comme ça, oh non, je vais la bouter hors de mon esprit ce vilain sentiment, et lui montrait que chez les Kaeldras, on n'est pas des lâches, d'un pas ragaillardi par mon élan de courage, je me diriger d'un pas sur vers la maison de Yume, je devais lui parlait, de ce que j'ai fait à la prison par exemple, je devais lui demandait si ce que j'avais fait était si mal, Taruko-sensei était trop naïf à mes yeux pour avoir une vision claire du monde, je devais donc demander à une personne extérieure au problème.

Après une quinzaine de minutes de marche dans les allées sablonneuses de mon village, j’arrivais à la demeure de ma bien-aimée, après un bref recul instinctif, je finis par taper à la porte et attendre, après une dizaine de secondes, Yume finit par m'ouvrir, je la voyais plus belle à mesure que le temps passer, pourtant, elle n'était pas habillé de façon élégante, elle avait un t-chirt blanc à manche longue, d'une jupe rose a froue-froue ( bien un truc dont j'ai horreur, c'est les froue-froue, beurk!), avec de simples pantoufles d'intérieur, sa longue chevelure tombait paresseusement sur son dos, quand elle me vit, elle fut d'abord surprise puis heureuse de me voir, avec un sourire qui me fit frémir de plaisir, elle m’enlaçât tendrement, avant de reculer et de me demander comme si de rien n'était:

-oh bonjour shihana, désolé mais j'avais peur qui t’est arrivé malheur, cette guerre fut si horrible, je n’osais pas aller au cimetière de peur de te voir!

- oui, je suis désolé de ne venir que maintenant, mais si tu veux bien laisser entrer, je t'expliquerais tout, je te le promets.

Là-dessus sur ces mots, elle laissât passer le seuil de sa porte, la conversation sera plus dure que prévu.