Suite à notre brève excursion à Konoha, c'était l'heure du dépôt de bilan. Je me rendais donc au bureau du Mizukage avec les principales protagonistes de cette petite aventure. Aussitôt entrés, Mesaki déposa le sac qui contenait la tête du hokage sur le bureau de notre chef, camouflant très mal une certaine fierté. Il laissa le mizukage dévoiler son contenu, mais le sac était imprégné de sang et laissait présager la gravité de celui-ci. Je pris la parole brièvement :

	« On n'a pas retrouvé les déserteurs kiri-jins par contre. »

Ils étaient de retour. Je n'étais pas surpris de les voir. Je soulevais le tissus, c'était bien lui. Du moins, une partie de lui. Je prenais la parole :

- « Bon travail... »

Je me levais pour ensuite me rendre derrière le groupe et sortir de la paperasse d'un placard hautement sécurisé. Je reprenais :

- « Vous connaissez Konoha et votre savoir est important. Je suggère donc que vous participiez à la conquête de Konoha. Combien de temps vous faut-il ? »

La question était plutôt "combien d'heures de repos vous faut-il ?". Les armées étaient presque complètes. La dernière partie devait arriver demain matin, les Neptuniens du Yuukan allaient participer à cette conquête. La revanche des peuples de l'ombre.

× Retour gagnant

Cette blague, de la part de la vampirette, me fit sourire. Et c'était bien la première fois que l'un de cette race me faisait sourire. Ou, tout du moins, pas à ses dépends. Et, même si cette blague était drôle, je me posais des questions sur l'évolution de mes rapports avec les suceurs de sang. Était-je en train de m'habituer à eux. A les accepter. A cette idée, j'eus honte de moi et me dépêcha de renfloué cette idée au plus profond de moi. Et, afin de dissimuler au mieux tout ce qui venait de passer, je répondis à notre Kage, sur ton plat et monocorde:

« Je pense qu'une journée sera suffisante pour nous reposé. Et, au vue de la taille du village, je pense qu'une attaque de nuit serai plus prudente. Cependant, je suggères à nos inviter qu'il serait bon de ne pas ce déplacer avec une ombrelles. Ce n'est pas très discret. Ni même très pratique... »

Ils étaient de retour. Je n'étais pas surpris de les voir. Je soulevais le tissus, c'était bien lui. Du moins, une partie de lui. Je prenais la parole :

- « Nous connaissons la situation géographique de Konoha. Le village est durement in-filtrable en cas de guerre. Un plan d'action a déjà été préparé. Il sera dévoilé à l'aube de la guerre. »

Celui-ci avait été fait très rapidement mais, il permettait une attaque directe et rapide. Pas besoin d'attendre et pas besoin de blabla.

- « J'aurais besoin de rapports complets et différents sur les différents clans de Konoha. Un fait par les Kenketsu et un autre fait par Mesaki et ses hommes. »

Deux rapports... Je connaissais Mesaki et sa haine incontrôlable, il allait sûrement sous-estimer les adversaires.

- « Mesaki, Nael et Ayane, rejoignez-moi ici demain. Vous serez mes conseillers de guerre. Sur ce. »

Je retournais à mon bureau. Cette annonce avait dû faire un choc. Le Mizukage avait confié une tâche administrative aux vampires, inconcevable ! Les plus racistes allaient me détester. Mais... ce peuple était une perle dans la palourde qu'était Kiri (les H-P jugent la palourde plus importante que la perle). Malgré ça, ils étaient encore loin d'avoir toute ma confiance. L'alliance était juste plus utile en cas de guerre. Un faux pas et...

× Retour gagnant

Comment était-ce possible. Notre Kage était-il devenu fou. Que c'était-il passé dans sa tête. J'étais sous le choc de cette nouvelle. Complètement hébété. Cependant, puisqu'il s'agissait de des ordres de mon Kage, je devait accepter me taire. Et ce, même si il était dur pour moi de ne pas crier au scandale. Cependant, cela me permis de comprendre que je détestait toujours autant les Ken'Ketsu; mais que, comparé aux autres humains, je les préférais. Et ce, de loin. Après tout, il était, eux aussi, des habitants de Kiri et des Ninja sous les ordres du MizuKage.

« Vous aurez ce rapport dans les meilleurs délais, MizuKage-sama. »

Je fus de nouveau sous le choc lorsque Seiku expliqua qu'il me voulait à ses côtés... accompagné de deux sangsues. Je ne comprenais plus celui qui était en face de moi. Doutait-il de moi. De mes capacités. Durant quelques secondes, je crus même que l'on avait remplacer notre Chef par quelqu'un d'autre. Cependant, je vis dans ses yeux cette lueur de lui seul était capable d'avoir. Un regard meurtrier et doux à la fois. Mais, même après vu ça, je comprenais toujours pas ses intentions... Et, sans me contrôler je répondis:



« Quoi ?! Vous souhaitez être entouré de deux femmes-Sansgsues. Je ne vous comprend plus MizuKage-sama. Pourquoi faite-vous ça ! »

- « Tu es un Neptunien vraiment puissant Mesaki mais... »

Je serrais mes poings en le regardant. Parler ainsi à son maître, c'était tout simplement démesuré. Comment pouvait-il osé ? Je reprenais en criant :

- « TU ES IDIOT !! LES KENKETSU N'ACCEPTERONT PAS DE NOUS CONFIER LEURS VIES SI NOUS NE SOMMES PAS CAPABLES DE CONFIER UN MINIMUM DE CONTRÔLE ! »

Ne pas accepter un Ken'Ketsu revenait à ne pas accepter les vampires. Cet acte pouvait être dangereux en pleine guerre. Affronter les Konohajins était déjà chose dangereuse. Je reprenais calmement :

- « Ce n'est pas en vivant dans le passé que Kiri pourra évoluer. Cette guerre nécessitera une énorme partie de notre armée. Cette guerre est importante, nous posséderons enfin une partie des terres. Nous et les Kenketsu possédons le même objectif. La fin du règne des humains. Nous verrons le reste après. Nous sommes les victimes du même persécuteur. L'ennemi de mon ennemi est un ami. »

De ma main droite, je pointais la porte. Cela voulait clairement dire "Sortez!". Je n'aimais pas les Ken'Ketsu plus que ça mais, les humains étaient pires !