Au plus profond de Konoha, il avait mon temple, cet endroit que j'avais crée pour rendre hommage à mon travail. Bien que je ne pouvais pas voir l'extérieur, j'imaginais très facilement la sérénité du village. Tout cela, c'était grâce à ma révolution, cet endroit était le seul où je pouvais être Fusako ou le chef de l'ANBU ! Effectivement, j'étais le seul à le connaître et, celui-ci était placé à un endroit où la consommation de chakra était constante. Donc, me repérer via cette façon était impossible... J'observais sagement l'endroit, je sentais en moi ce mal-être qui voulait constamment prendre le dessus. Depuis mon combat contre l'ancien chef de l'ANBU, j'avais du mal à maîtriser Yonbi, il n'arrêtait pas d'intervenir ! Il semblait exact de dire que j'avais été manipulé par sa volonté. Et pourtant, j'avais encore conscience d'être moi, qui étais-je si je ne pouvais pas contrôler mes gestes ? Alors que je regardais sagement l'arbre qui était juste devant moi, j'entendis une voix démoniaque :

« AH AH AH ! Tu vois, à force d'absorber mon chakra, tu changes ! Fusako, tu n'y peux rien, ma haine va te consommer !! »

Yonbi... Encore lui, décidément, il n'allait pas me laisser une seule journée ! J'étais dans un combat constant contre lui, je devais constamment me remettre en question afin d'être certain de ne pas être manipulé. Ce fourbe n'était pas idiot, il savait ce qu'il faisait, c'est pour ça que je faisais attention. Il était vrais que j'étais faible, j'avais tué un homme pour le pouvoir et, je me remettais en question. Avait-il été capable de manipuler mes actes à ce moment ? Plus le temps passait et plus j'optais pour une réponse positive ! Alors que je préparais une réponse, celui-ci reprit :

« Malgré que tu sois insolent, tu m'amuses fortement ! Allez Fusako, répète les ! Répète tes motivations Fusako !! »

Pourquoi ? Pourquoi me tourmentait-il avec ce sujet ? Je ne comprenais pas. Était-il en train de me tester ? Normalement, il devrait me haïr et faire son possible pour que j'arrête de faire attention... Ne serait-il pas en train de marchander ? Depuis son insertion en moi, c'était les premières fois qu'il intervenait par lui-même. La capitulation se faisait peut-être très doucement, il était temps de discuter entre personnes raisonnables !

« En faite, tu commences à éprouver de la solitude, non ? Je ne vais pas te le répéter éternellement, je ne changerais pas ! Jamais ! Je ne prendrais pas le risque de tuer des membres de ma famille pour pouvoir évoluer ! »

Répondre à ses provocations ? Non, je ne pouvais pas prendre le risque de l'écouter, je devais dépasser cette douleur. Ce monstre, qui était-il pour me parler ainsi ? Pour qui se prenait-il ? Ce n'est pas parce qu'il était l'énergie en lui-même qu'il avait le droit de me prendre pour un jeune adolescent. Dorénavant, j'étais un homme, je savais ce que je faisais, je n'avais pas le droit de réitérer mes erreurs. Tout en gardant l'arbre en vision, je me disais que Konoha était là pour me porter en cas de secours... Cet arbre était si significatif, il représentait parfaitement le village, les fines branches représentaient la jeunesse. Elles étaient si faibles mais, les grosses branches étaient là pour porter les jeunes si il y avait un problème. En parlant de ça, il était temps de rendre visite à mes parents. Lentement, je posa ma main sur mon masque, la voix du démon se fit entendre une fois de plus :

« Idiot !! Je suis capable de te changer, tu n'es qu'un faiblard dans un corps faiblard ! Tu n'es qu'un capricieux qui n'a jamais rien perdu, tu ne mérites pas d'avoir un rang si élevé !! Sans moi, tu ne serais rien !!! Tu croupirais avec ton rang de Chuunin... »

Sagement, je ferma mes yeux, qu'en savait-il lui ? Il est vrai que je n'avais pas beaucoup souffert mais, ce n'était pas une raison ! C'était plutôt une chance de ne pas souffrir... Je ne comprenais pas, je n'arrivais pas à décrire ce qu'était la haine ou même la tristesse, tout cela remontait à mon enfance. Si ce monstre avait dit ça, ce n'était pas pour rien, il savait sûrement que via cette étape, je serais capable de le surpasser ! Cet idiot, il me faisait dire n'importe quoi. Lentement mais sûrement, je pris la direction de la sortir pour remonter très discrètement dans mon bureau.