Tamao et moi-même déambulions dans les rues de Kiri sous des lumières artificielles procurées par d'immenses spots situés des mètres au-dessus de nos têtes. Etrangement, on avait essayé de reproduire l'alternative du jour et de la nuit que nous aurait offert le soleil à la surface, à se demander à quoi bon s'engloutir dans une bulle... J'en déduisais que c'était pour cette raison qu'il n'y avait que des gens bizarres ici, à savoir des vampires et des grenouilles. Mais ça m'allait, mes parents m'avaient transmis une certaine rancune à l'égard des humains. Tamao avait eu la même éducation. Nous étions les deux mêmes, deux inséparables frère et soeur. Enfin, bref je m'égards. Nous parcourions donc le village des bouteilles de lait sous les coudes et dans une brouette, elles étaient arrivées très tôt ce matin, une équipe de Kiri les avaient rapportés au retour d'une mission, ils avaient fait escale dans un village près de la côte. Ici rien ne prend, rien ne pousse. On ne trouvait que des animaux domestiques, et encore, ils étaient rares... Je disais donc que nous marchions dans le village, que la mission se faisait longue et éprouvante. Je sortais de la lune et m'adressais donc à mon camarade de mission, mon grand frère, chez qui je devinais une lassitude similaire. Je lançais donc complice :

	« Allons boire un verre, ça te dit? L'auberge qu'on préfère est au coin de la rue, on ne peut quand même pas passer devant sans s'arrêter. Tu n'es pas d'accord? »

A ces mots, je l'entraînais à ma suite, nous laissions tout en plan devant les portes de l'auberge et allions nous asseoir à notre table habituelle, encore libre à cet instant. Je jetais un oeil dans le reste du bar, ce n'était pas une heure où les ivrognes le fréquentait et il était quasi-vide. Je remarquais une crête bleu et fronçais légèrement les sourcils ; il était fort rare de voir un des leurs ici. En me levant, je déclarais à l'adresse de Tamao.

	« Restes à ta place, je vais commander. »

Je me faufilais entre les tables, avec toujours un oeil sur l'homme poisson. Il était seul, décidément c'était étrange. Les rares clients du bar gardaient eux aussi un regard sur lui, il devait se sentir épié et pourtant, il restait là, l'air tranquille. Peut-être bien était-ce de la provocation? Après tout, aucune pancarte ne le leur interdisait l'accès... Mais il n'avait rien à faire ici. Je revenais vers Tamao avec deux sake, nous avions bien mérité cette brève récompense. A notre table, je restais fixer l'homme grenouille sans pouvoir m'en détacher. Malgré tout ces regards insistants, il restait là.... J'avais un peu de colère mais je tentais de me tenir convenablement, et de faire la conversation avec Tamao. Sans pour autant détourner les yeux vers lui, je demandais :

	« T'en es où avec la fille qui fait les yeux doux? »

Désolée j'ai écris beaucoup, j'étais motivée pour une fois. Mais je ne raconte pas grand chose..... Je me rattraperais dans un prochain message.

C'était une belle journée, ou peut être une soirée, a Kiri il était impossible de déterminé l'heure, la lumière du jour n'arrivait pas jusqu'à ces profondeurs.
Je déambulais donc dans les rue de Kiri avec ma soeur Nael, quand j'y réfléchis nous somme incroyablement proche elle et moi, elle est la seule qui me comprend et je la comprend aussi...
Nous transportions donc des bouteilles de laits pour notre mission qui était plutôt lassante. D'ailleur, c'est à ce moment précis que Nael eu la merveilleuse idée de s'arréter boire un sake à notre bar préféré... Des fois je me demande si elle n'arrive pas à lire dans mes pensées, en tout cas c'est vraiment flippant mais en même temps rassurant, nous avons la même façon de penser.
Nous entrâmes donc dans le bar et tout de suite je repera au milieu de la vermine humaine cette homme poisson, je me demanda aussitôt pourquoi était il là ? Les Hommes Poisson haïssent les humains autant sinon plus que nous et voilà que cette tête de poisson buvait un coups tranquillement au milieu de la gueusaille des bas quartiers même si, il faut l'avouer, à cette heure-ci elle était encore pour la plupart au travail.
Mon sang commençait à bouilloner en moi, certe les Hommes Poissons et les Ken'ketsu n'ont aucunes rancunes les uns envers les autres cependant les relations n'ont jamais été aussi tendu qu'en cette époque où la monarchie des Hommes Poissons commence à se faire longue.
Mais bien sûr Nael pris aussitôt l'initiative d'aller chercher deux sake me laissant m'assoir, et bien sûr je pris une table en retrait mais suffisament proche pour voir les mouvements de l'homme des mers.
Nael revint vite avec les sakés et m'en posa un devant le nez. Puis tout d'un coups elle me demanda où j'en étais avec la jeune fille de l'autre fois.
Je souris, vraiment elle était doué pour me comprendre et elle étais sûrement la personne qui m'étais la plus cher au monde.

- Et bien on c'est revu hier soir, on est allé manger des ramens et je l'ai raccompagné chez elle mais sans plus... J'ai encore des progrès à faire avant de pouvoir me livrer à une fille, surtout à une humaine...

Je bu alors d'un coup sec mon verre de saké pour ponctuer la fin de ma phrase puis le reposa doucement en écoutant un instant le bruit de la légère pluie créé artificiellement pour les besoins des Hommes Poissons.

- Et toi alors ? Tu en est où ?

Sorry, mon Rp n'est pas super mais on peut ressentir la fatigue ^^

× Tournée de nuit

Je venais finir ma réunion avec le Chef de mon Clan. Bientôt, il me laisserait son fauteuil de Kage afin de partir pour cette réunion annuelle. Et, lorsqu'il sera parti, je serai le Chef du Village de Brume. A cette idée, un brin de nostalgie s'empara de moi et, bien malgré moi, je dus lutté contre mes larmes. Afin de faire passé cette envie, je me mis à regardé le ciel, ou plus exactement la Bulle qui entourait notre magnifique village. Cependant, au delà de la bulle, l'océan était aussi noir que le jet d'encre d'une pieuvre. Aucune lumière ne parvenait jusqu'à notre village, enfoui profondément dans les Abysses de l'Océan. Alors, afin de recréer le cycle des jours et des nuits, d’immenses spots lumineux avaient été installé au dessus du village. Ainsi, les courses du Soleil et de la Lune furent respectés et la vie du village fut organisée autour de ces spots lumineux. Cependant, malgré les spots, le Village restait très sombre et, au dire des rares visiteur, une atmosphère particulière s'en dégageait. Certains étaient même jusqu'à aller dire qu'un sentiment de malaise et de gène c'était emparé d'eux lors de leurs arrivés. Vérité ou non, je n'avais que faire des dires de faibles humains. Ce village a toujours été ainsi et il le restera jusqu'à la fin des temps. Et, en temps que Kage par intérim, j'allais veillé à cela.

Mais, pour le moment, j'avais envie de boire un coup et de faire regretter aux humains d'être venu dans notre Village. Après tout, ils avaient voulu venir dans notre village et ils devaient se faire à l'idée qu'ils n'étaient pas les maîtres dans cette endroit. Océan appartiendra toujours aux poissons de n'importe quel espèce. Mais, certainement pas à l'homme. Peut-être a t il réussi à le dompté mais nous autres, hommes-poisson, nous sommes en communion avec lui. Soudain, je fus interrompu dans mes pensées par les cris en provenance d'un bar voisin. Alors, sans me pressé ni me démonté, je me mis en route vers le bar. J'entendais de l'extérieur du bar que l'ambiance y était bonne enfant et que tout le monde semblait bien s'y amusé. Alors, après avoir poussé les portes du bar, je ne fus pas surpris d'entendre tout ses cris et ses rires s’estomper. A première vue, aucun hommes-poissons avant moi n'avait osé s'aventurer ici. Et, du haut de mes deux mètres, je devais les intimider. Alors, tranquillement, je m'installa sur une table et commanda à boire. J'étais impatient de voir ce qui allait bien pouvoir se passer. Cependant, Seiku n'étant toujours pas parti, je devais me tenir convenablement. Demain sera une nouvelle journée...

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« Dite moi, Mademoiselle, quel est votre meilleur breuvage. J'aimerais y gouter. Et, si il est bon, je ramènerais quelques amis afin qu'ils puissent également se faire leurs opinion sur votre boisson. »

Je savais qu'en disant cela, et surtout sur cette air faussement gentil et amusé, beaucoup de regard se retournerais vers moi. Et cela ne manqua pas. Bientôt, tous les regards se posèrent vers moi. Même les nouveaux arrivant me dévisagèrent. Et, certains dissimulaient leurs haine et leurs colère mieux que d'autres. Cependant, j'avais décidé de resté ici un moment et je n'étais pas près à renoncer. Soudain, un homme s'approcha de moi.



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« Désirez-vous vous joindre à moi ? »

« Eh bien, nulle part en fait... Tu sais bien que maman cherche à me marier avec le fils du chef, ça fait quelques années déjà. Mais pour moi, c'est tout à fait hors de question ! Comment c'est possible de se résoudre à... à !... C'est notre cousin ! Les humains ne voudront peut-être pas de moi, et oh combien je les comprends : ils aiment la lumière contrairement à nous. Mais elle ne leur brûle pas la peau à eux.. C'est vraiment une race égoïste, leur antidote est dans nos veines depuis des générations et nous sommes toujours à l'écart, c'est injuste ! Et le pire, c'est que c'est inutile de se rebeller contre eux, ils sont trop nombreux... On ne peut rien faire à par s'en plaindre, c'est vraiment frustrant, ça me désole. On n'est pas si mal lotit ici, n'est-ce pas grand frère? On va rester, n'est-ce pas? Tous les deux? Ensemble? Qu'est-ce qui t'attire tellement à la surface toi? Ces humaines qui trouvent ton sourire charmant? Elles te jetteront toutes de la même manière à la seule vision de tes canines ! Notre clan a toujours vécu dans l'espoir, et regarde où on en est ! La seule chose qu'on a gagné nous, c'est d'être sauf. Des fois je préférerai qu'on ne soit plus, comme les autres... »

Je trempais mes lèvres dans mon sake, j'avais des jours comme ça où j'aurais tout donner pour devenir normal, être l'une des leurs. Ça m'aurait conservé un esprit tranquille. Et on m'aurait déjà trouvé un mari normal, avec qui j'aurais partagé une vie normale et non un lien de sang. Je concluais :

	« Excuses-moi... C'est très bien si tu arrives à trouver une humaine. »

A quelques tables, j'observais l'homme poisson s'adresser à l'un des nôtres, alerte. Il l'invitait à sa table et je priais oh grand dieu qu'il ne commette pas cette erreur.

« Non, vous n'avez rien à faire ici, vous n'êtes pas le bienvenue, alors partez. Dégagez ! Quittez cette boutique immédiatement, ou bien on vous mettra à la porte nous même ! C'est une bagarre que vous voulez?! Je pense que notre communauté respecte suffisamment vos lieux de cultes, maintenant accordez-nous les autres ! »

A peine l'homme poisson avait-il ouvert la bouche, que deux ou trois loubards s'étaient levés de leur chaise et se rapprochaient dangereusement de la table où avait lieu le conflit. L'un faisait craquer ses doigts, tous portait sur l'étranger un regard menaçant. On pouvait deviner une tension naissante entre les deux communautés, finalement, le village était peut-être un peu trop petit pour nos deux races. D'autant que mon clan avait de la rancune et de la haine à consumer, sa gloire à reconquérir. Et il est vrai par ailleurs, que les hommes poisson constituaient une victime toute trouvée, de premier choix. Contre les hommes eux-même, on était bien trop faible numériquement pour agir, mais face à ces mi-homme mi-poisson, tout semblait toucher du réel.

- Tu sais il ne faut pas écouter maman sinon on serait déjà mariés avec des cousins pour ne pas partager nos pouvoirs avec les êtres humains... c'est pour ça que j'aimerais sortir de cette bulle, loin de toute ces histoires de famille, de clan. Tu sais je ne pense pas que l’extérieur soit merveilleux, loin de là mais seulement ce serait plus... grand, enfin assez pour pouvoir se trouver un coin à nous, trouver des gens qui n'ont pas peur de nous. Je pense qu'au delà de cette bulle se trouve des personnes qui nous accepterais pour ce que nous somme...

Je savais que ce climat peser sur Nael, et bien sûr je serais prêt à faire n'importe quoi pour arranger les choses, elle est la seule chose qui compte à mes yeux.
Cependant, un bruit me fît sortir de mes pensées. L'homme poisson était pris à parti par mes semblables.

- Nael reste ici, ne va pas t'impliquer dans cette histoire, je reviens.

Évidemment je la connaissais assez bien pour savoir qu'elle n'avait que faire de ce que je lui disais mais j’espérais sincèrement qu'elle ne s'en mêle pas.
Je me leva de ma chaise doucement et m'approcha du groupe qui se constituait autour de l'homme poisson. Devais-je le défendre ou au contraire l'attaquer ? Bien sûr le fait qu'il soit ici était une provocation et il devait s'attendre à ce qui arrivait mais... il était seul.

× Tournée de nuit

Je n'étais toujours pas décider à partir. Toujours accoudé à ma table, regardant l'homme qui venait de me parlé. D'ailleurs son intervention n'y changerais absolument rien. Au contraire, il m'avait donné encore plus envie de resté dans ce bar et ce, même si leurs gnôles n'étaient pas à mon gout. Après tout, il avait osé me parler sur un ton plus qu’irrespectueux alors que je n'en avais rien fait. Au contraire, j'avais même pris sur moi et sur mon ressentiment envers les humains pour lui parler correctement. Ainsi, je regarda mon interlocuteur puis commença à me lever. Une fois totalement debout, et du haut de mes deux mètres, je vis que l'homme faisait une bonne tête de moins que moi. Cependant, il avait l'air d'avoir beaucoup de partisans. Certains des hommes qui c'étaient levé avaient même l'air de vouloir se battre. Et cela ne me posais aucun problème. Cependant, avoir de faire usage de la force, j'allais devoir utilisé ma langue.

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« Si vous souhaitez réellement qu'aucun hommes-poissons ne rentre dans ce bar, ou boutique, indiquer-le. Je ne suis pas censé savoir que la race qui vous à accueillit dans son Village est interdite ici. D'ailleurs, je n'étais pas non plus au courant que nos lieux de cultes, comme vous dite, vous gênais aux point qu'il vous fallait les respecter. Pour ma part, j'accepte vos lieux de culte. Ce qui est bien différent. Maintenant si vous voulez me faire bouger de cette chaise, de ce bar, qui vous a été bien gentiment offert par notre Kage, alors, vous devrez utiliser la force... »

Certains eurent l'air de réfléchir à mes paroles mais, beaucoup d'autres ne les comprirent pas. Ainsi, je vis une forêt de bras se précipiter vers moi, près à me chasser de ce lieu. Cependant, ce qu'il avait oublier, c'était que j'étais un homme-poisson et que, par nature, je leur était bien supérieur. Et, même si nous étions sur terre, j'étais plus rapide qu'eux. Alors, après mettre fait attrapé par mon interlocuteur, j’utilisai sa prise contre lui et assainit un coup de boule. Sonné, celui-ci tituba et tombe lourdement au sol.



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« Bien. A qui le tour ? »

Tamao et moi avions encore une vision naïve des choses, nous voulions croire à un extérieur accueillant, fait pour nous. On avait des rêves de voyages. Mais la réalité était tout autre, parce que c'était la réalité qui avait poussé le clan à se recroqueviller dans ce seul trou à rats qui avait bien voulu de nous. C'était bien gentil de leur part aux hommes-poisson, mais ils ne devaient pas pour autant abuser de nos grâces, il était de rigueur de faire chambre à part et visiblement, tout le monde ne l'avait pas compris. Tamao se leva, me demanda de rester assise mais c'était impossible ; je détestais rester en dehors de l'action. La situation était tendue jusqu'alors, mais lorsque l'homme-poisson posa la main sur le vieux Hika, tous se ruèrent sur lui sous les cris affolés de notre aubergiste. A ma connaissance, Tamao et moi étions les seuls ninjas ici présents, c'est pourquoi il était de notre devoir d'agir. Pas question de permettre un saccage à cette homme-poisson, sa provocation avait suffisamment duré, il était tant qu'il sorte ! J'entaillais mon bras et en sorti un long pic formé de mon propre sang, je me faufilais parmi ces hommes brusques qui serviraient de diversion et glissais le pic sous la gorge ennemie.

	« Maintenant sors, tu t'es fait suffisamment remarqué. »

Les autres s'arrêtèrent tout en restant à l'affût, on aurait même pu parler d'un silence si seulement le gérant n'était pas encore si affolé. Je n'imaginais pas faire si forte impression devant mes semblables, désormais j'attendais la réaction de l'homme-poisson. J'avouais qu'avec sa taille impressionnante, l'idée seule de le raccompagner dehors me faisait craindre des suites. Heureusement, je savais qu'en cas de pépin, je pourrai compter sur Tamao.

Je m'approcha doucement du Mitsuna lorsque ce dernier envoya un coup de boule à Hika, la bagarre venait de s'enclencher. Il vaut mieux que je reste à l'écart car si un ninja l'affronte ce sera bon à créer une guerre civile...
Mais à peine eu-je le temps de tourner la tête que je vis Nael s'entailler le bras... Oh non ! Elle ne va pas faire ça ! Et si elle va le faire ! elle se précipita tel un chat entre les assaillants et sorti un pic de sang juste sous la gorge de l'homme poisson provoquant un silence gênant.
Alala elle ne changera jamais. J’avançais alors vers l'homme poisson d'un pas déterminé, mes yeux rougeoyait dans la pénombre du bar et le reste de mon clan présent ne mis pas longtemps avant de se précipité vers la sortie.
Arrivé devant l'homme poisson et ma sœur je posa ma main sur l'épaule du premier et entoura la dernière de mon bras en signe de protection.

- Tu la touche, j'te bouffe c'est compris homme poisson ? Donc maintenant soit tu sors du bar et tu rentre à tes petites affaires ou sinon tu reste et ce soir tu peux être assuré que mon clan mangera du steak de requin.

Bien sûr je n'avais aucune envie de le tuer mais rien que son imposante stature et sa proximité envers ma sœur, sans compter sur son regard menaçant faisait bouillir mon sang de Ken'ketsu mais c'est surtout le danger encouru par Nael qui me poussa à une telle violence, je n'hésiterais pas à mettre ma vie et le village en jeu pour qu'il ne lui arrive aucun mal.

× Tournée de nuit

Je venais de frapper l'homme qui, quelques temps auparavant, avait essayé de m'intimider. Ayant reçu un coup de boule en plein visage, il s'écroula lamentablement au sol, le nez en sang, avant d'être attrapé par ceux qui l’accompagnait. Ils l’évacuèrent alors dehors, afin de le mettre hors de ma porter. Mais, je pouvait encore l’entendre gindre de douleur et pour cause, je n'y étais pas aller de main morte. Je voulais montrer à ces humains prétentieux qu'ils ne pouvaient pas rivaliser avec les hommes-poissons et qu'ils n'étaient bon qu'à ce taire et à s’agenouiller devant nous. Bien entendu, avec cet violent, certaines personnes ici allait se sentir obliger d'intervenir. Et, après quelques seconde de calme, j'en eus la confirmation. En effet, une odeur de sang, légèrement fruité, parvint jusqu'à mes narines. Humant cette odeur avec délectation, je compris qu'un membre de ce clan allait passer à l'action. Et, très vite, j'en eus la confirmation. Après quelques seconde de patience, j'eus un cône de sang sous le menton qu'une jeune fille tenait avec colère et fermeté. Je voyais dans ses yeux, rouge sang, qu'elle avait bien l'intention d'enfoncer ce cône si ma réponse ne lui plaisait pas. Et elle n'allais pas lui plaire, j'en étais sur. Cependant, avant même que je puisse commencer ma phrase, un homme vint ce placer à ses côtés et me menaça à son tour. Décidément, c'était mon jour de chance. J'allais enfin pouvoir m'amuser un peu.

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« Je n'ai aucune envie de m'en aller d'ici. Je m'y plait fortement... »

C'est alors qu'un nuage de fumé se mit à envahir la pièce. Un hommes-poisson, de la race des anguilles, apparut à mes côtés. Il portais la tenu de l'équipe de messager que le Kage avait mis en place. Ainsi, il avait un message pour moi:


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« Miz... Mesaki-sama, une lettre est arrivé dans le bureau de Seiku-sama. Vous devez vous rendre à son bureau immédiatement, c'est de la plus haute importance. vous êtes attendu.. »

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« Je vais donc devoir mettre fin à notre entre-vue. Bien le bonjours chez vous... »