Le Deuil d'une Famille...

L'Oyabun des Kishin était silencieux, le visage grave. A la tête de son clan, vêtu de noir comme tout les siens, Sasori Kishin gardait la tête basse, la peine se lisant sur son visage. Ses mains étaient posée sur les épaules de sa plus jeune fille, Taki, alors que toute la famille Kishin s'était réuni au cimetière du village de Kumo tout nouvellement créé.

Pas un mot ne franchissait ses lèvres du Père alors que tous se recueillaient sur la tombe de sa fille, Takashi, la jumelle de Taki, la plus jeunes de ses filles. La pauvre petite était décédée il y a quelques jours du chakrasme, cette terrible et foudroyante maladie, et suite à plusieurs jours où le clan avait effectué les traditionnels rituels mortuaires sur l'enfant du Père des Kishin.

Alors que le clan s'était rassemblé au cimetière de Kumo, Sasori n'avait pas dit le moindre mot, serrant contre lui sa deuxième jumelle, comme s'il craignait qu'on la lui retire également. Alors que le doyen du clan Mushimoto, un vieil homme qui avait été Oyabun des Kishin il y a plus de 30 ans désormais, terminait la prière pour assurer le repos de la jeune fille défunte, Sasori se pencha pour parler à sa fille Taki.

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"Il ne reste plus que toi et moi, maintenant. Je veillerais sur toi, je te le promets."

Puis, l'Oyabun des Kishin se pencha sur le tombeau de sa défunte fille, puis l'embrassa. Puis, il se redressa et fit signe à son clan et à toute personne présente que la cérémonie était terminée, et qu'il se tenait prêt pour recevoir leurs condoléances ou discuter avec eux...

HRP : il ne s'agit pas d'une mission, donc il n'y aura pas d'XP à distribuer ! Juste des PA

Vêtu d'un kimono noir et sans autre emblème au dos que le symbole en bvlanc du clan, Hireisei se tenait dans la foule au sein du cimetière, accompagné d'une délégationVêtu d'un kimono noir et sans autre emblème au dos que le symbole en bvlanc du clan, Hireisei se tenait dans la foule au sein du cimetière, accompagné d'une délégation de Katô. Il n'avait aucun lien affectif avec la défunte, et encopntre moins avec la famille proche, ni même avec le clan, non, ils avaient juste même fait le même choix barbant, celui de rejoindre Kumo. Mais avait-il vraiment eu le choix ? Sans doute pas vraiment, en avait-il était de même pour eux , Il n'en savait rien, et au fond, il n'en avait cure, autant que de la mort de la fille de maitre Kishin.

La seule raison de sa venue était politique. En effet, cela était du plus bel effet de se montrer à ce genre de cérémonie, comme soutien des autres et comme personne débordante de compassion. Et qui sait, il s'en souviendrait sans doute ! Et cela pourrait être utile par la suite, peut être lui retournerait-il une faveur, peut être pas, mais donner une apparence d'amitié et de main tendue vers les autres clans était d'un intérêt très important. Oui, il fallait des images fortes pour la création de ce village, des images fortes, et montrer que le clan était ouvert aux autres en terme d'amitié, il frallait donner l'impression d'un village uni, la véritable force n'étsant pas celle que l'on possèdait, mais celle que l'autre croyait que l'on possèdait ! Et un village fort serait sans doute important pour les prochaines années, Hireisei creusait juste les fondations par ce geste.

La cérémonie toucha bientôt à sa fin, heureusement, Hireisei commençait à s'ennuyer ferme, aussi se contenta-t-il de rester un peu, que la majorité des gens s'en aillent, mais qu'ilm y en ait encore assez pour que son acte ne passa pas inaperçu. Il s'approcha de la famille endeuillée et il pu remarquer que bon nombre de personnes s'écartaient sur son chemin, la délégation avant tout, n'est-ce pas ? Intérieurement, Hireisei sourit.

« Maitre Kishin, vous me voyez navré, non, vous nous voyez navré du drame qui vous touche actuellement. Je ne suis que l'émissaire de mon clan pour transmettre sess condoléance. Etr moi, même, à titre plus personnel, je tiens à vous présenter les miennes, je me doute que vous n'ayez que faire de cela. Ce ne sont que des mots, et rien de plus ! Ceux-ci, ne ramèberont pas votre enfant perdue, mais l'avez vous vraiment perdue ? Elle continuera de veiller sur vous parmi les étoiles, guettez l'apparition d'une nouvelle parmi elles, vous saurez donc vers qui vous tourner pour lui parler. Puisse-t-elle reposer en paix ! »

Il finit par rajouter, non sans avoir fait bune courte pause, tant volontaire qu'involontaire, c'était plus dur que ce qu'il pensait, de jouer les politiciens dans un cimetière, il s'en sentait presque coupable....presque seulement...

« Si vous avez besoin d'aide, ou besoin de quelqu'un à qui parler hors de votre clan, n'hésitez pas à passer me voir, je puis peut être être un soutien pour vous. Et sachez que si je puis vous apporter mon aide d'une quelconque manièrepour vous aider dans la reprise de votre vie malgré ce deuil, car vous devez vivre par respect pour elle, alors n'hésitez pas. »

Il conclut en disant doucement :

« Aucun père ne devrait avoir à enterrer son enfant, aucun. Ce risque me hante chaque jour et chaque nuit, et au final, on se rend compte que c'est cela être parent, se ronger les sangs pour sa descendance... »

L'oyabun gardait les yeux dans le vague, affligé par une peine réelle et sensible. Gardant Taki cramponnait à lui comme pour la protéger du reste du monde, il écoutait, le regard las, fatigué et triste les condoléances plus ou moins sincères des uns et des autres.
Quelques membres de la famille proche pleuraient, d'autres semblaient réellement attristés par la situation. D'autres enfin étaient ici clairement par peur de l'Oyabun et de la colère qui les auraient frappé au cas où ils n'auraient pas suivi le deuil clanique.
Alors qu'il n'y avait pas réellement prêté garde, Hireisei Kato se présenta devant lui, ainsi qu'une délégation de son clan. Recevant les condoléances du leader du clan Kato toujours dans cette expression emplie d'une peine profonde, Sasori répondit d'une voix calme à son homologue Kato, tout en resserrant son étreinte sur les épaules de sa fille.

Vos condoléances me touchent sincèrement, Kato-san, et sachez que je saurez me rappeler de votre geste.

Marquant une pause, les yeux partant dans le vague un instant, avant de revenir vers Hireisei. Ce dernier avait face à lui un homme épuisé, triste, brisé. Un homme déconnecté des réalités du moment. Nul doute qu'il faudrait un certains temps pour que celui dont la réputation était celle d'un dangereux criminel violent et cruel reprenne du poil de la bête, car la peine du père était sincère.

Et je vous souhaites de pouvoir profiter des vôtres aussi longtemps que possible. Perdre un enfant est une chose horrible, ne rien pouvoir faire pour soulager sa conscience est au moins aussi terrible. J'aurais préféré qu'on me la prenne, plutôt qu'elle ne parte ainsi. Au moins, je n'aurais pas eu la terrible sensation d'être moins aussi la victime du hasard que le destin nous impose...

Il prit une profonde inspiration et un sourire de façade, forcé, naquit sur ses lèvres.

Veuillez excuser les divagations d'un père accablé par le chagrin. Merci une nouvelle fois de vos condoléances, Hireisei.

Lorsque Eikichi avait apprit ce qui était arrivé à l'une des filles du chef des Kishin cela lui fit un choc. Le chakrasme était une maladie vraiment terrible et perdre un enfant était la chose la plus douloureuse qu'un père puisse vivre et il ne le savait que trop bien. Au moins, Sasori pourrait faire son deuil en se recueillant sur la tombe de sa fille. Lui ne pouvait pas ! Sa fille était parti en poussière et rien ni personne ne pouvait changer cela. Mais en contrepartie, il pouvait apporter son soutien à ce chef de clan. Il savait à peu près ce qu'il pouvait ressentir et il voulait lui donner l'occasion de parler avec quelqu'un qui pouvait le comprendre, chose que lui n'avait pas eu. Il est clair que Eikichi n'aimait pas vraiment ce que le clan Kishin était, un ramassis de brigands, d'assassins, de proxénètes et de voleurs, mais à présent c'était un clan faisant parti de Kumo et dans ce village si personne ne voulait se serrer les coudes Eikichi allait devoir donner l'exemple.

Le jour de l’inhumation, Eikichi enfila des vêtements de circonstance, de couleurs sombres et unies, puis s'en alla en direction du cimetierre de Kumo. Il s'y présenta mais resta finalement un peu en retrait de tous, ne voulant pas que l'assemblée ici présente ne pense qu'il faisait acte de présence uniquement parce qu'il était Raikage. De plus, cet événement le bouleversait car il faisait remonter en lui des souvenirs plus que douloureux. Il savait que si il approchait plus il aurait du mal à retenir ses larmes.

Tandis qu'il essayait de ne pas exterioriser ses sentiments il croisa le regard de Sasori. A ce moment là, Eikichi lui fit un signe de tète voulant exprimer toute sa sympathie face à ce terrible drame de la vie. L'office commença et Eikichi ferma les yeux, baissa la tète et pria pour le repos de la fille Kishin.

Arekushi était au courrant du drame familial qui se déroulait au sein du clan Kishin, malgrès le fait qui ne pouvait pas trop les supporter, il savait bien la douleur de perdre quelqu'un qu'on aimait sincèrement. Perdre un père et une mère était une chose, mais enterrer son enfant était sans doute la chose la plus terrible qu'il puisse arriver à un père. Arekushi savait de quoi était morte la jeune fille du chef des Kishin, unee maladie horrible et sans aléats possible, une mort inévitable qui pourtant devrait est éviter, mais comment vaincre cette nature, ce monde si ingrat, il n'en savait rien... nous étions des pièces et on subissaient ce destin écrit par qui? Il ne pouvait y répondre non plus.

Arekushi se tenait bien à l'écart, à l'ombre d'un arbre, il n'aimait pas ce montrer en ce genre de circonstance mais il tenait a rendre hommage à sa manière a cette jeune âme qui n'avait rien demandé à la vie si ce n'était de vivre et de s'épanouir. Il écoutait la cérémonie, mais ne voulait guère trainer en ces lieux qui lui rappelle un sombre passé encore trouble.

Arekushi tenait dans sa main une rose grisatre au drole d'aspect, une fleur qu'il déposait régulièrement sur la tombe de ces parents, elle était pour lui le symbole d'une injustice, d'un destin tragique qui n'aurait jamais du eu lieu.



Il laissait la fleur se portait au grès du vent et s'éclipsait de ce lieu funeste. Il avait rendu son hommage comme il le faisait en pareille circonstance. En espérant qu'il ne devrait plus assister dans le futur à ce genre de cérémonie... était il bien beau de rever en ce genre de chose? Il n'y croyait pas...

Une bonne partie du village s'était rendue à l'enterrement de sa fille, bien que Sasori ne semblait pas avoir complétement conscience de ce qu'il se passait réellement, ni de qui était là. Des gens se succédaient pour lui adresser ses condoléances, plus ou moins sincères suivant les personnes, et l'Oyabun les écoutait, le regard triste.

Merci de votre sollicitude.

Cette phrase était répétée mécaniquement, sans conviction, sans volonté. "Merci de votre sollicitude", Sasori répétait cela à chacun qui se présentait à lui.

Il croisa alors le regard du Raikage, qui le salua de la tête. Un instant immobile, Sasori finit par répondre d'un timide geste de la tête en retour, continuant à saluer les derniers protagonistes se présentant à lui.

La cérémonie approchait de son dénouement, et il ne restait plus grand monde dans le cimetière...

Très timide, j'étais juste derrière le dos de mon père. Je regardais tous le monde qui était dans le cimetière, avec un regard à la fois triste et impressionné. Aujourd'hui était un jour spécial. On étaient tous ici pour rendre hommage à Takashi. J'étais si triste que j'ai voulu pleurer toutes mes larmes, mais je ne l'ai pas fait. De loin j'ai vu le raikage arriver, qui avait fait signe à mon père. Je n'arrêtais pas de le regarder. Mes yeux ne le lâchait pas d'un poil.

Papa regarde..., y'a le ra..rai...raikage. Luis aussi il est venu.

Tout t'en baissant la tête, j'ai tout de suite repensé à ma sœur, elle me manquait terriblement. Je ne pourrais plus m'entraîner, comme je le faisais avant avec elle. Je ne pourrait plus l'embêter, mais je savais que top ou tard j'allais la rejoindre dans l'autre monde. Remontent la tête j'ai vu de loin Arekushi que lui aussi étais triste. Je ne pouvais pas lire dans ses pensé, mes je pouvait juste le ressentir, on pouvais dire que lui aussi avais déjà perdu des personnes précieux à ses yeux. En se rentournant ver mon père, j'ai vu que lui aussi étais bien triste, j'ai attendu que ça sois bien la fin du deuil de la famille, pour lui parlé.
*Pauvre père, j'espère qu'il ira mieu demain*

Sasori inclina la tête un instant en entendant sa fille lui parler. La tristesse affligeant son visage sembla s'atténuer quelque peu lorsque son enfant s'adressa à lui. Passa sa main sur son épaule, il lui répondit calmement.

Je sais, Taki, je l'ai vu. Beaucoup de monde du village est venu, certains pour partager notre peine, d'autres pour faire bonne figure.

Il marqua une pause.

Tu verras bien vite que le malheur des uns fait le bonheur des autres. C'est pourquoi il nous faut rester souder. Car au final, nous ne pouvons compter que sur nous. Nous rentrerons bientôt, ma grande, la cérémonie est presque terminée...

Il jeta un coup d’œil circulaire sur le cimetière qui était désormais quasiment vide. Puis, il se retourna vers la tombe de son enfant une dernière fois, le cœur lourd de chagrin.