Saito venait pour la deuxième fois de son existence dans les plaines de la foudre. C'était immense et rocailleux mais surtout l'endroit était d'un calme apaisant, juste ce qu'il lui fallait pour se poser deux ou trois jours le temps de reprendre des forces et repartir. Il avait enfin semé ces abrutis qui le pistait la veille. Ce devait être des idiots venant du pays de la pluie et qui pensaient que capturer un gamin pour de l'argent était simple comme bonjour... Ils avaient eu tort ! Comment de simples paysans à la recherche d'argent facile pouvaient croire qu'ils pouvaient le coincer alors qu'il avait passé sa jeunesse à éviter les ninjas de Kiri et à se fondre dans le décors. De plus, la capacité qu'il avait hérité de son clan lui permettait de ne pas se faire voir aux yeux des autres. Bon, cette fois ci le jeune homme, surement sur le coup de la fatigue n'avait pas fait attention et avait tout de même été mordu à l'avant bras gauche par un des chiens de chasse du groupe. Ce n'était pas grand chose mais il savait que si il ne soignait pas cette blessure celle ci allait s'infecter, et il n'avait vraiment pas besoin de ça ! Il plongea donc sa main droite dans une de ses poches et il en sortit une poignée de plantes sèches qu'il porta à sa bouche pour se mettre à les mâcher. Au bout de deux minutes à mastiquer il cracha le tout dans la paume de sa main droite et l'appliqua en cataplasme sur la blessure. Il fronça quelque peu les sourcils au moment ou la mixture entra en contact avec la blessure puis, il prit une bande de tissu qu'il enroula autour pour que tout reste en place.

Le soleil frappait le visage du dernier des Shinsen et cette douce chaleur lui fit esquisser un petit sourire tandis que son estomac hurlait famine. Il était l'heure de manger mais Saito avait vraiment trop la flemme d'aller chasser ou de partir à la cueillette. Comme dit le proverbe : " qui dort dine ! ". Il se recroquevilla donc contre un gros rocher et posa son menton sur ses genoux pliés. Mais pas moyen de dormir ! Son ventre faisait tellement de bruit qu'il aurait fait fuir n'importe quelle créature passant dans le coin.

Saito se mit alors à penser. Il se remémora sa vie avant la mort de son clan, de sa famille. Il était si heureux, si aimé. Mais depuis quelques années qu'avait il ? Une vieille qui lui apprit comment survivre seul dans la nature avant de mourir d'une sale maladie et ensuite une vie de fugitif. Il avait passé la plus grande partie de sa vie à fuir des gens qui prenaient plaisir à le traquer. Il avait 19 ans et n'avait pas un seul ami vivant.

Il croisa les bras sur ses genoux, posa son visage dans le creux que cela formait et se mit à sangloter.

Ciel. Terre. Air. Chaleur. Je redécouvrais tout ce qui m'entourais. Après tout, on m'avait privé de tellement de chose que je ne savais plus à quoi ressemblait une nuit d'été, ou ce que l'on pouvait ressentir lorsqu'une légère brise parcourait notre peau. J'étais de nouveau comme un nouveau né. J'allais devoir découvrir le monde sous cette nouvelle apparence. Sous mes nouveaux traits. Et, bien que cela ne m'enchantait pas, je devais également retrouver ceux qui faisait partie de mon passé. Après tout, il avait fait partie de mon histoire et devait savoir ce que j'étais devenu. Cependant, je devais gardé à l'esprit qu'une des deux personnes qui avait partager le même toit que moi m'avaient vendu comme cobaye à ces enfoirés de scientifiques. Ou plus exactement à ces enfoirés de savant fou. Oui. C'était à eux que je devait mon apparence hybride. Moitié homme. Moitié animal. Mais, j'avais remarqué, et cela uniquement depuis que je m'étais évader de ce labo, que mes dons de Loup pouvaient s’avérer être de précieux allier. Ainsi, grâce à eux, je faisait beaucoup moins de bruit en me déplacent. Et je parcourait de plus long distance sans marqué de pose. Bref, j'étais devenu plus fort qu'un humain normal.

Alors que j'avançais dans les Plaines de la Foudre, à la recherche d'un Village, j'aperçus un jeune homme. Il était assis par terre, les bras croisé sur ses genoux et la tête enfouie à l'intérieur du trou formé. Soudain, j'entendis une sorte de grondement, puis le calme revint. Je regarda de nouveau le garçon mais celui-ci n'avait pas lever la tête. Était-ce lui qui avait fait cela. Je me rapprocha alors de lui, lentement. Puis, sans faire de bruit, je me mis à tendre l'oreille dans sa direction. C'est alors qu'un autre grondement ce fis entendre. Ainsi, ma première idée était la bonne. Ce jeune garçon mourrait de faim. Et, sachant ce que cela signifiait, je ne pouvais pas le laissé dans cette état. Alors, doucement, je me mis à approcher. Et je lui dit:

"Si tu as faim, je peux te donner un peu de ce que je possède. Même si c'est peu."

Alors que Saito était plongé dans ses souvenirs douloureux une voix le fit sursauter. Il n'osa même pas relever la tête et renifla un coup et fronça les sourcils, ce qui fit rapidement cesser le flot de larmes. Il était persuadé que la personne se trouvant en face de lui était là pour le trouver et le tuer. Il en était même sur.Hélas, il n'avait plus la force ni même la volonté de lutter encore une fois contre un autre ennemi. Mais après quelques secondes de réflexion il se dit qu'il n'y avait aucune raison de mourir sans se défendre et que Kiri ne devait absolument pas mettre la main sur sa capacité, dernier vestige du clan Shinsen.

Néanmoins, la proposition de l'étranger semblait quelque bizarre. Proposer à la personne que l'on vient exécuter d'apaiser sa faim est peu conventionnel. Il devait prouver avant d'attaquer ce garçon qu'il était là pour le tuer et non par pure charité. Dans sa vie, Saito avait ce que l'on pourrait appeler une facilité pour reconnaitre les menteurs et la meilleure façon de détecter un mensonge est de poser une question qui pourrait choquer une personne non prête à répondre à ce genre de chose. C'est donc dans un ultime gargouillement de l'estomac qu'il demanda à Kotaro :

" Et le poignard ? Tu le plongera dans ma gorge pendant ou après le repas ? "

Puis c'est en frissonnant intérieurement qu'il attendit la réponse de l’intéressé.

Je fut choqué de la réponse du jeune garçon. Comment pouvait-il croire que, après lui avoir proposé de manger ce que j'avais réussi à emporté durant ma fuite, je pourrais le tuer. Si j'avais vraiment voulu le tuer, je l'aurais fait sans même avoir besoin de lui adressé la parole. Après tout, pourquoi gaspillé un bon repas pour une personne que j'avais décider de tuer. Bref, les soupçon du jeune homme n'avait aucun sens pour moi. Et, d'ailleurs, pourquoi me serais-je amuser à le tuer. Je n'avais aucune raison de le faire. J'avais suffisamment à manger pour les prochains jours et, même si ce n'était pas le cas, il me suffisait de chassé. Une viande animal aurait toujours meilleurs gout qu'un viande humaine. Cependant, cet homme m'avait posé une question. Et je me devait de répondre. AU moins par politesse. Je me mis donc à lui dire:


" Quel poignard. Je ne possède aucune arme sur moi. Et, quel intérêt aurais-je à te tuer, tu peux me le dire. Je ne suis ni un meurtrier, ni un cannibale. Cependant, ma proposition de repas tien toujours. Enfin, si tu as faim... "


Regardant le jeune homme, je m'aperçut qu'il avait subit quelques coups. En effet, il avait un bras plus tuméfier que l'autre. C'était-il battu afin de sauver sa peau. Ou celle de quelqu'un d'autre. A moins que ces blessures ne sont l’œuvre d'un bagage de bar. Je n'en savais rien, cependant c'est homme semblait sur les nerf et ces trace de coup me faisait pensé qu'il savait se battre. Après tout, il était encore vivant. Ainsi, prudement, je m'assis en face de lui. Qui pouvait savoir en face de qui je venait de m'assoir ...

Cela se ressentait dans l'intonation de sa voix, ce jeune homme était sincère lorsqu'il disait ne pas vouloir de mal à Saito. Il se sentait à présent quelque peu en sécurité. De plus, le fait de se retrouver en face de quelqu'un d'amical lui redonnait le moral. Il n'y avait pas que des salauds dans ce monde. Il releva la tête et fixa donc la personne qui se trouvait en face de lui. Et le moins que l'on puisse dire c'était que ce jeune homme était d'une allure assez étrange ! Il était de taille assez modeste mais la chose bizarre avec lui c'était ces petites protubérances ressemblant fortement aux oreilles et à la queue d'un chat. Était ce un mutant, un démon ou alors tout simplement une personne venant d'une contrée lointaine connue que d'une poignée d'explorateurs ? De toute façon cela n'avait pas d'intérêt... Pour le moment. Il se força à sourire, tendant de faire croire qu'il ne souffrait pas de ses blessures et tendit sa main encore valide en direction de l'inconnu.

" Je me nomme Saito. Je suis de passage dans le coin. Désolé pour la question quelque peu bizarre mais je préfère me méf... "

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il entendit un bruit qu'il pouvait désormais reconnaitre entre tous, celui d'une meute de chiens de chasse arrivant en courant dans sa direction. Ces abrutis de la veille n'étaient pas si nuls que ça pour la traque ! Ou alors ils avaient avec eux quelqu'un de plus compétent et par conséquent, de plus dangereux...

Il n'y avait pas de doutes, ils arrivaient directement vers eux. Il n'y avait pas de temps à perdre. Il se redressa d'un coup, comme si il ne sentait aucune douleur. Comme Saito aime à le dire, la douleur c'est dans la tête ! Il se tourna en direction du danger à venir, sortit de sous sa veste une sorte de dague rouillée et ébréchée par endroits et se mit en position, prêt à recevoir tout ce beau monde.

" Dis moi l'ami, ca va chauffer d'ici une petite minute ici. Je ne demande ça à personne d'habitude mais là je n'y arriverai pas seul à me débarrasser d'eux tous. Ils sont surement là pour me tuer mais moi, j'ai envie de gouter à ton repas ! S'il te plait, aide moi... "

Je regardais l'endroit d'où provenait les aboiements. Et, a première vue, ces gens seraient sur nous dans moins de deux minutes. Je devais donc choisir vite. Et il y avait peu d'option. Soit je défendais cet homme, et au quel cas je pourrait être gravement blesser. Soit je m'en fuyait afin de sauver ma peau mais, au quel cas, je laissais cet homme se défendre et mourir seul. Ainsi, après quelques secondes de réflexion, je regarda l'homme et lui fit un grand sourire. J'allais combattre à ses côtés et, même si cela s'avèrent être la dernière chose que je face sur cette terre. Je me mis donc en position de combat, celle que l'on m'avais appris dans ce foutu laboratoire, en attendant les assassins.

Je n'eus pas très longtemps à attendre. En effet, après quelques secondes de calme, j'entendis des aboiements ce diriger vers nous. Ils avaient lâcher les chiens, au sens propre, et ces animaux se dirigeaient vers nous. Les maîtres de ces chiens leurs avaient fait gouter aux sang humains et, maintenant, ces chiens en redemandait. Et, rien ne pourrait les arrêter. Il nous fallait donc les tuer. Cella de déchirait le cœur, pour une raison que j’ignorai mais, ma propre vie passait avant celle de ces animaux assoiffer de sang. Ainsi, lorsque le premier chien arriva sur moi, il eut la désagréable surprise de se retrouver face à face avec mon poing. Et, lorsque que mon poing lui eut brise le museau, je dut l'achever. Mais, à peine avais-je fait cela que d'autre se dirigeais vers moi. Je dus donc les affrontés. Mes poings agissait presque seul. Ils brisait des pattes, arrachait des bouts de peaux et achevait les chiens agonisant. Bref, ils étaient comme téléguider.

Lorsque plus aucun chiens ne venait à moi je me mis à regarder celui qui se croyait la cible de cette attaque. Car, après tout, je devais être recherché également après mon évasion. Regardant donc le jeune homme, je vis qu'il avait tuer autant de chien que moi. Cependant, cette exercice l'avait énormément essouffler alors que je me portais comme un charme. Une avantage sans aucun doute de ma situation d'hybride. C'est alors que devant moi, je vis quatre hommes. Puis, je les vis séparer. Deux allèrent vers celui qui avait combattu à mes côtés alors que deux autres allèrent vers moi. le combat allait continué.

Habituellement, les chiens ne posaient pas de soucis à Saito mais là, vu son niveau de fatigue et les blessures qu'il avait reçu pour lui il s'en était bien sortit. Il n'eut à subir qu'une morsure, au niveau du mollet mais ce n'était qu'une égratignure parmi tant d'autres. A présent il ne gisait plus qu'à ses pieds trois ou quatre chiens rendant leur dernier soupir en couinant, en jappant... Tandis que le jeune homme contemplait cette triste scène de barbarie forcée il entendait les quatre propriétaires des molosses pester et pleurnicher en voyant leurs bêtes dépouillées, terminant de se vider de leur sang et ainsi donner à l'atmosphère ambiant une odeur assez forte de fer et de rouille.

Saito releva la tête et fixa du regard les deux hommes s'approchant d'un pas déterminé vers lui. Il ne ressentait plus vraiment la douleur sauf celle se trouvant au fond de son cœur ! Il avait tué ces braves bètes mais au final elles n'y étaient pour rien dans cette histoire. Elles étaient mortes à cause de la bêtise de leurs maitres. Avaient elles demandé à partir à l'aventure avec eux ? Savaient elles qu'elles couraient à une mort certaine ? Bien sur que non ! Bêtes et disciplinés les chiens... Mais au final totalement innocentes ! Ces enfoirés devaient le payer de leur vie !

Tandis que ces réflexions tournaient dans son cerveau un peu embrumé par la fatigue il repensa à la veille et à l'avant veille. Ces types n'avaient pas été foutu de le suivre au pas même avec leurs clebards alors comment avaient ils pu le retrouver malgré le fait qu'il les avait semé ? A présent il en était sur : Quelqu'un de plus intelligent qu'eux les avait rejoint... Était ce un ninja ? Un mercenaire ? Un bandit avec un cerveau ? Il n'en savait rien et était trop amoché pour tenter de detecter la présence éventuelle d'un ennemi plus puissant que ceux qu'il avait en face de lui. Pour le moment il devait se contenter de se défendre face aux deux péquenauds qui se rapprochaient de lui. Ceux qu'il considérait comme des cibles à abattre désormais avançaient doucement, un sourire aux coins des lèvres. Celui qui se trouvait le plus proche de Saito tenait à la main droite un poignard qu'il tenait fortement par le manche, lame vers le bas et tranchant vers celui qu'il prenait pour une proie.

D'un coup, celui qui semblait prendre plaisir à venir vers Saito lui sauta dessus l'arme levée au dessus de sa tete mais n'eut pas le temps d'esquisser un autre mouvement tellement la contre attaque de Saito fut violente. Il esquiva et lui décocha un puissant coup de son poing gauche. L'ennemi couina un coup et sa tete se projeta en arrière, ce qui lui permit de pouvoir admirer certaines de ses dents s'envoler...

Saito en profita pour se retourner vers Kotaro et lui crier :

" Je ne suis pas sur mais je pense qu'ils ne sont pas seuls. Quelqu'un les a mené ici ! "

Une fois de plus, j'allais devoir lutter pour ma survie. J'allais devoir, de nouveau, prouver que j'avais le droit d'exister sur cette terre. Que j'avais le droit de fouler le sol sur lequel je marchait. Bref, j'allais devoir montré à ces pauvres malheureux qu'il ne fallait pas me provoquer en combat. Et, ce qu'il ne savais pas, c'était que j'avais déjà tuer. Et, bien entendu, je ne parlais pas des chiens de tout à l'heure. Non. Je parlais de scientifique que j'avais du envoyer en enfer après ce qu'il m'avait fait. A moi. Et beaucoup d'autre. Cependant, ce combat était différent. En effet, je ne luttais pas que pour moi. Je luttait aussi pour Saito, ce jeune garçon lui aussi traquer.

Soudain, j'entendis un cri. Un hurlement pour être exact. Un hurlement d'homme. Un de ces hurlement que les brutes font sortir de leurs gorge avant de frapper. Ainsi, grâce à cette homme, je repris contact avec la réalité. Et, avant même qu'il se rend compte que j'avais bouger, je lui avait transpercer le cœur avec ma main. Une autre de mes aptitudes d'hybride, sans doute. Mais, il n'était pas seul. Et, voyant son camarde sombré dans la mort et l'oubli, le second homme se mit à courir vers moi. Une course effrénée qui avait pour but de me renverser. De me piétiner. Et de me tuer. Cependant, j'étais bien plus rapide que lui. Et bien plus agile. Alors, tans qu'il me chargeait tête baissé, je n'eus qu'à esquiver son coup. Puis, sans trop d'effort, je lui brisa un genoux. Alors, dans une terrible douleur, il dut mettre genoux à terre. Il le savait, il était à ma merci. Et je le savais également. Mais, alors que je m’apprêtais à l'envoyer rejoinre son compagnon décéder plus tôt, j'entendis Saito me dire:


"Je ne suis pas sur mais je pense qu'ils ne sont pas seuls. Quelqu'un les a mené ici !"


Cela paraissait évident. Une autre personne devait les guider. Et, cette personne devait être redoutable pour que de tel personne s'en prenne à nous. Ou alors, elle était extrêmement riche et, auquel cas, c'est homme n'était que de simple mercenaire. Alors, sans plus attendre, je tourna vers celui qui n'était pas encore mort. J'avais décider de lui arracher les vers du nez. Et, pour ce faire, je ne connaissait qu'une seul méthode. Celle de torture. Alors, et ce avant même d'avoir commencer à parler, je lui brisa une cheville. Un cria tout ce qu'il pouvait et, profitant de cela je me mis à lui dire:


"Je sais bien ce que tu es. Tu n'es qu'un mercenaire à solde d'un homme riche. Et, cette homme t'a indiqué comment retrouvé cet homme, là-bas, n'est-ce pas. Alors, dit moi maintenant. Qui est-ce. Et pourquoi veut-il la mort de mon ami, là-bas. "


J'avais dit ami machinalement. Mais, il fallait bien avoué que cette baston nous avais rapprocher tout les deux. Rien de tel qu'une rixe pour resséré les liens. Mais, alors que je me demandais pourquoi j'avais appelé Saiton mon ami, le mercenaire, toujours vivant, je mis à rire. puis, se calmant un peu, il dit:


"Je ne vous dirai rien à vous, chien. Mais je veux bien tout dire à l'homme qu'on était venu tuer. Après tout, on nous avait menti. Il devait être seul et trop faible pour ce battre. A cause vous deux, j'ai perdu mes compgnons. Mais, je veux bien tout vous dire. On a jouer et on a perdu..."

Saito rejoignit Taruko en trainant derrière lui ses deux attaquants inconscients. Le premier bavait une substance semblant être un mélange de salive, de sang et de morceaux de dents cassées tandis que le second ne présentait aucun signe de traumatisme mis à part le vomi qui recouvrait le haut de sa veste. Et ouais, ne jamais manger comme un ogre avant un combat, c'est primordial !

Donc en approchant de Taruko, Saito jeta les deux types à coté de leur compagnon, s'accroupit et dévisagea son nouvel interlocuteur d'un regard glacé. Le type ravala sa salive avec un bruit de déglutition infâme puis, avec un sourire narquois il fronça les sourcils et se mit à parler avec une suffisance bien plus qu'insolente.

" Tu es un Shinsen toi... Tu es le seul qui se soit échappé cette nuit là ! "

Et Saito se rappela... Il se souvint de l'odeur, toute cette fumée, acre, dont les effluves amenaient à ses narines des relents de chair carbonisée. Les murs en flammes, crépitants dans un tintamarre infernal tandis que les gens de son clan hurlait en courant dans tous les sens...

" J'étais là, ce fameux soir ou la destiné de tout un clan fut décidé sur une charge brutale et impromptue de votre campement. Les copains et moi on a jamais craché sur un peu d'argent, quelque soit le travail ! Ce n'est pas professionnel. Puis de toute façon les commanditaires voulaient votre mort alors... Autant que l'argent nous revienne plutôt qu'à d'autres ! "

Saito voyait rouge. Il serrait tellement fort ses dents qu'il avait l'impression que certaines allaient se fissurer tandis que ses ongles, noircis par tant de temps passé à vivre à l'extérieur, lui déchiraient les paumes des mains à force de serrer les poings. Malgré cela, il n'avait pas la force de poser des questions et laissa l'homme continuer ce qu'il avait à dire.

" Félicitations gamin, tu es quelqu'un de très difficile à pister, tu as du avoir un bon prof... Quoi qu'il en soit, nous ne t'avons pas eu mais saches qu'il y a beaucoup plus de monde à ta recherche que tu ne le pense ! Il faut dire que... Tu vaux un paquet de pognon ! "

Cela en était trop pour Saito. Il empoigna le type par le col et le souleva d'un coup tandis que son poing serré au dessus de sa tète s'apprêtait à s'écraser contre la face de l'agresseur agressé ! C'est à ce moment là que le mercenaire prit une mine un peu plus sérieuse et annonça quelque chose qui mit Saito totalement sur le cul !

" Il semblerait par contre que la rumeur faisant de toi le dernier des Shinsen soit finalement remise en cause... Une gamine de ton age aurait elle aussi survécu grâce à votre don, celui là même qui mena ton clan à sa perte ! "

Puis il se mit à rire... Saito avait l'impression de devenir fou. Toutes ces années à se morfondre et à fuir... Toutes ces années perdues alors qu'il aurait pu se mettre à sa recherche. Il secoua donc l'infortuné informateur en lui hurlant de lui donner le nom de cette survivante mais il répondit :

" Crèves donc sale môme ! "

Puis il termina en beauté en avalant sa langue ! Saito se retrouvait à genoux, face à un cadavre qui lui avait peut être dit certaines choses qu'il n'aurait peut être jamais voulu entendre.

J'avais observé la scène de loin. Après tout, cela ne me concernait pas. Je n'étais qu'un spectateur dans cette discutions. Je ne savais pas de quoi ils parlaient et je m'en foutais royalement. Je souhaitait juste avoir la paix et ne pas être poursuis pour avoir aider ce mec. Après tout, j'étais son complice. Soudain, je vis l'autre homme tombé raide mort. Il ne bougeait plus. Plus du tout. Je ne voyait aucun moment dans son abdomen. Que c'était-il passé. Comment diable Saito avait-il fait pour pouvoir tuer cette homme sans le touché. A moins que l'autre homme soit mort des suites de ses blessures. Cependant, j'en doutais. Je n'étais pas assez fort pour pouvoir faire ça. Mais, poussé par la curiosité, je m'approcha du défunt. Alors que je m'approchait, je sentis mon cœur battre la chamade, pourtant ce n'étais pas le premier mort que je voyais de près. Alors, pourquoi mon cœur s'emballait-il comme ça. Sans avoir la réponse à cette question, je me mis à croupit près du corps. Soudain, je vis de quel façon cette homme était mort. Il avait avalé sa langue et, ce faisait, avait obstrué le conduit qui permettait à l'air de passé. En un mot, il était mort étouffé par sa propre langue. En d'autre terme, il c'était suicider. Mais, m'approchant du garçon, je dis:


Je ne sais pas ce qu'il à pu te dire, mais je ne veux rien savoir. Ces mots ne m'étaient pas adressé donc je n'ai rien besoin de savoir. En revanche, je veux que tu saches que je vais m'en aller. Ce combat ma fait prendre conscience que je doit être protéger par un village et, je sais qu'il y a un village ninja non loin d'ici. Il se nomme Kumo et est diriger par Kage plutôt étrange. Enfin, c'est ce que j'ai entendu dire.


Il était vrai que c'était ce que j'avais entendu dire. Par les scientifiques qui m'avaient enfermé. Et, je voulais aller voir ce village et savoir s'il pouvait m’accueillir.

Saito lui fit un sourire. Il était reconnaissant envers ce garçon qui venait de se battre à ses cotés. Pour lui, Kotaro était devenu un ami. Il lui dit alors :

" Mon ami, je pense que nous nous reverrons bientôt. "

Il se pencha et fouilla les poches des assaillants mais ne trouva finalement rien d’intéressant sauf peut être un briquet à silex, utile lorsque l'on a pas trop envie de se prendre la tête pour allumer un feu. Il le fourra dans sa poche et continua de parler à Kotaro comme si de rien n'était.

" Tu sais, je pense que je vais bientôt voir pour rejoindre un village à mon tour. Kumo me semble une bonne option finalement. Je vais encore un petit peu bourlinguer à droite, à gauche puis à mon tour je tenterai ma chance. "

Il fixa son regard sur le sol d'un air gêné puis termina par une question.

" Si on se retrouve là bas tu me paiera un repas chaud ? "