Une petite balade

- " Ryusuke .. "

Hum ? Le silence était tellement présent dans la cité que je pourrais entendre une mouche voler.. Les murs étaient construits pour pouvoir entendre sensiblement les voix d'une autre salle. Ainsi, les infiltrations étaient quasi impossibles mais, cohabiter dans une telle cité demandait un respect sans failles. Je continuais mon travail dans l'armurerie jusqu'au moment où la voix assez faible de Nakurama se fit entendre. Elle devait être réveillée et ne savait pas comment sortir, ce n'était pas étonnant. Même pour moi, la cité inter-clanique était un véritable labyrinthe, s'y diriger n'était pas une mince affaire. Je me dépêcha de rejoindre la seconde super-salle. Il n'y avait pas besoin d'une maîtrise pour ouvrir la porte mais juste d'un chakra Tanakien, Sasmiza ou Ooda. Une fois à l'intérieur, je me mis à dire :

- « Hum ? Tu ne sembles pas être en forme... Je pense que nous devrions sortir mais pour ça, je dois de nouveau bander tes yeux. Si tu es si mal Nakurama, c'est que tu ne trouves pas une raison de vivre... »

Après ça, je sortis de nouveau le bout de tissus qui avait caché les yeux de la femme dans le passé. Elle ne semblait pas vouloir rester ici, c'était compréhensible.. La faire sortir et la faire marcher jusqu'aux frontières du pays ne fut pas simple mais fut une chose possible. Pour tout dire, le voyage fut vraiment long car je fus en obligation de faire en sorte de brouiller la femme et donc de passer par des chemins plus longs. Il était impossible qu'elle sache exactement à combien de minutes se trouvait la cité d'où nous nous trouvions actuellement. Le plan était parfait mais, ne pas faire confiance à cette femme était si ridicule .. Je ne pouvais pas risquer l'avenir de ce monde, mon plan était presque terminé donc tout faire capoter maintenant serait digne d'un imbécile. Quelques heures suffirent, nous étions à Kusa, le village de la plante.. Pour tout dire, je n'étais jamais venu dans la forêt où nous nous trouvions, celle-ci était faite de bambous.. Je faisais tout de même attention car je savais que ce pays était très militarisé et que les Shinobi s'y trouvant étaient connus pour agir dans l'ombre. Je retirais le tissus qui bandait les yeux de la femme pour ensuite lui dire :

- « Le chemin fut long mais, j'étais obligé de te bander les yeux.. Les 4 heures d'attentes sont maintenant récompensées, voici Kusa, le pays de l'herbe ! J'espère pouvoir te trouver une raison de vivre, ou plutôt une raison de survivre... »

Je continuais à marcher et étrangement des bruits firent très rapidement une apparition soudaine. Des animaux ou un homme ? J'hésitais sensiblement, j'espérais juste que Nakurama ne m'en voulait pas d'avoir caché sa vision pendant si longtemps.. Nous avions été obligés de marcher et parfois courir, nous étions donc encore en forme..

[Excusez moi de ce RP pourrav' mais c'était pour introduire Sakushin x'D Il peut faire son apparition à la suite, je m'excuse encore -.-]

Elle n'eut pas attendre longtemps, Ryusuke avait entendu son appel. A nouveau il lui banda les yeux. Nakurama avait presque une confiance aveugle en lui, de pourquoi elle le laissa à nouveau la priver de son sens fétiche. Pourquoi lui infligeait-il cela ? Avait-il des choses à cacher ? Nakurama n'était pas en état d'y réfléchir. Son instinct primitif semblait avoir pris le dessus, ce qu'elle voulait c'était de l'air. Ils arrivèrent bientôt dehors et Nakurama s'arrêta pour respirer un bon coup. Lorsque ses poumons furent enfin rassasiés, elle glissa sa main dans celle de Ryusuke. Ils commencèrent à marcher, la kunoichi le suivant de près, comme s'il était son guide. Tant qu'elle sentait sa présence et que l'air était pur, elle se sentait bien. Elle avait un peu du mal à marcher, comme si cela faisait des années qu'elle ne l'avait plus fait. Puis au bout de quelques heures, son pas redevint fluide, jusqu'au moment où Ryusuke s'arrêta. Il lui découvrit les yeux ce qui éblouis la jeune femme. Enfin, elle retrouva la vue et se sentit alors pleinement responsable de son corps. Ils étaient donc à Kusa ... Nakurama ne se souvenait pas d'y être allé un jour. Elle regarda les alentours dans rien dire. La verdure, le soleil ... Tout semblait si paisible alors que le coeur de la jeune femme était aussi lourd que le plomb. Dans les faibles chants des oiseaux et le souffle du vent, la voix de la jeune femme se détacha :

<< Merci.. >>

Ses talons se levèrent et la jeune femme déposa ses lèvres sur celles du ninja. Il avait raison de dire qu'elle n'avait plus de raisons de vivre ... Elle était perdue. Comme une femme simplette qui n'avait plus de volonté. Mais Nakurama restait persuadée qu'il ne s'agissait que d'un moment transitoire et qu'elle finirait par retrouver sa raison de vivre. Pour cela, il lui fallait méditer, seule.

<< J'ai besoin d'être un peu seule ... Je vais un peu dans Kusa ... Si tu veux me revoir, je serais ici dans une semaine à la même heure. J'espère que je serais redevenue comme avant. Je sais que tu en as fait beaucoup pour moi, je ne veux pas te déranger d'avantage. >>

Elle lui adressa un dernier faible sourire puis continua le chemin sans regarder en arrière. Elle savait qu'il la regardait partir, et cela lui faisait chaud au coeur.

Je le savais, j'étais encore proche de mon ancien village, celui où j'avais grandis, Kuza, je le sentais à la végétation abondante, les longs bambous la composant pouvaient facilement cacher d'éventuels ennemies ou simplement des inconnus. Et malgré le fait que je n'étais qu'aspirant lorsque j'ai quitté le village, je savais que j'étais conscidéré comme un deser et par concéquent susceptible de me prendre un kunai dans la tempe à chaque pas. Je marchais donc dans le silence le plus total qu'il m'étais possible d'effectuer. L'angoisse ne m'était pas inconnu, mais rester à proximité de Kusa alors que je suis "recherché", puissant ou pas, quand on est deserteur, on représente, selon l'administration du village, une menace à éliminer. On m'avais appris à ne pas faire trop de bruit, je me débrouille plutôt pas mal dans ce domaine, mais les gradés du village sont bien sur bien meilleur que moi. Moi, j'étais affolé, certes, mais je ne vous parles pas de mon Jiminy Criquet, lui, n'en pouvait vraiment plus. Chaque pas, je l'entendais se plaindre. Lui qui souhaitait habituellement ma mort semblait d'un coup plus enclin à vouloir préserver ma vie malgré tout ce qu'il avait pu dire sur moi. Son état améliorait le mien, l'entendre chialer me rendait tellement heureux, il faut dire que ma conscience et moi, on ne s'est jamais trop apprécié, je ne sais pas vraiment pourquoi mais je n'aimais pas ces manières. Chacune de ses phrases ( or plaintes ) m'irritaient. J'avançais assez lentement, la faute à la discrétion que je m'employais à avoir, d'autant que je commençais à entendre des bruits tout sauf discrets. Je posais mon genou droit à terre et mon regard balaya la zone, rien à signaler, mais le bruit, lui, continuait. Bordel, ce sont des bruits de pas, pas animal, mais bel et bien humains... "Aucune arme à disposition et surtout, rien d'autre à faire que de frapper pied/poings sans vraiment avoir de technique ni taijutsu, ni ninjutsu, si il s'agit d'un shinobi, je serai dans la merde jusqu'au cou." Forcément, une fois ses pensées exprimée en mon fort intérieur, Jiminy Criquet craqua de plus belle, vociférant de plus en plus d'insultes que je ne peut retranscrire ici. Heuresement qu'il s'énervait d'ailleurs, ça me remontait le moral.

J'étais toujours immobile, quand soudain, j'entendit des voix se levèrent non loin de moi. Je balayais à nouveau la zone de mon regard, j'aperçut un homme déposant à terre une femme ( avec une paire de biiiiiiiiip plutôt agréable, bref... ) à qui il avait bandé les yeux. J'avoue qu'a ce moment, la peur m'envahit encore plus, ne laissant de mon courage qu'une petite lampée de cendres. Cette femme avait peut être besoin d'aide, mais ce n'est certainement pas moi qui allait la lui offrir, en tout cas, tant qu'il ne la frappera pas. Apres, mon honneur me forcerai à y aller. Il l'a laissa partir... Tant mieux, car je n'avais vraiment pas envie d'aller me battre contre ce type. Elle s'avançait dans ma direction et l'homme fit demi-tour. J'attendais qu'il fût assez loin pour enfin m'approcher de cette femme, peut être était-elle puissante, mais dans tous les cas, elle me verrai tôt ou tard, alors autant précipiter mon destin.

"Bonjour... Je reculai à mesure que les mots sortaient de ma bouche pour plus de sécurité. Vous avez besoin d'aide ? Parceque si ce n'est pas le cas, moi j'ai besoin d'aide. Je suis seul, je n'ai presque rien mangé depuis des jours... Je voyais bien qu'elle était shinobi désormais et cela me mis entre peur et espoir. Et peut être pourriez vous m'enseigner divers pratiques ninja aussi..."

J'avais un peu peur de sa réaction mais je restais tout de même sur place, seul et pas assez puissant pour me défendre et me nourrir, je n'avais que peu de chance de survis et mes acces suicidaires n'existaient que pour faire flipper ma conscience, je ne l'étais pas du tout...

Nakurama avait parcourut quelques dizaines de mètres lorsqu'elle se retourna. Elle ne put résister à voir une dernière fois avant une semaine, son sauveur. Mais il n'était plus là. Nakurama soupira légèrement. Subitement, un garçon se mis dans son champs de vision et se mis à parler. La kunoichi, surprise, le regarda en fronçant les sourcils comme s'il parlait une autre langue. Un enfant souffrant ... et il lui demandait de l'aide à elle ? Ne semblait-elle pas maladive ? Faible ? Nakurama resta quelques instants silencieuse puis fit :

<< Qu'est ce qui te dis que je suis ninja ? Moi aussi j'ai faim. Tu connais la région ? Peut-être qu'on pourrait déjà entrer dans le village ... C'est là qu'il y a de la nourriture à ce que je sache. >>

Apparemment, sa méditation solitaire devait encore attendre. C'est vrai qu'elle avait faim. Et si ce garçon était d'ici, il pourrait l'aider à se repéré. Konoha était-il loin ? Avait-elle seulement envie d'y retourner ? Son peuple devait la haïr ... Il était hors de question qu'elle y retourne pour le moment. Ici, personne ne la connaissait, c'est comme si elle était en vacance. Elle avait besoin avant tout de repos.

Ce garçon était bien étrange ... Quel âge avait-il ? Probablement une petite quinzaine d'année ... soit 5 ans de moins qu'elle. L'âge d'un petit frère. Nakurama n'en avait jamais eut. Fille unique et seule héritière de son clan. Elle fit donc un petit sourire au garçon. Elle n'était pas en état de lui apprendre des techniques ... et le voulait-elle seulement ? A Konoha c'était tout un peuple qu'elle avait formé ... Et rien ne lui disait que cet enfant en valait le détour. Ses techniques étaient des plus secrètes et elle ne les apprendrais pas à n'importe qui. De plus, elle avait déjà dut mal avec son propre corps alors en former un autre .. Cela ne lui paraissait pas réalisable.

" Qu'est ce que j'en sais ? Ca se voit que t'es ninja c'est tout. J'ai grandit dans cette région et j'en connais le moindre recoin..."

Ce que je disais était vrai mais serais-je réaccepté à Kusa si j'y retournai ? En amenant une étrangère en plus ? Ca valait le coup d'essayer, ne serait-ce que pour la femme et ses beaux arguments au niveau de la poitrine. Elle avait l'air faible, mais sa voix était douce à mes oreils, comme un don de la nature. Je ne savais pas ce qui allait advenir d'elle, ou de moi, mais j'étais content de l'avoir trouvé, ce qui n'était évidemment pas le cas de Jiminy Criquet. Elle était plus agée que moi, et cela m'inspirait un plus grand respect encore pour cette personne. J'esperais fortement qu'elle puisse m'entrainer après son rétablissement, mais l'important, c'était qu'elle aille mieux et pour ce faire, je devait l'emmener à Kusa.

"Je vais veillez à votre rétablissement, on va aller à Kusa, je ne suis qu'un gamin mais si t'as besoin de quoique ce soit, n'hésites pas. Suis moi."

Je n'accelerai pas le pas, j'étais fatigué, certes, mais elle l'était bien plus et je ne tenait pas à la perdre, bouger un cadavre est quelque peu fatiguant et je n'avais vraiment pas besoin de ça. Et puis simplement, abimé un corps comme celui là, ça relève de la pervertion, pas du combat. Les bambous se faisaient de plus en plus rare à mesure que nous approchions du village. Un homme coura dans notre direction, un garde de Kusa. Ce garde, je le connaissais bien, et pour cause, il s'agissait du frère de ma mère, nous étions proches lorsque j'étais encore au village. Il me prit par le bras et me demanda qui était cette femme inconnu du village, je dût dire que je l'avais trouvé inconsciente dans les bois pour qu'il accepte de la faire entrer. Je n'étais toujours pas fixé sur ma situation... Il me dit que les shinobis de ma famille avaient oeuvrés pour qu'on ne suive pas ma trace. Je revenai de moi même, et en vu de mon jeune âge, les anciens avaient décidés de me réaccepter au sein de Kusa. Ce fut un grand soulagement, car j'avais vraiment peur de la réaction des gardes à mon arrivé. On nous fit entrer, direction la maison de mon oncle pour manger et se reposer. J'ai tenté de me reposer aux cotés de cette femme, bilan: un gros coquard...

Le garçon indica donc qu'il venait du village même de Kusa. Mais la jeune femme ne pensait pas lui poser des soucis pour la faire entrer. Après tout, qui aurait deviné qu'un simple enfant soit rejeté d'un village ? Soit Kusa était vraiment sévère, soit ce jeune homme n'était pas n'importe qui. Après quelques minutes de marchandages avec le garde, ils purent entrer dans l'enceinte du village. La situation du jeune homme semblait assez instable et Nakurama se demandait si elle n'avait pas dut plutôt se débrouiller seule.

Ils ne tardèrent pas à rentrer dans une petite maison qui s'avérait être celle de son oncle. Lorsqu'ils entrèrent, le maître de la maison semblait être ravis de le revoir. Depuis combien de temps avait-il quitté la maison ? Alors que les retrouvailles de familles s'estompèrent, Nakurama le salua poliment.

<< Je m'appelle Nakurama, votre neveux m'a gentiment proposé de venir me rassasier chez vous .. J'espère ne pas déranger.. >>

<< Eh bien Sakushin .. Je n'ai pas l'habitude que tu m'amènes des étrangers ... Bienvenue mademoiselle. >>

Il l'observa un instant, puis tourna les talons pour se rendre à la cuisine, les deux affamés le suivant de près. Le prénommé Sakushon semblait bien silencieux comparé à son oncle. En effet, celui-ci débita tout un tas de contes durant le repas, surtout des petites prouesses du jeune homme. La kunoichi quand à elle, prit surtout le soin de bien manger et d'encourager l'homme à parler avec un petit sourire. Elle n'avait pas trop envie qu'ils lui posent des questions et ils semblaient l'avoir compris. Puis finalement, à la fin du repas, l'atmosphère semblait de refroidir : le conteur se mis à parler de l'avenir de Sakushin.

<< Et que vas-tu faire maintenant ? Tu sais combien j'ai dut donner de mon temps pour obtenir ton droit de revenir à Kusa ? Ce village n'est pas fait pour toi Sakushin ... Tu sais à quel point ta vie est différente de celle des villageois.. Si seulement il y avait quelqu'un qui pourrait s'occuper de toi en-dehors de ce pays ... Vous ne connaîtriez pas un ninja à la recher d'un élève mademoiselle Nakurama ? >>

La kunoichi bessa les yeux. Cet homme était ignorant en matière de ninja apparemment ... Que ferait-il s'il savait qu'elle était la Nindaime Hokage ? Mais Sakushin lui, semblait avoir compris qu'elle n'était pas une simple itinérante. Et puis, cacher plus longtemps qu'elle était une ninja serait un gros mensonge. Elle hésita donc ... Que faire ? Prendre Sakushin comme élève ? Cela voulait-il dire qu'elle ne serait plus jamais seule ? L'idée paraissait intéressante. De plus, il était vrai qu'ayant vus la mort de près, il valait mieux transmettre son savoir aux générations futures avant son dernier souffle. Elle releva donc ses yeux blancs et fit d'un ton un peu hésitant :

<< Je ne sais pas si je suis la mieux placée pour l'aider mais ... Je veux bien prendre le risque. Je veillerais sur lui monsieur. >>

Elle se leva, montrant ainsi que le départ devait être immédiat. Elle venait peut-être de faire une erreur, mais elle s'en fichait. C'est vrai qu'il lui manquait un but, une raison de vivre comme l'avait dit Ryusuke ... Ne venait-elle pas d'en trouver un ? Former Sakushin. Le faire devenir aussi fort qu'elle. C'était ambitieux, et tant mieux : elle mettrait encore plus de temps et ainsi aura un but quasi infini.

Je vis Nakurama se lever, je pouvais maintenant donner un prénom au visage enchanteur. Elle semblait quelque peu pressée de partir, cela m'étonnait, je pensais qu'elle voudrait se reposer d'avantage. Je restais assis quelques temps afin de fumer une dernière cigarette à la table de mon oncle. Il posa un cendrier devant moi avant que je n'ai fais le moindre mouvement, il me connaissais si bien, je sortis mon paquet et commença à fumer ma cigarette. Je levais la tête et repensa à tout ce que j'avais vécu ici, à quel point je me sentais décalé des gens du village. Ce décalage était aussi lié à l'histoire de ma famille au sein de la communauté de Kusa, je pensais à cette femme qui avait déclaré à mon oncle qu'elle s'occuperait de moi alors qu'elle ne me connaissait pas. Je voyais une grande force en elle, je ne connaissais bien sur pas réelement son niveau, mais il était sur que j'aurai des choses à apprendre d'elle. Je fermais les yeux et vis défiler tout un tas d'éspérance. Je me voyais déja en Hitorogoshi Shinobi, assassin à plein temps mais doux et tendre dès que l'occasion se présentera. Dommage que ma nouvelle senseï soit trop vielle pour moi, pis être avec une fille plus forte que moi, non merci... J'ésperais qu'elle soit forte, qu'elle puisse m'élever et moi la servir en récompense. Il me falait en plus redoré l'honneur de ma famille qui avait trahi notre clan en restant à Kusa malgré le conflit entre le village et nous, je suis de la lignée direct et par concéquent susceptible de diriger un jour le clan. Je sentais une douleur dans mes yeux depuis plusieurs jours, mais impossible de savoir d'où cela pouvait bien venir, j'en avais parlé à mon oncle, il semblait savoir, mais il ne voulait rien me dire. Je rouvrit les yeux et fixa mon oncle, un éclaire violet sembla traverser ses yeux... Je devais être bien trop fatigué. Je me levais d'un bond afin de faire taire ma fatigue. De plus, les ronflements de mon Jiminy Criquet commençais à bien m'agacer. Je regardais Nakurama et lui indiqua la sortit. Mes remerciements à mon oncle furent brefs, je savais qu'il voulait que je m'entraine le plus tot possible et donc, que je parte.

Nous sortions de la maison, et sans nous attarder, nous partions directement hors du village. L'endroit le plus pratique pour construire un petit campement serait le pied de la montagne, la température n'y est pas horrible et l'environnement est passable, nous y seront bien. On nous laissa aller jusqu'a la montagne sans soucis. Arrivés à déstination, nous montions un petit camps et je décidais d'intéroger la jeune femme.

"Qui es tu Nakurama ? D'où viens tu ? Je ne parlais pas de l'homme qui l'avait amené de peur de rameuter des mauvais souvenir. Et peux tu vraiment m'enseigner des choses ?"