Moi et Torka, nous retrouvions donc dans une salle administrative. Les deux Neptuniens les plus importants du monde sont donc ici. Sans vraiment réfléchis, je dis tout en m'installant sur un siège :

- « Les attentats des Konohajins sont de moins en moins fréquents, il est peut-être temps de passer à la suite de notre plan, penses-tu qu'ils sont assez ''matures'' ? »

Là était la question, sont-ils suffisamment matures ? Bien sûr que non, ils ne l'accepteront pas. C'est pourquoi, je me suis permis de parler de ça avec Torka. Un plan bien échafaudé est la clé de la perfection. Tout en me relevant avec un air plus que distrait, je pris la direction de la fenêtre pour observer l'extérieur. Je repris :

- « Nous n'allons pas attendre des années et des années, il faut dire ce qu'il en est, ils ont peut-être besoins d'un coup de pouce, n'est-ce pas ? »

L'idée de pousser une race à son extinction est tout simplement jouissante. L'infrastructure de Konoha est triste, la salle était quasi vide, seulement une grande table et des chaises. Si seulement Kiri n'était pas sous l'eau.

Nous nous étions retirés pendant que le peuple faisait la fête. Seiku cachait quelque chose et il ne tarda pas à me faire part de ses idées une fois que nous nous fûmes rejoins dans une salle administrative. Il prit la parole et je l'écoutais avec beaucoup d'attention. Il voulait lancer la phase 2 du plan échafaudé quelques années plus tôt...

- « Vous êtes étonnant Mizukage ! Je ne m'attendais pas à discuter de la phase 2 si tôt. Les Konoha-jins ne sont pas prêts. Ils commencent seulement à comprendre que nous leur soyons supérieurs... Mais ... A quoi pensez-vous quand vous dites "leur donner un petit coups de pouce" ? »

Je le rejoins près de la fenêtre et j'observais également l'extérieur. Je repensais à mon combat contre le jeune homme de Konoha...

- « J'en ai rien à foutre de ton apparence ! Alors, pourquoi tu me juges sur la mienne !? Vous souhaitez la mort des humains par vengeance mais dans 100 ans, les humains se vengeront et vise versa ! T'es foutrement con !! »

Cette phrase raisonnait dans ma tête depuis trois ans. Ce petit gars avait-il réussi à me faire douter ? Bien sur que non ! Pourquoi alors était-ce la seule chose qui me restait de notre victoire ? Et pourquoi en gardais-je un goût amer ?

Torka n'est pas très imaginatif, la jeunesse oubliait-elle ce que l'Homme avait fait ? Suite à sa question peu intelligente, je repris :

- « Nous n'allons pas attendre éternellement, ils prolongent cette crise d'adolescence en commettant jour après jour des attentats. Jamais ils ne nous accepteront par le biais du temps. La haine impose la peur et la peur nous protège d'eux. Tu connais sûrement l'Histoire d'Akira le misérable persécuté  ? »

Cette question n'est qu'une perche. Les Neptuniens connaissent tous cette Histoire. Un jour, Akira le faible, fut persécuté par ses confrères Humains. Triste et trahit par les siens, il se fit passer pour l'Homme le plus fort devant nos ancêtres. Par peur d'être tué par ce "sur-homme", les Neptuniens le suivirent au point de se battre pour lui. Les esclaves devinrent son armée. Malheureusement, il se fit toucher par un Kunaï des humains, il prouva sa faiblesse. Les Neptuniens continuèrent la révolution sans lui et le mangèrent.

- « Nous nous ne répéterons pas son erreur.  »

Mon poing est serré, les Hommes se promènent tranquillement dans les rues du village, ils ne peuvent pas si attendre...

Évidemment que je connaissais l'histoire d'Akira le misérable persécuté. Évidemment que je savais où notre chef voulait en venir. Mais, c'était délicat de lancer la phase 2 du plan pour le moment. Et puis même ! Nous étions loin d'être aussi faibles que l'homme de la comptine. D'un autre coté, Seiku avait raison. C'était inutile d'attendre encore et encore... Les choses n'allaient pas s'arranger toutes seules. Il fallait agir. La vision de Seiku n'était peut-être pas la meilleure, voilà tout. Mais il était mon chef. Il avait mené à bien la guerre. Il avait sauvé d’innombrables vies neptuniennes. Pour cela, tout en continuant de regarder par la fenêtre, je dis :

- « Quels sont vos ordres ? »

A l'extérieur, notre peuple semblait heureux. Ils chantaient, dansaient, buvaient jusqu'à plus soif. Tout cela, nous le devions à la guerre. C'était une réalité. Mais cet état de quiétude béate allait-elle perdurer longtemps ? Je me posais la question...

- « Nous allons déporter les rebelles et les envoyer à Kiri. Nous traquerons les opposants du régime Neptunien. »

C'est simple et précis. Renvoyer les plus gênants pour mieux conquérir la peur des Konohajins. Bien évidemment, les guérillas étaient de moins en moins fréquentes, des ninjas s'habituaient donc à notre présence. En prétextant une attaque, nous allions pouvoir nous servir des ninjas ayant acceptés la présence des Kirijins. Mais bon, nous n'y sommes pas encore. Je fis demi-tour et j'ouvris la porte pour ensuite dire :

- « Dorénavant, tu es le chef de l'escouade Oinin. Ton but est de traquer les rebelles. Tu es libre de choisir tes recrues. À toi de définir le règlement et les conditions. Tu as du travail, je te conseille de t'y atteler rapidement.  »

Bien que je ne doute pas des intentions de Torka, l'éloigner de moi n'est que positif. L'administratif avait bafoué son entraînement.

Seiku mettait beaucoup de confiance en moi et j'en étais honoré. Il n'était pas du genre à faire confiance à n'importe qui, ce qui signifiait que pour lui, j'étais un neptunien important... Il voulait que je monte l'équipe Oinin pour traquer les rebelles. Je devais choisir des gens doués et dignes de confiance pour m'épauler... Je savais à qui m'adresser. Il ne me restait plus qu'à agir.

- « Bien ! Je m'y atèle tout de suite. Merci de m'accorder votre confiance boss ! »

Je savais quoi faire. Je saluais le Mizukage et sortis de la pièce. J'avais quelques personnes à rencontrer... Je n'avais plus qu'à les convaincre... J'irais d'abord LA chercher. Elle était la première à qui j'avais pensé...

Aujourd hui on est convoque au bureau du kage pour une reunion le kage voulais lancer une attentats sur le village de kiri on voulais prendre nos disposition