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 Mémoires du Taisho [Pv moi-même !]

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Hireisei Katô

Hireisei Katô

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Mémoires du Taisho [Pv moi-même !] Empty
MessageSujet: Mémoires du Taisho [Pv moi-même !]   Mémoires du Taisho [Pv moi-même !] EmptyLun 23 Jan - 12:12

Panne d'inspiration. Panne d'inspiration ? Oui, panne d'inspiration ! Kana avait une panne d'inspiration dans les histoires qu'elle racontait à Seichiro, non pas qu'il ne soit pas assez grand pour se les lire tout seul, mais il adorait que sa mère les lui raconte, elle avait un don pour les contes, et sa voix douce arrivait à calmer les maux, et à sécher les larmes, c'était cela son talent pas une grande ninja, mais une femme d'exception, une épouse extraordinaire, et une mère fantastique.

Prenant dans la bibliothèque un livre, elle le tira hors du rayon, un morceau de parchemin tomba, il devait être coincé entre les deux livres. La bibliothèque de son époux était-elle si mal rangée ? Pourtant chaque ouvrage était référencé, et rangé dans un ordre précis, tant alphabétique que thématique. Sur ledit morceau de parchemin, il y avait quelque chose d'écrit, une référence fallait-il croire, Tac-S-Art Décortiquons un peu cette références : partie tactique de la bibliothèque, l'une des plus grosses sections, à S, pour l' nom de l'auteur, et un livre dont le titre commençait par Art. Elle parcouruit le rayon et tomba sur un livre très usé, maintes fois consulté apparemment, l'Art de la Guerre, par Sun Tzu.

Derrière ceux ci, se trouvaient, bien attachés ensembles, mais pas reliés, des feuillets libres qu'une main pécise mais hâtive avait recouvert de pattes de mouches en guise d'écriture, intriguée, elle sortit ces papiers et commença à les examiner. Elle aurait pu reconnaître l'écriture de celui dont elle partageait l'existence entre mille, cette façon hâtive et couchée d'écrire, et aussi petit.... c'était sa plume, et celle de personne d'autre. Trop curieuse, elle commença par voir de quoi il s'agissait.

« J'ai décidé d'écrire ci-après sur toutes les actions ue j'ai faites qui me pèsent sur la conscience, qui me sont disputées, mes décisions contestées, j'aimerai me targuer de pouvoir dire que je convaincrai quelqu'un avec les propos qui vont suivre, mais je ne le ferai pas, car il n'y a pas à être fier de certains actes, pas à être fier de certaines paroles, et jamais à être fier de la mort ou de l'avoir causé, tant de manière directe qu'indirecte. Il n s'agit que d'actes malheureux résultant de choix nécessaires pour un bien supérieur.

Je ne nierai jamais que certaines choses vous restent sur la conscience à jamais, quoique l'on vous dise, quoique l'on vous fasse, vous n'oubliez jamais cela, et vous êtes hantés la nuit par cela de manière quasiment constante. Vous avez l'impression de vous dégouter, et tout ce que vous vivez par la suite, vous le ressentez ccomme une sorte de juste rétribution pour les actes passés. Oui, juste, car uand bien même vous auriez fait ce qui devait être fait, au fond, vous ne pouvez vous empêcher de vous sentir en faute, mal, comme si vous aviez commis l'irréparable. Inutile de se le cacher, les autres pardonneront, mais pas vous, vous, jamais vous ne parviendrez à vous pardonner.... »


L'introduction voulait tout dire, suite à cela, on pourrait trouver une sorte d'immense confession dans laquelle il expliquerait chacune de ses décisions, chacun des poids qui lui pesaient sur la confiance. Autrement ditj il s'agissait d'une mine d'information considérable sur bon nombre de choses, mais cela pouvait s'avérer être une bombe. Qui sait quels noirs secrets il n'avait pas révélé, pas même à son épouse, il avait enfermé dans l'encre et le papier, en recherche de soulagement peut être. Curieuse, elle s'assit dans le fauteuil de fonction de son époux et se mit à lire tout ce qui était noté.

« Je ne vais pas tirer dans les coins, beaucoup de gens me demandent comment vs'est fondé le clan.La fondation de clan, la fondation du clan… Vous en avez de bonne, est ce que c’est vraiment le plus important ? Notre clan a toujours été là, quelque part, à se battre en première ligne, chair à canon, voilà ce que nous étions plus ou moins. De la chair à canon, nous étions les premiers à foncer sur l’ennemi et les derniers à se retirer du combat. Et pour cela, nous avons été depuis toujours des mercenaires très appréciés pour notre sauvagerie au combat, des légendes ont couru sur nous autrefois, comme quoi nous aimions nous baigner dans le sang de nos victimes par exemple. Je vous rassure, il n’en est rien ! Ce sont es âneries sous l’effet de la peur inspirée par nos shinobis. Que voulez-vous de plus ? D’où vient notre force ? Hum… Je ne sais pas si je serai autorisé à le dire donc vous découvrirez cela en temps voulu.

Non, le véritable point intéressant remonte à il y a une vingtaine d’années. Nous nous étions cachés dans les montagnes pour reconstruire le clan suite à une saleté de guerre. Mitsuhide, mon propre père, avait perdu l’usage de ses membres suite à un violent combat et nous étions à son chevet, nous ne savions pas pour combien de temps il lui restait à vivre, c’était une question de jours, voire de mois dans le meilleur des cas…je m’en souviens car ce fut l’un des rares moments que mon frère et moi eûmes un moment en harmonie. Le soleil dansait insolemment sur le visage de père, qui dormait près de la mort, dans le chalet provisoire que nous lui avions construit. Cette fois-là, c’était moi qui brillais, à défaut de mon frère, je parlais à père, sans cesse, pour lui rappeler que des gens l’aimaient qu’ils étaient rassemblés autour de moi.

Lassé par mes paroles incessantes, mon frère était parti, il était allé s’aérer l’esprit dehors quand il revint en courant me chercher, clamant que c’était une urgence, qu’il fallait se dépêcher.de venir. Ce que je fis, bien sur, la stupeur noyant un soupçon de panique de sa voix avait suffi pour me mettre en alerte. Beaucoup de bruit pour rien, ai-je trouvé. Il s’agissait juste d’une étrangère, qui, incroyablement, avait déjoué sans même y penser, tous les systèmes de sécurité que nous avions mis en place, et elle s’était écroulée devant le puits, à bout de force. Ma première réaction fut d’avoir envie de la tuer. On ne pénètre pas ainsi chez les gens sans conséquence. Ce fut mon frère qui me retint, il a toujours eu plus de forces que moi.

Selon ses ordres, elle fut nourrie, logée et blanchie, et ce pendant presque une semaine. Et ce, peut être, parce qu’elle avait pris pitié de l’état de notre père, ou peut-être parce qu’elle trouvait en cela une juste rétribution, elle nous appris quelque chose de dévastateur. Il s’agissait d’une technique, qui, une fois appliquée, nous fournissait le moyen de ne plus être limités, ou du moins de pouvoir dépasser dans une certaine mesure, les limites de notre corps. Oh bien sur, cela ne fut pas sans palabres, elle était prête à nous offrir ce don et en échange, elle estimait qu’il fallait quelque chose pour compléter, car le gite et le couvert n’étaient clairement pas suffisants. Et avec le recul, je le reconnais.

Mais mon frère a commencé dès ce moment-là à faire des bêtises, faute de voir notre père se lever pour agir il lui promit tout ce qu’elle désirait avant même de savoir ce qu’elle exigea. Et ce qu’elle obtint grâce à cela fut une partie de notre liberté. Par la faute de mon frère, nous dûmes faire serment de ne protéger qu’un seul pays, le pays de la foudre. Quel imbécile. Il nous fit perdre ce jour-là notre indépendance !

Enfin bon, grâce à cela, notre père retrouva pendant presque un an la santé avant de décéder mystérieusement, il avait trop outrepassé les limites. Mais depuis, ce don offert par cette inconnue partie aussi vite qu’elle était venue se transmet à tout le clan nous avons compris pourquoi une telle promesse, mais jamais pourquoi elle nous l’avait fait jurer, quels étaient ses intérêts ? Nous ne l’avons jamais revu, aussi, nous ne le savons pas… »


Cela, elle le savait déjà, non, il n'y avait rien d'intéressant ici, mais la suite...la suite....et bien c'était autre chose, elle mit la feuille sous les autres pour qu'elles restent rangées dans l'ordre et elle continua sa lecture en diagonale, se demanbdant avec cette curiosité qui était du coup tant une grande qualité qu'un énorme défaut, ce que pouvaient renfermer ces feuillets.

« La première fois que mon frère a ramené sa fiancée à la maison, tout le monde s'est extasié ! Oh qu'elle était belle, oh qu'elle était douce, oh qu'elle était charmante, oh qu'elle était intelligente, décidément, tout le monde sembalit conquis, et que cela contrevienne aux règles du clan ne semblait déranger que deux pêrsonnes dans l'assemblée, mon père, et moi. Pour une fois, nous pouvions être d'accord sur quelque chose, et si vous pensez que ça me réouissait, vous auriez en partie raison, le fait que mon père ne m'ai jamais vraiment aimé corrobore plein de détails non-négligeables sur les raisons du fait qu'elle fut plus ou moins intégrée dans le clan par une décision idiote de mon père, celle d'offrir une place parmi les gens du clan au travers d'un statut spécial, les Bushichugi, ce statut avait comme gros avantage de se lier hors du clan sans pour autant être hors ls règles, mais l'adhésion était complexe et l'acceptation était sélective, très sélective, c'était peut être bien le seul point positif de cette nouvelle création inepte.

Suite à cela, il fallut constater certains points, certes;la natakité au bsein du clan commença, mais que faire des nouveaux-nés ? Ils ne méritaient pas d'avoir un droit particulier sur leur sang vu qu'il n'était pas pur, aussi, selon moi, jamais certains n'auront le droit à la parole pour le clan, à la limite pouvons nous leur porter une oreille attentive, mais rien de plus. Pour moi, il apparaissait clairement que monj grand frère me cèderait la place, il avait osé aller vers l'originellement interdit, il n'avait déjà rien fait pour que je l'apprécie, désormais, il avait gagner mon estime, non, sa stupidité avait gagné mon estime, et encore, peut être que je la sous estimais. Après cet acte frou, la place de chef me reviendrait, c'était certain. Il n'en aurait pas pu être autrement !

Et pourtant, il le fut, je ne compris jamais vraime nt pourquoi, peut être que l'amour rendait aveugle, mais cela ne devait jamais aller contre le bon sens, et donc, ce fut une erreur monumentale. Car en faisant cela, mon père et mon frère s'aliénait une partie, presque majoritaire, dee la population du clan, et cela, je m'en réjouissait. Rageur toutefois d'avoir vu le titre de Chùjo me passer sous le nez, qu'importe, son batard n'hériterait de rien, comme un Bushichugi. J'y veillais.... »

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Hireisei Katô

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MessageSujet: Re: Mémoires du Taisho [Pv moi-même !]   Mémoires du Taisho [Pv moi-même !] EmptyMar 24 Jan - 14:40

Depuis quelques minutes, Kana avait repris sa lecture, elle avait du s'interrompre pendant la journée car elle avait du travail, et elle avait du attendre que son cher époux dorme pour se lever et reprendre la lecture. Ce qu'elle avait lu la veille l'avait profondément toublée, bouleversée même par les révéations sur son époux, oh, certes, elle avait anticipé certaines choses, elle en avait senti d'autres, mais elle n'avait pas pu saisir l'ampleur de la solitude que devait éprouver Hireisei au fond de lui. Il avait du se sentir seul, très seul, horriblement seul même. Et elle en avait honte, honte de n'avoir rien remarqué, honte de n'avoir pas su voir, honte d'avoir l'impression de découvrir son mari au travers de ces pages.

« L'heure approche, je vais devoir m'en charger. Quand on condamne quelqu'un, on applique soi-même la sentence que l'on a prononcé, pour une simple et bonne raison : tuer ne doit jamais être facile, et voir la vpersonne mourir directement sous nos yeux nous ronge l'âme à chaquie fois, tuer devient plus difficile, tuer perd son côté festif, il n'y a pas à se réjouir d'une mort normalement.

D'ici peu, je vais devoir mettre à mort une espionne venant d'un autre clan, ses actes suffisent à sa mise à mort, et, puisqu'elle a choisi de mourir par la lame, alors tout le clan sera là pour observer, tous doivent voir ce qu'il advient des traitres et des parjures. Pour devenir une membre honorifique du clan, e;lle a épousé un katô et a même engendré un bâtard qui vivra donc sans doute en partie aux frais de la communauté, famille monoparental, manque d'affectif maternel, bon, sur le papier, ça sonne pas trop grave, mais je verrai bien.

Mes mains tremblent, vais-je pouvoir réussir à mettre fin aux jours de la parjure ? J'en doute maintenant que je suis là, plus j'y pense et plus j'en ai mal au ventre, plus j'ai envie de confier ça à un bopurreau, mais je sais que je ne peux pas et cela me terrifie. Bon, il faut que j'y aille désormais....sinon, je vais être en retard....je vais perdre mon âme.... »


L'écriture s'arrêtait brutalement, et on pouvait voir sur la tranche, plusieurs pages semblaient manquantes, comme si elles arrachées, et c'était ce qu'ilo aurait fait d'ans un livre, comme si il n'avait pas su trouvé les mots pour décrire, et comme si l'encre avait eu un souci, ou bavé un peu, sur le peu des pages déchirées qu'il restait, on aurait pu croire que des larmes avaient gondolé le papier au dos de la page précédente. Enfin, cela reprenait.

« Ça y estn c'est fait, elle est mirte et sa tpête a été piquée à l'entrée - et accessoirement, la sortie - du village. Un signe d'avertissement. J'ai eu beaucoup de mal, mais la femme était résignée, la seule chose qu'elle ait pu diure, et kje me suis forcé à le promettre tellement j'tais mal, c'était que sa fille ne soit pas mise au banc à cauise d'actes nécessaires. Comment aurais-je pu dire le contraire ? J'ai une fille, je sais ce dont il s'agit, heureusement que Kazami ne voit pas son père dans cet état, et encore, je pense que j'aurai pu être dans un état bien pire, mais je ne me suis pas attardé.

Au premier rang, il y avait une petite fille, la petite Aya, je me souviens, j'étais à la cérémonie de sa présentation au clan, un bambin magnifique qui a bien grandi de quelques pouces depuis, elle était là à demandéà son père pourquoi maman était attachée, à me le demander jusqu'à ce que son père la fasse taire. C'était horrible, de même, la voir tellement choquée au point de ne pas pleurer quand la tête se détacha de son corps d'un coup nprécis et plus ou moins ferme de Katana.

Cette femme voualit-elle que je vois cette fillette dans cet état ? Elle aurait pu mouirir empoisonnée, proprement, au auraitr juste dit à sa fille que maman était partie et cela aurait été plus simple ! POURQUOI AVOIR DÉCIDÉ D'UNE TELLE EXÉCUTION ? POURQUOI ? Vu l'heure, je vais aller me coucher, je verrai cela au calme demain, mais voici encore un acte nécessaire qui vous coute beaucoup.... »


Kana eut un léger sanglot, elle comprenait désormais certaines autres réactions, notamment sa nervosité vis à vis des exécutions publiques. Il n'avait pas eu besoin de grand chose pour cela, les souvenirs du passé le hantait donc tant que cela....
Les lignes plus bas étaient moins agitées, moins rapides, moins tremblantes, elle supposa que c'était écris le lendemaine t se replongea& dans sa lecture.

« Je n'ai que très mal dormi cette nuit, quoi de plus normal après tout ? Cela n'a pas été sans mal,je le sais, mais cette douleur va, j'espère, s'atténuer avec le temps. Je suis allé rendre visite au père d'Aya, il semble en forme, déçu, quoi de plus normal, mais comme bon membre du clan, il comprend l'intérêt général. Je pense quand même me méfier de lui, et j'envisage de prendre Aya sous mon aile, mais je doute que le conseil soit bien d'accord...non, en fait cela ne servira à rien ! Et ce ne sera pas possible, autant éviter de se faire remarquer, restons tranquille, mais chaque fois que je ferme le yeux, je revois le chos se lisant sur le visage de la fillette, et le demi sourire sur le visage du père. Suisèje moi aussi comme lui ? »

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