Le village allait mal, le nombre de ninjas compétant était très loin d'être satisfaisant, si jamais il y avait une attaque, nous aurions bien du mal à la repousser, mais c'était compréhensible quand nous connaissons le passé de Kumo, peu de temps après sa création, le shodaime raikagé avait dilapidé ces ressources en envoyant aux quatre des cinq nations élémentaires des "candidats" (à défaut d'un meilleur terme) pour leur extraire des cellules dans le soi-disant but de renforcer le village et ainsi la nation. Quelle catastrophe ce fut, même si grâce à cela un pseudo-clan de Kunoichi avait été créer, le sacrifice pour en arriver là fut bien lourd, des centaines de personnes avaient dû être massacrés, tout ça pour qu'une trentaine d’individus puissent gagner une affinité secondaire, franchement, nous ignorons pourquoi notre prédécesseur avait fait cette folie, mais nous sommes bien décidé à réparer la bêtise que cet humain à commis, c'était notre devoir d'être supérieur de veiller sur eux, notre devoir et notre travail de Nidaimé raikagé.

Nous avons donc décidé de créer une première équipe, elle sera formé pas nos bons soins, afin qu'ils deviennent les dignes protecteurs de ce village, ils devaient devenirs fort pour eux-mêmes avant de l'être pour les autres, une conviction doit être personnel, sinon, elle n'engendre rien de positif, hormis des regrets et de la souffrance, nous le savons grâce à notre expérience personnelle, le premier membre de notre équipe était une jeune femme du nom de Sazuka Fujibayashi, du clan Fujibayashi. Ce même clan qui a vu le jour uniquement parce que d'autres sont morts, nous avons ouï dire que seul les femmes pouvaient manier le shoton est qu'elle supportait difficilement la jante masculine, nous aurons peut-être des difficultés avec elle, surtout que initialement, ce devait être une Fujibayashi qui devait prôner à notre place, mais nous sommes curieux de voir de quoi un membre de ce clan pouvait faire de ses pouvoirs usurpés, de plus qu'elle semblait très capable pour son jeune âge. Notre second choix s'était porté sur un adolescent du nom de Kotaro Inugami, nous avons peu d'informations sur ce jeune homme, si ce n'est qu'il était arrivé à Kumo il y a peu de temps et que c'était un hybride, ce qui sous-entendait qu'il devait possédaient des capacités physiques impressionnantes, nous sommes vraiment impatients de les voir à l’œuvre.


Nous avions envoyé des messagers à nos deux jeunes recrues, nous les attendons sur la grande place du village, pour être vraiment sûr, nous avons joint un plan et les horaires précis du rendez-vous, nous voulons pas entendre la moindre excuse creuse s'ils devaient être en retard, quand nous arrivons, nous nous asseyons sur un banc en pierre et attendons, Chinmoku était à nos côtés, silencieuse, à l'affut du moindre ennemi, sa longue chevelure rousse dansait au gré du vent et soulevait quels peu son chapeau asiatique. La plupart des habitant pensaient nous étions parents, à causer notre couleur de cheveux identiques, notre mimétisme vestimentaire et nos piercings, bien qu'elle en ait moins que moi, un anneau hérissé au nez, un normal au menton, trois sur chaque arcade et une boucle d'oreille sur le lobe droit. Quand qu'il en soit, nous sommes là, assis sur ce banc et attendons nos élèves pour notre première rencontre, laissant notre manteau noir fermé bouger sous les caprices des rafales, nous voulons les connaitre avant de commencer à travailler avec eux.

Le silence…C’était la seule chose que j’entendais, ou n’entendais pas, hormis le bruit de mes pas dans les couloirs de mon immense manoir. C’était d’ailleurs la seule chose que j’entendais depuis dés jours. Les bonnes c’étaient réfugier dans la cuisine pour éviter ma mauvaise humeur dû à mon inquiétude. Les jardiniers évitaient mon regard glacial quand je les croisais dans le jardin et ma sœur … restait introuvable depuis dés semaines. Le pire, c’est que je ne savais pas si c’était notre dispute qui avait causé sa fuite, ou s’il s’agissait d’autre chose. En attendant, je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir coupable en étant paniquée par la même occasion. Quitte à ce qu’elle ne revienne plus à la maison, je pouvais supporter, mais je devais savoir si elle allait bien, si elle … était toujours en vie. Surement que si, Asuka savait très bien se débrouiller toute seule, elle pouvait très bien survivre seule ! Après avoir lancé un grand soupire, je m’arrêtais à la fenêtre au bout du couloir du premier étage et regardait les enfants des bonnes à tout faire jouer dans notre jardin. Ils avaient l’air si heureux, insouciants, sans vouloir me plaindre, cette époque était sans doute la meilleure époque d’une vie. En regardant mon reflet dans la fenêtre, je me surpris à sourire à la vu d’un tel spectacle. Très franchement, qui pourrait rester insensible à ça ? En voyant un autre reflet s’approcher, je fis disparaitre mon sourire immédiatement pour me retourner vers la jeune femme qui se tenait derrière moi. C’était la petite nouvelle qu’Asuka avait embauchée avant de partir, je ne comprenais toujours pas pourquoi, après tout nous avions assez de bonnes non ? Elle avait sans doute eu pitié d’elle, c’était bien le style de ma sœur. Après tout, la femme qui se tenait nerveusement devant moi avait le teint blême. Elle n’était pas plus grande que moi et d’après ce que j’ai pu voir, elle avait les yeux bleus. Ainsi qu’une belle chevelure rousse qui brillait au contacte du soleil. La jeune femme n’osait même pas me regarder droit dans les yeux. Il faut bien avouer que je la comprenais un peu, elle avait débarqué au plus mauvais moment. Je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder de haut en bas, et je m’arrêtais sur une enveloppe qu’elle tenait dans sa main. Voyant que j’avais compris pourquoi elle était là, elle me la tendit sans un mot et reparti aussi silencieusement qu’elle était venue. Pendant un long moment je fixais le devant de l’enveloppe, tout du moins l’écriture. Elle venait du Raikage, sans aucun doute. Mais pas du Raikage que j’espérais. Alors, c’était officiel, Asuka avait été démit de ses fonctions. Même si je m’y attendais un peu, j’avais l’impression d’avoir un vide immense, ce sentiment que tout m’échappais, je perdais le contrôle aussi bien de ma vie, que ce qui m’entourais et je détestais ça. Après un long moment d’hésitation, je décidais enfin d’ouvrir l’enveloppe pour lire le contenue de la lettre. En gros, le Raikage avait formé une nouvelle équipe et nous donnait rendez-vous. La seule chose qui me venait à l’esprit, c’était qu’il faisait preuve d’un immense culot ! Comment pouvait-il se permettre de prendre la place de ma sœur puis m’obliger à faire parti de son équipe ? Je n’allais pas attendre de connaitre un peu plus notre nouveau souverain pour me faire une opinons de lui, mon idée était déjà faite, et j’allais appliquer ce que ma sœur m’avait appris : Rester loyale envers sa famille ! Voyant qu’il était bientôt l’heure du rendez-vous, je décidais, à contrecœur, de me mettre en route. En passent devant la chambre de ma sœur, je ne pouvais pas m’empêcher de jeter un coup d’œil au lit, il était fait, et n’avait pas servis depuis une éternité. Secrètement, j’espérais qu’elle vienne dormir à la maison, mais dés que le soleil pointait le bout de son nez, elle s’en allait sans rien dire à personne, qu’en gros … qu’elle m’évitait. Après avoir laissé échapper un soupire de désespoir, je détournais les yeux de sa chambre pour regarder droit devant moi et descendis les escaliers sans un bruit pour franchir le seuil de ma porte d’entrée, direction centre-ville.

Je prenais le temps, je me contre-fichais royalement si j’arrivais en retour ou non, si j’allais être réprimandée ou non et si j’allais faire mauvaise impression ou non. C’était bien mon but, faire une mauvaise impression. Montrer mon désaccord du premier coup et ne pas faire les lèches-bottes comme le faisait la plupart des élèves envers leurs sensei. Ce poste était à ma sœur, il n’avait pas le droit de s’en approprier de la sorte ! Lors-ce que, petit à petit, j’arrivais au lieu du rendez-vous, je ralentissais. Etais-ce vraiment une bonne idée ? Je devais bien me l’avouer, je me forçais à y aller. Je n’en avais vraiment pas envie d’allée à cette rencontre. Après tout, il était encore temps de faire demi-tour. Certes ce n’étais pas approprier et je n’avais pas reçu une éducation qui autorisais la fuite. Mais d’un autre côté, mon temps serait plus utile chez moi, au manoir. Pour faire quoi ? J’en savais rien encore, mais tant que j’étais loin d’ici c’était le plus important. J’avais un mauvais pressentiment. Et si j’avais bien appris un truc, c’était de toujours faire confiance à son instinct. Mais d’un autre côté, j’étais tellement curieuse, que je voulais voir comment cette rencontre allait se terminer. Alors, d’un pas assuré, je continuais ma route. Au bout d’un moment, je pouvais apercevoir deux silhouettes assises sur un banc, étais-ce le Raikage ? Probablement, c’était le lieu précis de la rencontre je voyais mal un vulgaire inconnu prendre la place du ‘célèbre’ Raikage. Etant presque arrivée, je m’apercevais enfin qu’une autre personne se dirigeais vers se banc. Etais-ce l’un de mes co-équipiers ? Ou simplement un passent ? J’espérais vivement que c’était la réponse une, je n’avais aucune envie de débarquée seule et de me retrouver face à face avec lui. J’arrivais enfin au point X. Je fis face au Raikage tout en le regardant droit dans les yeux. Je n’avais pas peur de lui, c’était un fait, ayant côtoyée ma sœur quand elle avait le poste, j’étais prête à tout. Je n’avais pas remarqué si l’inconnu qui s’avançais vers moi tout à l’heur et qui lui aussi se dirigeais vers le banc, c’était arrêté en même temps que moi ou s’il avait passé son chemin. Quoi qu’il en soit je pris mon courage a deux mains, j’inspirais et annonçait d’une voix claire et posée :

- Bonjour monsieur, je suis Sazuka Fujibayashi et avec tout le respect que je vous dois, je suis venue aussi à contrecœur et je ne demande qu’une chose partir d’ici vite fait. Alors si vous le voulez bien dites moi ce que je fais ici que je peux enfin me concentrer sur quelque chose de plus intéressent. Ah et j’oubliais, merci pour votre compréhension.

J'étais réveillé depuis, maintenant, un très long moment. Le soleil, avec lequel je m'étais réveillé, commençait à arboré ses couleurs habituelles. Il avait délaissé, progressivement, ses couleurs rougeâtre pour un jaune-orangé plus chaleureux. Cependant, et pour des raisons qui m'échappais encore, certain nuage portais encore la marques des rayons rougeâtres du soleil matinal. Mais, alors même que je m'étais aperçut de ce curieux phénomène, ils abandonnèrent ces couleurs pour revêtir les nouvelles. Décidement, le ciel dans ce pays était des plus mystérieux. Soudain, les rayons, timides, du soleil commencèrent à éclairer le Village et le réchauffer. En effet, la nuit dernière avait été assez fraiche. Et j'étais bien placé pour le savoir. Et pour cause, durant une bonne partie de soirée, j'avais tenté d'échappé à une bande de gamin qui voulaient me rendre les coups que j'avais été obligé de donné à leur Chef. Après tout, je n'avais fait que me défendre ce jour là. Ce n'était tout de même pas ma faute si, lors de mon premier lancé de Kunai, j'avais frôler ce gamin. Et, c'était encore moins de ma faute si cette brute avait tenté de m'assommer avec son coup de poing. Certes, je n'aurais pas dû m’acharner dessus après qu'il est tenté cela, mais que pouvais-je faire d'autre. Je ne l'avais pas cloué à terre, celui qui l'aurais fait. Et le résulta aurait été le même. Ainsi, parce que j'avais tenté de protégé ma vie, je m'étais fait coursé, dans toute la ville, par ces gamins. Ou plutôt par une meute de loup assoiffé de vengeance et de sang. Quoi que.. j'aurais préférer me retrouvé en face d'une meute de Loup qu'en face de cette meute de gamin. Au moins, j'aurais pus me faire pardonné des loups.

J'avais, enfin , décider de me levé. Après tout, j'avais suffisamment profité de mon lit comme ça. Et, ce n'étais surement pas en restant au lit aussi tardivement que je pouvait m’améliorer. Ni de cette manière que j'obtiendrais des réponses à mes questions. Après tout, c'était aussi pour ça que j'étais ici. Pour trouver des débuts de réponses à toute ces questions. Qu'étais-je devenu. Pourquoi m'avait-on choisi. Et surtout, qui était responsable de mon état. Ainsi motivé, je me mis à sauté hors de mon lit. Je me mis ensuite à table. Certes, je n'avais rien d’exceptionnelle à manger mais, toutes cette nourritures, m'avaient été offertes par des gens qui connaissaient ma situation. En d'autre mot, que j'étais fauché comme les blés et que, sans aide extérieur, je ne pourrais rien manger. Heureusement pour moi, je n'avais rien eut à promettre pour cette nourriture. Elle m'avait été offerte. Sans condition ni compromission. Alors que je me régalais de ce repas, j'entendis frappé à ma porte. Qui pouvait-ce bien être à cette heure. Et pour quel raison quelqu'un viendrait-il frappé à ma porte. Laissant mon repas, à moitié terminé, en plan, je me rendis jusqu'à la porte. Puis, ouvrant la porte, je vis qu'il n'y avait personne. Seul une lettre était présente. Ce bout de papier était accrocher à une ficelle et pendais devant mon nez. Saisissant la lettre, je me mis à l'ouvrir. Après une lecture rapide, je compris que l'on m’invitai pour une sorte de réunion. Seulement, je ne connaissais absolument pas le village. Et l'endroit qui m'avait été indiqué ne me parlais absolument pas. Heureusement, la personne avait qui avait envoyer ce message avait eu la bonne idée d'y joindre un plan afin que je ne me perde pas. Après tout, je n'étais pas d'ici. Cependant, et bien qu'il y avait les horaires, je n'arrivait pas à distingué la date. Soudain, comme pris d’effrois, je compris. C'était sans doute l’œuvre de ces vaux-rien. Il avait du effacé la date. Ou plus exactement tenté de le faire. Parce que, et heureusement pour moi, je pus déchiffré la date. Et, à ma grande surprise, c'était la date d'aujourd'hui. Refermant la porte derrière moi, je me mis ainsi en marche en direction du lieu de rendez-vous.

Après quelques minutes de courses dans les rues de Kumo, je dus me mettre à marcher. J'étais, déjà, épuiser. Enfin, cela n'avais rien d'étonnant. Après tout j'avais passé ma soirée, et une petite partie de la nuit, à fuir des gamins qui voulais s'en prendre à moi. Et, n'ayant dormi que d'un œil, je n'avais pas beaucoup récupéré. Il était donc presque normal que je sois si épuisé. Mais, alors que j'arrivais au lieu de rendez-vous, je vis une jeune femme s'approcher du même endroit. Elle devait-être ma co-équipière puisqu'elle se mis à parlé au personne assises sur le banc. Je concentra mon regard sur les deux personnes assise. Elle se ressemblait beaucoup. Elles avaient, toute deux, les cheveux roux et de nombreux piercing. De plus, leurs accoutrement renforçait cette idée de lien familial. Cependant, on m'avait toujours dit faire attention au évidence. Ainsi, pour ne pas tiré de conclusion trop hâtive, je me promis de ne pas parlé de ce possible lien de parenté. C'est alors que, j'entendis la jeune femme s’exprimer. Elle semblait décider à ce faire entendre. Et pour cause. Ce qu'elle revendiquais semblait important pour elle. En effet, elle disait être venu ici à contrecœur. Mais, si c'était le cas, pourquoi venir. Pourquoi ce donné la peine de faire tout ce chemin si c'était pour dire ça. Je ne comprenais pas cette jeune fille. Soudain, je n'entendis plus un mot. Elle venait donc de finir de parlé. Et, dans une certaine logique, c'était à moi de parlé.


" Avant toute chose, sachez que je me nomme Kotaro. Et je suis tout à fait enchanté que vous m'ayez accepté dans ce Village. Après tout, vous n'étiez pas obliger de le faire. Vous ne savez rien de moi. Et pour m'avoir confiance, je vous remercie" Puis, prenant une grande inspiration, je me mis à dire: "Seulement, je tiens à vous dire que, bien que vous m'ayez accueillit dans votre village, je ne serais jamais votre Arme. Ou votre jouet. Je n'aime pas me faire manipuler. Et encore moins me faire prendre pour ce que je ne suis pas. Bien. Maintenant que j'ai dit ce que j'avais à dire, j'espère que nous pourrons partir sur de bonne bases." Me tournant vers la jeune femme, je me mis à m'incliner et, après mettre relever, je lui dis: " Enchanté M^elle Sazuka. "

Nous étions assis sur le banc, à attendre nos élèves, nous observons les nuages et nous nous disons qu'ils avaient l'air libres, ce n'était pas comme les shinobis, ils sont tous esclaves de quelque chose, d'une personne, d'un rêve, d'un sentiment ou d'une obligation, nous n'avons rien de tout cela, notre chaine était notre passé, nous n’arrêtons pas de nus rappeler ces jours que nous avons vécu dans ce maudit labo, ce que cet endroit nous avons pris, pourquoi, pourquoi n'arrivons-nous pas à nous libérer de ces souvenirs ? Nous étions tellement pris dans notre réflexion que nous n'avons pas vu arriver nos deux jeunes élèves, ils étaient arrivé presque en même temps, c'est bien, ils ne sont pas en retard, au moins une qualité à mettre à leur actif, la jeune Suzuka fut la première à me présenter ces "respects", Elle avait une longue chevelure bleutée magnifique avec une paire d'iris de même couleur pétillants tel un ciel étoilé, comme nous l'ayons prévue, elle n'avait pas apprécié le fait que nous étions raikagé à la place de sa sœur, mais ce n'était pas de notre fait, nous étions arrivé seconds, et par un cout du sort, Asuka et son opposant avaient subi un match nul, pourtant, nous méritons ce poste, plus que n'importe qui. Malgré cela, la jeune fille osée s'en prendre ouvertement notre personne, nous savions tout ce qu'elle disait, qu'elle ne voulait pas être ici, qu'elle ne voulait pas nous voir, que d'arrogance pour une personne qui à gagné sa puissance grâce à la chance et aux massacres de centaines d'innocents, mais ces remarques ne nous atteignais pas, pas plus quelle n'étaient pertinentes, nous préférons donc l'ignorer pendant qu'elle et nous concentrons sur son acolyte, Kotaro Inugami.

Il possédait des cheveux d'ébène accompagnée par des iris rouges, ces traits animal sauté aux yeux, il avait un appendice qui fouaillait l'air à la base du dos et une paire d'oreilles canines qui prônait fièrement sur le sommet du crâne,lui aussi semblait avoir un caractère fort, il avait ses propres convictions comme la Fujibayashi, mais les siens étaient plus porté sur la fierté que sur le ressentiment, il nous montre de la gratitude pour l'avoir accueilli, mais insistait bien qu'il n’était pas l'esclave du village, ni de que quiconque, entrainer ces deux adolescents allait être bien plus dure que prévu. Malgré tout, nous étions heureux, même si notre visage conservé sa neutralité, Chinmoku réagissait à l'agression verbale de la petite Suzuka, une énorme épée de chakra cristallisé apparut dans sa main, prête à pourfendre, mais nous l'avons stoppé par un ordre télépathique, sans même lui lancer un regard, elle stoppât net son assaut préventif, puis ce fut à notre tour de fixer la jeune dame dans les yeux, son visage se reflétait dans notre faux Rinnegan, puis nous nous levons pour dépasser nos deux élèves, après quoi, sans nous retourner, nous prenons la parole avec un ton plat, froid et calme:

-Notre nom est Itami Josho et nous sommes comme vous le savez sans nul doute le shodaime raikage, notre rôle consiste à veiller sur le village et ces habitants, malheureusement, le nombre de shinobis est loin d'être suffisant pour accomplir cette œuvre titanesque, voila pourquoi nous avons décidé de façon temporaire de prôner la qualité à la quantité" puis nous nous retournons pour faire face nos interlocuteurs" nous vous avons choisie car vous êtes à l'heure actuel, les rares ninjas réellement actifs au sein de notre communauté, nous souhaitons vous connaitre, pour mieux travaillez à vos côtés, mais cela ne va pas plus loin. Fujibayashi, nous connaissons votre haine à notre égard, votre courage pour nous parler de la sorte est admirable, bien que désuet, cependant nous voulons vous dire ceci, nous ne recherchons pas votre amitié ou votre approbation, en réalité, nous nous moquons éperdument des sentiments que vous nourrissez à notre égard, si nous pouvons vous faire changer votre opinion, ce serait un plus agréable mais non vital. quant à vous, Inugami, votre fierté et votre bravoure sont tout à votre honneur, mais la fierté n'a pas sa place dans notre monde, certes vous êtes un être libre, nous ne pouvons vous enlever ce droit, mais vous devriez apprendre à mettre vos sentiments de côté, en dehors du travail, vous pouvez faire ce qui vous chante, tant que cela n'influence pas négativement le village, mais quand nous serons en mission, vous devrez obéir, sans poser la moindre question, si vous discuter nos exigences, vous vous mettrez en danger, non seulement vous mais aussi vos camarades.

Notre discours était sans doute abrupt, mais cette dureté était nécessaire pour qu'ils comprennent qu'être un ninja n'est en rien une partie de plaisir, Chinmoku passât derrière nous tout en détruisant sa lame de chakras, semant des cristaux de chakra sur le sol. Puis nous continuons à parler:

-bien, maintenant commencer par vous présenter, nous voulons savoir votre nom, prénom, âge, origines, famille, vos compétences, vos gouts et vos désirs, celui qui ne répond pas devra faire cinquante fois le tour de Kumo en courant et en sous-vêtements, je suis le raikage, j'en ait parfaitement le pouvoir.

La seconde partie de la punition pouvait paraître obscène ou ridicule, mais nous avons bien le droit de rire un peu non ? Surtout que ça devrait les dissuader à faire les malins en notre compagnie.

Je venais de terminé mon discours. Certes, ce n'était pas un discours tout à fait conforme au règlement mais, je n'avais rien dit de méchant. Ni même de mauvais. Et encore moins d’irrespectueux envers celui qui m'avait accueillit. A l'inverse de celle qui se nommait Sazuka. La jeune femme qui se tenait à côté de moi n'avait pas eu cette retenu dont j'avais fait preuve. En effet, elle avait très clairement fait comprendre à notre interlocuteur que jamais elle ne serait son amie et que, malgré le fait qu'elle était présente, elle était venu à reculons. Cependant, après que nous ayons parlé, le visage de l'homme n'avait pas changer. Il était toujours aussi neutre. Aussi froid. Mais, contrairement à l'homme qui restait totalement impassible, la jeune femme, elle, avait déjà créer quelques chose dans sa main. Je n'avais pas pu voir ce que c'était mais cela ne présageait rien de bon. Après tout, si celle qui accompagnait le RaiKage perdait déjà la tête qu'allait-il se passé. Qui pourrait l'arrêter hormis le RaiKage lui même.

Alors que je me demandait ce qui suivrait, je senti un courant d'air. Puis, après avoir cligné des yeux pour éliminer la poussière qui s'était mise dans les yeux, je constata que le RaiKage avait disparu. Soudain, je senti sa présence derrière moi. Et, l'instant d'après, j'entendis sa voix. Que voulait-il montré. Que voulait-il nous prouver après avoir réaliser ce déplacement rapide. Pourquoi l'avait-il fait. Voulait-il nous impressionné. Pour moi, je trouvait que son action montrait qu'il ne voulait pas perdre la face devant nous. Lui aussi était fière. Il était fière de ses pouvoirs et de son nouveau rang au sein du Village. Et il voulait nous montrer, de part cette action, qu'il était digne de porté le rang de RaiKage. Seulement, il fallait plus qu'un simple courant d'air pour m'impressionner. Certes, je respectait sa puissance mais elle ne m’impressionnait pas. Après tout, il n'était que RaiKage. Et non pas Maître du Monde. Soudain, alors que je m'étais perdu dans mon délire sur la dominance d'un seul être sur le monde actuel, j'entendis le Kage de Kumo nous expliquer ce pourquoi nous étions là. Et ce qui, dans nos discours, clochait. Enfin selon lui. Car, pour moi, mon discours était très claire. Et je n'avais rien à remettre en question. Je ne voulais pas être un simple jouet envoyer pour divertir les foules. Je ne voulais pas être un trophée. Ni même une bête de foire. Bref, je voulais resté moi - même. Ainsi, une fois qu'il eut fini de parlé, de me parlé, je me mis à sourire. Son discours n'avait pas l'effet esconté sur moi. Et je n'allais pas tardé à le lui montré. D'une façon ou d'une autre. C'est alors que, tel un homme trop sur de lui et du pouvoir qu'il pensait exercé sur nous, il commis l'erreur de me montré mon salut. En effet, il voulait en savoir plus sur moi. Seulement, je n'étais pas vraiment résolu à exaucer ses souhait. Surtout ceux qui touchait à mon passé. Je me mis donc à dire:


" Mon passé m’appartient. Et jamais je ne vous dirai ce qu'il contient. Mes souvenirs. Mon Histoire. Mes pensés. Mon corps. Tout ceci m’appartient. Et, j'en dispose comme j'en entend. Que cela vous face plaisir ou non. Et, comme vous et votre amie souhaiter m’admirer en caleçon, je vais exaucer vos souhait. "


Ainsi, tout doucement, je me mis à me déshabiller. Ayant enlever mon gilet noir et mon T-shit blanc, je me retrouvait désormais torse nu. Puis, me tournant vers ma futur partenaire, je me mis à dire: "Je suis navré que vous deviez regardé ce spectacle, mais il parait que je ne doit pas discuter les ordres qui me sont donné " Terminant ma phrase par un clin d’œil, je me remis à l’œuvre. De nouveau face au RaiKage, et plus exactement face à son amie, je me mis à déboutonné mon pantalon. Puis à le faire glissé lentement jusqu'au sol. J'étais maintenant en caleçon, puisque je ne portait pas de chaussure. Un caleçon noir qui, malgré sa couleur, laissait entre voir ce qu'il cachait. Seulement, je n'était pas tellement nu. Après tout, j'avais encore ma queue. Cette magnifique queue noir qui avait poussé dans le bas de mon dos. Même si, à l'origine, elle ne faisait pas parti de moi, je trouvait cette ajout vraiment jolie. Vraiment extra. Et, grâce à elle, je ne me sentais jamais nu. De plus, grâce à elle, je n'avais aucun poil superflus sur le corps. Cette queue était donc un vrai dont du ciel. Enfin, je la percevait comme tel. Soudain, je me mis à dire: " Ne devant pas discuté les ordres donnés, je m’en vais dans les rues de Kumo. Seulement, avant de partir j'aimerais beaucoup savoir si je ferais ce tour seul. Ou si quelqu'un m’accompagnera. " Evidement, mon regard se porta sur Sazuka. Mais ne s'y attarda pas. En effet, je me mis à regarder la rousse droit dans les yeux. Je ne savais pas pourquoi, mais sentais que cette jeune femme m'amuserai beaucoup.

C’était l’ambiance de rêve, plus joyeuse comme ambiance ne se trouvait nulle part ailleurs. Les visages restaient neutre, les traits fermes et les yeux étaient, par certains, aussi froid que la glace. J’avais à peine fini de prononcer mon dernier mot, que je me sentais presque coupable de ce que je venais dire. Comment avais-je pu être aussi … direct et irrespectueuse ? Certes, et ça ce n’était pas passé inaperçu, j’avais de la rancœur, mais il s’agissait de notre Kage, comment avais-je pu réagir ainsi ? J’avais l’impression de ne pas être moi-même ces temps-ci, mais pourtant, ce comportement me paraissait si naturel. Ce comportement me faisait penser à celui d’Asuka. Têtue, prétentieuse, arrogante, tout ce que je méprisais chez elle. Cette conclusion m’amenait à me poser une question : Est-ce que la ressemblance que j’avais avec ma sœur était plus proche que ce que je voulais me faire croire ? Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment approprié pour avoir une crise existentiel. Les remords étaient partis aussi vite qu’ils étaient venus et mon visage exprimait un sourire de satisfaction mêlé au sarcasme. Je ne savais pas très bien pourquoi je me sentais obligée de sourire, mais je sentais que ce sourire avait sa place. Pendant que le jeune homme, qui était aussi mon co-équipier, j’en avais la preuve maintenant, se mit lui aussi a faire un discours plus que douteux, je n’avais pas pu m’empêcher de dévisagé chaque homme qui m’entourait. Enfin après une observation plus approfondi, j’avais réalisée que l’homme qui accompagnait le Raikage était en réalité une femme, mais selon moi ce n’étais qu’un détail. Ils avaient tous un style particulier et bien étrange. Je me sentais presque normale. Même si je savais éperdument que ce qui clochait chez moi n’était pas mon physique, mais ce qu’il y avait dans ma tête. Je sortais de ma rêverie quand mon prénom résonnait dans l’air. Je me tournais ensuite vers le jeune homme qui l’avait prononcé, Kotaro, si j’avais bien entendue. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire, mais ce sourire était plus honnête, sincère et sans sarcasme. Après tout je n’avais rien contre lui, il avait même l’air sympathique. Tout d’un coup, je sentis un frisson me traverser la colonne vertébrale. J’avais un mauvais pressentiment. Mes yeux se posèrent tout de suite sur la jeune femme, son regard, la façon dont ses yeux me fixaient, n’annonçait rien de bon. Pourtant je restais de marbre, même après avoir réalisé ce qui se tenait dans sa main. Par la suite, il se passait un truc étrange et tous les regards se posèrent sur moi. Avoir autant d’attention d’un coup m’aurait, en temps normal, gênée. Logiquement j’aurais dû être plus rouge qu’une tomate, ensuite j’aurais baissée les yeux avec un sourire timide, et pour terminer le tout, j’aurais reculée de quelques pas. Mais là, j’étais plutôt satisfaite. La tête haute avec un regard qui exprimait du défi, je regardais le Raikage nous dépasser pour s’arrêter derrière nous. Il commençait son propre discourt, un bla bla assez ennuyeux. Il faut bien avouer que, mis à part mes propres discours, je trouvais toute sorte de discours ennuyeux. Je ne pouvais pas m’empêcher de lâcher un soupire puis de rouler les yeux au ciel. Au bout d’un moment j’étais bien obliger de retenir mon attention sur ce qu’il disait parce que j’entendais mon nom de famille. Depuis quand on appelle son élève par son nom de famille ? Quoi qu’il en soit, les choses étaient claire et c’était mieux ainsi, même ci je me demandais pourquoi une tel provocation ? Il espérait quoi ? Me vexer ? Me faire sortir de mes gonds ? Quel que soit la raison, je sentais que j’allais très bien m’amuser. Surtout que … je n’étais pas la seule cible. Pourtant je ne comprenais pas, Kotaro avait était plus respectueux que moi, donc pourquoi s’acharner ? Probablement pour montrer une autorité qu’il aura beaucoup de mal à avoir avec nous.

Oh chouette, l’heure des présentations étaient venues. Et en plus, notre très cher Raikage voulait la totale. Il pouvait très bien avoir les informations qu’il voulait dans notre dossier, enfin dans le mien en tout cas. Mais la punition qu’il nous réservait si on refusait de parler était assez … comique. Etrange, inapproprié, certainement illégale, perverse, sévère, mais comique. Ni une ni deux, mon co-équipier répliquait si vite qu’il m’avait coupé l’herbe sous le pied. Et j’avais à peine fini de comprendre son acte héroïque qu’il se retournait vers moi pour…s’excuser ? Durent un court instant, je fus choquée. Même si la seconde d’après un sourire se dessinait à nouveau sur mes lèvres. Certes, mon co-équipier n’était pas clair dans sa tête, mais il avait des convictions et des principes, et j’admirais ça. Il allait au bout de ses idées sans éprouver de honte. Tout ce que j’avais à commenter là-dessus c’était : Chapeau bas. Juste après avoir approuvé son clin d’œil d’un signe de tête, il se retrouvait en caleçon et était prêt à partir. Mais juste avant de débuter cette course folle, il voulait savoir qu’il allait avoir de la compagnie. Ce qui était logique, qui voudrait faire ça seul ? La seule question qui se posait était : Allais-je rester têtue, fière et probablement faire la pire erreur de ma vie ? Ou allais-je me taire, perdre ce qui me restait de dignité, et rejoindre le clan potentiellement gagnant ? Je n’ai pas du réfléchir longtemps, ma réponse était venue comme une évidence. Lentement, je me rapprochais du banc, j’enlevais ma veste et jetait au hasard dessus. Ensuite, sans un mot, je me retournais et marchais d’un pas assuré et rapide pour me placer juste à côté de mon co-équipier. Je me retournais ensuite vers le Raikage, un large sourire sur les lèvres, le même sourire qui mélangeait sarcasme et satisfaction, puis répondis d’une voix claire, joueuse et détachant bien chaque mot pour que mon ‘sensei’ comprenne bien :

- Vous en connaissez bien assez sur mon sujet, et comme vous l’avez si bien dit, nous ne sommes pas là pour faire copains-copains pas vrai ? Il faut bien garder une petite part de mystère. Ah et, Kotaro a peut-être du mal à discuter les ordres, mais moi non. Je veux bien être joueuse et faire les 50 tours demandés, mais pas dans cette tenue et même si, d’une manière ou du autre vous arriver quand même à voir mes sous-vêtement, je rentre illico chez moi et trouvez vous une autre bonne poire pour jouer les ‘méchant sensei’.

Je me retournais ensuite vers Kotaro avec un regard qui exprimait le défi et un sourire moins sarcastique cette fois-ci mais plutôt … joueur pour lui proposer :

- Le dernier arrivé paye un verre à l’autre ?

Comment s’occuper d'un enfant, franchement, nous n'avons pas la réponse à cette question, bon nombre d'enseignants et de parents se sont probablement posés cette réflexion au moins une fois dans leur vie, puis ce fut notre tour, nous étions, en plus d'être raikage un sensei, notre devoir était de guider ces jeunes adultes, nous pensions que ce serait une chose aisée, nous sommes bien au-dessus d'un simple être humain après tout, quelle ne fut pas notre erreur la plus grotesque. Nous avons pensé que cette petite menace allait les calmer, leur faire comprendre qu'il nous devait un minimum de respect, au lieu de cela, ils ont réagi d'un manière peu conventionnel, le jeune Kotaro Inugami commençât à se déshabiller le plus naturellement du monde, les humains n’étêtaient pas censé avoir de la pudeur? D'après ce que nous avons appris, ils répugnaient à se dévêtir en public, les passants étaient ébahie, d'autres furent choqués, certaines encore, laissait sortir un filet de bave en voyant le corps sculpté du jeune hybride, nous, en revanche observons son anatomie en silence, son corps possédait réellement une forme olympique, mais quelque chose nous intriguait, comme si avions une connexion lui et nous, son anatomie était trop parfaite, comme s'il ait été créer, ce ne pourrait t'il que lui aussi...?

Il voulait donc ne pas répondre à nos questions, son passé semblait le hanter, tout comme le nôtre, puis ce fut au tour de la jeune Fujibayashi d’ôter ces vêtements avec une expression de défi, qu'un homme puisse accepter de se promener à moitié-nus, passe encore, mais une jeune demoiselle d'un clan ninja ? Je ne pouvais que reconnaitre ma défaite dans cette partie, d'un coin de l’œil, nous ne pouvions nous empêcher de regarder le corps de notre petite élève, bien qu'elle soit bien trop jeune pour nous, elle possédait des atouts indéniables et son caractère était plaisant à nos yeux. Un petit rire sortit de nos lèvres, bien que ce soit un rire nerveux, quand nous sommes sortie de notre labo, nous étions désemparé dans ce monde que nous n'avions jamais foulé, puis nous avons compris que l'imitation était une excellente tactique pour de faire accepter, mettant en pratique cette leçon, nous nous sommes nous aussi dévêtue, bien que nous avons dis ne pas avoir besoin de tisser des liens avec eux, les créer serait une source de bonne humeur pour nous, sous notre manteau, nous étions torse nue, puis ce fut le tour de notre pantalon noir, nous voilà maintenant en boxer noir, qui arrivait à mi-cuisse. dans notre torse se trouvait insérer des barres de chakra cristallisé noir, ces récepteurs se trouvaient à des endroits stratégiques, trois transpercer nos avant-bras de part en part, deux autres se trouvait près de l'épaule, neuf étaient tout le long de notre colonne vertébrale, quatre autres se trouvait sur la partie supérieure du torse et huit furent planté autour de l’estomac, trois enfin se trouvait à l’arrière des tibias, nous nous souvenions pas que le climat de Kumo était aussi froid cependant.

Quand nous avons fini notre action, nous nous plaçons entre nos deux élèves eux aussi en sous-vêtements, ça nous rappelle la fois où nous avons couru à peine vêtues dans la neige quelques semaines après notre évasion, Kanashimi nous suivait de près, pendant un bref instant, nous avons eut l’illusion d'êtres des enfants comme les autres, pourtant en voyant notre corps zébré de cicatrices dues aux sévices, aux expériences et aux injections nous fîmes revenir dans le présent. En regardant notre épaule droite, nous voyons un gros kanji signifiant Josho, puis d'autre plus petit juste en-dessous, nous désignant comme le sujet 42, nous n'avons pas hontes de ces marques, après tout, elles sont le chemin qui nous a permis de nous élever au-dessus des hommes. Mais pour revenir à ces chères têtes blondes, puisque ils voulaient courir, autant transformer cette punition en entrainement, et dans la foulé, autant participer, avec un petit sourire, nous disons:

-votre courage nous impressionne, vous savez qui nous sommes mais malgré tout, vous nous tenez tête, très bien, nous modifions votre pénitence, vous et notre personne allez faire une course de cinquante tours autour de Kumo, le chakra est interdit, le chemin sera la route principale qui encercle le village, celui qui arrivera dernier devra inviter tout le monde à la maison de thé. Chinmoku, reste ici et surveille les vêtements après avoir donné le départ.

Après que nous soyons mis en ligne, notre suivante abaissât vivement la main en guise de départ, la course fut lancé, sur notre chemin, les passant hurler au viol ou au pervers, les mères cachaient les yeux de leurs jeunes enfants, comme s'ils n'aient jamais vu un corps dévêtu, avec tous ces magazines que l'on trouve dans les librairies... Ces réactions nous amuser, comme si nous étions un enfant faisant une farce, mais nous avions aussi l'impression que nos jeunes étudiant trouver ça drôle, en fin de compte, être sensei était plus amusant que prévu.

Spoiler:

Je venais de me déshabiller. J'avais, d'une certaine façon, tenu à cette homme qui était en face de moi. Celui que tout le Village Caché des Nuages appelais RaiKage. Et, être à ainsi à moitié nu au milieu de la rue ne me dérangeait pas plus que cela. Après tout, je n'étais pas encore totalement habitué à ce nouveau corps. Et, être à ainsi presque nu au milieu des passants me faisait prendre consciences que tout cela m'appartenait. Et, j'en était plutôt fière. Bien que je n'avais rien fait pour obtenir un tel corps. Mais cela n'enlevait rien à ma fierté de posséder un corps aussi joliment sculpté. Et, à voir les réactions de ce certain passants, ou plus exactement de certaines passantes, je n'étais pas le seul à me trouvé séduisant. Cependant, je n'avais pas l'air de faire beaucoup d'effet à ma jolie partenaire. Et encore moins au Raikage et à sa partenaire. Cela me troublai énormément. Tout comme la manière dont ils me regardaient tout les deux. Ils n'avaient pas la même expression que ces passants qui me regardait. Je voyais dans leurs yeux une toute autre lueur. Une sorte de lueur de compassion. Et d'espoir. Seulement, je ne comprenait pas vraiment pourquoi. Pourquoi cette homme me montrait-il autant de compassion. Surtout à l'instant ou je venait de ridiculisé sa punissions. Cependant, je n'eut pas tellement le temps de pensé à cela. En effet, après quelques seconde d'inactivité, ma partenaire commença à se déshabillé en pleine rue. Évidement, je trouvais ça terriblement osé pour elle mais, je ne dis rien. Après tout elle c'était tu lorsque je m'était mis à moitié nu. Je la laissa donc poursuivre son action. D'ailleurs, j'avais comme l'impression d'elle avait fait cela dans le but que moi. Énervé le Kage qui nous faisait face. Soudain, se m'étant à mes côtés, je sentis quelques chose me frôlé. Puis m'envelopper. Je ne savais pas ce que c'était mais je trouvait cela agréable. Et très relaxant. C'en devait même berçant. Cependant, son discours, plus que piquant, au RaiKage me fis émerger de mon état de transe. Mais, alors que je pensais que nous allions devoir partir seul, quelque chose d'impensable se produisis.

Devant mes yeux, le RaiKage se mis également à se déshabiller. Et, contraire à Sazuka que je trouvait absolument sublime ainsi vêtue, je ressentait une certaine gène devant le corps mutilé du RaiKage. En effet, et outre les diverses cicatrices et autres bleus qui parsemais son corps, je m'aperçut qu'il possédait des sortes de pique noir dans le corps. Cependant, cela ne semblait pas lui faire mal. Au contraire, j'avais l'impression qu'il faisait partie de lui. Comme une extension. Un rajout. Soudain, quelques chose se passa dans ma tête. Ce fut comme un Flash. Je compris alors une chose. Cette homme et moi possédions un passer commun. J'avais l'impression qu'une partie des réponses que je voulais étaient détenu par cette homme. Et, il fallait à tout prix qu'il me révèle ce qu'il lui était arrivé. Cependant, après ce que je venait de lui montré de moi, il était et certain qu'il ne devait pas m'apprécier. Mais, et maintenant que je savais que cette homme possédait des réponses à mes questions, j'avais plus de temps devant moi. C'est alors que, après s’être déshabillé devant une foule entière, l'homme aux cheveux roux demanda à la jeune femme de resté ici afin de désigner le vainqueur de cette courses qui allait nous opposé tout les trois. Évidement, les règles qu'avais posé Sazuka juste avant l'intervention du Chef du Village avaient quelques peu changé. Et c'était tans mieux. Enfin, pour les gagnants. Cependant, pour le perdant, cela semblait sentir beaucoup moins bon. Payé un repas pour trois n'était pas vraiment donné. Et c'était bien pour cela que je comptait gagné.

Ainsi, après m'être mis en position, je me mis à attendre le signe de départ. Soudain, la main de la jeune femme se baissa. Et le début de la courses fut donné. Évidement, et comme je m'y attendait, je me retrouva dernier. Cependant, cette position me donnait un avantage tactique. mais également un angle de vue parfait sur les courbes de la jeune Sazuka. D'ailleurs, je du me re-concentré à plusieurs reprises afin de ne pas perdre le fil de la courses. Soudain, et surtout afin de ne pas me faire prendre à reluquer ses magnifiques courbes, je me mis à accéléré doucement. Je sentais, au fond de moi, que je pouvais aller plus vite. Une sorte d'appel animal. Je me mis donc à accéléré de nouveau. Cette fois, j'étais au coude à coude avec la jeune femme. Cependant, très vite, mon esprit de galanterie repris le dessus. Après tout, je ne devais pas laisser perdre cette jeune femme. Sinon, quel mérite trouverais-je à avoir gagné contre une femme. Je me mis donc à légèrement décéléré. Soudain, le souvenir de ma bourse vide me fit pensé que je ne pourrait pas payer ce que je devait aux deux personnes qui m’accompagnait. Je me mis donc à accéléré. La fierté ayant pris le dessus sur la ganterie. Cependant, j'avais comme l'impression que la jeune Sazuka n'allais pas se laissé battre aussi facilement.

Eviter l’humiliation, c’était mon but numéro 1 pour les prochaines heures à venir. Et j’allais tout mettre en œuvre pour atteindre ce but. J’étais bien partie, et j’étais même plutôt fière pour ce que j’avais déjà accompli. Mais je savais qu’il y avait encore du chemin à faire et je n’étais pas prête à baisser les bras. Car, je devais bien l’avouer, ce petit jeu m’amusais beaucoup. Et puis, la famille Fujibayashi était connue pour ses fortes têtes certes, mais à présent, elle était aussi connue parce que l’une de ses membres avait déserté son poste, parce que cette jeune femme n’avait pas prit ses responsabilités et était à présent considéré comme une lâche. En quelque sorte, ma sœur avait bien détruit la réputation de notre famille. A moi de la rétablir, ou même mieux, d’en donner une nouvelle. Quoi qu’il en soit, je fus complètement outrée par la scène qui suivit. Le Raikage, l’homme qui devait montrer digne, l’homme qui devait avoir une réputation en béton, l’homme qui devait aspirer la crainte et le respect se déshabillait sous nos yeux. Etais-je donc la seule à avoir un peu de jugeote ? Certes, immature, mais raisonnable ? Ou alors, j’avais été la seule à savoir contrer cette humiliation en publique sans le savoir. Je voyais les visages étonnés des passent se retourner pour se poser sur les deux hommes en caleçon. Il y’avait même un homme qui avait foncé dans un poteau parce qu’il ne pouvait pas détourner le regard. J’étais partagé entre la peur et le fou rire. Mais qu’est-ce que je faisais ici ? Après tout, il n’était pas trop tard, je pouvais encore toujours faire demi-tour et repartir bien tranquillement chez moi. Mais d’un autre côté, pourquoi ne pas profiter du spectacle ? Après tout, la réaction des gens était assez drôle.

Le départ était lancé, les deux hommes s’élancèrent dans la course. Quant à moi, je me pris au jeu. J’avais parcourue quelques mètres, j’avais même dépassée Kotaro, mais au bout d’un moment je m’arrêtais brusquement. Je fis demi-tour et me dirigeais de nouveau vers le blanc, là ou la jeune femme rousse était assise. Après tout, les garçons étaient sans doute trop pris par la course pour remarquer mon absence. Et moi ? Je venais de réaliser que, tout compte fait, je n’avais pas envie de courir. J’avais plus envie d’être spectatrice. Il ne manquait plus que les pop corns et j’étais au paradis. Une fois arrivée tout près de la rousse, je sentis son regard se poser sur moi. Moi, je fixais ma veste que j’avais laissée sur le bac, prêt des habits des garçons. Je le pris, pour la remettre, puis je m’installais à côté de la femme rousse, qui n’avait toujours pas détachée son regard. Je la regardais un court instant avant de lui sourire bêtement un court instant. Je me concentrais ensuite sur la rue, pour voir qui avait prit la tête de la course. De loin je voyais déjà deux silhouettes non loin l’une de l’autre. Après être comme des flèches devant le banc, je pouvais voir un air abruti sur leurs visages. Venais t’il seulement de réaliser que j’avais quitté la course ? Il n’était pas trop tôt. Je pris aussitôt un air abruti moi aussi et leurs fit un petit signe de la main pour montrer qu’ils ne rêvaient pas. Un tour était déjà passé, plus que 49 … Tout ça promettait d’être long …

Je m’ennuyais à mourir sur mon banc, et je pense que c’était visible pour tous le monde, j’étais complètement affalée, à soupirer tous les 5 minutes. J’avais perdue le compte des tours, et je m’en fichais royalement. Je n’avais qu’une envie, partir d’ici pour aller manger dans un bon restaurent. Mais j’étais complètement fauchée, donc ce petit pari tombait à pique ! Cette fille rousse n’avait pas dit un mot durent toute la course, elle était d’un ennuie total, j’avais beau essayer d’engager la conversation, elle restait plus muette qu’une taupe. J’avais donc perdue espoir et je commençais à compter les pierres sur le sol. Mais ce jeu m’ennuyait très vite et je dû vite trouver autre chose. Très vite je pris les pierres pour les jeter sur les passants. Ils n’avaient l’air très content de ne pas savoir d’où venait cette pluie de pierre, mais leurs réactions étaient plutôt hilarantes. Mais mon plaisir fut très vite interrompus lors-ce que les pierres qui étaient autours de moi devenait hors d’atteinte, et je n’avais aucunement l’envie de me lever pour aller en chercher d’autre. Je commençais à gigoter nerveusement sur le banc, je sentis un petit soupire de la part de la fille rousse à côté de moi. J’étais entrain de … l’exaspérée ? C’était une bonne nouvelle ça ! J’allais même en faire mon nouveau jeu. Je venais de réaliser que je n’avais encore jamais entendue sa voix, mais j’allais le découvrir bien vite. Je pris mon courage à deux mains pour avoir de nouveau une position assise normal sur le banc puis, après avoir arrêté de gigottée, je me mis à marmonner une chanson au hasard, sans savoir si les paroles étaient justes. Voyant que ça n’avait aucun effet, je commençais à la chanter plus fort. Je commençais enfin à avoir l’attention de la femme qui partageait mon banc. Mais ça n’avait pas vraiment l’air de la gêner plus que ça, je décidais donc d’augmenter le volume et de crée quelques pas de danse en prime. La femme soupirait longuement, avant de se concentrer de nouveau du le chemin que les deux hommes devait emprunter pour terminer leurs énième tour. J’avais sous-estimée sa patience. Mais ça ne m’inquiétais pas plus que ça, j’augmentais encore plus le volume, je commençais même à inventer des parles sur l’air de la chanson que je chantais tout à l’heur :

- C’est le dernier

J’étais tellement dans mon délire que j’avais complètement oublié pourquoi je faisais ça. Et il me fallut un long moment pour réaliser que cette femme…avait parlé ! J’en restais bouge bée un court instant et cette instant me fut fatale. Car, juste après j’entendis des voix juste à côté de moi. Les garçons étaient de retour et moi j’avais complètement loupée l’arrivé ! Pas que je m’intéressais au gagnant, loin de là, le plus important était mon repas, mais c’était plus par curiosité …

Spoiler: