Quand on dit que le matin le soleil brille et les oiseaux chantent, c'est que l'on est de bonne humeur. Or, ce matin, le soleil ne brillait pas assez fort, et les oiseaux étaient trop bruyant pour le chef du clman Kâto : il était de mauvaise humeur. Il s'était levé en retard pour une convocation, n'avait pas pris le temps de manger et avait été obligé de filer bosser en quatrième vitesse ! Il avait horreur de cela. Surtout qu'en plus, il s'agissait d'une bévue commise au sein du quartier du clan par un petit groupe d'enfants. Cette convocation était là pour leur foutre un peu les pétoches, histoire qu'ils sachent qu'il fallait filer droit. Il était impressionnant après tout ce petit (grand) bout d'homme, avec son air sévère, ses cheveux longs tirés vers l'arrière, sa barbe, et sa cicatrice lui barrant le front...

Le trouillomètre à zéro, les deux jeunes gens avaient écouté le sévère sermon du chef de clan, et mieux encore, ils avaient acquiessés, trop heureux de ne s'en sortir qu'avec cela, mais bon, les enfants katô étaient l'avenir du clan, il fallait bien les éduquer, et il fallait en prendre soin, même des impurs, ils ne feraient rien de bien particulier dans la vien mais au moins, ils assisteraient les purs, et donc, se rendraient utiles.

Une fois seul, il soupira, ce genre de petites choses, très importantes lui prenaient une part non-négligeable de son temps, le reste, il le dispatchait etre ses autres responsabilités et sa famille, qui hélas, passait en dernier, mais quand on avait de lourdes responsabilités, il fallait savoir faire des sacrifices. Lui même le déplorait, mais il en allait ainsi. Heureusement, son épouse le comprenait, Kana était si adorable...il eut un petit sourire, la revoyant, radieurs, le jour de leurs épousailles. Il ne l'avait jamais vu sourire ainsi depuis, oh, elle souriait, mais ce n'était pas la même chose ! Non, son sourire, toujours aussi chaleureux avait quelque chose en moins, et il le savait, il en était en grande partie responsable. L'autre raison de son désarroi, et ça, Hireisei le partageait, c'était que même adultes, voir son enfant, la chair de sa chair partir risquer sa vie était toujours assez difficile, et en général, mais il n'oserait jamais le dire à voix haute, non par honte parce qu'il ne voulait pas que cela soit mal interprêté, il avait toute confiance en sa fille, mais savioir que cette jeune femme qui tenait dans l'avant bras de son papounet risquait sa vie dans des missions, ça lui faisait bizarre au point de, quand elle partait pour plusieurs jours, ne pas trouver le sommeil la première nuit....Kana, elle, dormait encore moins que lui durant le séjour....

Enfin bref, passons. La porte s'ouvri latéralement, coemme dans toute la demeure, les portes étaient fines et coulissaient, on gagnait énormément de place ansi, le plancher rossignol chanta (c'était un plancher ajusté de telle manière que toute personne marchant dessus se signalait par du bruit, permettant ainsi, à Hireisei de repérer au bruit quand quelqu'un venait. Dos à la porte pour profiter pleinement de la lumière, il savait ainsi qu'il devait se retourner, mais cette façon de chanter ne le trompa pas, non, il connaissait très bien ce bruit...

Kana entra, grande, mince, un regard hypnotique, cette quadragénaire avait gardé beaucoup de charme malgré le fait que la maturité se peignait sur ses traits, elle était mûre, dans tous les sens du terme selon son époux, et il ne se lassait jamais de la voir arriver, ou de passer un moment en sa compagnie.

La mère de ses enfants aait apporté du thé, un thé noir, amer, très fort, pile de quoi attaquer la journée en forme après une tasse. C'est avec lenteur qu'il but ce thé, sacahnt très bien qu'elle s'éclipserait quand ils auraient tous deux finis de boire. Aucun mot ne fut échangé, mais il n'y avait pas la moindre tension. Ce qu'ils ressentaient allaient au dela des mots, et les exprimer verbalement aurait suffit à rompre une partie du charme.

Souriant, radieux désormais, il l'observait, heureux. Et quand enfin des mots furent échangés, ce fut pour lui demander si il comptait rentrer tard ce soir, ce qu'Hireisei nia, il avait beau être très occupé, son emploi du temps de inistre avait été aménagé de manière à ce que la majorité du travail soit bouclée le matin, comme cela, il pouvait, l'après midi, se laisser aller à de longues promenades, errant sans vraiment de parcour prédéfini, allant là où le ent l'emportait !

Sur ce point, la journée sembla bien partie, sembla seulement, pârce l'ennui de la promenade hasardeuse, c'est qu'elle peut vous inviter à aller là ou vous n'en aviez pas envie....à passer devant le bureau du Raikage et à manquer de le heurter alors qu'il sort, par exemple. Non pas qu'il ait une quelconque raison pour une forme d'animosité, disons juste que sa présence lui rappelait constamment qu'il avait du aller contre sa propre opinion à cause du conseil des anciens. Après tout, si on l'avait laissé faire, il serait en train de diriger son clan, au sein d'un poetit village, en toute tranquilité, isolé dans les montagnes, et même si il comprenait les avantages d'être au sein d'un village, il honnissait le fait qu'on lui ait forcé la main !

« Bonjour, Raikage »

Il se contenta de cela, pour ne pas paraître impoli, mais bon, que voulez vous....il avait beau rester le raikage, personne ne l'obligeait à le trouver parfait, génial, et autres qualificatifs du mpême genre, et si il avait sans doute les qualités indéniables d'un chef, mais pour le reste, il ne voulait pas en entendre parler.

« Belle journée vous ne trouvez pas ? »

Toute en hypocrisie et en faux semblants, ah, quel politicien que ce cher Hireisei ! Le ton avait beau être un peu froid, les mots ne pouvaient être dénaturés, aussi à part lui reprocher sa froideur, on ne pouvait rien lui reprocher !

« Un air vivifiant qui fait le plus grand bien aux jeunes et aux moins jeunes ! »

Ce n'était clairement pas une insulte ! Non, c'était juste un moyen de faire un semblant d'humour !

Eikicki avait passé une sale nuit. Il n'avait pratiquement pas dormi avec toute cette paperasse à faire et il s'était réveillé il y a moins d'une heure, une feuille de recrutement collée sur son coté gauche du visage par la bave qui s'était échappé de sa bouche. Une fois qu'il eut émergé il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Finalement il se disait qu'il avait eut raison de demander l'installation d'une douche à coté de son espace de travail... Eikichi fit tomber les vêtements et eut du mal à se laver, se rendant compte en inaugurant la cabine qu'elle était un peu trop étroite pour sa carrure. Quoiqu'il en soit, cette eau tiède coulant sur sa vieille peau abimée lui faisait un bien fou et il savait qu'il devait en profiter, les moments de détente se faisant rare dans la journée. Il plaqua ses mains contre le carrelage de la cabine de douche et ferma les yeux. Il repensa à ce bref instant de sommeil qui fut désagréable à souhait. Le peu qu'il avait dormi sur son bureau avait été suffisant pour faire un cauchemars... Le même qui hantait ses nuits depuis un bon moment maintenant. Des images en vrac de batailles passées mélangées à certaines choses qu'il avait fait et dont il regrettait ainsi que d'autres choses en rapport avec les drames qu'avait connu sa famille. Ce mauvais songe se finissait toujours de la même façon d'ailleurs... Il n'arrivait à sauver personne et se retrouvait seul au monde face à des milliers de tombes ! C'était toujours à ce moment là qu'il se réveillait en sursaut.

Bref, une fois séché et habillé, le raikage décida d'aller faire un tour. Il en avait par dessus la tête de s'occuper de tout ces dossiers et il avait aussi certaines choses à faire à l’extérieur. Outre le fait qu'il voulait savoir ou en était les travaux du village, il voulait aussi rencontrer certains chefs de clans. Il avait eu une idée pour éviter les tensions au sein du village et de ce fait il devait leur en parler. Il passa la porte du bâtiment et tomba nez à nez avec le chef du clan Kato, Hireisei.

Celui ci lui adressa la parole de façon polie, lui balançant deux trois phrases de circonstance mais tout cela sans motivation aucune. Eikichi savait que certaines personnes, et en particulier certains chefs de clans, ne supportaient pas le fait que ce soit le patriarche de la communauté Mishima qui se retrouve propulsé à la tète de ce tout nouveau village à caractère militaire. Mais le conseil des anciens en avait décidé ainsi et c'est tout. En contrepartie, intégrer Kumo n'était une obligation pour personne. Eikichi décida de profiter de l'occasion d'avoir Hireisei sous la main pour discuter un peu avec lui.

" Hireisei... Que cet air vivifiant fasse le bonheur de ta famille et et de tous les habitants de notre village, " dit il avec un sourire sincère. " En tout cas notre rencontre m'arrange, j'avais l'intention de m'entretenir un peu avec toi. Marchons ! "

Le raikage avança alors sur le chemin nouvellement pavé qui donnait accès à la place centrale du village. Hireisei lui emboita le pas. Eikichi s’arrêta face à un chantier et regarda les ouvriers faire leur boulot avec professionnalisme.

" Je vais être franc et direct Hireisei. Je sais que certains ont du mal à se faire à l'idée qu'un chef de clan autre que le leur dirige ce village militaire. Je ne me fait pas d'illusions là dessus. De mon coté, je me suis toujours battu pour instaurer une paix durable. Kumo est une pièce primordiale à ce grand projet. Mais un village ce n'est pas seulement un tas de maisons et de bâtiments entourés par des remparts. Un village c'est une unité, un peuple soudé, que ce soit dans le bonheur comme dans l'adversité. Les jeunes sont l'avenir de ce village [ hrp : bah ils le disent tous dans le manga alors pourquoi pas moi hein ? ^^ ] ! Mais pour être sur qu'ils puissent vivre et grandir en toute quiétude, nous autres adultes devont apprendre les uns des autres et travailler main dans la main et surtout, oublier nos rancœurs passées. "

Il s’arrêta un instant et regarda un groupe d'enfants courir en riant dans la rue tout en poursuivant un chien qui avait des boites de conserves accrochées à la queue.

" La plupart des gens qui se trouvent dans ce village aspirent à un avenir radieux, sans pillage, famine et morts. Nous sommes là pour palier à ce genre de problèmes... Si je te dis tout ca c'est qu'il se trouve que j'ai en tète de donner un peu plus de responsabilités aux principaux chefs de clans du village. J'aimerai mettre en place une sorte de conseil destiné à m'assister dans la gestion de certains problèmes que pourrait rencontrer le village et aussi pour d'autres choses et j'aimerai que tu en sois... "

Il se tourna vers Hireisei.

" Veux tu m'aider à construire l'avenir de ce village ? "

Hireisei se foutait royalement de savoir qui était le chef du village, pas de village du tout aurait été préféranble, les kâtos seraient restés sur le sol rocailleurs des montagnes, difficilement accessibles, et même innaccessible en hivers à cause de la neige, mais tranquilles, paisibles, et en paix ! Le village avait été une erreur monumentale mais il n'avait pas eu le choix !

" Hireisei... Que cet air vivifiant fasse le bonheur de ta famille et et de tous les habitants de notre village. En tout cas notre rencontre m'arrange, j'avais l'intention de m'entretenir un peu avec toi. Marchons ! "

Bon et bien voilà, il était embarqué dans cet histoire alors qu'il se décontractait juste. Comme quoi, personne n'avait le choix en réalité, le destin devait être tout tracé, il avait beau tenté d'avoir évité ce genre de conversation, le plus poliment possible à chaque fois, mais que voulez vous, il était piégé et ne pouvait pas refuser une » fois de plus sans être grossier. Il sourit et hocha la tête, lançant simplement que ce serait un plaisir, il n'y avait pas d'ironie, juste une sincérité, de façade, mais une sincérité dans ces mots.

" Je vais être franc et direct Hireisei. Je sais que certains ont du mal à se faire à l'idée qu'un chef de clan autre que le leur dirige ce village militaire. Je ne me fait pas d'illusions là dessus. De mon coté, je me suis toujours battu pour instaurer une paix durable. Kumo est une pièce primordiale à ce grand projet. Mais un village ce n'est pas seulement un tas de maisons et de bâtiments entourés par des remparts. Un village c'est une unité, un peuple soudé, que ce soit dans le bonheur comme dans l'adversité. Les jeunes sont l'avenir de ce village ! Mais pour être sur qu'ils puissent vivre et grandir en toute quiétude, nous autres adultes devont apprendre les uns des autres et travailler main dans la main et surtout, oublier nos rancœurs passées. "

La suele rancune passée qu'il avait était dans son propre clan, mais bon, ces vieillards avaient depuis, vu leurs possibilités se réduire et leur pouvoir aller avec. La seule paix définitife qui existait était au paradis, et non sur terre, quand on parlait d'enfer sur terre, on ne savait pas à quel point c'était vrai...

Les propos du Raikage étaient utopistes, irréalisables, mais puisque pour avoir le pouvoir de changer les choses, il fallait avoir une vision semblable à celle de celui qui tirait sur les mamelles du pouvoir, et bien disons qu'il n'y avait pas trente six solutions pour cela ! Et c'est partit !

Quant aux enfants, ils prenaient leur modèle sur les parents alors, si il y avait quelque chose à changer, ce n'était pas les enfants....

" La plupart des gens qui se trouvent dans ce village aspirent à un avenir radieux, sans pillage, famine et morts. Nous sommes là pour palier à ce genre de problèmes... Si je te dis tout ca c'est qu'il se trouve que j'ai en tète de donner un peu plus de responsabilités aux principaux chefs de clans du village. J'aimerai mettre en place une sorte de conseil destiné à m'assister dans la gestion de certains problèmes que pourrait rencontrer le village et aussi pour d'autres choses et j'aimerai que tu en sois... Veux tu m'aider à construire l'avenir de ce village ? "

Alors, comment répondre à cela ? Hireisei sourit. Très bien, on allait brosser dans le sens du poil puisqu'il le fallait ! Il hocha la tête et s'inclina légèrement devant cet homme qui pensait sans doute n'avoir que des petits amis dans un monde tout rose avec des papillons, et donc qui ne croyait avoir que des amis, mais pas là où il le pensait, aussi, cette familiarité qu'il se permettait avec lui était des plus désobligeantes et des plus agaçantes, il n'avait pas élevé les cochons ensembles après tout ! Et c'était un manque de respect flagrant !

Ce fut presque s'il toucha un genou à terre.

« Raikage, je doute d'être assez compétent ou assez fort pour supporter les responsabilités que vous me proposez, mais je m'en remets à votre jugement. Il a été décidé de vous confier les rênes du village, et ce n'est sans doute pas sans raison, je ne remettrai jamais en cause ce jugement, car qui suis-je pour juger, après tout ? Si vous pensez que vous aider dans cette tâche est à ma mesure, alors oui, je vous aiderai. Mais soyons francs. »

Il se releva pour fixer le raikage directement dans les yeux, intérieurement, il riait à gorge déployée, du pouvoir , toujours du pouvoir, notre chef du clan Katô était pétri de bonne volonté, et surtout d'ambition, tant personnelle que clanique, et celle ci passait avant cette première ! Il ne laisserait pas le Raikage papillonner dans son monde tout rose et bleu !

Il voulait une paix durable, la seule qu'il connaissait était celle que l'on trouvait dans les cimetières, au fond, ce n'était pas dur à ibtenir....mais il se garda bien de la dire à haute voix !

« Alors permettez moi de vous donner un premier conseil, laissez moi me débrouiller pour aider à l'intégration du clan Katô, vous ne pourrez rien faire dans ce sens sans mon aval, c'est ainsi qu'a touours focntionné le clan, mon aval et celui du conseil des anciens Katô, les deux sont importants et ayant vécu longtemps isolés, personne d'autre ne sera écouter. D'ailleurs, en parlant de cela, il y a un cas que j'aurai à vous soumettre....mais nous verrons cela un peu plus tard. Ce n'est pas à la génération future qu'il faut commencer par confier notre avenir, car elle ne fera que suivre un exemple, c'est avec notre génération que celle ci se forgera, les fondateurs ont un rôle important, et c'est à eux de fonder les pierres qui formeront la base humaine du village. Aant de s'attaquer au générations futures, réglons d'abord les problème de la génération témoins, il n'y a pas que des problèmes entre les clans, mais des problèmes à l'intéreuirs de ceux ci. La tâche que vous vous confiez, et que vous me demandez de vous aider à réaliser est immense et très loin encore, alors vous aurez mon appui, mais ce ne sera pas suffisant. Nous ne pouvons pas changer une mentalité comme cela, surtout quand elle est vieille de plusieurs décénies voir siècles. »

Il sourit avant de finir par ajouter, servilement, mais dieux sait qu'au fond de lui il ne cherchait qu'à faire bonne figure, rien de plus !

« J'ai déjà d'ailleurs une petite idée, ou deux, pour aider dans cette tâche ! »

Assis à une échoppe en plein cœur de ce qui était finalement considéré de manière informelle comme le "territoire" des Kishin (dû autant à la réticence du village à se mêler à une bande de voyous, assassins et autres voleurs qu'à la mauvaise volonté de ces derniers à se mêler à "des moutons"...), l'Oyabun comptait des pièces et des billets sur la table devant lui. A ses côtés, quelques anciens et des jeunes gens, certains assis en riant bruyamment, d'autres semblant plus anxieux.
Régulièrement, Sasori distribuait un petit tas à certains, sans même les regarder, prenant une gorgée de Saké de temps à autre. Le petit manège des gens gravitant autour de la table continua dans la bonne humeur, alors que quelques bambins courraient au milieu de tous ce petit manège. Des gens venaient, d'autres repartaient, certains déposant de l'argent, d'autre en récupérant. Certains venaient même simplement demander une faveur à Sasori, qui écoutait tout cela d'une oreille distraite, son regard vagabondant sur le village alentour.
Le manège durait depuis plusieurs dizaines de minutes, et l'ennui se lisait sur le visage de l'Oyabun. Soudain, voyant au loin l'improbable duo formé par le vieux Raikage et le chef du clan Kato, un sourire naquit sur ses lèvres. Il se redressa pour s'adresser à Kushimo.

Dis moi, Kushimo, tu vas prendre ma place quelques instants...

Mais c'est le jour de la dote, Sasori, et l'Oyabun doit s'en charger.

Je sais, mais j'ai une importante affaire sur le feu, là ! Et j'suis sûr que tu t'en tireras très bien.

Un sourire aux lèvres, Sasori s'adressa à la petite troupe qui était devenue muette lorsque leur chef s'était relevé pour partir.

Mon Shateigashira Kushimo prend le relais pour les doléances et les étrennes. Voyez avec lui, je n'en ai pas pour longtemps.

Sans même prendre le temps d'observer les réactions hilares (pour les plus jeunes) ou légèrement outrées (pour les plus anciens) des membres de son clan, l'Oyabun se dirigea vers les deux hommes les plus influents du village caché de Kumo d'un pas alerte et joyeux (presque guilleret...). Ralentissant la cadence, semblant de bonne humeur, Sasori finit par rejoindre le « couple » et s'inclina légèrement pour les saluer tous les deux de la tête, en signe de respect.

Bien le bonjour Raikage-sama. Kato-san, content de vous voir.

Le Kishin se redressa. Il semblait légèrement désinvolte dans sa façon d'être, mais pour commencer à le connaître, l'Oyabun des Kishin se comportait ainsi en toutes circonstances.

Je ne voudrais pas vous déranger, Raikage, Hireisei, puis-je me joindre à vous pour discuter de notre beau et... Flambant neuf village ? D'autant plus que j'aurais plusieurs doléances à vous soumettre, Raikage-sama. Enfin, je peux attendre, j'ai vu que vous étiez en pleine discussion, tout les deux...

Le sourire sur les lèvres du leader du clan de malfrats avait quelque chose de charmeur, et sa bonne humeur du moment le rendait presque sympathique, si ce n'est cette vilaine réputation de meurtrier et de voleur qui lui collait à la peau...

Hireisei venait de finir de parler et Eikichi s’apprêtait à lui répondre lorsque Sasori, le chef du clan Kishin, se joignit à la conversation sans vraiment y être invité. Celui ci salua le raikage et les chef du clan Katô avant toute chose, montrant ainsi que même un malfrat pouvait se montrer cordial et poli, et ensuite il passa direct au sujet qui semblait le motiver. C'était prévisible, lui aussi voulait proposer certaines choses. Eikichi ésperait que ce soit de bonnes idées pouvant être appliquées pour l'amélioration des conditions de vie dans le village. De toute facon, il n'y avait qu'en écoutant les différentes demandes des chefs de clans que ce village avait une chance de perdurer.

Eikichi commença tout d'abord à saluer en retour Sasori et ensuite il dit, d'un air quelque peu satisfait :

" Et bien, je suis ravi de voir que l'un comme l'autre vous avez déjà des idées pour ce village ! "

Puis il sortit une montre à gousset, tocante tape à l’œil, brillante au soleil grâce à l'or plaqué dessus, cadeau d'un clan qui fut jadis un des nombreux ennemis de la communauté Mishima. Il n'était pas loin de midi et le kage de Kumo avait encore pas mal de choses à faire ! Il devait, à contrecœur, couper court à la conversation.

" Tsss... Le temps passe trop vite ! J'ai pas mal de choses à faire encore. Je suis désolé de devoir vous laisser si vite mais je n'ai, hélas, pas le choix. "

Il s'en alla tout en disant :

" Je vous propose de nous voir demain matin pour dix heures dans la nouvelle salle de réunion se trouvant à coté de mon bureau. Nous avons pas mal de choses à voir ensemble. Je vous conseille même de ne pas prévoir autre chose avant la fin d'après midi. Ça pourrait être long. Vous allez recevoir aujourd'hui un document en mains propres vous expliquant les différents points qui seront abordés durant notre entrevue. Il va de soit que si cette réunion ne vous intéresse pas vous n’êtes pas dans l'obligation de venir. Néanmoins, si c'est le cas, tenez moi au courant le plus vite possible pour que je puisse chercher quelqu'un apte à vous remplacer. Et une bonne journée à vous messieurs. "

Eikichi n'aimait pas planter quelqu'un comme ça. C'était impoli de sa part et il le savait. Le problème était son emploi du temps. Il fallait qu'il se trouve un ou une assistant(e) par la suite sinon il était sur de finir en surmenage.

L'oyabun salua le Raikage en s'inclinant de nouveau.

Aucun problème pour moi, Raikage-Sama. Je serais là, et à l'heure ! Bonne journée à vous, et passez à l'occasion dans mon échoppe.

Faisant désormais face à Hireisei Kato, il s'inclina également.

Hireisei Kato, si vous le désirez et si vous en avez le temps, ça sera avec plaisir que je vous invite dans une de nos échoppes. Nous y avons un excellent Saké et vous y trouverez une fumerie d'Opium, si cela vous intéresse.

Le Kishin restait souriant et avenant. Difficile de dire s'il était vraiment sérieux lorsqu'il parlait de cette fumerie d'opium, toujours est il que le leader du clan Kishin conservait cette attitude sympathique, ouvert et affable. D'ailleurs, son comportement était d'autant plus étonnant que la réputation le concernant faisait état d'un homme cruel, violent et manipulateur, tout l'opposé du visage affiché par Sasori depuis la création de Kumo.
Faisant volte face, en direction de l'échoppe d'où il s'était levé, il fit signe au chef du clan Kato qu'il se rendait dans cette direction et que s'il souhaitait se joindre à lui, cela se ferait par là.

Les miens mettent un peu le bazar là-bas, Kato-san, mais je peux vous garantir que nous savons recevoir.

Un tel hasard n'avait pas lieu souvent, les trois maitre du village, oui, des maitres, chacun maitrisant une partie de la population au travers de la maitrise d'un clan, s'étaient donc retrouvés tous les trois au détour d'un chemin, comme ça, par hasard. Les voies de la providence sont impénétrables n'est ce pas ? Enfin bon, après un simple mouvement de tête de bienvenu il les écouta blablater. Il avait été impoliment banni de cet échange, mais bon, cela tourna bien vite court, puisque le Raikage sortit une montre et, voyant l'heure, il sembla pris de cours.

« Tsss... Le temps passe trop vite ! J'ai pas mal de choses à faire encore. Je suis désolé de devoir vous laisser si vite mais je n'ai, hélas, pas le choix. »

L'impolitesse était de mise semblait-il, mais venant du raikage, c'était presque choquant ! Enfin bref, peu importait au fond, puisqu'ainsi, il aurait quelques minutes de pure tranquilité avant de repre »ndre le travail administratif, et qui sait, passerait-il peut être sa soirée en famille ! Oui, ce serait quelque chose de très plaisant, et cela faisait un moment qu'il n'y avait pas eu droit.

« Je vous propose de nous voir demain matin pour dix heures dans la nouvelle salle de réunion se trouvant à coté de mon bureau. Nous avons pas mal de choses à voir ensemble. Je vous conseille même de ne pas prévoir autre chose avant la fin d'après midi. Ça pourrait être long. Vous allez recevoir aujourd'hui un document en mains propres vous expliquant les différents points qui seront abordés durant notre entrevue. Il va de soit que si cette réunion ne vous intéresse pas vous n’êtes pas dans l'obligation de venir. Néanmoins, si c'est le cas, tenez moi au courant le plus vite possible pour que je puisse chercher quelqu'un apte à vous remplacer. Et une bonne journée à vous messieurs. »

Oh mais qu'il n'en doute pas un seul instant, il serait là,j il lui avait offert une voix au chapitre, il allait en profiter un maximum. En effet, celui ci allait pouvoir jouer à son jeu favori quand ils seraient réunis demain ! Il se contenta à nouveau d'un mouvement de tête, pas besoin de plus pour un simple assentiment après tout, et quand il eut fini de regarder dans le vide, perdu dans des réflexions qui vous seront expliquées plus tard, ce fut quand maitre Kishin prit la parole :

« Hireisei Kato, si vous le désirez et si vous en avez le temps, ça sera avec plaisir que je vous invite dans une de nos échoppes. Nous y avons un excellent Saké et vous y trouverez une fumerie d'Opium, si cela vous intéresse. Les miens mettent un peu le bazar là-bas, Kato-san, mais je peux vous garantir que nous savons recevoir. »

Hireisei ne fumait ni ne buvait, sauf cas exceptionnel, l'opium allait l'incommoder, et la vision des ivrognes le dégouter, mais bon, il ne voyait pas coimment refuser sans être vraiment impoli, aussi n'avait-il d'autre choix qu'une réponse de circonstance, réponse qui serait bien évidemment enrobée de miel et autres mots suaves et sucrés.

« Je dois vous avez que je goûte fort peu le saké, et que fumer n'est pas dans mes occupations favories.... »

Il annonçait bien la couleur, mais après une pause des plus caculées, comme si il réfléchissait à une solution.

« ...Toutefois.... je me dois de vous dire que boire à une amitié possible et durable entre nos clans serait tant un plaisir qu'un honneur pour moi. Et ainsi, je suis persuadé que nous apprendrons bien des choses intéressantes. » l'un sur l'autre, puisque de toute manière nous nous retrouvons à cohabiter, alors autant le faire dans une bonne entente ! »

Il sourit et lui emboita le pas, reprenant la parole, se laissant guider.

« Par contre, je ne puis que déplorer le fait que je ne sois pas en mesure de m'étendre ici, du rravail m'attend et je ne puis rester éternellement, hélas. Mais je pense que, connaissant les responsabilités d'un chef de clan, vous ne m'imputerez pas le blâme d'un départ précipité, je vous en serai gré. »

Le chef du clan Kishin s'inclina et sourit à son interlocuteur. Toujours sur le même ton cordial, il poursuivit.

Aucun problème, mon ami ! Je me trouverais dans cette échoppe, toute la journée, si toutefois vous changiez d'avis. J'y suis coincé pour de bien ennuyeuses affaires, donc n'hésitez pas. Cela me donnera une excuse pour y échapper.

Puis, le chef du clan retourna vers son échoppe où les gens étaient en train de continuer leur ballet sans même que celui-ci ne fusse interrompu par le retour de l'Oyabun. Il prit une chaise, discuta avec quelques uns de ses proches "collaborateurs" et recommença mécaniquement le petit manège là où il l'avait laissé.

« Aucun problème, mon ami ! Je me trouverais dans cette échoppe, toute la journée, si toutefois vous changiez d'avis. J'y suis coincé pour de bien ennuyeuses affaires, donc n'hésitez pas. Cela me donnera une excuse pour y échapper. »

L'ennui des gens comme Hireisei, c'est qu'à être tordu et faux, il se mettait vite à penser que les autres l'étaient tout autant que lui. C'était un tort mais en même temps, avec la réputation du maître Kishin, logique d'en arriver à penser cela. Un côté aussi amical....pour lui c'était forcément faux, il y avait deux types de gens très amicaux : les idiots, et les manipulateurs. Et il ne pensait pas que Sasori Kishin soit idiot, aussi, la qualité de manipulateur de grande qualité lui revenait. Mais en même temps, le fait qu'il n'ait pas compris ses paroles était troublant, si il était baussi intelligent que le maître Katô le supposait, alors il y avait un problème puisque'il jouait à un tout autre niveau....il était sacrément dangereux !

« Et bien bonne fin de journée sans doute, puissent vos affaires mieux fonctionner, de mon côté, je ferai en sorte de ne pas vous gêner. Je suppose que nous pouvons nous dire à demain, car je suis persuadé que votre aide sera la bienvenue. Le maitre Raikage a beau être plein de bonne volonté, cela ne fait pas tout, vous le savez aussi bien que mpi je pense.... »

En effet, si il y avait eu seulement la volonté, dieu sait qu'ils auraient été dans des rôles bien différents sans doute, par exemple, Hireisei serait resté dans ses montagnes avec son clan.

« Sur ce, je vous salut, maître Kishin ! »

Il s'inclina et fit volte face pour rentrer chez lui.