• Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu...
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Sujet: • Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu... Mer 9 Mar - 21:43
La rencontre de la haute société
C'est habillé de gris que je parcourais les terres de la nation de l'eau. Le temps était plutôt bon, un soleil très plaisant et un vent si léger que ma cape n'en basculait que très lentement. Mon voyage avait été long, mais, je finissais par arriver... En partant, j'avais eu la mauvaise surprise de constater que mes confrères n'étaient plus présents, j'étais donc seul. Je marchais à une allure assez honteuse pour un Shinobi mais, à quoi bon se presser ? Je venais à Kiri pour posséder l'avis de Asuka sur un but qui devenait important à mes yeux. Cette femme était la nouvelle Mizukage, son pouvoir avait su terrasser la grande Nakurama.. J'allais donc rencontrer une femme avec une puissance énorme, cependant, je n'avais pas peur, j'étais capable de combattre un village à moi seul ! Comme habituellement, je marchais visage baissé, j'étais là en tant que pacifiste mais ce village de barbares allait-il le comprendre ? L'océan avait été franchit à l'aide d'un homme qui vendait ses services. Le déplacement devenait une chose courante pour moi... Je me demandais quand même ce que pouvait bien faire Tonou..
Le vent se mit à souffler, une brise assez puissante, ma tenue grisâtre en basculait vers la droite. Était-ce un bon présage ? Une question totalement idiote, il n'y avait pas de présage, seul le bon sens était capable de dicter ma réussite. Mon allure était toujours aussi lente et pourtant, j'entendais dorénavant la vie de la ville mais, pourtant, mes yeux continuaient à observer le sol. Bien évidemment, mon visage n'était pas devant mes pieds car dans ce cas, je serais limite honteux. À une distance très minime, des hommes s'approchaient, sûrement les gardes. Je n'avais pas besoin de les regarder, j'avais juste à attendre un responsable pour parler. J'entendais déjà une voix assez pénible dire :
- « Qui êtes-vous ? Veuillez vous identifier ?! Vous êtes proche d'un village militarisé, vous n'être sûrement pas autorisé à être ici ! »
Un homme approcha, celui-ci fit un signe au Kiri-Jin qui venait de s'exprimer. Le ninja fit alors demi-tour pour laisser place à son chef qui semblait être très diplomate.. Il approchait très lentement en sortant un sabre assez grand et se mit à le pointer en ma direction. Cela voulait sûrement dire que je devais dire qui j'étais... Je relevais lentement ma tête et je disais d'une voix très calme et mélodieuse :
- « Je suis Ryusuke Tanaka, chef du clan Tanaka et aussi Shodaime Kazekage. Je viens afin de discuter avec la Mizukage. Je ne suis pas ici pour me battre donc évitez de diriger une arme en ma direction... »
Un sourire apparaissait sur le côté droit de ma lèvre. Oui, je me moquais in-vraisemblablement des Shinobi de ce village. Que voulaient-ils ? J'étais supérieur à eux et ils le savaient maintenant.. Le Kiri-Jin qui avait commencé l’interaction rentra directement dans son village pour sûrement prévenir la Mizukage. Effectivement, ce dialogue était bien supérieur au grade des deux ninja, c'était à la Kagette de venir et non aux sous-fifres de Kiri. J'attendais donc là, très sagement... L'apparence infantile de cette demoiselle était-elle trompeuse ?
Mes vêtements:
[PS : In RP, je considére que ça fait une semaine que la guerre est terminée.]
Onkyou Kasuga
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Sujet: Re: • Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu... Jeu 10 Mar - 14:11
Une visite ... attendue.
₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪
Ce matin là, Asuka était dans son bureau, regardant par la fenêtre le village Kiri. Elle pouvait y sentir la paix, la sécurité. Il n'y avait ni panique, ni peur. Ils avaient tous désormais confiance en leur Mizukage et tout était redevenu normal. Les marchands avaient recommencés à vendre leur babioles et les restaurants étaient de nouveau ouverts. Il fallait dire que depuis que le précédent Mizukage avait été tué si facilement, il était normal pour ces civils d'avoir une certaine crainte. De plus, avec tout ce qui venait d'arriver, ils avaient du s'en faire pour la survie d'Asuka qui était, en faite, trop jeune pour être une Mizukage. Enfin, c'est ce qu'ils disaient tous. L'âge ne faisait tout de même pas la force d'un ninja. Ne le comprenaient-ils pas ? Elle aurait tout fait pour protéger Kiri. Elle aurait même donné sa vie, car après tout, n'ayant pas de famille, elle se devait de protéger chacun de ces citoyens car, c'était eux ... Ils étaient tous de sa famille. La grande famille de Kiri, quoi ! Bref, cela faisait maintenant une semaine que Konoha avait attaqué Kiri et que le pays de la brume avait gagné. Ses ninjas avaient parfaitement joués leurs rôles en protégeant ainsi leur village. Aucune mort. C'était parfait, car après tout, Kiri n'avait en aucun cas voulu créer de conflit et ainsi briser cette alliance ... Alliance qui était désormais terminé. Et oui, car bien que le nouvel Hokage avait l'air digne de confiance, Asuka ne pouvait absolument pas lui faire confiance. Nakurama, elle aussi, lui avait fait croire ça. Et ça n'avait pas mené à grand chose ... C'est alors qu'un ninja entra dans son bureau sans même avoir cogné. Furieuse, Asuka se retourna et le regarda sévèrement.
''Maître Mizukage ?!'' s'exclama-t-il, essoufflé.
Était-il arrivé quelque chose ? Il n'aurait pas couru ainsi jusqu'à son bureau pour rien. Il était à bout de souffle. Était-ce grave ? Le fixant davantage, Asuka le reconnu. C'est l'un des deux hommes qui étaient chargés de surveiller la frontière, cette journée là. Instinctivement, Asuka fit quelques pas vers lui et le regarda avec inquiétude.
''Que ce passe-t-il ?'' lui demanda-t-elle.
''Un homme aimerait s'entretenir avec vous. Il dit être venu en paix, mais ... Enfin bref. C'est Ryusuke Tanaka, le Kazekage !''
Un poing dans le coeur. Voilà ce qu'Asuka avait ressentit à ce moment là. Pourquoi ne laissait-on pas Kiri en paix, ne serait-ce que pendant une semaine de temps ?! Mais bon ... Peut-être était-il réellement venu en paix. Qui sait ... Asuka devait y aller. Après tout, ce n'était pas un quelconque ninja de Kiri qu'il voulait voir, c'était la Mizukage. Sans perdre une minute, l'adolescente ne répondit pas au garde et passa à côté de lui afin de se rendre vers les escaliers circulaires par lequel elle quitterait la tour où était situé son bureau. Elle n'accéléra pas le pas, mais n'arrêta pas sa marche en direction des frontières. Elle ne voulait pas inquiéter les civils, ni même les ninjas. Après tout, s'il ne voulait qu'une discutions, à quoi bon créer la panique général ? Après seulement quelques minutes, elle arriva où attendait l'autre gardien des portes, face au Kazekage. Asuka lui fit donc signe de retourner à son poste afin de la laisser seule avec cet homme.
''Bonjour Ryusuke. Je vous souhaite la bienvenue dans mon village. Si vous avez fait le voyage jusqu'à moi, c'est que ce doit être important ... Alors je vous écoute.''
Elle s'attendait à sa visite. Il lui avait quand même dit, durant cette stupide guerre qu'il repasserait. C'était chose faite. La Mizukage aurait très bien pu l'inviter dans son bureau, mais ce n'était pas nécessaire. De plus, ça faisait plusieurs journées qu'elle y était enfermée alors profiter de l'air ne lui ferait pas de mal. Que voulait-il ? Elle posa son regard bleu sur lui, attendant une réponse.
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Sujet: Re: • Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu... Jeu 10 Mar - 15:33
L'égnimatique révélation
Comme prévus, l'arrivée de la Mizukage fut instantanée.. Le vent était en train de se lever et mon regard restait supérieur. Ses dires furent directs, elle n'était sûrement pas à l'aide, elle ne voulait sûrement pas de moi ici.. Et pourtant, j'allais rester et m'exprimer et si elle n'était pas d'accord, je serais la contredire. Mon regard était perçant, ma position imposante.. Cette femme, elle était si jeune, une simple adolescente... Cette femme, elle avait battue la Hokage, elle avait vaincue la grande Nakurama Hyuga en utilisant de drôles de Genjutsu. Cachait-elle sa personnalité sous cette apparence si jeune ? Je me demandais sérieusement si elle était une adversaire si importante, était-elle aussi soumise que les autres ? Savait-elle réfléchir ?
Le silence était présent, m'exprimer était assez compliqué, j'avais plusieurs choses à demander... Je soupirais lentement pour ensuite dire :
- « Bonjour... »
Simple et direct, un mot qui voulait tout dire. Enfin, pour tout dire, j'avais dit ça pour casser ce silence et de suite le recréer. Son regard était si faible, son apparence si peu imposante, sa prestance si minime.. Je n'avais pas peur de ses Genjutsu, j'étais suffisamment calé sur le domaine pour l'affronter. Je reprenais :
- « Je viens ici pour discuter et non combattre, le sang a suffisamment coulé, je pense que vous partagez le même avis. Si j'accompagnais Nakurama, c'était pour empêcher cette guerre mais, elle était trop têtue... Je suis ici pour vous proposer une chose... Votre épée... J'ai observé que vous n'en êtes pas servit et je souhaite la posséder... En échange, j'accomplirais ce que vous voulez.. »
Le silence refit son apparition, j'avais été si clair que l'eau douce était sale à côté de mes dires. Il était vrais que je voulais cette épée, non pas pour devenir plus puissant mais seulement par curiosité.. Que cachait-elle ? Peut-être que je perdais mon temps mais, ce n'était pas important, j'étais content de gâcher mon temps si c'était le cas. Mais, bien évidemment, je n'avais pas encore terminé, j'avais encore des choses à dire ! Il était temps de rentrer dans la véritable raison de ma venue à Kiri... Cela faisait déjà une minute que j'avais terminé ma phrase et je reprenais :
- « Entre nous, êtes-vous coupable des attentats à Konoha ? J'ose penser que non mais... Nakurama semblait si sûre d'elle... Je pense qu'il faudrait une police inter-village, une police qu'il faudrait appeler avant de déclarer une guerre... Je me propose pour la créer mais pour ça, j'ai besoin de l'accord des différents Kage... Je suis conscient que je fais peur à une grande partie des Shinobi mais, cette place ne m'apporterait pas le pouvoir. Nakurama m'avait donnée son autorisation avant de venir, c'était pour cette raison que je l'accompagnais lors de la guerre.. »
Mieko Nakagawa
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Sujet: Re: • Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu... Jeu 10 Mar - 19:19
J'étais couché. Je prenais un peu de repos pour me préparer à mes futures missions quand quelqu'un vint frapper à ma porte. Première fois. Je laissai passer, je n'avais pas envie d'être dérangé. Deuxième fois, plus fort. Ça devait être important pour que l'on vienne me réveiller. Je me levais et ouvrit la porte sur un jeune genin un peu affolé.
- Takeo-Sama ! Désolé de vous déranger pendant votre entrainement mais vous avez demandé que je vous avertisse si quelque chose de spécial se passait aux frontières.
Ah les jeunes shinobis, ! Ils pensent toujours que les shinobis gradés ne font que s'entrainer. Je souris et posa ma main sur l'épaule du jeune homme. - Calme toi et explique moi ce qui se passe ... - Et bien ... Ryusuke...Tanaka...il est... aux portes et...
Je sentis une pointe me piquer à travers la gorge. IL était donc revenu ! Je ne laissai pas le genin continuer sa phrase et je sortis de chez moi à la hâte. Je fonçais vers les frontières du village. Sur la route, je me posais des tas de questions. Que faisait-il ici avec les shinobis de Konoha. Pourquoi n'avait-il pas participé à l'attaque si il les accompagnait. Pourquoi s'était-il contenter d'emporter les corps défunts... J'arrivais bientôt aux frontières et je décélérai l'allure. Il n'était pas question de me montrer à ce Ryusuke, à moins d'avoir une sérieuse raison. Je me mis sur un toit, assez prêt pour entendre ce qui se disait mais caché derrière un pan de mur. Je jetais un léger coups d'œil. Asuka était face au Kazekage.
"...que ce doit être important ... Alors je vous écoute.''
- « Je viens ici pour discuter et non combattre, le sang a suffisamment coulé, je pense que vous partagez le même avis. Si j'accompagnais Nakurama, c'était pour empêcher cette guerre mais, elle était trop têtue... Je suis ici pour vous proposer une chose... Votre épée... J'ai observé que vous n'en êtes pas servit et je souhaite la posséder... En échange, j'accomplirais ce que vous voulez.. »
Mais c'était qui ce gars ? Pourquoi maintenant souhaitait-il posséder l'épée de la Mizukage ? Accomplir ce que l'on voulait en échange d'une arme ? C'était hautement prétentieux de croire que la Mizukage accepterait une telle offre. Du moins, c'est ce que je pensais. Enfin, plus je croisais ce Ryusuke Tanaka, plus il me réconfortait dans l'idée qu'il n'avait pas de bonnes intentions.
- « Entre nous, êtes-vous coupable des attentats à Konoha ? J'ose penser que non mais... Nakurama semblait si sûre d'elle... Je pense qu'il faudrait une police inter-village, une police qu'il faudrait appeler avant de déclarer une guerre... Je me propose pour la créer mais pour ça, j'ai besoin de l'accord des différents Kage... Je suis conscient que je fais peur à une grande partie des Shinobi mais, cette place ne m'apporterait pas le pouvoir. Nakurama m'avait donnée son autorisation avant de venir, c'était pour cette raison que je l'accompagnais lors de la guerre.. »
Je bondis du mur pour me retrouver à quelques mètres à peine des deux Kage. J'avais Rysuke à ma droite et Asuka à ma gauche. Je marchais calmement pour me mettre aux cotés d'Asuka-San. Je glissai ma tête prêt de son oreille et lui dis, tout bas :
- Sa proposition n'est pas si inintéressante que ca ! Nous pourrions le surveiller, garder un œil sur lui...
Je relevai la tête et regardais alors Ryusuke Tanaka. Sans comprendre pourquoi, je me mis à sourire discrètement. En fait si, je savais. J'étais content de le revoir ce qui me parut curieux sur le moment. En y réfléchissant, c'était assez logique : il était l'homme qui me faisait le plus peur mais qui me fascinait le plus. Il était le seul pour qui je me posais tant de question. Il était le seul homme que je connaissais à avoir également connu Nakurama Hyuga. De plus, il était le seul à savoir ce qu'était devenu son cadavre... De plus, lui aussi m'avait jugé pour mon examen chuunin. Si j'avais passé ce grade, je le lui devais sans doute un peu également. C'était un personnage étrange, mystérieux, peut-être même extrêmement dangereux mais dont je voulais tout savoir, malgré tout....
Invité
Sujet: Re: • Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu... Sam 12 Mar - 23:12
J'étais chez moi, les yeux grand ouvert fixant le plafond, n'ayant rien mais rien du tout à faire. Je n'avais pas d'entrainement prévu ni de travail à l'hôpital ou même une mission. Pourtant j'étais Chunnin bon sens ! Je décida d'aller faire une petite marche autour du village pour voir si je trouverais quelque chose d'intéressant a faire, car fixé la lumière du plafond ne faisait que tuer les petites cellules de mes yeux. Je m'habillai donc en prenant soin de porter ma veste de Chunnin et mon bandeau du village de Kiri, car on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Je pris aussi soin de prendre mon parapluie, il ne faudrait pas mouiller sans raison cette belle veste ! Et oui je prenait envie a montrer ma supériorité aux peuple du village. être reconnu comme une ninja accompli, il n'y a que ca de mieux, même si je n'avais pas passer d'examen comme Takeo-sama je me sentais toujours fier. J'avais quand même apporter mon aide à la guerre et cela n'a pas de prix ! Je me dirigeai vers le bar de Kiri pour diner quand je vis Takeo courir. Il se dirigeai vers les frontières, tiens au moins lui il a quelque chose à faire. J'entrai dans le bar il je m'assis près du comptoir pour commander un verre de jus de fruit. Ce que je haïssais ne pas avoir l'age de boire, je me serrais bien souler un bon coup pour tomber inconscient et me réveiller avec un mal de tête ! Oui oui c'est un fantasme comme un autre, tout de même j'avalais le bol de ramen que j'avais commandé d'un coup. Le barman me regardait d'un drôle d'air. Vous avez un problème ?!. Celui-ci me dévisagea un moment. Vous n'avez pas payé votre bol. Ah...euh tenez voila. Humilié je sorti du bar en toute vitesse, ca n'avait pas pimenté ma journée comme je le souhaitais, mais bon. Je me dirigeai vers les frontières pour aller voir pourquoi Takeo était aussi de s'y rendre. J'espère que ce n'est pas de messager de Suna qui viennes nous déclarer la guerre.... Je marchais lentement les bras tout deux derrière la tête avec un cure-dent qui pendait à ma bouche. J'arrivais ensuite aux frontières Pour remarquer qu'Asu était aussi présente avec un homme aux cheveux gris. Je m'approchai d'eux pour remarquer que Takeo était aux cotés d'Asu. Je regardai la situation de loin. Sayu arriva peu de temps après, tiens quelqu'un avec qui passer du temps, enfin ! Salut Sayuri, justement je cherchais quelqu'un pour me dé-ennuyer ! Viens par ici je crois qu'il a des rumeurs à faire partir de leur conversation ! Je pris la main de Sayu pour nous approcher assez proche pour entendre leur conversation, mais assez loin pour ne pas se faire remarquer.
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Sujet: Re: • Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu... Mar 15 Mar - 13:45
C'est bien trop long
Hein ? La Mizukage était vraiment étrange, elle était incapable de me répondre et en plus de ça, elle avait besoin d'un homme pour l'aider.. Je ne comprenais pas trop la situation mais cela faisait déjà dix minutes qu'un silence était installé. Elle n'arrivait pas à s'exprimer normalement et elle finit par tomber dans les pommes.. Je n'avais pourtant rien fait donc pourquoi paniquer ainsi ? Faisait-elle exprès ? Je ne l'espérais pas car dans ce cas, c'était véritablement ridicule. Je baissais la tête avec un air désespéré, que voulait-elle prouver ? Que son village ne savait pas assumer ses torts ? Ou bien, qu'elle avait peur de moi ? Cela faisait bien trop longtemps que j'attendais et me reposer ici n'était pas possible sans l'autorisation de la Mizukage. Je décidais donc de partir, le corps de la femme ne bougeait que par la respiration, c'était si minable..
Je soupirais encore une fois pour ensuite me retourner et partir très lentement. Je retournais un peu ma tête (Je regarde la gauche, donc je ne vois pas vos réactions car je ne fixe pas vos figures, je suis dos à vous.) sans réellement les regarder et je disais :
- « Lorsque votre Mizukage sera en capacité de me parler, je repasserais.. Je ne vois pas en quoi elle mérite son titre si elle tombe dans les pommes lors des moments les plus importants. Mes vêtements représentent la police que je vais mettre en place, la Mizukage décidera si oui ou non elle souhaite disposer de nos services. »
Après les quelques mots, je partais dans un silence de morts. Je devais me rendre sur le mont Maudit afin de trouver deux nouveaux Shinobi, en rentrant, je tuerais Tonou une fois pour toute... Cet homme n'avait pas su faire ce que j'avais demandé, le jeune Nagasa devenait lui-même gênant, la situation était donc gênante ! Que faire ? Tuer ? Non, Nagasa était un homme de valeurs, faire ça était affreux et il pouvait encore être utile.. Je partais donc en direction du mont en espérant trouver une héberge en chemin afin de me reposer.. Franchir le mon maudit n'était pas une chose simple, j'allais sûrement passer par un port pour emprunter une barque afin d'économiser pendant le voyage sur la mer.. Passer par le pont Naruto évitait un détour, je n'aimais pas cet endroit car il était parfait pour les embuscades mais bon, au pire, je détruirais le pont !
Mieko Nakagawa
Nombre de messages : 804 Date d'inscription : 30/05/2010
Sujet: Re: • Ô misérables, rendez donc à dieu ce qui est à dieu... Sam 19 Mar - 22:40
J'étais en train de regarder Ryusuke quand Asuka me tomba quasiment dans les bras. J'amortis sa chute pour ne pas qu'elle tombe salement sur le sol et se fasse mal. En la retenant, je fus obligé de me mettre un genou. J'eus peur sur le moment. Je mis mes doigts à son cou pour sentir son pou. Je soufflais. Son pou était correct. Elle était simplement tombée dans les pommes. Je la pris par la hanche de mon bras gauche et de mon bras droit, je soulevais ses jambes. Je me levais, la Mizukage dans les bras. Asuka était toute légère, un vrai poids plume ! Je la regardais. Elle avait les yeux fermés. On aurait dit qu'elle rêvait, on aurait dit un vrai bébé. Il fallait l'emmener à l'hôpital. Ce qui venait de lui arriver pouvait être grave... Je jetais un dernier regard à Ryusuke qui s'était retourné et était sur le point de partir.
- « Lorsque votre Mizukage sera en capacité de me parler, je repasserais.. Je ne vois pas en quoi elle mérite son titre si elle tombe dans les pommes lors des moments les plus importants. Mes vêtements représentent la police que je vais mettre en place, la Mizukage décidera si oui ou non elle souhaite disposer de nos services. »
J'étais frustré de par la situation. Asuka, notre Mizukage, celle qui représentait le village, celle qui avait tué l'Hokage et qui avait fait preuve d'autant de bravoure venait de tomber comme une jeune étudiante devant un danger inopportun, devant ce Ryusuke Tanaka, l'homme devant qui, je pensais, il ne fallait jamais montrer un signe de faiblesse. Je me retournais à mon tour et lancai au Kage du village de Suna : - Revenez quand vous le souhaiterez ! Nous vous accueillerons ! A bientôt !
Dire cela revenait à dire d'un coté qu'il était le bienvenu chez nous et sous-entendait d'un autre coté que nous ne le craignons pas. Je m'éloignais également en direction de l'hôpital ayant toujours Asuka-san dans les bras...