Taiyou marchait doucement dans les rues de Konoha, il voyait toutes ces personnes qui travaillaient d'arrache-pied pour construire uns à uns les bâtiments clés et les habitation du village caché des feuilles. Durant cette longue marche, le jeune Shôdo se remémorait le jour où il s'entrainait d'arrache-pied à sa première technique Yôton, un entrainement qui n'était pas de tout repos et qui l'avait poussé au delà de ses limites. C'est alors qu'il aperçu au loin une foule de personnes bien agitée, il se rendit sur les lieux aussi vite que l'éclair et demanda à une vieille femme ce qu'il se passait, celle-ci répondit qu'un ouvrier venait tout juste de tomber de l'échafaudage et qu'il avait reçu des poutres sur le thorax et que les ouvriers n'arrivait pas à le sortir de la dessous. Taiyou sauta alors par dessus cet amas de personnes et arriva près des ouvriers et du blessé, au même moment, le jeune Kira Shôdo faisait son apparition de la plus simple et efficace des manière pour un ninja : en ruant à travers les obstacle aussi discret qu'un chat et aussi vite qu'un guépard, comme tout bon félins il se doit de protéger son entourage et c'est ce que faisait ces deux jeunes gens !

- Tu tombe bien toi ! Écarte toi je vais le sortir de la dessous mais dépeche toi de le tirer vers toi ensuite ! Il ne faut pas qu'il soit touché par ma technique ! Il nous faut une excellent coordination sinon ce ne sont pas les poutres qui le creveront.. Ensuite je veux que tu m'aide à le porter jusqu'à l'hopital ! Et au cas où , essaye de lui porter les premiers soin si tu sait le faire car c'est vraiment pas mon rayon !

Taiyou utilisa alors sa technique de Yôton Meigou qui fit fondre le bois et le rendit plus facile à dégager du corps de l'ouvrier. Le sablier du temps est retourné et le sable coule , mais c'est la vie de cette homme qui en découle.

Une très belle journée ensoleillé nan? Bon, je dois sonner comme un vieux en parlant de la sorte. Je marchais sans destination précise dans le village. Les yeux fixant le vide et mon esprit ailleurs, mon corps bougeait seul comme s’il avait sa propre conscience. Je ne vois pas pourquoi je suis sorti dehors aujourd’hui. J’ai vraiment la flemme et je suis fatigué, cette nuit de sommeil n’a pas été de tout repos. Mon esprit regagnait mon corps lorsque des cris attirèrent mon attention. Mettant ma fatigue et autres ennuis de côté, je me dépêchai pour voir ce qui se passait à l’autre bout de la rue où se trouva un regroupement d’habitants. J’entendais crier des villageois « qu’il fallait l’emmener à l’hôpital ». Un accident? J’arrivai sur place et me fraya un passage dans l’amas de personne, évitant des bousculades. Ouah, quel désastre! Un homme est bloqué sous des poutres. À l’instant même, je vis Taiyou Shôdo qui arriva à côté de moi pour me donner des ordres.

- Tu tombe bien toi ! Écarte toi je vais le sortir de la dessous mais dépeche toi de le tirer vers toi ensuite ! Il ne faut pas qu'il soit touché par ma technique ! Il nous faut une excellent coordination sinon ce ne sont pas les poutres qui le creveront.. Ensuite je veux que tu m'aide à le porter jusqu'à l'hopital ! Et au cas où , essaye de lui porter les premiers soin si tu sait le faire car c'est vraiment pas mon rayon !

Ne disant rien de plus, je me préparai à le tirer vers moi comme il me l’a indiqué. Il mit sa main sur une poutre et activa une technique Yôton qui ressembla étrangement à l’Insufflation de Lave. Je voyais nettement la différence entre nos deux techniques : la sienne fond plus rapidement et se voit plus puissante à l’œil nu. Le magma coula sur les poutres et descendait vers l’ouvrier. Je mordais ma lèvre inférieure pour garder mon calme. À peine quelques secondes avant que le Yôton toucha l’ouvrier, je pus le sortir de sa situation bien chiante. Je le couchai immédiatement sur le sol pour l’observer, vérifier si je peux faire quelque chose pour ses blessures. Ce n’est pas vraiment mon domaine non plus… J’entendais des bruits de pas derrière moi, les villageois s’approchaient trop du blessé.

«N’APPROCHEZ PAS !!»

Les adultes arrêtèrent leur course et me regardaient incrédules. Ça ne doit pas leurs plaires, un adolescent qui dit quoi faire à des adultes. Je me reconcentra sur le blessé. J’ai crié ça dans le seul but lui laisser l’espace pour respirer. Être étouffé dans une situation critique n’engendre que la panique et je ne veux pas emmener un patient en état psychologique instable à l’hôpital. Finalement, je pouvais seulement arrêter le saignement sur sa tête. J’arrachai un bout de ma manche de mon chandail et l’attacha sur son front. C’est le mieux que je peux faire, je ne suis pas médecin non plus. Reste plus que l’emmener à l’hôpital. Courage vieil homme, tu vas survivre.

«C’est bon Sensei, c’est tout ce que je peux faire! Nous pouvons l’emmener.»