Ca se passait il y a 1 mois et demi de cela, à l’époque Akiko était encore à l’académie, elle avait 11 ans et déjà dans la rue, une journée banale d’un ennuie mortel de cour à propos du code ninja, la mission avant tout, pas de sentiment, le ninja n’est qu’une arme, etc … La journée avait été tendue à éviter un groupe de garçon qui en avait assez de la voir dans la même école, ils leur faisaient honte d’avoir une sorte de gamin sdf dans leur classe, comment pouvait il en être autrement dans un village en construction tout était à faire. Ella marchait vite sans vraiment se poser de question vers où elle allait, la jeune fille tournait la tête légèrement et deux garçons la suivaient et ils ne semblaient pas lui vouloir que du bien.

Totalement par hasard, elle rentra dans le quartier des clans, elle n’avait pas fait attention plus que ça, ils se rapprochaient, elle pouvait sentir leurs regards pesant sur ses épaules ignorant totalement les gens aux alentours, courir ne servirait à rien, elle se savait diminuer par rapport à eux physiquement, aller voir les autorités était lâche et risqué, on aurait pu la ramener vers ses parents et du coup la servitude. Elle devait se débrouiller seule, son rythme cardiaque s’accéléra, il fallait agir quelque soit la résultat, marcher sans cesse ne mènerait à rien, tout se bouscula dans sa tête, allant d’une rue à l’autre puis se retrouva dans une impasse.

Elle leur tournait le dos, Akiko savait qu’ils étaient la et sans échappatoire, légèrement essoufflé, elle ne mangeait pas à sa faim, elle se retourna lentement, les mains fermés fortement, elle maudissait son destin mais elle l’avait choisit, il était temps de l’assumer jusqu’au bout. Les deux garçons souriaient largement d’un regard malsain.

« Mais regarde qui voila ! quel heureux hasard, mais dis donc Akiko tu allais quelque part ?»

«C’est vrai ça … on est des camarades d’école après tout, pourquoi tu fuis comme ça ?»

Akiko bouillonnait intérieurement, elle avait tenté d’éviter un combat inutile mais s’en était trop, ils avaient été trop loin, il n’y avait aucune chance de s’esquiver à moins de combattre, la rage au ventre elle marchait lentement vers eux, le regard plein de haine.

« Poussez vous de la bande d’abrutie, c’est par ce que vous êtes deux que vous avez tant de courage ?»

«Non mais regarde la ! C’est qu’elle nous cherche en plus !»

«On va se la faire aller !»

Akiko n’attendit pas une seule seconde et prit l’initiative, elle ferma son poing le plus fort possible et frappa de toutes ses forces le premier qui venait en poussant un hurlement sans du tout se retenir, plutôt surprit il recula un peu avec un hématome léger, l’autre garçon défendant son malheureux ami asséna un coup dans le ventre d’Akiko qui eu le souffle couper, elle toussa, affaiblit, croisant ses mains sur son ventre essayant de se reprendre, mais celui qui avait prit le coup poussa Akiko sur le sol ne pouvant pas résister et ils commencèrent à lui donner des coups de pied encore et encore se lâchant sur la pauvre jeune fille.

Akiko se recroquevillait sur elle-même subissant les coups encore et encore, ils étaient enragés, elle ferma les poings, elle ne supportait plus de subir, ils étaient dans un cul de sac, elle grinça des dents, fit une roulade en arrière, se relevant. Les deux gamins plutôt surprit de la réaction de la jeune fille, elle sentait du sang et des bleus sur tout son corps, completement enragé, lentement elle sortit la seule chose qu’elle possédait à l’époque, son kunai rouillé.

«Je vais vous saigner !!!»

Les deux garcons commençaient à paniquer, elle semblait vraiment sérieuse, ils se regardèrent hésitant, Akiko fit un pas en avant en serrant l’arme fortement, puis complètement paniqué ils fuirent en courrant, détallant sans demander leur reste. En vérité La jeune Mizuha était épuisée, elle savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps mais elle devait se montrer forte, elle ne pouvait pas être faible devant des gens quelqu’en soit les conséquences. Elle tomba à genoux, essoufflé, elle était fatiguée, elle en pouvait plus, son arme glissa de sa main, les yeux mi clôt, son corps était si lourd et engourdit. Elle leva sa tête lentement en regardant dans le vide, maintenant elle était seule, c’est tout ce qu’elle voulait maintenant. Elle ferma les yeux et commença à chanter une contine de sa mère.

« Aimo aimo Neederu ruushe Noina miria Enderu purodea Fotomi Koko wa attaka na umi da yo.»